«Je voudrais revenir sur ce qui s’est passé mardi dernier face au Sénégal, avec mon coéquipier et frère en sélection Yacine Brahimi. Ce n’était qu’un malentendu entre deux joueurs, ce qui se passe dans tous les stades du monde, et entre deux coéquipiers sur le terrain, surtout qu’on était sous pression à cause du résultat du match d’avant», a-t-il reconnu.
«C’est un malentendu dû à la pression…»
Les deux joueurs algériens avaient eu une altercation verbale en 2e mi-temps face au Sénégal, relative à une mésentente sur le terrain. Des séquences vidéo avaient montré que l’ancien joueur de Chlef n’admettait pas la tendance individualiste du joueur de Porto. En effet, sur une action, le joueur de Zagreb était face à la cage, mais Brahimi l’a privé du ballon : «Au coup de sifflet final, rien ne s’est passé et tout est rentré dans l’ordre avant même de regagner le tunnel pour aller aux vestiaires. Mon éducation ne me permet pas de me battre avec un coéquipier surtout en équipe nationale, qui est le symbole de toute l’Algérie.»
C’était juste verbal
Des rumeurs avaient rapporté que le pensionnaire du championnat croate en était venu aux mains avec Brahimi, contrairement à la réalité, puisqu’ils avaient juste échangé quelques amabilités sur la pelouse et à leur sortie du rectangle vert en direction des vestiaires, sous les yeux étonnés des responsables de la FAF.
«L’EN est ma 2e famille»
Cette scène, qui a eu lieu devant tout le monde n’a pas atteint le degré qu’elle pouvait atteindre, les joueurs ont été vite calmés. Le calme est revenu, avant que Raouraoua, très contrarié, n’intervienne à Sidi Moussa pour sermonner le groupe en général. Une mise en garde qui a poussé apparemment Soudani à s’excuser des dégâts occasionnés, rappelant qu’il est en sélection depuis la débâcle contre la Maroc 4-0 en 2011 : «L’équipe nationale est ma deuxième famille, surtout que j’ai connu de grands moments avec les Verts depuis ma première sélection le 4 juin 2011 face au Maroc. J’ai un grand estime pour l’équipe nationale, et j’ai toujours mouillé le maillot lors de mes convocations. Je reste maintenant concentré sur l’avenir et surtout les échéances très importantes qui nous attendent, à savoir les qualifications de la CAN 2017 et celles du Mondial 2018.»
Repartir sur de nouvelles bases
A noter que Soudani avait mis les points sur les «i » avec son entraîneur à Pretoria le mois dernier après avoir constaté sa mise à l’écart du onze qui allait jouer le Lesotho. Il avait eu une explication musclée avec Gourcuff, cela avait mis le Français dans la gêne, et a même dû trouver une place à droite pour le joueur. Avec ce qui s’est passé contre le Sénégal, Soudani se serait senti un peu seul, d’où cette réaction salutaire de sa part, qui lui permettra de repartir sur de nouvelles bases en prévision des échéances à venir.
S. M. A.