Le sélectionneur national, Christian Gourcuff, a révélé au cours de cette conférence de presse qu’il va rencontrer dans les prochains jours le président de la FAF pour discuter de son avenir à la te tête des Verts laissant planer encore le doute. Revenant sur la bonne réaction de l’équipe au cours du match retour face à la Tanzanie, il a reconnu également qu’il était contraint de changer de système tactique, tout en saluant la performance de Brahimi.
«Je dois dire que ce n’est pas le même match que celui de l’aller car à Dar Es Salam, on a joué dans des conditions difficiles où d’ailleurs on n’a même pas pu faire 3 passes convenablement. Aujourd’hui, on a joué dans des conditions parfaites, ce qui nous a permis d’imposer notre jeu et d’avoir un bon rendement. Pour revenir à la rencontre, je pense que nous avons vécu un scénario idéal avec un but marqué dès l’entame du match puis un second but. Nous avons profité de l’infériorité numérique de l’adversaire pour assurer une belle victoire», a indiqué le technicien français.
«Avec Brahimi, l’équipe a un autre visage»
Toujours à propos du rendement de l’équipe, le coach des Verts a affirmé que la présence de Brahimi a galvanisé l’équipe. «Il faut dire qu’avec Brahimi l’équipe a un autre visage surtout lorsqu’ il est en forme et en pleine possession de ses moyens, on a vu aujourd’hui comment son apport a porté l’équipe vers le haut. Il a beaucoup apporté à l’équipe dans l’animation du jeu .Il reste un élément important sur mon échiquier tactique.»
«Je regrette qu’on n’ait pas marqué d’autres buts»
Le driver de la sélection algérienne a regretté tout de même le fait que l’équipe ait raté des buts faciles en fin de partie, car pour lui le score aurait été plus lourd. «C’est vrai que le score est confortant mais à mon avis on avait la possibilité de corser l’addition mais on a raté des buts par gourmandise. Si on a été appliqués et bien concentrés on pouvait ajouter d’autres buts», a regretté l’ex-entraîneur de Lorient.
«J’ai très mal vécu les deux derniers mois»
Interrogé s’il avait été affecté par tout ce qu’il a vécu ces deux derniers mois, Gourcuff a reconnu qu’il a été touché en affirmant : «J’ai très mal vécu les deux derniers mois, même si j’ai 35 ans de métier où j’ai vécu également des moments difficiles dans ma carrière d’entraîneur, mais je n’oublierai jamais toutes ses épreuves.»
«Il fallait changer de tactique»
Gourcuff a dérogé à la règle hier face à la Tanzanie en misant sur le 4-3-3 au lieu de son fameux 4-4-2. «Les circonstances m’ont obligé de changer de système tactique pour ce match. Sachant que nous avons un problème sur le plan défensif où la fragilité défensive est évidente j’ai opté pour ce choix en plaçant Medjani comme un premier soutien de la défense avec deux milieux avancés afin de mieux occuper le terrain. On a joué dans un système de zone qui a porté ses fruits avec un Brahimi un peu plus excentré. Il fallait faire ces réajustements pour mieux imposer notre jeu et réussir un bon résultat.», a affirmé Gourcuff.
«C’est la meilleure pelouse depuis que je suis là»
Concernant la pelouse du stade tchaker qui a permis à la sélection algérienne de réussir une belle prestation contre les Taifa Stars, le sélectionneur national a indiqué à ce sujet : «Pour moi c’est la meilleure pelouse que j’ai rencontrée depuis que je suis là. Les joueurs ont joué à l’aise et ont su tourner la balle convenablement avec un jeu porté vers l’avant, car les conditions étaient idéales.
«Il y avait une communion entre les joueurs et le public»
Le sélectionneur national a remercié le public qui s’est déplacé à Mustapha-Tchaker pour soutenir la sélection algérienne. «On sentait qu’il y avait de la communion entre le public et les joueurs .La fête était totale dans les gradins et sur le terrain. L’équipe a bien fait le boulot et a réussi à se qualifier pour la phase des poules et faire plaisir à ses supporters», a souligné l’ex-entraîneur d’El-Gherafa.
«Je vais prendre deux jours de repos avant de rencontrer Raouraoua»
Le sélectionneur national a reconnu qu’il est fatigué et qu’il doit prendre au moins deux jours de repos pour faire un peu le vide avant de rencontrer le président de la FAF et discuter avec lui sur son avenir sportif avec l’EN. «Je dois prendre au moins deux jours de repos pour faire le vide et évacuer la pression des matches pour ensuite rencontrer mon seul interlocuteur qui est le président de la FAF et discuter avec lui sur mon avenir sportif avec l’EN . C’est à partir de là que les choses vont s’éclaircir», a conclu Gourcuff.
K. H.