Après avoir continué de nier son intention d’accorder une interview exclusive en référence à l’interview publiée par nos confrères d’El-Khabar et qui l’a mis dans la contrainte de l’expliquer à ses supérieurs, Gourcuff a précisé certains points qui lui ont été attribués, ou qui ont été mal interprétés, des propos qui ressemblent à un mea-culpa du Français au lendemain de sa rencontre avec le président de la FAF qui a accouché d’un accord qui permet au Français de continuer sa mission avec l’EN.
«Certains ne comprennent pas ma démarche technique»
«Je n’ai jamais traité qui que ce soit d’incompétent ou de méconnaître le football. J’ai par contre essayé d’expliquer que certaines personnes sur certains plateaux de télévision ne comprenaient pas ma démarche technique.» Il remet juste après une couche concernant la déclaration de son possible départ, qui a été mal interprétée après le match contre le Sénégal. «Je n’ai jamais affirmé que j’allais quitter la sélection. J’ai seulement évoqué un éventuel changement après la double confrontation face à la Tanzanie dans le cas où l’Algérie ne serait pas qualifiée au 3e tour des qualifications de la Coupe du Monde 2018, ce qui aurait été logique puisque prévu ainsi dans mon contrat avec la Fédération Algérienne de Football.»
«J’ai un contrat, je ne peux pas poser des conditions à la FAF»
Des sources proches de la FAF avaient affirmé que Gourcuff n’appréciait pas le système de communication de la FAF, il trouve cela inefficace et a avoué vouloir le voir changer, mais au jour J il n’a visiblement pas osé en parler avec Raouraoua, il dément avoir songé à ça : «Je n’ai jamais évoqué de conditions, puisque ma relation avec la FAF est précisée dans les dispositions de mon contrat. Toutefois, il était nécessaire que je rencontre le président de la FAF pour faire le bilan après le premier tour des qualifications de la Coupe du Monde 2018 et prendre les dispositions nécessaires pour le futur», a-t-il dit.
S. M. A.