Le capitaine du stade de Reims est concentré sur les matches qui restent de la phase aller du championnat de L1 française pour tirer un premier bilan avec son équipe qui traverse un passage à vide et semble à présent en difficulté pour assurer son maintien. Evoluer dans un club qui joue depuis sa montée en L1 pour le maintien n’arrange pas les affaires d’un joueur aussi ambitieux que Mandi. Sollicité l’été passé par plusieurs équipes en France et surtout en Italie, Mandi a finalement décidé de rester à Reims afin d’aider son club de toujours à progresser en apportant son expérience. Les difficultés rencontrées par le stade de Reims depuis le début de la saison sont des signes qui n’encouragent pas le défenseur central algérien à rester, car jouer pour éviter la relégation ne va pas permettre au joueur de progresser. Son niveau va stagner et nul doute qu’il va perdre de sa notoriété. Avec l’approche du mercato hivernal, Mandi va certainement être sollicité pour changer d’air, le calcio semble la direction la mieux indiquée pour l’international algérien qui possède tout le profil pour évoluer en série A.
Les propositions ne manqueront pas
Il est clair que Mandi ne manquera pas de propositions cet hiver vu son statut d’international et sa valeur sur le marché. C’est un défenseur moderne polyvalent qui peut ramener le plus défensif pour n’importe quelle équipe qui veut l’engager. Le joueur est conscient qu’il va amorcer un virage important de sa carrière et que par conséquent il ne doit surtout pas se tromper sur son choix. A 24 ans, Mandi veut connaître d’autres sensations et vivre une autre aventure plus excitante, tous les chemins mènent en Italie où il a été sollicité par plusieurs clubs de série A l’été passé. Le président du stade de Reims ne s’opposera pas certainement à un éventuel départ de son joueur, surtout si la proposition financière sera conséquente. En tout cas, dès l’ouverture du mercato hivernal en France le 2 janvier prochain, on en saura un peu plus sur les éventuels contacts qu’aura Aïssa Mandi.
K.H.