Afin d’être prêt pour le rendez-vous mondial, et même s’il est encore tôt d’évoquer des noms, on parle déjà çà et là d’éventuels éléments qui viendraient renforcer les rangs de l’EN l’été prochain.
Le tournoi olympique sera âprement disputé entre des nations de football qui n’hésiteront pas à faire appel à leurs meilleurs éléments, à l’image du Brésil qui risque de faire appel à Neymar et d’autres stars de la Seleçao pour faire oublier un Mondial raté, ainsi que l’Argentine qui n’hésitera pas à faire appel à ses prodiges Lionel Messi et Aguero pour ne citer que ces deux- là, au moment où Ronaldo a émis le vœu de jouer le tournoi pour donner plus de chances pour le Portugal de figurer dans le trio qui gagnera des médailles.
Ainsi, et juste après le coup de sifflet final du match du 9 décembre dernier contre l’Afsud qui a permis à l’EN d’atteindre son objectif, les spéculations ont commencé à fuser concernant les noms qui renforceront l’équipe.
Comme on le sait, le groupe doit comporter 18 joueurs, dont 15 au minimum doivent avoir moins de 23 ans, autrement dit, chaque équipe peut faire appel à 3 éléments seniors et cela ouvre la voie à des joueurs de l’équipe première de chaque équipe pour apporter son expérience dans le groupe. Et chez nous, on parle déjà des Mahrez, Brahimi et Slimani pour chapeauter le projet.
Mandi, Mbolhi et les autres
Les avis sont partagés concernant les postes à pourvoir, mais les joueurs les mieux armés pour le moment et les plus entreprenants jouent tous en attaque, même si les défaillances dans le groupe de Schürmann, voire dans son onze de base, étaient visibles dans plusieurs postes, parmi eux l’axe de la défense où le Nigeria a montré les limites de Kenniche par exemple. Cela nous amène à penser qu’un Mandi pourrait lui aussi être une bonne pioche, tout comme un Mbolhi dans la cage, lui qui sait apparemment bien briller sur le sol brésilien.
Pour ce qui est du renfort chez la même catégorie, Bensebaïni, qui fait partie des meubles, devrait être du voyage, idem pour un Bentaleb qui donnera encore plus de solidité à un milieu déjà composé de l’omniprésent Chita et de l’excellent Benkhemassa, Aït Atmane, qui était à deux doigts de prendre part à la CAN et qui n’a pas pu avoir le feu vert de son club Gijón, serait lui aussi dans les plans, à condition de jouer plus souvent. La liste reste ouverte et les prospections que mènera Gourcuff bientôt pourraient aider Schürmann et son équipe, d’autant que certaines cibles de la FAF n’ont pas encore 23 ans et s’inscrivent idéalement dans ce projet.
S.M.A.
La FAF vise le podium aux JO
Renforcer avec 5 joueurs ou révolutionner l’équipe ?
L’aventure africaine pour les U23 est terminée, fini la souffrance, fini les matches toutes les 48 heures et place à la routine clubiste et du championnat national.
Le tournoi s’est, certes, achevé sur une fausse note, mais elle n’aura pas été suffisante pour diminuer de l’ampleur de l’exploit réalisé par cette bande de jeunes qui ont défié toutes les difficultés pour offrir aux Algériens quelques moments de bonheur au moment où personne ne les attendait.
De retour hier au pays, ils ont vite compris que ce qu’ils ont accompli était grandiose, comment ne pas l’être lorsque le Premier ministre en personne se déplace au nom du président de la République pour dire merci à des jeunes éléments, une marque de reconnaissance qui donnera des ailes aux jeunes Fennecs déjà avides d’aller au Brésil pour écrire une autre page en lettres d’or du football algérien.
Ceci dit, l’Algérie, et depuis quelques années, a changé d’objectifs, elle vise désormais toujours très haut, c’est ce qu’on a pu confirmer lors du dernier Mondial qui a confirmé cette progression et cette nouvelle politique. Des sources concordantes nous informent, dans ce même sens, que la Fédération algérienne de football, et après la qualification des U23 aux JO, a décidé de jouer ses chances à fond. Même si rien n’est encore officiel et qu’un plan de route doit être établi prochainement, il n’en demeure pas moins que l’équipe nationale des U23, qui représentera l’Algérie dans ce tournoi aux côtés de grandes nations mondiales telles que l’Argentine ou le Brésil, jouera ses chances pour aller au bout de l’aventure et décrocher une place sur le podium. Autrement dit, elle fera en sorte de mettre tous les moyens nécessaires au service de l’équipe pour lui permettre de briller, y compris de nouveaux joueurs, mais la question qui se pose est : combien d’éléments vont renforcer le groupe, qui sera sacrifié, et doit-on s’attendre à une révolution ?
Comme on le sait, le règlement des JO, notamment l’article 41, montre la voie à suivre, il précise que 18 joueurs seulement seront retenus pour le tournoi final ainsi que 4 réservistes, et si l’on compare ce chiffre de 18 aux 20 ayant pris part au tournoi sénégalais, l’on se rend compte qu’il faudra dégraisser l’effectif pour pouvoir le renforcer, 2 joueurs seront déjà sacrifiés pour atteindre le seuil de 18 joueurs. Et comme Schürmann a utilisé environ 15 joueurs lors du tournoi, on en déduit que le coach helvétique connaît déjà quelque part les noms qui risquent de sauter, 5 au minimum, voire plus, et c’est ce nombre qui reste à définir selon les plans de la FAF et les objectifs qui seront annoncés devraient être déterminants, car si la fédération prend la décision de jouer les chances à fond, le groupe actuel risque d’être démantelé et perdra pas moins de 50% de son effectif actuel, pour laisser la place aux Bentaleb, Bensebaïni, Aït Atmane et autres Brahimi, Mahrez, Slimani et les nouveaux jeunes que la FAF s’apprête à faire venir à l’image de Machache, Ouanès et les autres.
Ce qui est sûr, c’est que le groupe qui a agréablement tenu son rôle à Dakar vivait comme une grande famille, les joueurs, eux-mêmes, à travers leurs déclarations, ont reconnu ça. Les décisions que prendra la FAF vont donc être décisifs et peuvent se répercuter sur cette vie de famille qui est née tout au long des 2 dernières années, plus il y aura de nouveaux, moins l’ambiance sera saine, un point qui ne doit pas être négligé, même si au final, c’est l’intérêt national qui doit primer.
S.M.A