Il n’était ni bon ni mauvais, mais en grand manque de compétition

Pour sa première sortie en amical, le joueur franco-algérien que les responsables de la formation du Djurdjura ont mis à l’essai depuis lundi passé n’a pas réussi à séduire Dominique Bijotat ni les autres présents au stade d’Azazga hier. En première mi-temps, Rouabah a joué comme arrière gauche, il était correct en couvrant bien sa zone mais il ne montait que rarement. Il souffrait terriblement de manque de compétition, d’ailleurs, il doit perdre quelques kilos le plus tôt possible. En seconde période, Bijotat a aligné Rouabah dans l’axe de la défense, ce dernier trouvait quelques difficultés pour s’imposer au sein de la défense kabyle, certes, il n’a commis aucune faute dans l’axe mais son manque de compétition et de rythme l’ont beaucoup gêné pour jouer à son véritable niveau. Et puis, l’adversaire d’hier n’est qu’une modeste équipe de quatrième division. Bref, pour sa première, Rouabah n’a pas convaincu les présents au stade d’Azazga. Le premier responsable technique  de la formation kabyle était très clair avec Hannachi concernant les joueurs à recruter cet hiver, Bijotat veut des joueurs compétitifs qui seront capables d’apporter un plus à l’équipe dès la première journée de la phase retour, ce qui n’est pas le cas de Lucas, peut-être que ce dernier mérite une autre chance avant qu’on puisse faire un jugement final sur son niveau.

                         A. H.

Lucas Rouabah : «J’ai donné le meilleur de moi-même, le dernier mot revient à Bijotat»

«Comme tout le monde le sait, je suis en période d’essai à la JSK, je tiens à dire d’abord que tout le monde au club m’a bien accueilli, ça m’a vraiment marqué. On a fait du biquotidien mardi, on a beaucoup travaillé le côté physique, pour cette raison on avait les jambes lourdes hier, on manquait un peu de rythme aussi, c’est une rencontre de préparation, il ne faut pas surtout se baser sur le résultat. De mon côté, j’ai donné le meilleur de moi-même, le dernier mot revient bien sûr à l’entraîneur, je peux faire beaucoup mieux à l’avenir, je ne suis là que depuis lundi après-midi.»

                             A. H.