Une cinquantaine d’anciens footballeurs internationaux algériens ont rencontré le président de la FAF, ce jeudi. Nasser Bouiche, l’ex-goleador de la JSK, y était. Il nous en parle.

On a appris que vous avez été reçus par Raouraoua, jeudi passé, en compagnie de plusieurs anciens footballeurs internationaux, peut-on savoir de quoi avez-vous parlé ?

Oui, le président de la Fédération algérienne de football nous a donné la possibilité de nous exprimer, nous l'en remercions pour cela. J'ai rassemblé une cinquantaine d'anciens internationaux et Raouraoua nous a reçus autour d'un déjeuner au Centre technique national de Sidi Moussa, qu'il nous a fait visiter d'ailleurs et que j'estime personnellement comme une petite merveille. Ensuite, on a fait une petite réunion durant laquelle Raouraoua s'est montré à l'écoute.

Quels sont les points essentiels que vous avez abordés ?

On a parlé un peu de tout, le président de la FAF nous a surtout laissé entendre qu’il va impliquer davantage les anciens Verts dans le développement du football national. On a évoqué la place des anciens internationaux dans notre football et on s’est demandés si leur apport ne serait pas utile eu égard à leur vécu et leur expérience. Les discussions ont été d'abord individuelles. Elles ont porté sur la possibilité de travailler dans des académies. Certains joueurs ont exprimé leur désir de passer les diplômes d'entraîneurs. Une séance de travail est prévue dans ce sens avec Toufik Korichi, le DTN. Ce dernier n'était pas présent mai je l'ai eu ensuite au téléphone et il m'a assuré de son entière disponibilité. On a également parlé du cas des anciens joueurs internationaux qui sont marginalisés par leurs clubs formateurs.

Qu'avez-vous préconisé à ce propos ?

On a suggéré d'imposer ces joueurs dans les catégories jeunes de leurs clubs formateurs. Il est indispensable d’impliquer ces anciennes gloires qui ont tant donné pour le football. La pratique est courante dans le monde entier, on voit notamment les grands clubs qui font régulièrement confiance à leurs anciens joueurs pour prendre en charge les jeunes, en plus avec un taux de réussite appréciable. On a aussi évoqué l'éventualité de placer ces anciens internationaux au niveau de la division amateurs.

Cela devrait profiter à tous, en plus…

Si je ne me trompe pas, il y a environ 12 000 clubs amateurs en Algérie, il y a forcément de la place pour tout le monde. Cela servirait aux anciens internationaux, qui auraient ainsi l’opportunité d’acquérir de l'expérience, mais aussi aux jeunes qui devraient bénéficier de l’immense vécu footballistique de ces anciens Fennecs. Oui, c’est assurément profitable pour tous.

Avez-vous parlé de l'Amicale des anciens internationaux ?

Oui, on a justement insisté sur la nécessité de fixer une date afin de tenir une assemblée générale ordinaire pour permettre la présentation du bilan moral et financier. Ensuite, on pourra passer à l’étape suivante et organiser des élections pour désigner un nouveau président. Pour cela, on va donc rassembler tous les internationaux qui ne sont pas activité pour tenir une réunion et discuter de tout ça.

H. D.