Arrivés au tunnel, Benlamri et Bouhenna se déchaînent et en arrivent aux mains. Cela va attirer les autres, et on verra Haddouche se battre avec Azzi. Le gardien de but Khedaïria arrive et se bagarre avec Merzougui. Des sages des deux clubs calment les ardeurs, mais rien à faire, un peu plus haut, Khedaïria qui s’était battu avec Merzougui s’en prend à Demou et Ben Brahem et c’est la grande bagarre. Des coups de pied et des coups de poing entre des professionnels qui auraient dû donner l’exemple, mais les Sétifiens qui n’avaient pas digéré le ratage du penalty ont voulu calmer leur colère en se battant avec des Mouloudéens qui ont tout fait pour enflammer ce combat entre des joueurs pros. Pourtant, tout le monde sait qu’ils auraient dû s’exprimer sur le rectangle vert, mais ni les Mouloudéens, encore moins les Sétifiens ont proposé du beau jeu, puisque ce fut un nul sur toute la ligne, et ce qui est arrivé dans le tunnel doit pousser à donner un carton rouge à ses attitudes qui n’honorent aucunement le foot algérien. Une fois les deux camps se sont échangé les coups, le calme revient et chaque équipe rentre dans son vestiaire. Geiger a fermé les portes pour discuter avec son groupe et Ighil a fait de même avec ses capés avant que chaque partie ne monte dans le bus pour quitter le stade du 8-Mai-1945.