LE GRAND FORMAT : CRB-MCA (1-0)

LE JEU : La pauvre montagne, elle a encore accouché d’une petite souris, tout le boucan médiatique autour de ce derby qui décidément vieillit très mal !

Comment analyser ce match sur le plan technique ? Par où commencer ? Sinon par un «FUERA» à l’espagnole résumant le ras-le-bol général devant un spectacle pathétique, à la limite du ridicule !

Les deux équipes se présentèrent afin de disputer la place de dauphin, surtout que le leader USMISTE a été tenu en échec la veille, les conditions de jeu furent favorables et le public présent en force !

Le CHABAB avec des intentions offensives, aligna son dispositif en 4-4-2 avec deux pointes et deux milieux excentrés, pour sa part le MOULOUDIA opta pour un 4-2-3-1 avec aussi 4 joueurs à vocation offensive mais l’animation fut plutôt défensive !

Le CRB voulait marquer tôt pour débloquer ce match mais les maladresses de BOUGUEROUA, BOUAZZA ou encore NEKKACHE ne l’ont pas permis, pendant ce temps-là le MCA se contentait de défendre, mais comme le jeu offensif des locaux était brouillon et sans idée directrice, il était facile de défendre pour l’arrière garde MOULOUDEENNE !

Cette première période s’acheva sans vainqueur avec un léger avantage aux Rouge et Blanc qui ont tenté quelques escarmouches, mais le public présent est resté médusé par cette partie de pousse-ballon !

La seconde manche fut plus animée, les locaux accentuèrent leur pression, le bloc équipe remonta en zone médiane et le danger se rapproche des buts de CHAOUCHI, le problème, c’est que le CRB continua de balancer de longs ballons vers BOUGUEROUA, qui a perdu tous ses duels aériens, et pour NEKKACHE, qui a eu à disputer toutes les balles malgré sa petite taille, il compensa par sa volonté et sa vitesse !

Les visiteurs se contentèrent de bien défendre sans jamais se projeter vers l’avant, ce qui démontre clairement les intentions de l’équipe qui ne voulait surtout pas encaisser les premiers, car dans ce genre de matchs, le premier qui marque gagne ! Preuve en est le remplacement d’un offensif (DERRARDJA) par un milieu défensif (BOUCHERIT) !

Dans un temps fort du CHABAB, et sur un contre bien mené par KARAOUI qui a servi MERZOUGUI qui allait mettre le ballon au fond des filets, n’était le sauvetage du bout du pied de KHELILI, sur la transition, le CRB a raté l’occasion d’ouvrir le score, par la faute du mauvais choix de BOUGUEROUA !

Les changements apportés par le staff du CRB se sont avérés judicieux, puisque sur un mouvement de REBIH sur le côté droit, DERRAG catapulte le ballon au fond des filets de l’infortuné CHAOUCHI coupable d’une hésitation qui lui a coûté cher, on jouait la 87e minutes et le CHABAB venait de faire l’essentiel, marquer un but et glaner les 3 points du match, qui lui permettent de consolider sa deuxième place, quant au MOULOUDIA, il semblerait que le groupe manque de caractère et de qualité, un effectif largement surcoté qui plus est n’est pas mis dans les meilleures conditions ! Sinon, le plus grand perdant fut certainement le football et le public qui n’en a pas eu pour son argent, par ces temps de crise et d’austérité !!

L. K.

 

LES JOUEURS :

CRB :

ASSELAH *** : Il n’a pratiquement rien eu à faire, il continue à faire l’intéressant au lieu de se concentrer sur son sujet, pourquoi relançait-il rapidement pour la donner à chaque fois à l’adversaire, encore une lacune sur le plan tactique !

BELAILI ** : Il a bien défendu, mais dès qu’il s’agit de jouer au ballon ses limites techniques font surface !

CHEBIRA *** : Il a manqué de rythme, mais c’est quand même mieux de mettre un vrai latéral gauche à son poste ! Avec plus de match, il s’améliorera !

KHELILI *** : Match sobre dans l’ensemble, dominateur dans sa zone, il gagnerait à soigner sa relance !

CHERFAOUI *** : Une prestation pleine de sérénité, discret mais efficace !

NIATI * : Fantomatique, il ne sert quasiment à rien !

DRAOUI *** : Heureusement qu’il était là pour compenser le vide laissé par les deux excentrés, il est monté en puissance dans ce match, précieux et incontournable !

BOUAZZA * : La plus mauvaise affaire du CRB cette saison, encore un match raté, il gâche toutes les actions qui passent par lui, tantôt à gauche, parfois à droite ou dans l’axe, c’est kif-kif, nonchalant, il joue sans conviction, pourquoi le laisse-t-on frapper les coups de pied arrêtés, qu’il a vendangé systématiquement ?!

YAHIA-CHERIF **** : Le meilleur BELOUIZDADI, il a tenté beaucoup de choses, il a été percutant et précis dans son jeu, il s’améliore dans le jeu collectif, et en condition physique optimale, il lui manque l’efficacité dans le dernier geste !

BOUGUEROUA * : Ah ! si sa volonté était sa technique ! Il se crée énormément de situations dangereuses, mais il n’est pas ami avec le ballon, sorti à juste titre, il ne peut être que joker dans cette équipe !

NEKKACHE *** : Il est virevoltant quand il est face au jeu et quand il a de l’espace, souvent servi dos au but et dans les airs, il perd beaucoup d’énergie dans les duels, dans un contexte il sera meilleur !

MCA :

CHAOUCHI ** : Bon dans l’ensemble jusqu’à cette erreur d’appréciation sur le but, il a hésité à sortir, une erreur qui coûte la défaite à son équipe !

HACHOUD ** : Un match quelconque, rien à signaler !

ZEGHDANE ** : On l’a connu meilleur que ça, il ne participe quasiment plus au jeu offensif de son équipe !

DEMOU *** : Sans faire un grand match il a tenu la baraque jusqu’au but !

AZZI ** : Lent et se place mal, il s’est mis en danger tout seul, en deçà de la confiance placée en lui !

KACEM * : Une énigme ! Il ne prend jamais d’initiative, il se contente de jouer à la baballe, il ne change jamais de rythme, il ne joue pas vers l’avant, ça fait trop pour le poste qu’il occupe dans l’entrejeu, il a trop eu sa chance !!!

KARAOUI ** : Pas au niveau lui aussi, il a couru dans tous les sens, sans efficacité, un match à oublier !

DERRARDJA * : Le CASPER  MOULOUDEEN, complètement perdu, aucune influence sur le jeu, voilà pour ses partisans !!

AOUEDJ * : Alors lui, c’est  un multi-récidiviste de prestations médiocres !!!

GOURMI * : Un joueur sans âme, sans caractère, il n’est jamais présent lors des grands rendez-vous, il n’apporte rien à l’équipe, lui aussi a trop eu sa chance sans jamais être à la hauteur !!

MERZOUGUI * : Rien à se mettre sous la dent !

 

COACHING :

MICHEL *** : Il a gagné son pari en changeant au bon moment, à part ça son 4-4-2 n’a aucun sens, l’animation offensive est anarchique, aucune largeur à cause des excentrés qui sont quasiment à l’intérieur du jeu, l’entêtement à faire jouer un NIATI, un BOUAZZA qui n’apportent pas grand-chose, enfin, un gaucher à gauche, a son crédit, le fait d’avoir des intentions offensives !

IGHIL ** : Le  plan de jeu n’a pas fonctionné, le choix de défendre coûte que coûte, a fini par s’avérer non payant, la reconduction de KACEM, AOUEDJ, GOURMI reste incompréhensible, s’il a réussi à donner une assise défensive au MCA, l’animation offensive est un vaste chantier !

NOTE DU MATCH * : SPECTACLE AFFLIGEANT, NIVEAU TRES FAIBLE

ARBITRAGE **** : TRES BON

HOMME DU MATCH : YAHIA-CHERIF (CRB)

 

LU AILLEURS : dans France Football «TOP 10 des Algériens les plus marquants de L1»

1- RACHID MEKHLOUFI : «J’ai joué avec un joueur aussi fort que Zidane ; on avait rien à lui apprendre». Aimé Jacquet à propos de Mekhloufi, quatre fois champion de France avec les Verts et champion du monde militaire avec la France en 1957. L’élève prodige de Snella participe à la création de l’équipe du FLN et devient le symbole de la nouvelle Algérie, un grand joueur et surtout un grand monsieur.

2- MUSTAPHA DAHLEB : Un magicien qui a marqué les esprits avec ses 85 réalisations ; il n’est plus le meilleur buteur du PSG dans l’élite depuis qu’Ibrahimovic l’a dépassé, mais. L’élégant «Moumous» reste et restera l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du club de la capitale, où il a évolué pendant dix ans (1974-1984).

3- ABDELKADER FIROUD : Un passionné, un pédagogue du football qui aimait enseigner, échanger, partager et transmettre. Un personnage charismatique et important du football français des années 50 à 80, qui fut l’entraîneur du Nîmes olympique lors de ses plus belles années, et qui avec ses 782 rencontres en L1, a longtemps détenu le record du nombre de matchs sur un banc d’entraîneur dans l’élite (détrôné par Guy Roux en 2002).

4- MUSTAPHA ZITOUNI : L’un des tous meilleurs défenseurs français des années 50. Passé par Cannes et l’AS Monaco, pisté par le Real Madrid, Zitouni était appelé à devenir l’un des piliers de l’arrière-garde des Bleus au Mondial 1958 en Suède, mais il préféra rejoindre l’équipe du FLN et devenir, à l’instar de Mekhloufi, un emblème de l’Algérie indépendante.

5- ALI BENARBIA : Le chef d’orchestre, champion de France en 1997 avec l’AS Monaco puis avec les Girondins de Bordeaux en 1999, année où il a été élu meilleur joueur de L1, le meneur de jeu savait donner un sens et une autre dimension au mot collectif, précieux.

6- AHMED OUDJANI : Dites son nom à quelques supporters du RC Lens de plus  de 50 ans et vous verrez très rapidement ce qu’il représente chez les Sang et Or. Attaquant le plus efficace de première division lors de la saison 1963-1964 avec 30 buts inscrits, et un mémorable sextuplé face au RC Paris, Ahmed Oudjani est toujours aujourd’hui le meilleur buteur de l’histoire du RC Lens (93 buts à égalité avec Wisnieski).

7- MOUSSA SAIB : Bien plus que l’un des hommes de base de l’AJ Auxerre des années 90, vainqueur de deux coupes de France (1994-1996) et d’un championnat (1996), le milieu de terrain, professionnel exemplaire, était un élément indispensable du collectif bourguignon amené au plus haut niveau par Guy Roux. A mettre au même niveau que l’ancien Nantais Omar Sahnoun, double champion de France avec les Canaris, mais qui n’a jamais porté le maillot de l’Algérie.

8- ABDELAZIZ BENTIFOUR : Deux titres de champion de France avec l’OGC Nice (1951-1952) et un doublé coupe-championnat en 1952 pour l’un des principaux artisans de la période faste du club azuréen, passé ensuite par Troyes et Monaco.

9- «MAHI» KHENNANE : Etoile d’or France Football en 1961, l’ancien joueur de Rennes et de Toulouse était l’un des attaquants les plus respectés de son époque. Auteur de 23 buts dans l’élite lors de la saison 1958-1959, Mahi est le dixième et dernier joueur algérien à avoir porté le maillot des Bleus lors de la période coloniale.

10- RAFIK SAIFI : On a quelques mots en tête pour évoquer la qualité technique d’un joueur qui méritait à lui seul que l’on prenne place dans un stade ou devant sa télé, mais on y préfèrera des images, bien plus évocatrices du talent de l’ancien joueur de Troyes, Istres, Ajaccio et Lorient.

BONUS : RYAD BOUDEBOUZ

A seulement 25 ans, le milieu offensif gaucher de Montpellier a déjà disputé 250 matchs en L1 (33 buts et 33 passes décisives), ce qu’aucun joueur algérien n’est parvenu à réaliser dans l’élite ces 25 dernières années.

Cela suffit à l’international algérien formé à Sochaux de s’approcher de ce Top 10.

 

 

LES FAITS DU FOOT

LE FOCUS DE LA SEMAINE

Supporters mécontents : comment faire ?

Quand les résultats ne sont pas là, quand le rendement n’est pas suffisant, quand le spectacle est absent, les supporters montent au créneau afin de se faire entendre. La pression monte, la crise approche : comment faire pour anticiper tout ça ? Quelle est la meilleure méthode, dialoguer ou entrer en conflit ?

 

Quand un capitaine va parler aux supporters

Après une gifle en 1/32 de finale de coupe de France face à Chambly (club de National) sur le score de 1-4, le stade de Reims retombe dans ses travers et concède une autre défaite à domicile face à un concurrent direct pour le maintien en Ligue 1, le Toulouse FC (1-3).

Au coup de sifflet final, face à la bronca et aux insultes reçues, le capitaine rémois a pris ses responsabilités pour apaiser les esprits. Aïssa Mandi s’est rendu au pied du Virage des supporters mécontents afin d’établir un dialogue.

Spontanément, l’international algérien est allé écouter les meneurs de la fronde, seul au pied du Virage, et a tenté d’éteindre l’incendie en leur disant : «On est à fond, on ne joue pas tranquilles, continuez à nous encourager s’il vous plaît !» après avoir entendu les griefs reprochés à sa formation.

Une attitude fort appréciée par les frondeurs avec qui la discussion s’est terminée d’une manière courtoise.

 

Quand les joueurs insultent et se moquent du public

Après leur match nul samedi au troisième tour de la Cup face à Wycombe (1-1), pensionnaire de D4 anglaise, Remi Garde et ses joueurs d’Aston Villa, dont Guzain et Lescott ont dû faire face à la grogne de leurs fans en rejoignant les vestiaires.

Conspués, le gardien américain et le défenseur anglais ont répondu sur le même ton : «Allez-vous faire f…» ont-ils lancé du banc des remplaçants, en se moquant aussi de leurs assaillants en leur jetant leurs chewing-gums. Une attitude qui a envenimé les choses.

Paradoxalement, aucune sanction n’a été prise à l’encontre de ces deux joueurs à peine réprimandés par le coach français.

Bon dernier de Premier League avec le troisième pire bilan de l’histoire moderne du championnat anglais, Aston Villa se serait bien passé de cette affaire supplémentaire.

 

Quand un joueur fait jouer ses relations

Dans un contexte ultra-tendu entre le président de l’OGC Nice, Jean-Pierre Rivière et ses supporters, plusieurs d’entre eux ont agressé l’entraîneur Claude Puel à l’entraînement, ainsi que certains joueurs (Hassen, Digard et Gomis). Dans la foulée d’un match nul contre Evian-TG à domicile, le joueur Bosetti a confié avoir tenté de raisonner certains de ses amis, toujours membres de la Brigade sud à laquelle il appartenait par le passé. «Si les supporters étaient-là, on aurait pu forcer la décision, c’est le message que je veux faire passer, mais je n’ai aucun autre pouvoir, j’essaie de faire mon métier au mieux et faire en sorte que ça se passe bien pour tout le monde.»

L’initiative personnelle de l’ancien ultra devenu joueur partait d’un bon sentiment, mais son infiltration n’a pas eu de grands effets.

 

Quand l’entraîneur s’en prend publiquement aux supporters

A son arrivée à l’AS Rome en 2013, Rudi Gracia s’en est pris aux tifosi lors de ses premières conférences de presse, coupables, selon lui, d’entretenir un climat délétère autour de son équipe.

Après un entraînement au cours duquel des banderoles avaient été déployées pour dénoncer les envies de départ de Pjanic, Osvaldo et Balzaretti, le technicien a dénoncé ces agissements : «Ceux qui critiquent le club et les joueurs ne peuvent pas être des supporters de la Roma ; au mieux ce sont des supporters de la Lazio. Je comprends qu’ils ne soient pas contents et c’est normal, mais ça ne doit pas empêcher d’avoir du respect pour le club et les joueurs.»

Un discours qui a porté ses fruits puisque la Louve n’a déploré aucun débordement cette saison-là et a fini deuxième de la Serie A.

 

Quand un président pète les plombs

Depuis sa reprise du FC Nantes en 2007, Waldemar Kita entretient une relation houleuse avec ses supporters. A plusieurs reprises, il a été pris à partie par certains d’entre eux. Deux fois notamment, l’affrontement a même tourné en bagarre, lorsque le dirigeant au sang chaud s’est défendu face aux attaques dont il venait de faire l’objet.

En mai 2009, sur le parvis du Stade de France, en marge d’une finale de Gambardella perdue par les jeunes Nantais contre Montpellier (0-2), le président avait assené un coup de tête à l’un des fans présents, venus manifester contre sa gestion.

Quelques semaines plus tard, en janvier 2010, lors d’un match amical, il avait profité de la mi-temps pour chahuter deux supporters récalcitrants, avec son fils et deux autres membres de l’encadrement ; une version qu’il a toujours contestée.

Et comme aucune plainte n’a été déposée, le président Kita n’avait pas été inquiété par la justice, bien qu’il reste un coutumier du fait.

 

 

LE COIN DU POPULO

- Islam en contact avec les Red Devils, un pacte avec le diable.

- Harrouche n’est pas prêt physiquement et mentalement, il est «prêt» financièrement.

- Le cirque Amar veut recruter Asselah pour faire le pitre.

- El-Ghomari n’a pas le bras assez long.

- Larbi a filé en France… à l’anglaise.

- Benouza devrait être le héros du prochain «Mission possible».

- Bracci veut rebondir «vite» avec le Rapid…

- Ah si Boumechra savait dribbler sur un terrain comme en dehors…

- Gomez est vraiment sur le pont… à Constantine.

- A l’affiche depuis mercredi à l’Arba «Bras de fer» et «La vérité si je mens» réalisés par Amani.

- A Maison-Carré, ça ne tourne pas rond.

 

LE DILEMME DE LA SEMAINE

Sur quelle base les dirigeants de nos clubs arrêtent les fameuses primes de match ?

Chaque week-end, nous lisons, nous entendons ou nous imaginons le montant de la prime du match, et ce, en public et sans aucune pudeur.

De 50.000 DA à 200.000 DA par joueur, selon l’importance du match, sont les sommes proposées pour gagner un match.

Le paradoxe, c’est que tous les clubs sont en crise et n’arrivent même pas à assurer les salaires des joueurs et des différents staffs, alors d’où vient l’argent des primes de match ? Sachant qu’elles se payent en liquide juste après les matchs ! Les mécènes sont de plus en plus rares, alors à qui profitent réellement l’annonce de ces primes faramineuses souvent fictives ?

Autre souci, déjà que les joueurs sont surpayés et que le club est perdant sur le rapport qualité/prix, on rajoute une couche en mettant encore de l’argent pour motiver un joueur pro censé faire son job qui consiste à gagner des matchs.

Il est évident que les pratiques de l’ère du football amateur ont encore de belles années avec des dirigeants amateurs (d’argent et de gloire), parvenus pour la plupart dans le monde professionnel.

 

LA CHRONIQUE DE LA SEMAINE

Les infidèles

«Partir, c’est mourir un peu…»

Victor Hugo

En plein mercato, le nombre de joueurs qui changent de clubs est hallucinant, mais le plus marquant par ailleurs, c’est le nombre de clubs que font les joueurs dans leurs carrières. Depuis l’arrêt Bosman et la libre circulation des joueurs, on ne s’y retrouve plus. Un joueur commence dans club qui joue le titre peut se retrouver quatre mois plus tard dans un autre club en train de lutter pour son maintien. Un autre débute la saison sur le banc et, hop ! quelques semaines après, il se retrouve titulaire dans une autre formation. Autre exemple, un joueur entame la préparation avec son équipe et peut même partir après un ou deux matches de championnat en pleine intersaison. Le plus drôle, ce sont les joueurs qui débutent dans un pays et se retrouvent un peu plus tard dans un autre ; parfois, ils changent carrément de continent.

Les joueurs actuels sont de simples marchandises à qui on décide le lieu de travail, le statut, le cadre de vie, le club, le contrat, etc.

Ils ne sont plus maîtres de leur destin et ne contrôlent plus rien, ils sont formatés pour être vendus et achetés ; leur seul rôle c’est de jouer, de faire gagner leurs mentors qui sont finalement les plus grands gagnants de cette affaire.

Réflexion faite, c’est tout le monde du foot qui cultive l’infidélité des joueurs. Tout le monde y gagne sauf les fidèles… qu’on casse trop.

 

«L’infidélité n’est pas vraiment qu’une erreur, c’est aussi un choix»

 

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