La rencontre était prévue initialement dimanche dernier, mais, finalement, elle a été retardée de quelques jours. Elle aura finalement lieu demain dans l’Hexagone.
Gourcuff, qui a eu l’occasion de discuter avec l’autre cible de la FAF, à savoir Yassine Benzia mercredi passé, n’a pas eu la réussite escomptée ; il a vite été refroidi par le pensionnaire du club nordiste qui lui a fait part de son envie de rester encore sous les ordres de son club pour gagner en maturité et en temps de jeu. Mais, avant ça, il avait reconnu dans les colonnes de l’Equipe qu’il comptait poursuivre son petit bonhomme de chemin avec les olympiques français, avec qui il avait déjà commencé son aventure il y a quelque temps.
C’est donc avec une certaine pression que Gourcuff va devoir assumer l’une des missions qui lui ont été confiées par la FAF, d’autant que Machach, l’autre pépite issue des écoles de formation française et qui se balade actuellement sur les pelouses des stades de la Ligue 1 de France sous le maillot du TFC, a lui aussi dit non à la sélection d’Algérie. Il ne reste théoriquement donc que la carte Ounas à jouer, et ce n’est pas gagné d’avance.
Ayant eu vent de la programmation de la réunion entre le Breton et le joueur de Bordeaux, les médias français se sont intéressés de près hier à la nouvelle révélée par nos soins il y a 3 jours, un intérêt qui montre l’importance accordée au dossier, d’autant qu’il concerne l’un des meilleurs éléments en activité dans le championnat de Ligue 1. C’est aussi un avertissement indirect aux autorités compétentes en France, histoire de les secouer et les pousser à intervenir dans les coulisses comme ils savent si bien le faire.
Il y a quelques mois, en 2015, l’Algérie, la FAF en particulier, a reçu une gifle en perdant le dossier d’engagement de Fekir. L’attaquant lyonnais qui avait pourtant donné des garanties à Raouraoua s’est joué de tout le monde pour choisir finalement le maillot de l’équipe de France. L’intervention, même tardive de la FFF à travers l’agent du coach Deschamps qui est aussi l’agent du joueur, a fini par faire pencher la balance du côté des Coqs. L’exemple donne à réfléchir et prouve qu’un scénario Fekir-bis n’est pas du tout à écarter, étant donné que la FAF a dévoilé ses plans et offert à la FFF l’occasion de contre-attaquer. Attendons pour voir.
S. M. A.