Alors que les gens croyaient que l’affaire Merzougui allait être enterrée comme l’aura été celle de Belaïli, alors que les deux hommes ont hérité de la même sanction, l’attaquant du MCA a décidé de tout déballer et de dénoncer les vrais coupables de son malheur avec les produits dopants, sa démarche a entraîné un raz-de-marée, voire un tsunami qui risque d’emporter avec lui de nombreuses personnes.

Convoqué par la CD, après un premier test positif, Merzougui a tout révélé à l’instance appartenant à la LFP, il a cité les noms du médecin du MCA, des joueurs l’ayant encouragé à prendre les « vitamines », ces mêmes joueurs et après la parution de la sanction de 4 ans, ont promis de témoigner en sa faveur, raison pour laquelle le joueur a vu utile d’introduire un recours auprès de la FAF.

 

Psychose au MCA

Ainsi et juste après avoir récupéré le PV de sa sanction mercredi passé après sa parution, il est allé payer les 50 000 DA qui lui donnent accès du côté de la FAF de contester cette décision jugée exagérée, émise par la CD de la LFP, présidée par Haddadj.

Le président de cette commission, à travers les ondes de la radio, a trouvé toutes les difficultés du monde pour expliquer ce qui s’est réellement passé, de convaincre les gens que la sanction du joueur ne pouvait être que de 4 ans, alors que sur le communiqué rendu public, rien n’a été mentionné, et aucun texte de loi n’a été introduit histoire de montrer aux gens que la sanction est méritée.

Au même moment, Merzougui reste persuadé que sa sanction ne pouvait pas dépasser les 2 ans, et ne veut pas croire aux allégations de la commission de discipline, il faut dire que les exemples à travers le monde dans un tel cas de figure ne manquent pas, un joueur canadien a écopé pour pratiquement la même faute tout récemment de 6 mois de sanction, loin, même très loin des 4 ans prononcés à l’encontre du Mouloudéen.

 

Le dopage déclenche la guerre des clans

Se sentant lésé, Merzougui, avec un peu de recul et après un moment de silence, promet de tout déballer et dire les 4 vérités, cela a d’ailleurs créé un vrai mouvement de panique que ce soit au niveau du MCA ou dans les couloirs de la FAF.

Hier on apprend que le médecin de l’équipe, Foued Abdelouahab, a été convoqué par la CD au même titre que Betrouni. Soucieuse de mettre la lumière sur les détails de cette affaire, la CD va mener sa bataille de son côté quitte à mettre en péril l’avenir de toute personne liée de près ou de loin à cette épineuse affaire, parmi elle ce médecin qui a été pointé du doigt par l’entourage du joueur. D’ailleurs hier,  il s’est présenté aux entraînements de l’équipe plus silencieux que d’habitude, il n’a adressé la parole à personne et ne s’est même pas déplacé à Béchar, cela témoigne de l’état de psychose qui prévaut actuellement dans la maison du Doyen. Il paraît même que cette affaire a déterré le très sensible sujet des clans enterrée un moment et qui est tout à coup ressortie pour envenimer davantage le climat au sein du MCA. En tout cas l’affaire est loin d’être close, et il y aura forcément d’autres nouveautés dans les prochains jours.

M. A.

Affaire Merzougui

Betrouni et Benabdelouahab devant la CD lundi à 10h

 

Lors du recours déposé par Merzougui, il a cité le nom du médecin du club, Benabdelouahab Fouad, affirmant qu’il a eu son accord pour prendre ces «vitamines» comme il avait assuré.

Alors avant de décider quoi que se soit, la commission de discipline a convoqué le président Betrouni et le médecin.

Comme il était attendu, l’attaquant du Mouloudia d’Alger, qui a été contrôlé positif pour le test antidopage, à savoir Merzougui, ce dernier a décidé de faire recours pour voir sa sanction à la baisse. Dans ce recours déposé au niveau de la Fédération algérienne, Merzougui, qui a relaté les faits, a fait savoir que le médecin de l’équipe, Benabdelouahab Fouad, lui a conseillé de prendre cette substance prohibée. Et c’est en faisant confiance au médecin du club qu’il a pris cette substance interdite. Alors, les membres de la commission de discipline ont convoqué le président mouloudéen, Achour Betrouni, qui est le premier responsable du club, et le médecin Benabdelouahab qu’accuse ouvertement le joueur pour les entendre et avoir leurs versions des faits. Ce qui est sûr, c’est que lors de son intervention sur les ondes de la radio, Haddadj a assuré que le nouveau règlement concernant le dopage sanctionne les athlètes contrôlés positifs. Ce qui est sûr, c’est que les membres de la commission de discipline sont bien décidés à tout faire afin de lever le voile sur cette affaire Merzougui. On verra ce qu’il en sera de cette affaire ce lundi à 10h.

A. Z.