Le capitaine de l’équipe nationale et pensionnaire du Qatar SC que nous avons joint hier après-midi est content de voir son équipier en sélection opter pour son ancien club de Madeira. Pour lui, Belkaroui va apprendre et progresser au sein de cette équipe. Il revient aussi sur son retour à la compétition et sur les moments durs qu’il passés lorsqu’il était blessé. De plus, il attend maintenant un signe pour retrouver la sélection et affirme qu’il faut déjà se projeter sur les éliminatoires de la CAN 2017 et de la Coupe du monde 2018.

«Je n’ai pas encore parlé à Gourcuff»

 

Tout d’abord, comment vous allez Rafik ?

Dieu merci, je n’ai pas à me plaindre de ce côté. J’ai repris le travail et j’ai pris part à mon premier match officiel, donc, ça ne peut qu’aller bien et je remercie Dieu pour cela.

Actualité oblige, on va commencer par votre camarade en sélection, Hichem Belkaroui vient de signer au Nacional Madeira. Etes-vous au courant ?

Première nouvelle. Je ne le savais  pas, vous me l’apprenez à l’instant. Je ne lis pas beaucoup, donc je n’étais pas informé. Je tiens à le féliciter. C’est un bon choix pour poursuivre son évolution. Je suis très content pour lui. C’est un bon joueur qui mérite de jouer au haut niveau et c’est ce qu’il va découvrir là-bas.

Pensez-vous que ce soit un bon choix de carrière pour lui ?

Evidemment que c’est un bon choix. Je pense qu’un club comme le Nacional Madeira est une bonne opportunité pour lui. C’est un club professionnel qui évolue en première division qui joue au haut niveau. En plus, il jouera des matchs de forte intensité qui vont l’aider à progresser encore plus. On peut dire que c’est un bon choix qu’a fait Belkaroui.

Vous qui avez joué au sein de cette équipe, à votre avis que va apprendre Belkaroui ?

C’est simple, il va apprendre à devenir un joueur professionnel au sens propre du terme. Je pense que son évolution se fera sur tous les plans. Il connaîtra ce qu’est le vrai professionnalisme dans cette équipe. Que ce soit sur le plan technique ou le plan tactique, il va tout apprendre. C’est ça qui est bien au sein de cette équipe. Il y a aussi l’hygiène de vie. En résumé, tout ce qu’on doit apprendre pour être un vrai professionnel, Belkaroui l’apprendra à Madeira.

Peut-être que vous avez des tuyaux à lui passer, non ?

Je ne sais pas trop (rires). Cependant, je lui dirais d’être attentif et c’est sûr qu’il apprendra et progressera très rapidement.

Revenons à vous maintenant. Comment avez-vous vécu votre retour sur les terrains ?

J’étais très content d’effectuer mon retour à la compétition après plusieurs mois d’absence. Donc, je suis satisfait. J’ai pu jouer mon premier match officiel et tout s’est très bien passé pour moi. Maintenant, il faut penser à la suite et continuer à travailler.
On imagine que ça n’a pas été facile de rester à quai durant 8 mois…

Bien sûr, ce n’est jamais facile de se retrouver sur le flanc pour une aussi longue période. Cependant, en tant que musulman croyant, on doit accepter ce qui nous arrive. Ça m’a permis d’être un peu loin du football et de voir les choses sous un angle différent. Après, je suis un professionnel, donc j’ai accepté ce qui s’est passé. Quand on a cette envie de revenir et qu’on veut faire les efforts qu’il faut pour revenir, ça vient tout seul. Dieu merci, cette période est à présent derrière moi puisque je suis de nouveau opérationnel et je commence à retrouver les bonnes sensations.

Votre club ne vous a pas laissé tomber. Quel impact ce soutien a eu chez vous ?

Il est évident que quand on sent la confiance du club, c’est toujours une bonne chose. J’ai remarqué que les dirigeants attendaient mon retour et m’ont affiché leur soutien le plus total. Dans ce cas-là, ça aide beaucoup et notamment sur le plan mental pour faire les choses en bien et vite revenir à la compétition.

Parlons de l’EN maintenant. Pendant votre absence, vous aviez un regard externe sur l’équipe. Quel jugement vous émettez ?

Ce qui est sûr, c’est qu’on a une très bonne équipe. Elle est pleine de qualité. On est en train d’avancer dans le bon sens. Il ne faut pas oublier non plus qu’elle se régénère avec de nouveaux joueurs plein de talent. Je pense qu’ils ont fait de belles choses et qu’ils continueront à le faire.

Sur un plan personnel, avez-vous discuté avec le sélectionneur national sur votre retour parmi le groupe ?

Sincèrement, je ne lui ai pas encore parlé. Je me dis que le coach attend que je retrouve encore plus de rythme et accumuler plus de temps de jeu. Cependant, j’espère retrouver l’équipe nationale le plus vite possible.

Peut-être le mois de mars…

Incha Allah.

La qualification à la CAN étant quasiment dans la poche, pensez-vous déjà aux éliminatoires de la Coupe du monde 2018 ?

Il est clair qu’il faut commencer à y penser. On est bien partis pour nous qualifier pour la prochaine CAN. Donc, il faut commencer à penser aux éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Les deux vont ensemble. Le premier objectif demeure la qualification à la CAN, après, on pourra penser aisément au fait de bien préparer les prochaines échéances et ces éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en Russie.

I. Z.