Les Nigérians en colère pour une histoire d’hôtel

Comme tout le monde le sait, c’est dans la ville d’Uyo que se disputera la rencontre qui mettra aux prises ce samedi le Nigéria avec notre équipe nationale. Dans cette ville plutôt paisible et verdoyante, l’infrastructure hôtelière se compte sur les doigts d’une seule main.

Ainsi et du côté de la FAF, et dès l’annonce de la ville abritant ce match, le vice-président de la Fédération algérienne de football Djahid Zefzef s’était déplacé sur place. Ce fut le jour de la fête d’Achoura. Durant son séjour tout a été conclu avec les responsables de l’hôtel Merdian, (Contrat signé, acompte versé, etc.) et malgré toutes les dispositions déjà prises, ce dernier se trouve ici à Uyo depuis trois jours, afin de tout finaliser, avec notamment un restaurant spécialement aménagé pour Mejdani et ses coéquipiers comme le stipule le contrat signé entre les deux parties.

 

Un restaurant spécialement aménagé pour les Verts, la goutte qui a fait déborder…

Il faut dire que les responsables de la Nigeria Football Fédération savaient qu’ils allaient certainement partager cet hôtel avec l’EN, surtout que celui-ci est immense, mais la chose dont il ne se doutait pas c’est que les Verts seraient mieux lotis dans leur propre pays. Un constat qui a provoqué une grosse colère chez le secrétaire générale de la Fédération nigériane venu inspecter les lieux avant l’arrivée de l’équipe hier dans l’après-midi. Ce dernier était tellement en colère qu’il n’a pas hésité à traiter le patron de l’hôtel de traître envers la nation. « Comment osez-vous leur aménager un restaurant à eux seuls alors que notre équipe devra manger avec le reste des clients. Vous avez répondu à tous leurs besoins, alors que nous sommes chez nous au Nigeria et que c’est nous qui devrions  profiter des avantages et non notre adversaire », lui a-t-il lancé.

Mais le directeur du Meredian ne s’est pas laissé faire en répliquant immédiatement : « D’abord, il faut que vous sachiez que cet hôtel c’est une multinationale. Les responsables algériens qui sont hyper organisés ont fait les choses dans les règles, en signant un contrat et en versant une avance. Même si je venais à ne pas le faire, ils m’attaqueraient en justice et ils auraient gain de cause », a-t-il répondu.

Une réponse qui n’avait apparemment pas calmé le responsable nigérian qui, il faut le préciser, tremblait de partout tellement il était en colère.

C’est pour dire qu’une fois encore, côté organisationnel tout a été mis en œuvre pour que les poulains de Georges Leekens soient mis dans les meilleures dispositions possibles. A présent à eux de jouer.

A. H. A.

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