L’arrivée de Madoui à la barre technique du MOB devait remettre de l’ordre dans la maison béjaouie, mais rien ne s’est passé comme prévu. Le staff technique béjaoui a montré ses limites lors de cette rencontre face au MCO.
Après la lamentable prestation de Boukhanchouche à Tizi Ouzou face à son ex-équipe, il était évident qu’il ne fallait absolument pas refaire cette erreur avec la nouvelle recrue, Faham Bouazza, face au MC Oran. Malheureusement, Madoui a une fois de plus commis l’irréparable en alignant Bouazza d’entrée où, malgré sa grande expérience, le joueur a perdu ses moyens. Quant à Ali Guechi, une semaine après son officialisation au MOB, il était du devoir du staff technique de savoir que le joueur ne s’était toujours pas adapté aux Mobistes. Le joueur a été l’auteur d’une lamentable prestation en étant seul responsable du premier but encaissé avant de finir par tromper Toual et inscrire un but contre son camp en fin de match. Par ailleurs, alors que Kheireddine Madoui a fait des pieds et des mains pour attirer Jaques Bessan à Béjaïa, allant jusqu’à pousser les dirigeants à prendre attache avec le Stade Tunisien pour avoir la libération du joueur, qui était présent comme le sauveur du MOB et même à réaliser un grand parcours avec le club phare de la Soummam, il s’est avéré qu’il n’existe aucune différence entre l’attaquant béninois et l’ex-attaquant, Moussa Camara qui a, rappelons-le, été écarté de l’effectif béjaoui dès l’arrivée de Madoui à la barre technique mobiste.
- B.
Le coach pas prêt à jeter l’éponge
Comme rapporté dans nos dernières éditions, le maintien de Kheireddine Madoui et de son staff au MOB dépendait du résultat de cette rencontre face au MC Oran. Ainsi, après cette nouvelle défaite, tout le monde se rend à l’évidence qu’un changement doit être opéré au niveau du staff technique qui ne répond plus aux exigences des fans.
Cependant, au moment où tout le monde s’attendait à voir Kheireddine Madoui jeter l’éponge après cette nouvelle défaite, ce dernier a déclaré vendredi qu’il ne comptait en aucun cas démissionner, il a fait savoir qu’il est et qu’il restera entraîneur du MOB.
Les termes de son contrat posent problème
De leurs côtés, les responsables du MOB restent impuissants face à cette situation. En effet, le contrat de 33 mois qu’a paraphé le technicien empêche la direction de procéder à son limogeage. Conscient de ce problème, la direction du MOB comptent apparemment s’entretenir dans les plus brefs délais avec Madoui afin d’essayer de procéder à la résiliation de son contrat en trouvant un éventuel arrangement qui satisferait les deux parties.
- B.
Grosse frustration à Béjaïa
Bien que la phase retour vienne à peine de commencer avec seulement trois rencontres disputées, si ça continue de la sorte, les Mobistes risquent bel et bien de voir leur situation se compliquer de plus en plus. Avec ce nouveau faux pas à domicile face au MC Oran (3-0), les Vert et Noir de Béjaïa, qui n’ont réussi à gagner qu’un seul point sur les neufs mis en jeu lors des trois premières rencontres, doivent à présent procéder aux changements nécessaires.
En plus d’être maladroits devant les buts du MC Oran, les Mobistes ont également commis d’énormes bourdes défensives qui ont fait qu’ils ont rejoint les vestiaires avec deux buts de retard et que le match était déjà plié en faveur des Hamraoua.
Aucune envie sur le terrain
Après les deux derniers résultats négatifs face à l’O Médéa et à la JS Kabylie, les Mobistes semblaient avoir retenu la leçon et même déterminés à créer le déclic lors de la rencontre de la 18e journée face au MC Oran où tous les amoureux du MOB espéraient une victoire à Béjaïa pour commencer à rattraper le retard accumulé et s’éloigner de la zone de danger. Toutefois, les fans étaient plus que jamais déçus en tombant sur une formation sans âme, sans objectif. La défaite humiliante de trois buts à zéro face aux Oranais a été la goutte qui a fait déborder le vase, obligeant les supporters à reconnaître qu’il existe bel et bien un problème dans cette équipe et que le mal est bien plus profond que ce qu’on imaginait.
- B.