«Que Hamar dise à ses supporters comment il a gagné la finale de la C1 !»
Lors de son passage sur le plateau de Football Magazine de la radio Chaine 3, le président Hannachi a lancé une grave accusation contre le président de l’ESS, Hassan Hamar, lequel aurait déclaré que la JSK achète les arbitres. Le président Hannachi, scandalisé par ces propos, à répondu au cours de ladite émission, les auditeurs ont eu droit à quelques morceaux d’anthologie. «Le président sétifien Hassan Hamar a dit qu’il y a des clubs qui achètent des arbitres et il a même cité le nom de la JSK. Moi, je ne lui dirais que ceci, qu’il dise à ses supporters comment il a gagné la finale de la Champions League africaine ! Lui sait de quoi je parle», accuse le président Hannachi qui a qualifié son homologue de l’ESS de méchant.
«Ce n’est pas ce sieur qui va détériorer nos bons rapports avec les Sétifiens»
Très remonté contre Hassan Hamar, le président de l’ESS, le président Hannachi fait a part des choses. «L’ESS et la JSK ont toujours entretenu de bons rapports et ce n’a pas ce sieur (Hamar) qui va tout remettre en cause. Il s’est attaqué injustement à nous», précise le président Hannachi.
«Je n’ai jamais demandé à qui que ce soit qu’il me donne un match»
Ecœuré par les accusations du président Hamar, le président Hannachi affirme sans ambigüité : «Je n’ai jamais combiné un match et je n’ai jamais demandé à qui que ce soit pour qu’il me donne un match. J’ai toujours compté sur mon équipe sur le terrain.»
«Qui a tué Ebossé ?»
Le président Hannachi a lancé hier un pavé dans la mare en s’interrogeant sur l’auteur ou les auteurs de la mort de l’attaquant des Jaune et Vert, Albert Ebossé. Une enquête était diligentée par les plus hautes autorités du pays pour faire toute la lumière sur la disparition tragique du Camerounais de la JSK, mais l’auteur ou les auteurs n’ont jamais été identifiés. Le président Hannachi qui a été l’invité hier de la Chaine 3 n’a pas omis de parler de la mort d’Ebossé. «Qui a tué Ebossé ? Il a reçu un objet tranchant, mais on ne sait pas qui est derrière sa mort», s’est-il interrogé.
«La JSK ne s’est pas relevée depuis la mort d’Ebossé»
Bien que la descente aux enfers de la JSK ne date pas de ces deux dernières années, le président Hannachi pense que la mort d’Ebossé a plongé son club dans une crise sans précédent. «Depuis la mort d’Ebossé, on n’arrive pas à se relever. Sa disparition tragique a déstabilisé totalement le club. La JSK vit toujours avec ce drame, mais on essaye d’oublier.»
«C’est grave de traiter les présidents de club de voleurs»
Appréciant mal que les consultants travaillant pour les chaines de télévision accusent les présidents de clubs de profiter de leurs postes pour se faire de l’argent, le président Hannachi les met au défi : «C’est grave de traiter les présidents de club de voleurs. Ils parlent sur les chaines de television sans citer de noms, car ils savent que s’ils accusent nommément, il y aura des plaintes contre eux. Personnellement, je le vis mal. Ils doivent donner des noms au lieu de jeter le discrédit sur tous les présidents de club.»
«On a recruté car l’ancien manager (Zafour) ne faisait rien»
Accusé de ne concerter personne dans ses décisions y compris dans l’opération recrutement, le président Hannachi se défend : « On dit que je concentre tous les pouvoirs, mais de quels pouvoirs parlent-ils ? Les pouvoirs, il y en a que dans le recrutement. On avait installé une commission de recrutement, mais l’ancien manager (Zafour) ne faisait rien. On était obligé de recruter pour ne pas se retrouver sans joueurs. Pour le déplacement à Monrovia, c’est un membre du conseil d’administration (Nassim Benabderhmane) qui s’était déplacé avec l’équipe. Je consulte mes collaborateurs.»
M. A.
Sur son éventuel retrait
«Je pense à céder le flambeau»
Le président Hannachi parle encore de son éventuel départ. Cela fait une dizaine d’années qu’il évoque son retrait, mais il est toujours en poste. Hier, sur le plateau de la Chaine 3, il n’a pas écarté l’idée de se retirer, mais comme d’habitude, il conditionne son départ. «Oui, je pense à passer le flambeau. Si un investisseur correct se présente et qu’il est capable de prendre le club, il sera le bienvenu. Il doit avoir beaucoup d’argent pour qu’il mette le club à l’abri du besoin», a confié encore une fois le président de la JSK.
«Je n’ai plus l’énergie d’avant, mais… »
Le président Hannachi, au cours de son intervention, avoue que ça devient de plus en plus difficile de gérer un grand club comme la JSK. «Evidemment que les choses ont changé par rapport aux années 1990. Etre président d’un club, c’est très dur maintenant. Je n’ai plus l’énergie d’avant, mais pour le moment, ça va.»
«Je me retirerai lorsque je stabiliserai le club»
En évoquant son éventuel départ, le président Hannachi n’a donné aucune date. Il n’a pas dit s’il va se retirer à la fin du championnat, la saison prochaine ou dans les années à venir. «Je sauverai d’abord le club et je ne me retirerai que lorsque je le stabiliserai. Aussi, pour que je me retire, il faudra un sérieux repreneur.»
M. A.
Ses attaques contre Hidoussi
«On ne pouvait pas garder un entraîneur qui insultait les joueurs »
Après l’avoir qualifié de meilleur entraîneur, le président Hannachi ne rate aucune occasion pour descendre en flammes Sofiane Hidoussi. «Il avait gagné son premier match face au CSC, mais il s’est avéré par la suite que ce n’était que de la poudre aux yeux. Les joueurs avaient relevé le défi, mais on s’est vite rendu compte de la valeur de Hidoussi. En plus, on ne pouvait pas garder un entraîneur qui insultait les joueurs», explique Hannachi.
«Il ne travaillait qu’une demi-heure par séance, le reste du temps, il ne faisait que siffler»
Tenant toujours rancune à son ancien entraîneur qui n’est rentré chez lui qu’après avoir touché une indemnité de 250 millions de centimes, le président Hannachi remet en cause maintenant sa méthode de travail. «Si une séance d’entraînement durait une heure et demie, il ne travaillait réellement qu’une demi-heure, le reste du temps, il ne faisait que siffler», a annoncé le président Hannachi qui semble avoir la mémoire courte. Il avait dit à l’arrivée du Tunisien que c’est l’entraîneur qui convient à la JSK et qu’il a toutes les compétences pour tirer l’équipe vers le haut.
«Le problème de l’équipe est d’ordre physique»
Pour justifier le parcours catastrophique enregistré par l’équipe, le président Hannachi n’a pas trouvé mieux que de dire que ses joueurs accusent un retard sur le plan physique. «On a fait un recrutement au dernier mercato hivernal, mais l’entraîneur avait raté la préparation physique. Pourtant, je lui avais conseillé de bien prendre le groupe sur le plan physique et Kharoubi peut en témoigner.»
M. A.
Argent et sponsoring
«Sonatrach est notre futur sponsor»
Comme nous l’avons rapporté dans nos précédentes éditions, deux filiales de la firme pétrolière Sonatrach sponsoriseront la JSK. Le président Hannachi n’a pas dévoilé leurs noms lors de son intervention hier sur les ondes de la Chaine 3, mais il a confirmé l’arrivée de Sonatrach. «Effectivement, Sonatrach est notre futur sponsor», a-t-il indiqué.
«Le ministre de l’Intérieur a demandé au wali de nous donner de l’argent»
Le déplacement du ministre de l’Intérieur, Nouredine Bedoui, dans la journée de jeudi dernier a été profitable pour le club kabyle. D’après le président Hannachi, le ministre a demandé au wali de Tizi Ouzou d’aider la JSK. «Le ministre de l’Intérieur a demandé au wali de nous donner de l’argent», a révélé hier le président de la JSK.
M. A.
Ses gros soucis
«Le classement de l’équipe m’inquiète»
Tout en jurant que la JSK ne descendra pas, le président Hannachi a annoncé hier que la position de relégable dans laquelle se trouve l’équipe actuellement l’inquiète. «Bien sûr, que je suis inquiet par rapport à notre classement actuel. Mais je jure que la JSK ne descendra pas. On a trois matches de retard et je suis sûr que le staff technique va relever le défi.»
«Cela fait 3 mois que j’ai ouvert le capital, mais personne ne s’est présenté»
Même s’il n’a jamais eu une volonté réelle pour procéder à l’ouverture du capital, le président Hannachi a réaffirmé hier que personne ne veut venir investir à la JSK. «Cela fait trois mois que j’ai ouvert le capital, mais personne ne s’est présenté.»
M. A.
A propos de Rahmouni et Moussouni
«Ils m’ont promis de sauver le club»
Accordant carte blanche au duo Rahmouni-Moussouni, le président Hannachi est convaincu qu’il a fait le bon choix en faisant appel aux deux anciens joueurs. «Rahmouni et Moussouni m’ont promis de sauver le club. Ils font un travail remarquable et je suis certain qu’ils vont réussir dans leur mission.»
«Ils ont instauré une nouvelle méthode»
Habitué à encenser ses entraîneurs avant de les traiter comme des moins que rien, le président Hannachi n’a pas tari d’éloges sur Rahmouni et Moussouni. «Ils ont instauré une nouvelle méthode. J’assiste régulièrement aux entrainements et au vu du travail qu’ils font, je ne peux qu’être optimiste pour l’avenir de l’équipe.»
M. A.
Il a dit aussi
- «Ce n’est pas moi qui ai choisi Hidoussi, c’est un ami à moi qui l’a choisi et il s’est trompé.»
- «Lorsque les résultats ne suivent pas, on est obligé de changer l’entraîneur.»
- «Les arbitres nous ont privés de 12 points lors de la phase aller.
- « Il y a 8 places à pourvoir dans le conseil d’administration, mais aucun prétendant pour le moment. »
- « La JSK va revenir avec ou sans moi. »
- « Les présidents de club ne vont jamais s’entendre entre eux. »
- « Le plafonnement des salaires n’a jamais été respecté. »
- « J’ai fait une concession de 4 hectares à la JSK pour le centre de formation à Oued Aïssi »
- « Les meilleurs joueurs de la région viennent à la JSK. »
- « On construira un centre commercial à côté du commissariat. »
- « L’équipe espoir est le réservoir de la JSK »
- « Deux walis n’ont donné aucun centime au club »
- « Je suis malade à cause de la JSK. »
- « Il y a des gens qui m’aiment et d’autres qui me détestent, mais il y a aussi des jaloux, mais je suis toujours debout. »
Asselah rentre dans les rangs
«Mes excuses à la direction et aux supporters»
Par Mohamed A.
L’international gardien Malik Asselah a comparu devant le conseil de discipline jeudi dernier. Le président Hannachi n’a pas voulu revenir sur sa décision de traduire son international gardien devant le conseil de discipline, mais il n’a été entendu par le vice-président Malik Asselah qu’avant-hier, c’est-à-dire après près de deux semaines de sa roulette manquée face à Monrovia CB. «Je présente mes excuses à toute la direction et à tous les supporters après ma roulette manquée face au représente du Liberia», a déclaré Asselah à Azlef.
«J’ai honte de ce que j’ai fait»
Si le gardien Asselah a tardé pour répondre à sa convocation devant le conseil de discipline, c’est qu’il savait qu’il avait commis la bourde de trop. S’il ne s’était pas présenté jeudi dernier devant le conseil de discipline, la direction l’aurait sanctionné sans lui donner l’occasion de se défendre. «J’ai honte de ce que j’ai fait et je ne sais quoi vous dire», a ajouté l’international gardien des Canaris à son vice-président. Son geste avait irrité au plus haut point le président Hannachi qui a déclaré sur les colonnes de notre journal qu’Asselah n’a respecté ni la JSK ni son statut d’international.
«Je m’engage à ne plus commettre des bourdes pareilles»
Remis à sa place par le président Hannachi, Asselah sait que désormais il ne peut plus faire ce qu’il veut dans l’équipe. La direction ne compte plus badiner avec la discipline et pour ne pas attirer de nouveau la colère de son président, l’ancien gardien du CRB a assuré à Azlef qu’il n’osera plus à tenter des roulettes à l’intérieur de sa surface de réparation. «Je m’engage à ne plus commettre des bourdes pareilles. Je ne savais pas ce qui m’avais pris au Liberia, mais je ne le referai plus», a-t-il promis à Azlef.
M. A.
Azlef : «Son cas est réglé»
Par N. Boumali
Le vice-président Malik Azlef que nous avons joint dans la journée d’hier confirme la traduction d’Asselah devant le conseil de discipline. «On l’a entendu et je peux vous dire qu’il n’y a plus de cas Asselah. Il s’est expliqué sur sa roulette manquée à Monrovia et il a présenté ses excuses», a souligné Azlef.
«On n’a pas encore tranché sur sa sanction»
Interrogé sur la sanction qui sera infligée à Asselah, le vice-président de la JSK avoue qu’il doit se concerter d’abord avec le président Hannachi avant de prendre une décision finale. «On n’a pas encore tranché sur la sanction qui sera prise à son encontre. Il s’est excusé et il a justifié son absence.»
«Il nous a remis les résultats de l’IRM»
Afin de justifier son absence aux entraînements au retour de l’équipe de Monrovia, le gardien Asselah a profité de son entrevue avec Azlef pour lui remettre les résultats de l’IRM qu’il a effectuée à Alger. «Il était blessé et c’est pour cela qu’il avait fait l’impasse sur certaines séances d’entraînement. Il nous a remis les résultats de l’IRM et désormais il n’y a plus le cas Asselah», a conclu Azlef.
N. B.
La victoire ou…
Par Abdellah Haddad
En recevant cette après-midi la JS Saoura pour le compte de la 21e journée du championnat de la Ligue 1 Mobilis, les Canaris sont dans l’obligation de s’imposer pour ne pas compromettre leurs chances de maintien en Ligue 1 Mobilis. Ils occupent l’avant-dernière position au classement général du championnat avec 17 points après 17 matches joués et le moindre faux pas sur le terrain du 1er-Novembre de Tizi Ouzou pourrait leur coûter leur survie en Ligue 1 Mobilis. Ils le savent parfaitement et c’est pour cela qu’ils ne parlent que de la victoire même si l’adversaire a pour nom la JS Saoura, une équipe qui a l’habitude de réussir de bons résultats en déplacement face à la JSK sur le terrain du stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Dos au mur après avoir grillé deux cartouches en cette phase retour, les poulains de Rahmouni n’ont plus d’autre choix que de gagner pour s’extirper de cette avant-dernière place en attendant d’améliorer leur classement dans les matches à venir.
Survie
Retrouvant leur grinta après l’arrivée de Rahmouni et Moussouni à la tête du staff technique, les Canaris veulent confirmer leur regain de forme en renouant avec la victoire en championnat. S’ils ne récoltent pas les trois points de la rencontre, il leur sera difficile d’assurer leur maintien sachant qu’ils auront besoin au minimum de 20 points pour éviter la relégation. Ils ont les moyens pour redresser la barre surtout qu’il leur reste 13 matches à jouer, mais s’ils ne gagnent pas sur le terrain du stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, ils n’auront aucune chance pour se maintenir en Ligue 1 Mobilis. Ils doivent mettre à profit leur qualification pour les 1/16 de finale de la coupe de la CAF pour entamer leur remontée en championnat. L’entraîneur Rahmouni et son adjoint Moussouni ont redonné aux joueurs la joie de jouer et leur ont inculqué la rage de vaincre, mais le véritable test sera cette après-midi face à la JS Saoura.
A.H
Berchiche : «On se comportera comme des guerriers»
Le défenseur Berchiche ne croit qu’à la victoire face à la JSS. Il affirme que lui et ses partenaires se comporteront comme des guerriers sur le terrain pour avoir les trois points. Il demande juste aux supporters de se déplacer en grand nombre pour soutenir l’équipe dans ce match déterminant pour le maintien en Ligue 1 Mobilis.
Comment se présente pour vous ce match face à la JS Saoura ?
C’est un match capital et on ne doit pas le rater. On occupe l’avant- dernière place au classement général et pour qu’on s’extirpe de la zone rouge, on doit impérativement s’imposer. On est conscients de ce qui nous attend et incha Allah, on sera à la hauteur des attentes de nos supporters.
Au vu de votre classement actuel, le faux pas est interdit, n’est-ce pas ?
Absolument, on est dans l’obligation de gagner pour respirer un peu en attendant d’améliorer notre classement. C’est un match d’hommes et on donnera le meilleur de nous-mêmes pour enchaîner avec une autre victoire. Cela dit, on se comportera comme des guerriers pour rendre le sourire à nos fans.
Vous avez besoin de vos fans pour venir à bout de cette équipe de la JSS qui vous a toujours créé des problèmes…
Oui, nos supporters doivent venir en grand nombre afin de nous soutenir dans ce match déterminant pour la suite du parcours. On a besoin d’eux et on leur promet qu’on fera le maximum pour leur faire plaisir. On a raté beaucoup de points à domicile et il est hors de question de concéder le moindre faux pas sur notre terrain.
A. H.
Rahmouni : «Les 3 points, coûte que coûte»
«Je crois qu’on n’a pas d’autre choix que de gagner face à la JSS. Le match ne sera pas facile, mais il n’est pas question de le rater surtout qu’on jouera chez nous. Désormais, il faut qu’on fasse le plein à domicile tout en tentant de récolter quelques points à l’extérieur pour sauver l’équipe. »
Hannachi chez le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales ce dimanche
Le président Hannachi rencontrera ce dimanche le ministre de l’Intérieur et des Collectivités, Noureddine Bedoui, lequel l’a invité lors de sa dernière visite effectuée jeudi dernier à Tizi Ouzou. Après avoir demandé au wali de Tizi Ouzou d’aider la JSK, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités va certainement apporter son aide au club phare du Djurdjura.
Le coach insiste sur les balles arrêtées
Pensant que le match face à la JSS se jouera sur de petits détails, l’entraîneur Mourad Rahmouni a insisté hier sur les balles arrêtées. Il croit que la clé de la rencontre pourrait être dans les balles arrêtées.
Equipe probable
Boultif, Redouani, Ferhani, Rial, Berchiche, Raïah, Yettou, Mebarki, Aïboud, Benaldjia, Boulaouidet.
Hannachi : «On doit gagner»
Présent à l’entraînement d’hier après-midi, le président mohand-Chérif Hannachi pense que la victoire est impérative face à la JSS aujourd’hui. «Le faux pas est interdit. L’équipe se trouve à l’avant-dernière place et on doit gagner pour respirer un peu en attendant les matches à venir», a-t-il affirmé.
Moussouni : «Pas d’autre choix que de battre la JS Saoura»
Par N. Boumali
L’entraîneur adjoint Fawzi Moussouni a déclaré hier sur les ondes de la Chaîne II que la JSK n’a pas d’autre alternative que de s’imposer face à la JS Saoura pour éviter la relégation. «On n’a pas d’autre choix que de battre la JS Saoura pour quitter la zone rouge en attendant d’améliorer notre classement dans les matches à venir. On a beaucoup parlé avec les joueurs pour les mettre devant leurs responsabilités et incha Allah, on aura les trois points», espère-t-il.
«Celui qui ne mouille pas son maillot n’a rien à faire à la JSK»
Sur la rage de vaincre ayant animé les joueurs lors du match retour face au Monrovia CB, l’ancien canonnier des Jaune et Vert dira : «Un joueur qui ne mouille pas son maillot n’a rien à faire à la JSK. Depuis que Mourad et moi avons pris l’équipe, on a insisté sur la grinta. On leur a inculqué la rage de vaincre et on leur a dit que s’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes et qu’ils mouillent leurs maillots, les supporters les applaudiront même en cas d’un faux pas.»
«Les joueurs étaient abattus, mais on leur a rendu la joie de jouer»
L’adjoint de Rahmouni a confié lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne II qu’ils avaient trouvé les joueurs abattus à leur arrivée. «Ils étaient affectés. Ils n’avaient plus le sourire, mais on leur a rendu la joie de jouer. Un joueur qui n’est pas bien moralement ne peut pas être performant sur le terrain.»
«On a réglé tous les problèmes qui existaient entre les joueurs»
L’ancien attaquant des Jaune et Vert a reconnu qu’il y a une certaine animosité dans le groupe, mais il précise que tout est rentré dans l’ordre maintenant. «On a réglé tous les problèmes qui existaient entre les joueurs. On leur a beaucoup parlé depuis qu’on a pris l’équipe en main et ils ont bien répondu face au Monrovia CB.»
«On sauvera l’équipe»
Acceptant une mission suicidaire, le duo Rahmouni-Moussouni est déterminé à faire le nécessaire pour extirper l’équipe de la zone rouge. «Notre priorité est de sauver l’équipe. Ce sont ces joueurs qui avaient terminé l’exercice écoulé à la troisième place et ils se retrouvent actuellement à l’avant-dernière place. Il y a une bonne équipe et avec l’aide de tout un chacun on remontera la pente. Les supporters sont revenus lors du dernier match face au Monrovia CB et on compte sur eux aujourd’hui pour enchaîner avec une victoire.»
«On a remis Asselah à sa place»
L’adjoint de Rahmouni a indiqué lors de son intervention radiophonique qu’il n’y a pas de cas Asselah. «On a parlé avec Asselah et on l’a remis à sa place. On a décidé de tourner la page et on a besoin de tout le monde pour relever le défi. Notre seul ambition est de sauver l’équipe et au vu de l’ambiance qui règne dans le groupe, on ne peut qu’être confiant pour l’avenir de l’équipe», conclura Moussouni son intervention Moussouni.
N. B.
Mise au vert aux Deux-Palmiers
A la veille de leur rencontre face à la JS Saoura, les Canaris sont entrés hier en regroupement à l’hôtel les Deux- Palmiers. Il était prévu que la mise au vert se déroule à l’hôtel Itourar, mais faute de chambres, les responsables ont réservé dans la journée de jeudi dernier à l’hôtel les Deux-Palmiers.
Les 18 convoqués
Gardiens : Asselah, Boultif.
Défenseurs : Redouani, Ferhani, Rial, Berchiche, Medjkane, Tizi-Bouali.
Milieux : Raïah, Yettou, Djerar, Mebarki, Baïtèche, Tafni.
Attaquants : Boualouidet, Aïboud, Benaldjia, Zerguine.
Tafni et Tizi-Bouali à la place de Khelili et Sebie
Les deux changements opérés par l’entraîneur Mourad Rahmouni par rapport à la liste des 18 convoqués pour le match retour de la coupe de la CAF face au Monrovia CB est la convocation du milieu Tafni et du défenseur Tizi-Bouali à la place de Sofiane Khelili et Sebie Touhami blessés. Le premier a besoin d’un repos de 5 jours, alors que le second est indisponible pour une durée d’un mois.
Izerghouf non convoqué
Accusant un retard sur le plan physique, Thomas Izerghouf n’a pas été retenu pour le match d’aujourd’hui face à la JS Saoura. Il a été titularisé lors du premier match de la reprise du championnat face à l’USMH, mais il a été relégué sur le banc depuis. Lors des tests VMA subis par les joueurs la semaine dernière, l’entraîneur Mourad Rahmouni a constaté qu’Izerghouf a un excès de poids et qu’il lui faudra un travail supplémentaire pour qu’il se débarrasse de ses kilos en plus. Il n’est pas le seul à avoir un excès de poids, mais le revenant Rahmouni est obligé de travailler avec l’effectif actuel.