Bien qu’il ait affirmé qu’il s’attendait à voir le MCA revenir dans la course au titre de champion d’Algérie après que l’écart s’est rétréci, le coach Kheïreddine Madoui et ses joueurs ne montrent cependant pas des signes d’inquiétude.
Au contraire, cette nouvelle donne a mis une certaine pression sur le groupe. Une pression positive qui va les pousser à faire plus d’efforts afin d’abord de conforter leur position de leader au classement et aller jusqu’au bout, c'est-à-dire remporter le trophée final. Cela dit, pour le technicien ententiste cela devra passer par obtenir des résultats positifs, à commencer par le rendez-vous de la 25e journée de samedi au stade Zabana face au MCO. Un match sur lequel il compte beaucoup afin, dit-il, d’amorcer dans les meilleures conditions la dernière ligne droite de la saison. «Effectivement, nous allons aborder une dernière partie de la saison qui s’annonce difficile pour toutes les équipes, que ce soit pour celles qui luttent pour le maintien ou celles qui visent les premières loges du classement. On est toujours premier au classement, mais cela n’empêche que nous devons maintenant sortir le grand jeu si l’on veut aller chercher le titre. Il y a six points qui nous séparent de notre premier poursuivant, alors qu’il reste encore six matches à jouer avant la fin du championnat. On doit par conséquent essayer de réussir les meilleures performances afin qu’on puisse préserver notre avance. Cela passera indéniablement par obtenir des résultats positifs», nous a-t-il dit et d’ajouter : «Nous avons déjà en point de mire ce match contre le MCO de samedi qu’on va tenter de bien négocier du moment qu’un bon résultat va nous mettre dans le bon couloir afin d’entrevoir au mieux le reste du parcours», a ajouté le technicien sétifien. Il a indiqué, en outre, que le huis clos et la situation difficile de son adversaire ne sont pas, selon lui, des paramètres à prendre beaucoup en considération du moment, dit-il, que les matches ne se ressemblent pas d’abord et que tout va se jouer sur le terrain par rapport au huis clos.
S. H.
Madoui : «Match important mais pas décisif»
«Pour moi, le huis clos n’est pas forcément un avantage. Ça, je l’ai toujours dit car je le considère comme une arme à double tranchant. On s’est adapté quelque peu à gérer des cas pareils. Le plus important pour nous, c’est surtout de bien se préparer même si de ce côté, j’avoue que les conditions n’ont pas été vraiment favorables pour moi suite à l’absence des joueurs qui sont en EN A’ et sur lesquels je devais reposer ma stratégie. J’aurais 24 heures à travailler avec eux. C’est ce qui me préoccupe le plus pour l’instant. Tout ce que je peux vous dire, c’est que nous allons faire de notre mieux pour réussir une bonne performance et repartir du bon pied la compétition», a souligné encore l’ancien libéro international.
S. H.
Djabou dans le viseur des clubs turcs
Auteur d’une saison remarquable avec son équipe depuis l’entame de cette saison, Abdelmoumen Djabou a vite tapé dans l’œil des recruteurs à l’étranger.
Bien que des récentes informations aient fait état des propositions qui lui ont été faites de Tunisie de la part d’abord de son ancienne équipe, le Club Africain et l’Espérance de Tunis qui espèrent l’engager en vue de la saison prochaine et leur engagement avec les compétitions continentales, le lutin sétifien est également au centre de l’intérêt de quelques clubs en Europe, plus précisément en Turquie. D’après, en effet, une source digne de foi, un manager turc travaillant pour le compte de nombreux clubs de la Super Ligue turque est fortement intéressé par les services du numéro 10 du leader du championnat de Ligue 1 Mobilis ; il espère le placer dans l’une des équipes qui auraient émis le vœu de le recruter l’été prochain. Bien engagé pour revenir au premier plan sur la scène footballistique locale après une éclipse due particulièrement à une blessure qu’il avait contractée il y a une année et demie, lorsqu’il jouait en Tunisie, Moumouche a réussi vite à se refaire une santé avec le club de ses premières amours où d’ailleurs il est en train de réaliser d’excellentes choses avec à la clé une première place au classement du championnat de Ligue 1 Mobilis et reste en course pour la Coupe d’Algérie. Sa régularité est considérée à juste titre comme l’un des joueurs le plus utilisé de l’effectif ententiste depuis le début de la saison. Ce qui a précipité d’ailleurs son rappel en équipe nationale des locaux où il avait pris part au stage du mois de mars dernier ainsi celui qui se déroule depuis dimanche au Centre technique national de Sidi Moussa sous la direction du nouvel sélectionneur national espagnol, Lucas Alcaraz. Cela dit, il reste que son départ en Turquie ou ailleurs pourrait buter sur le refus catégorique du président Hassen Hamar qui fait de lui un gars sur lequel il compte beaucoup en vue de la saison prochaine et le retour du club d’Aïn El-Fouara à la plus prestigieuse compétition interclubs du continent, à savoir la Ligue des champions d’Afrique. Sous contrat avec l’ESS jusqu’en janvier 2018, on n’imagine mal que le boss ententiste le laisse partir, lui qui avait déjà annoncé qu’aucun joueur ne quittera son équipe à l’issue de cet exercice, y compris ceux qui seront en fin de contrat tels le Camerounais Azongha Tem Beng ou Riad Kenniche qui serait dans le viseur de quelques formations portugaises au même titre que l’attaquant Amokrane.
S. H.
Il a discuté avec Madoui il y a quelques jours
Dagoulou prêt à revenir
Il y a quelques jours, on annonçait sur ces mêmes colonnes le possible retour l’été prochain de l’attaquant Eudes Dagoulou. Maintenant, c’est confirmé presque à 100% puisque nous apprenons, d’après une source digne de foi, que le joueur a de nouveau discuté cette fois avec le coach Kheïreddine Madoui qu’il avait, pour rappel, comme entraîneur à l’ESS d’abord avant qu’il ne le rejoigne quelques mois plus tard chez la formation saoudienne d’Al-Wihda. En tout cas, les discussions entre les deux hommes ont abouti à un accord de principe en attendant la décision de la levée d’interdiction de recrutement des joueurs étrangers instaurée depuis deux ans sous l’ère de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua.
S. H.