En concédant un énième semi-échec sur leur terrain, les Canaris se retrouvent dans une situation très délicate.
Ils disposent certes de 2 points d’avance sur le DRBT, le RC Relizane et le CSC, leur adversaire du jour, qui se partagent la première position de relégable, mais ils peuvent se retrouver relégables dès la prochaine journée s’ils perdent face au DRBT et que le CSC et le RC Relizane gagnent leur match. Ils sont vraiment en danger, car, en cas de défaite à Tadjenanet lors de la prochaine journée, ils n’auront plus leur destin en main si le CSC et le RCR gagnent, bien sûr. Face à une équipe du CSC qui est restée inactive pendant près de deux mois, les équipiers de Rial n’ont à aucun moment imposé leur suprématie. Ils ont joué n’importe comment et ils ont même failli se faire battre devant leurs supporters par le premier relégable. Pourtant, toutes les conditions étaient réunies pour qu’ils renouent avec la victoire sur leur terrain, d’autant plus que le président Hannachi leur avait promis une prime de 20 millions de centimes en cas de succès, mais ils n’ont pas pu prendre le dessus sur leur adversaire. Benaldjia aurait pu libérer ses partenaires dès le coup d’envoi s’il avait réussi à cadrer son tir. Il avait dribblé le gardien Cédric après un long centre de son capitaine Ali Rial, mais son tir passe à côté. Son équipe s’est créé encore d’autres occasions, mais les visiteurs étaient plus dangereux dans le dernier quart d’heure et le début de la deuxième mi-temps. Les Canaris n’ont repris les choses en main que dans les 20 dernières minutes, mais Redouani, qui s’est présenté devant les bois vides à la 74e minute, a raté lamentablement son tir.
2 victoires
N’ayant enregistré que deux victoires sur leur terrain face au CRB et au NAHD, les Canaris ont prouvé encore une fois qu’ils n’ont pas les ressources nécessaires pour tirer l’équipe vers le haut. L’échec d’hier inquiète les fans, car, à 5 journées de la fin du championnat, leur équipe est toujours en danger. Ils avaient retrouvé le sourire pendant quelques semaines, mais le énième semi-échec face au premier relégable leur a rappelé qu’ils doivent continuer à prier pour que la JSK ne descende pas en Ligue 2 Mobilis. L’entraîneur Rahmouni et son adjoint Moussouni ont tenté encore une fois de rassurer le public kabyle, mais la réalité est autre. L’équipe est toujours en danger et le moindre faux lors des prochains matches pourrait lui coûter cher surtout qu’elle affrontera des équipes menacées directement de relégation.
Mohamed A.
Rahmouni accable ses attaquants
«On n’a pas de joueurs capables de faire la différence»
L’entraîneur Mourad Rahmouni a imputé la responsabilité de ce énième échec à domicile aux joueurs, notamment les attaquants. Il reconnaît que le CSC est un adversaire difficile à manier, mais il pense que la JSK a été trahie encore une fois par ses attaquants. «On s’est créé une multitude d’occasions, mais on n’a pas pu les exploiter. Le problème de l’attaque ne date pas de mon arrivée, il existe depuis bien longtemps. Je crois que le problème de notre inefficacité est dû à la qualité de notre effectif. On n’a pas de joueur capable de faire la différence. C’est ce qui manque à la JSK», s’est plaint Rahmouni.
«Certains joueurs m’ont déçu»
Tablant sur la venue du CSC pour extirper l’équipe de la zone rouge, Rahmouni n’a pas été tendre avec ses joueurs au coup de sifflet final. «Certains joueurs m’ont vraiment déçu aujourd’hui. C’était un match à 6 points et on ne devait pas le rater, malheureusement, on a concédé encore une fois un semi-échec sur notre terrain.»
«Heureusement que le DRBT et le RCR ont perdu»
L’entraîneur de la JSK se console des défaites des autres mal classés, à savoir le DRB Tadjenanet et le RC Relizane. Il affirme6 qu’il ne compte sur aucune équipe pour éviter à la JSK la relégation en Ligue 2 Mobilis, il avoue tout de même que les défaites du RCR et du DRBT arrangent son équipe. «Heureusement que le DRBT et le RCR ont perdu, sinon ce serait une catastrophe. Si on avait gagné ce match, on aurait non seulement extirpé l’équipe de la zone rouge, mais on aurait aussi aspiré à mieux. Malheureusement, on s’est contenté du nul.»
«C’est malheureux, on ramène des points de l’extérieur et on les perd à domicile»
Ayant du mal à expliquer cette incapacité de son équipe à s’imposer sur son terrain, Rahmouni déclare : «C’est malheureux, on ramène des points de l’extérieur et on les perd à domicile. On a bien joué face au CSC, mais l’efficacité nous a fait défaut. On doit continuer à travailler afin de remédier à cette situation.»
«Le but du CSC était entaché d’une position de hors-jeu»
Sur le but validé avant d’être invalidé par l’arbitre, Rahmouni se montre categorique : «La rencontre a été retransmise en direct sur le petit écran et tout le monde a vu que le but était entaché d’une position de hors-jeu.»
«Le CSC était bien organisé sur le terrain»
Si avant la rencontre Rahmouni avait confié que la victoire était impérative face au CSC, il a affirmé hier que la mission de son équipe n’a pas été facile. «le match n’a pas été facile. Le CSC était bien organisé sur le terrain. Il l’était tactiquement, malgré ça, on s’est procuré plusieurs occasions, mais on ne les a pas exploitées. On n’a pas des joueurs capables de faire la différence.»
«On doit continuer à batailler pour assurer notre maintien»
L’entraîneur kabyle s’attend à ce que les matches à venir soient encore plus difficiles. Il les présente comme des matches de coupe. Ses joueurs doivent se ressaisir pour rectifier le tir. «On affrontera des équipes menacées de relégation et on doit se batailler pour assurer notre maintien. On ne comptera sur aucune équipe pour s’extirper de la zone rouge.»
«On doit se racheter face au DRBT»
Sachant que le prochain match face au DRB Tadjenanet est déterminant pour la survie de l’équipe en Ligue 1, Rahmouni met d’ores et déjà les joueurs devant leurs responsabilités. «On doit penser dès maintenant au match face au DRBT. Le faux pas est interdit et on doit à tout prix se ressaisir pour s’éloigner de la zone rouge», prévient-il.
A. H.
Moussouni : «La situation n’est pas vraiment catastrophique»
Malgré le semi-échec concédé devant le premier relégable, l’entraîneur adjoint, Fawzi Moussouni, se dit optimiste quant au maintien de son équipe en Ligue 1 Mobilis. «La situation n’est pas aussi catastrophique comme certains le pensent. On regrette les deux points qu’on a perdus aujourd’hui face au CSC, mais on a les moyens de se racheter dans les matches à venir à commencer par celui face au DRBT. On a un grand problème au niveau de l’attaque, on s’est créé plusieurs occasions de scorer, mais on n’a pas réussi à les concrétiser. On s’est fait accrocher sur notre terrain par le premier relégable, mais je suis optimiste quant à notre maintien», affirme Moussouni.
«Le but du CSC était hors jeu»
L’adjoint de Rahmouni pense que l’arbitre a pris la sage décision en annulant le but de Kouadi6o. «Le but du CSC était entaché d’une position de hors-jeu. Les Sanafir avaient raison de contester la décision de l’arbitre, mais tout le monde a vu que le but n’était pas valable. Aujourd’hui, on a raté deux points, mais on ne doit pas baisser les bras. On doit continuer à travailler afin d’être plus performants à l’avenir», poursuit Moussouni.
A. H.
Hannachi : «C’était un match qu’on ne devait pas rater»
Le président Hannachi était très déçu de ce deuxième semi-échec concédé à domicile. Il avait mis les joueurs dans de meilleures dispositions pour qu’ils poursuivent leur remontada et il leur a même promis une prime très alléchante en cas de victoire, mais les équipiers de Rial n’ont pas pu battre le premier relégable. «C’était un match qu’on ne devait pas rater. Il fallait impérativement le gagner pour quitter la zone rouge, malheureusement on n’a pas réussi à avoir les trois points. On doit maintenant rectifier le tir pour redonner le sourire à nos fans», regrette le président Hannachi.
A. H.
Youbi : «L’arbitre avait raison d’invalider le but de Kouadio, Belameri était en position de hors-jeu»
L’ex-arbitre Youbi, qui travaille comme consultant pour la Télévision nationale, ne fait aucune ombre de doute sur la non-validité du but de Kouadio. Dans son analyse d’après-match, il a déclaré que l’arbitre avait raison d’invalider le but du CSC en arguant que Belameiri était en position de hors-jeu. «Kouadio n’était pas en position de hors-jeu, mais son équipier Belameri qui a empêché le défenseur de la JSK de jouer l’était. Il a influé sur l’action du but, ce qui fait que le but n’était pas valable», a-t-il expliqué.
JSK 0 - CSC 0
Stade du 1er-Novembre
JSK:
Asselah 3
Guemroud 3
Ferhani 3
Berchiche 3
Rial 3
Raïah 3
(Izerghouf 71’)
Yettou 4
Mebarki 2
(Baitéche 53’)
Zerguine 2
Redouani 2
(Aïboud 82’)
Benaldjia 3
Ent. : Rahmouni
CSC
Cédric 3
Bahri 3
Bencherifa 3
Zaâlani 3
Benayada 4
Cheurfa 3
Kebbal 3
Zerara 3
Manucho 3
(Aoudia 71’)
Rebih 3
(Bezzaz 84’)
Belameiri 3
(Belkheir 89’)
Ent. : Amrani
Temps chaud, affluence moyenne, arbitrage de M. Aouina S. assisté de MM. Kechida et Aouina F.
Film du match
1’ Suite à une erreur de la défense, Benaldjia rate de peu d’ouvrir la marque après avoir été démarqué mais n’a pas su profiter de la mauvaise sortie de Cedric qu’il a d’ailleurs lobé.
13’ Coup franc de Rial des 30 m, le ballon passe hors cadre.
33’ Centre de Bencherifa, Rebih déséquilibré reprend de la tête, le ballon passe au-dessus de la transversale.
37’ Débordement de Rebih qui passe à Manucho dans la surface, ce dernier ouvre pour Belameiri mais Guemroud intervient in extremis en dégageant le cuir en corner.
47’ Coup franc excentré de Rial sur le petit filet.
48’ Contre mené par Rebih qui déborde à droite et du gauche tente un tir qui frôle le poteau des buts d’Asselah.
63’ Manucho hérite d’une passe de Bencherfia, se défait de Berchiche par un joli coup de foulard et va battre Aselah. L’arbitre refuse le but pour hors-jeu en raison de l’interférence de Belameiri dans l’action, lui qui était en position de hors-jeu.
74’ Redouani bien démarqué par Ferhani se défait de Cédric qui a raté sa sortie et tente de prolonger le cuir dans les buts mais Zaâlani, à l’affût, intervient en dégageant du ventre le ballon en corner.
77’ Berchiche reprend rageusement une balle de corner qui est passée juste à côté des buts gardés par Cédric.
90’ Izerghouf tente un tir croisé qui va dans les décors.
Redjem et Martin non convoqués
Pour des raisons tactiques, le staff technique n’a pas vu utile de convoquer Redjem et Martin. Des choix tactiques en cette période où l’opération du sauvetage bat son plein au Chabab.
D’anciens Canaris retrouvent Tizi
Ils ont pour noms Bezzaz, Aoudia et Becherifa et ils évoluent au CSC actuellement. Ces trois anciens joueurs de la JSK ont donc retrouvé la ville de Tizi mais surtout le stade du 1er-Novembre et la JSK qu’ils connaissent parfaitement pour y avoir évolué.
Des absences de taille au CSC
Blessés, Meghni, Tayeb, Samer et Kebaili ont grandement manqué dans l’échiquier d’Amrani qui a fait de son mieux pour composer avec ce qu’il avait sous la main dans ce match face à la JSK.
Les Sanafir de la partie
Comme attendu, les Sanafir étaient présents au stade du 1er-Novembre. En effet, environ 400 supporters du CSC ont accompagné leur équipe dans la ville des Genêts. Un fait habituel puisque les fans du CSC sont réputés pour leur amour des couleurs vert et noir.
Bezzaz reprend le brassard
Incorporé au cours du jeu à la 84’ lorsqu’il a remplacé Rebbih, Yacine Bezzaz a repris le brassard de capitaine des mains de Bencherifa qui le portait dès l’entame de la partie. Un geste bien salué par les présents d’autant plus qu’il illustre le respect que vouent les joueurs pour l’enfant d’El-Grarem.
Rebih pouvait mieux faire
Même s’il a réussi une belle prestation, Rebbih pouvait faire mieux car via certaines actions, il a semblé qu’il n’a pas sorti le grand jeu en n’ayant pas été généreux dans l’effort. L’ex-Belouizdadi qui a raté quelques actions sait plus que quiconque qu’au CSC, on compte beaucoup sur son apport.
Y avait-il hors-jeu ?
Selon les spécialistes, il y en avait un sur l’action qui a ramené le but de Manucho à la 63’ et qui a été refusé par l’arbitre même si à première vue, l’on ne pouvait mieux décerner si Berchiche a touché ou non le ballon. En effet, au départ de l’action, Belameiri qui était en position de hors-jeu duquel il revenait ne devait pas participer à l’action car selon le règlement, il y a eu interférence dans le jeu du moment qu’il a tenté de gêner Berchiche en lui disputant une balle. Il pouvait bien se tenir à carreau et laisser Manucho s’emparer seul de la balle. Assimilation tactique du joueur algérien, dites-vous ?
Benayada, cœur de lion
S’il y un joueur qui a brillé dans la formation du CSC, c’est le défenseur central Benyada qui a été sur toutes les balles autant dans les airs qu’au sol. L’enfant d’Oran a même réussi à gagner tous ses duels avec ses adversaires. Et qui n’a pas été sans rassurer ses coéquipiers.
Il a raté encore une fois un but tout fait
Redouani pas du tout performant en ailier
Utilisé encore une fois comme ailier, Saâdi Redouani a fait de son mieux pour s’acquitter de sa tâche. Il n’a pas lésiné sur l’effort pour apporter le plus attendu de lui, mais, comme ce n’est pas un vrai attaquant, il a raté un but tout fait à la 74e minute. Il a fait le plus dur en dribblant même le gardien Cédric, mais, au lieu d’enchaîner avec une frappe, il a marqué un temps d’arrêt, ce qui a permis à Benayada de revenir et de sauver son équipe. Ce n’est pas la première fois qu’il rate des buts faciles, mais ce n’est pas lui le fautif, puisqu’il ne joue pas à son poste de prédilection. Il n’a fait que dépanner, mais si l’entraîneur Rahmouni avait fait jouer un vrai ailier, l’équipe aurait pu faire la différence. S’étant rendu compte que Redouani est sorti du match après son but raté, l’entraîneur l’a remplacé par Aïboud, mais les carottes étaient déjà cuites.
M. A.
Baïtèche, l’ombre de lui-même
Incorporé à la 54e minute à la place de Mebarki, Baïtèche était transparent. Il n’a à aucun moment contribué aux offensives de son équipe, alors qu’il était plus frais que ses partenaires. Il n’a pas joué depuis bien longtemps et son entrée reste une énigme même si Mebarki n’était pas dans son jour. Recruté au mois de janvier dernier pour aider l’équipe à se maintenir en Ligue 1 Mobilis, l’ex-pensionnaire du CSC n’a pas montré grand-chose, sauf son but face au NAHD. Il est loin de son niveau et il a confirmé encore une fois qu’il doit continuer à travailler d’arrache-pied pour retrouver sa forme optimale. Les dirigeants et les supporters attendaient beaucoup de lui, mais il déçoit d’un match à l’autre.
M. A.
Arrêt de 5 minutes après le but de Kouadio
La décision d’invalider le but de Kouadio Manucho inscrit à la 64e minute après l’avoir validé quelques secondes auparavant a mis les Sanafir dans une colère noire. Ils n’ont pas compris la décision de l’arbitre Aouina, alors que son juge de touche n’avait pas levé son drapeau. La partie a été arrêtée pendant 5 minutes et les Sanafir ont fini par se calmer. Il faut reconnaître que Belameiri était en position de hors-jeu et il a influé sur l’action du but.
Zerguine réclame un penalty
Ceinturé par Cherfa à l’intérieur de la surface de réparation, Youcef Zerguine a réclamé un penalty en première mi-temps, mais l’arbitre n’a pas bronché. Les images montrées par la télévision ont montré qu’il y avait faute sur Zerguine et le consultant de la télévision nationale, à savoir l’ancien arbitre Youbi, avait affirmé qu’il y avait bel et bien penalty sur Zerguine.
Berchiche : «Je ne comprends pas ce qui nous arrive»
Déçu par cet énième semi-échec concédé à domicile, Koceila Berchiche tient à présenter ses excuses à tous les supporters. Il affirme que lui et ses équipiers doivent retrousser les manches pour se racheter lors de la prochaine rencontre face au DRBT.
Vous avez concédé un autre semi-échec à domicile, ne pensez-vous pas que c’est un échec de trop ?
On regrette ces deux points perdus face au CSC. C’était un match qu’on ne devait pas rater, malheureusement on s’est fait accrocher sur notre propre terrain. On demande pardon à tous nos fans après cet énième échec sur notre terrain.
Comment expliquez-vous votre incapacité à gagner sur votre terrain ?
Je ne comprends pas ce qui nous arrive. Heureusement que les autres mal-classés ont perdu aujourd’hui, sinon ce serait la catastrophe. On a tout fait pour gagner, mais on n’a pas eu le dernier mot.
La lutte pour le maintien risque d’être plus difficile…
On doit se bagarrer pour assurer notre maintien en Ligue 1 Mobilis. On aurait pu se mettre à l’abri du danger, si on avait gagné aujourd’hui. On a certes perdu deux précieux points face au CSC, mais on doit se remettre au travail pour sauver l’équipe de la relégation.
A. H.
Le 10 nuls à domicile
Les poulains du duo Rahmouni-Moussouni ont concédé hier leur 10e nul à domicile sur leur terrain depuis l’entame de la saison. Lors de la phase aller, ils ont concédé 6 nuls et une défaite face à l’O Médéa et en cette phase retour, ils ont concédé 4 semi-échecs et ils n’ont enregistré qu’une seule victoire à huis clos face au NAHD. En tout, ils ont perdu 23 points sur leur terrain jusqu’à maintenant.