L’entraîneur adjoint de la JSK Faouzi Moussouni n’a que très peu goûté à la sortie médiatique de son président Moh Chérif Hannachi, qui a fait savoir qu’il allait recruter un grand entraîneur la saison prochaine et qu’il allait lui proposer ainsi qu’à Rahmouni le poste d’adjoint.
L’ancien de la maison, qui a activement participé au maintien de l’équipe, a été très déçu par tout ce qui s’est passé et n’a pas caché sa colère surtout que le président n’a pas daigné le lui dire en face. D’ailleurs, Moussouni n’a pas tardé à répondre à cette sortie qu’il considère comme un manque de gratitude envers le duo. Sur ce point il assure : «On ne travaillera jamais comme des adjoints d’un entraîneur étranger. Si Hannachi ne veut plus de nous qu’il nous le dise.» Une chose est sûre, l’ancien international a été grandement déçu par la sortie de Hannachi qui leur montre carrément la porte de sortie, alors qu’ils ont réussi à maintenir l’équipe.
Redouani : «Une honte de fêter le maintien»
Sur sa page personnelle sur les réseaux sociaux, le latéral droit de la JSK Saâdi Redouani n’a pas oublié de revenir sur le maintien de son équipe. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le joueur n’a pas du tout aimé fêter le maintien, surtout qu’il joue dans une grande équipe comme la JSK. Dans ce sens, il a fait savoir sur son compte : «Dieu merci, le maintien est définitivement assuré pour nous. C’est une honte de fêter un tel évènement. Le boss d’Afrique devrait fêter les consécrations, et non pas le maintien. On va se relever et on se relancera de la plus belle des manières la saison prochaine.» C’est ce qu’espèrent les supporters kabyles.
I. Z.
Il a signé un contrat de 3 ans
Meziane : « Je veux faire comme Belkalem»
Hier à 14h, le président Hannachi avait rendez-vous avec le jeune défenseur central des espoirs, Meziane Smail pour que ce dernier signe son premier contrat professionnel avec son équipe. D’ailleurs, il a signé pour 3 ans en présence de certains dirigeants. Doté d’un gabarit intéressant 1m82, le joueur n’a pas manqué de faire savoir après sa signature : «Evidemment que je suis content de signer au sein de mon équipe. Cela prouve que les dirigeants ont confiance en moi. Maintenant, je souhaite faire un parcours à la Belkalem. Je tâcherai de tout faire pour m’imposer au sein de l’équipe la saison prochaine.»
Ils ont participé au sauvetage du club
Les enfants de la JSK appelés à prendre le pouvoir
Maintenant que le club est définitivement sauvé de la relégation, c’est l’heure de faire les bilans et les comptes. C’est aussi l’heure de prendre des décisions importantes et de redonner le pouvoir aux joueurs formés au club.
Voilà, le cauchemar est enfin terminé pour les Kabyles qui ont encore une fois sauvé leur peau de la relégation en toute fin de saison. C’était vraiment chaud pour l’équipe la plus titrée d’Algérie du moment que jusqu’à la 29e journée, on avait la peur au ventre car tout pouvait arriver. Cependant, la victoire face à Bel-Abbes a officialisé les choses et la JSK va connaître une 49e saison en Ligue 1 Mobilis, mais les choses ne vont certainement pas rester en l’état. On espère du côté de Tizi que les leçons ont été apprises et que tout cela va permettre au club d’éviter de retomber dans les mêmes erreurs que la saison qui vient de s’écouler.
Le changement, c’est maintenant
Des joueurs ont donné satisfaction et comme un symbole, le but qui a permis le maintien à la JSK a été inscrit par un pur produit du club, le jeune Mesbahi. Justement, les enfants du club sont nombreux à avoir contribué à ce maintien, on pense notamment à Guemroud, Raïah, Aïboud, Tizi Bouali, Renai, Tafni et autres Benabou et Oukaci. Des joueurs qui n’ont pas eu beaucoup de temps de jeu, mais qui ont vécu ce cauchemar et apporté leur pierre à l’édifice lorsqu’il le fallait. Justement, la réflexion est lancée. Les jeunes de la JSK sont appelés à prendre le pouvoir car le talent, ce n’est pas ce qui manque dans cette équipe, loin de là. Des Raïah et des Aïboud, ça ne se trouve pas dans la boutique à côté ou chez n’importe quelle équipe. C’est l’heure de passer le flambeau à cette génération qui ne demande qu’une chose, mettre ce maillot en Ligue 1 Mobilis et réaliser un rêve. Hannachi n’a pas tari d’éloges sur les jeunes de l’équipe ; maintenant, il est sommé de leur donner le pouvoir car au bout des 150 joueurs recrutés en 10 ans, très rares sont ceux qui ont laissé un souvenir impérissable. Les jeunes du cru sont désormais appelés à reprendre le flambeau et montrer ce que peut enfanter une équipe comme la JSK dans ses jeunes catégories.
I. Z.
Zomm sur les pépites kabyles
Dans chaque équipe, on peut retrouver des pépites, des joueurs qui ont ce petit plus qui peut faire la différence au cours d’une rencontre officielle. A la JSK, ce n’est pas une pépite mais plusieurs qui existent. En effet, des joueurs, il y en a, et si certains sont plus médiatisés que les autres, cela ne les empêche pas de faire parler d’eux. Les plus connus sont Raïah et Aïboud qui ont montré la voie, et cette saison, il y a eu l’éclosion de Guemroud. Zoom sur ces jeunes loups qui veulent mordre la saison prochaine.
Tizi Bouali, un potentiel énorme
On a eu à le découvrir cette saison, notamment en coupe de la CAF ; Tizi Bouali a été l’une des satisfactions du club. Même s’il n’a jamais eu un gros temps de jeu, il a toujours répondu présent. D’ailleurs, c’est cette saison qu’il a pu avoir une chance et démontré qu’il était capable de soutenir la concurrence avec une polyvalence intéressante, mais aussi un énorme potentiel. Si la saison kabyle avait pris une autre tournure, il aurait certainement eu un meilleur temps de jeu.
Guemroud met fin au souci de latéral droit
Redouani a été sans conteste l’une des meilleures trouvailles du président Hannachi cette saison. L’ancien Usmiste a fait de belles choses, mais on a eu à découvrir un autre latéral droit cette saison qui a fait plus que du bien et a amené plus de puissance et d’assurance : il s’agit de Guemroud. Ce dernier est incontestablement la révélation kabyle cette saison. Avec lui, la JSK n’aura plus aucun problème de latéral droit pendant les 10 prochaines années car avec lui, le club est couvert. Capable de jouer à gauche également, c’est une valeur sûre.
Renai, le maestro qui veut les clés du jeu
Au milieu de terrain, la JSK n’est pas dégarnie puisqu’il y a le petit Anis Renaï. Un joueur qui a séduit le président et qui n’a pas manqué d’assurer que ce serait le futur patron de l’équipe. Milieu offensif, il n’attend qu’une seule chose, à savoir qu’on lui confie les clefs du jeu pour la saison prochaine et qu’il puisse démontrer ce dont il est capable. Considéré comme un joueur prometteur, il a besoin de s’aguerrir pour progresser et c’est dans son club qu’il veut le faire.
Oukaci, toutes les qualités pour percer
Juba est également l’un de ses joueurs qui côtoie régulièrement l’équipe première, mais qui n’arrive pas à s’installer comme un titulaire dans cette équipe. Pourtant, il a toutes les qualités requises pour percer avec son club et faire en sorte d’apporter le plus qu’on attend de sa part.
Tafni, un attaquant moderne
L’autre élément prometteur, Massinissa Tafni. Ce dernier a fait quelques apparitions avec l’équipe fanion ; lui aussi fait partie de la nouvelle génération de joueurs formés au club et espère également faire partie de la révolution et prendre une place importante au sein de la formation kabyle. L’attaque a été un sérieux problème pour le club cette saison et Tafni pourrait bien être un début de solution pour peu qu’on lui fasse confiance.
Mesbahi déjà dans le bain
En l’espace de deux rencontres seulement, il a pris une place importante puisqu’il a inscrit le but du maintien de la JSK et a également inscrit son nom dans l’histoire du club. Le jeune Mesbahi a fait ce qu’il fallait et c’est un excellent début pour lui. Ça reste à confirmer la saison prochaine pour peu qu’on lui donne cette opportunité qu’il n’a pas, celle de jouer régulièrement en A avec le club de son cœur.
Aïboud et Raïah ont montré l’exemple
Les jeunes pépites de la JSK savent très bien qu’avant eux, des joueurs ont eu leur chance et ils l’ont saisie. D’ailleurs, on parle de joueurs comme Aïboud et Raïah qui sont aussi jeunes et qui font partie de l’équipe-type du club depuis plusieurs saisons maintenant au point d’être devenus des cadres du vestiaire. Les deux joueurs sont des produits de la JSK et ont montré l’exemple à suivre ; ceux qui aspirent à une promotion ont déjà une idée sur ce qu’il leur reste à faire.
I. Z.
Ce qu’ils ont que les autres joueurs n’ont pas
L’amour du maillot
Quand un jeune joueur formé au sein de son équipe favorite reçoit sa première convocation en équipe A, il est content, stressé et sous forte pression. C’est tout à fait normal car il est avant tout un supporter de son équipe et il va la représenter. Plus de 150 joueurs sont passés à la JSK au cours des 10 dernières années et on n’a pas trouvé un joueur qui a cet amour du maillot à part les vrais enfants du club. On citera à titre d’exemple Raïah qui ne pouvait se retenir après la défaite face au MOB et un Guemroud qui a joué dans tous les postes pour aider son équipe. C’est dire que les jeunes ont cet amour du maillot que n’ont pas d’autres joueurs qui viennent d’autres équipes. Ce n’est pas la même chose que d’être formé dans une équipe et la représenter en même temps. C’est différent quand on vient d’un autre club. Les jeunes de la JSK ont faim et veulent mordre pour prendre une place. Avec eux, c’est l’assurance de mouiller le maillot du coup d’envoi au coup de sifflet final.
I. Z.
La majorité des joueurs cités n’ont pas de contrat
Qu’attend la direction pour blinder ses espoirs ?
Renaï, Tafni, Oukaci, Mesbahi ou encore Benabou sont en fin de contrat et pourraient partir vers la destination de leur choix durant l’intersaison. Ce qui pourrait arriver devant le silence intrigant de la direction.
Des joueurs de grande qualité, et qui ne demandent qu’à éclore et avoir la chance de représenter le maillot de la JSK en championnat, tel est l’objectif de ces jeunes qui ont pour certains d’entre eux participé au maintien de l’équipe d’une manière ou d’une autre. Cependant, la direction de son côté n’a pas jugé utile de procéder à la prolongation du contrat des jeunes en question. Non, pour le moment, ça n’a pas été fait et cela ouvre une brèche qui pourrait avoir de lourdes conséquences. Des jeunes de cette qualité ne doivent pas filer vers d’autres clubs et faire leur bonheur comme ça a été le cas avec des joueurs recrutés par la JSK pour ensuite faire les beaux jours d’autres équipes. On se demande ce qu’attend la direction pour blinder ses pépites car ce sont elles qui représentent l’avenir du club les prochaines années. Qu’attend Hannachi pour se bouger et faire en sorte de protéger ses meilleurs joueurs de l’intérêt d’autres équipes ? La JSK va-t-elle encore se faire piller sans rien dire et accepter de laisser partir les éléments les plus prometteurs ? Non, le club doit dès maintenant penser à l’avenir et faire le nécessaire pour que les meilleurs jeunes soient préservés et qu’on leur donne une chance car le recrutement à coups de milliards ne sert plus à grand-chose ; on a eu le résultat à travers les deux derniers mercatos de la JSK qui ont été décevants, mis à part pour quelques joueurs, on pense notamment à Redouani et Yettou.
Ferhat et Attal
Difficile de ne pas revenir encore une fois sur les épisodes Ferhat et Attal. Ces deux joueurs ont joué à la JSK et qui ont été ignorés par les dirigeants jusqu’à ce qu’ils décident de plier bagage pour aller ailleurs. Le résultat est là : Ferhat est maintenant un joueur professionnel en Ligue 2 française et devrait de nouveau retrouver l’EN. Pour sa part, Attal est le nouveau latéral droit des Verts pour les 10, voire 12 prochaines années. Des épisodes qui auraient dû servir de leçons pour les dirigeants, mais non, ils n’ont apparemment pas appris grand-chose et c’est là que le bât blesse. Autant dire qu’à partir de ce que va faire la direction dépendra la nouvelle saison des Kabyles. Hannachi va-t-il se tourner vers les joueurs du cru et compter sur la formation de son équipe pour relancer la machine ou bien va-t-il dépenser des milliards pour des joueurs qui ne sont finalement pas meilleurs que Tafni, Renai, Tizi Bouali, Oukaci et Benabou ? On le saura durant les prochains jours et l’ouverture du mercato.
I. Z.