Vendredi passé, le président de la LFP Mahfoud Kerbadj déclarait sur les ondes de la radio d’un ton sévère : «Aucun club ne sera autorisé à demander un report s’il n’a pas plus de 3 joueurs en sélection, car cette année on a eu ce problème avec l’EN militaire.

C’était des clubs qui ont critiqué aussi la programmation ensuite. L’an prochain, si c’est plus de 3 joueurs, il aura le droit de réclamer le report, si c’est moins, il jouera le championnat et ses matches normalement. Le président de la LFP comptait saisir la FAF pour valider cette décision et sa présence hier lors de la réunion du BF était suffisante pour rendre ces dispositions possibles.

En effet, le bureau fédéral a validé la proposition du président Kerbadj et ce, à l’unanimité. Il faut dire que le dernier championnat a connu de gros problèmes en matière d’organisation et surtout de programmation au point que la LFP a essuyé de nombreuses critiques émanant de la rue, mais aussi des dirigeants de club, car les matches en retard étaient un peu trop nombreux et ce, en championnat comme en coupe. Si cela a fait les affaires de certains clubs qui avaient des joueurs dans les différentes sélections, et qui ont refusé de jouer amoindris, en revanche, cela a handicapé à plus d’un titre leurs adversaires.

Kerbadj avait donné l’exemple de la coupe militaire qui s’est jouée presque au même moment que la dernière CAN, et qui a, selon lui, créé un désordre dans la programmation. Désormais, c’est tout le monde qui devra tout calculer lorsque les joueurs d’un club seront sélectionnés, car seuls les clubs qui auront 4 joueurs ou plus en sélections pourront réclamer le report des matches. Cela ne fera pas l’affaire des clubs qui fonctionnent sur ‘’deux pattes’’ ; l’absence d’un ou de deux joueurs-clés risque de leur jouer un sale coup. Mais l’essentiel, tout le monde est toutefois averti et à temps. Les dirigeants des clubs devront se mettre à l’abri en recrutant juste et en s’assurant de la présence de bonnes doublures dans chaque poste.

S. M. A.  

 

Désignation des arbitres

Koussa s’en remettra aux logiciels

Parmi les propositions du BF d’hier, il y a eu celle relative aux désignations des arbitres durant le prochain exercice. Ainsi, après les gros soucis qu’aura connus jusqu’au bout cette saison ce secteur très sensible de l’arbitrage, la nouvelle équipe qui devrait prendre le relais dès cet été, et qui sera menée par l’ancien arbitre international et membre du BF Messaoud Koussa, pourrait se retrouver dans l’obligation de faire appel à la technologie pour mettre fin aux critiques et autres problèmes d’arbitrage, notamment la désignation.

Amalou Mokhtar, qui a été chargé de terminer la saison après le retrait de l’équipe de Hammoum, quittera lui aussi cette responsabilité avec effet immédiat. Il sera incessamment remplacé, mais la mission du choix des arbitres ne sera vraisemblablement  pas assurée par son successeur puisque ça sera à l’outil informatique de le faire.

Le BF a proposé de recourir à un logiciel qui s’occupera de faire ce choix et ce, en se basant sur des données et des critères initialement injectés, ce qui assurera la neutralité et l’impartialité du referee.

C’est ainsi qu’un match entre une équipe de l’Est et de l’Ouest, le logiciel fera le nécessaire de lui choisir un arbitre du Centre et ainsi de suite. Cela n’est sans doute pas nouveau, mais à l’heure de la technologie, la CFA a vu utile de recourir à cette pratique. Reste à savoir si elle corrigera les erreurs humaines ; mais ce qui est sûr, c’est qu’elle ne réglera pas pour autant le problème des magouilles et de la corruption.

S. M. A. 

 

 

Pas de recrutement pour les clubs qui ont plus de 200 millions de dettes

« Les clubs ayant plus de 2 millions de DA de dettes seront interdits de recrutement. » Une décision parmi tant d’autres prises hier par le BF.

Kerbadj, le patron de la LFP, avait évoqué ce point vendredi passé ; il précisait que seule la quote-part des images télé détenue par la FAF couvrira les clubs ; au-delà de cette somme, les clubs ne seront pas en mesure de recruter.

Le BF a précisé qu’à partir du 20 juillet 2017, les clubs réfractaires seront convoqués par la commission de discipline.

 

 

Championnat de Ligues 1 et 2

Le coup d’envoi le week-end du 25-26 août

Contrairement à ce qui été déclaré précédemment par Kerbadj, le championnat professionnel ne commencera pas en septembre.

Le BF a validé hier les dates des 25 et 26 août pour le début du championnat.

Ces deux dates interviendront à deux jours d’une date FIFA et du regroupement de la sélection avant les deux matches de la Zambie. Cela explique peut-être le choix de cette date. Il faut dire que Kerbadj avait évoqué initialement la date du 9 septembre, affirmant qu’il imposera un rythme infernal aux équipes qui devront jouer deux fois par semaine à partir de la 4^e journée pour pouvoir terminer le championnat avant la fin mai. Mais, apparemment, l’intervention de la FAF lui a fait changer d’avis.

 

 

Un grand désordre en vue

Une saison pour les clubs pour préparer le passage vers le monde pro

« A partir de la saison 2018-2019, tous les clubs de la Ligue 1 et la Ligue 2 Mobilis doivent avoir le statut professionnel », pouvait-on lire hier sur le compte Twitter de la FAF.

C’est lors du BF que cette décision a été prise ; la FAF a décidé de pousser tout le monde à se mettre à l’heure du professionnalisme et ce, d’ici le début de la saison 2018-2019.

Zetchi ne veut donc plus entendre parler de l’amateurisme, mais vu les difficultés financières rencontrées par nos clubs, on se demande si cela n’est pas un peu trop précipité.

 

Une décision et déjà des critiques

Dans un tweet publié sur sa page hier après-midi, Antar Yahia, l’ancien défenseur de l’EN aujourd’hui manager général d’Orléans, a vivement critiqué la décision : « Si je peux me permettre, imposer le statut pro aux clubs, alors qu'ils ne sont pas prêts n'est pas une solution. Et remplir un cahier des charges réel ? » pouvait-on lire sur son compte Twitter.

Il faut dire que l’interrogation d’Antar est largement logique ; elle soulève une question très sensible dont les conséquences devraient être bientôt visibles, étant donné que rares sont les clubs ayant pu se soumettre au cahier des charges et aux conditions minimales du professionnalisme.

 

 

Opéré du genou, le joueur ne s’entraînera pas avant septembre

Abeid d’ores et déjà out contre la Zambie

Décidément, Mehdi Abeid a vraiment du mal à prendre son envol avec la sélection algérienne.

Après une CAN 2017 qui aura été un vrai ratage pour lui, étant donné qu’il n’a été aligné que lors des arrêts de jeu du match perdu contre la Tunisie, et après avoir manqué le stage de juin avec Ghezzal à cause d’un problème au genou, voilà le joueur qui va déclarer officiellement forfait pour les deux confrontations attendues contre la Zambie pour le compte des matches éliminatoires du Mondial 2018.

L’information nous vient droit de Dijon où l’équipe locale, qui a assuré son maintien in extremis en mai dernier, a déjà repris le travail en prévision de la saison prochaine.

Mercredi, 23 joueurs entre anciens et nouveaux se sont présentés sur le terrain ; parmi les grands absents, Mehdi Abeid opéré il y a quelques jours du genou.

D’après le site de France Bleu, ainsi que l’Equipe, le meilleur élément du DFCO l’an dernier devrait donc manquer le début du championnat. Pis encore, il ne reprendra pas le travail avant la fin de sa rééducation, soit pas avant le 31 août prochain. Cela veut dire simplement que le joueur algérien ne pourra pas entrer en stage le 28 août à Sidi Moussa ni voyager le 31 août vers la Zambie pour y jouer le 2 septembre les Chipolopolos. Un coup dur qui touchera l’EN aussi à domicile trois jours plus tard lorsqu’elle accueillera cette même équipe zambienne le 5 septembre à Tchaker.

 

Malchanceux Mehdi !

Très malchanceux avec la sélection, où il a rarement eu l’occasion de briller et d’aider un secteur de plus en plus défaillant, en témoigne son absence lors du dernier stage, Abeid devra prendre son mal en patience. Il a débuté déjà cette année 2017 sur une fausse note qui aura été cette CAN au Gabon. Leekens ne lui avait offert qu’un petit bout du match perdu contre la Tunisie à Franceville et, depuis, il n’a plus donné signe de vie, du moins pas ici en Algérie ; car durant cette période d’absence, le joueur n’a tout de même pas chômé, il a été excellent avec Dijon en Ligue 1 française. C’était même l’un des artisans du maintien réussi par le club. D’ailleurs les fans l’ont élu meilleur joueur de l’équipe de toute la saison.

 

Alcaraz

Au même moment aussi, Alcaraz avait été installé en tant que sélectionneur ; il a directement commencé à explorer ce qu’il avait sous la main comme joueurs. Après des heures et des heures de visionnage, il a mis la main sur un souci au milieu et une incompatibilité, lui trouvant même une solution, celle-ci s’appelle Abeid.

Le coach espagnol voulait reconstituer un secteur défensif solide en répartissant les tâches sur les joueurs. Certes, l’axe de la défense est le secteur le moins entreprenant, mais le coach andalou a aussi mis la main sur un dysfonctionnement dans la récupération. Il voulait un joueur capable d’assurer la mission de couvrir et d’éviter les montées interminables en attaque et devenir par l’occasion le complément souhaité à Bentaleb. Alcaraz a trouvé donc en Abeid ce qu’il cherchait ; il allait d’ailleurs le titulariser lors du stage de juin avant que ce dernier ne se blesse et ne cède sa place à Guedioura.

Abeid, qui a eu la chance de rencontrer Alcaraz lors de la tournée de ce dernier, a eu l’occasion de suivre l’exposé de son nouvel entraîneur. Il était déjà à l’aise, mais la blessure l’a privé du précédent stage et maintenant, il doit encore patienter avant de rejouer avec l’EN. Ce ne sera pas en septembre ; rendez-vous pour lui en octobre. Entre-temps, Alcaraz doit trouver la solution pour son milieu pour anéantir le danger que constitue cette équipe zambienne.

S. M. A.

 

 

 

Taider, le grand bénéficiaire

Pour le moment, en attendant que le dossier médical complet d’Abeid arrive au médecin de l’EN, aucune décision officielle n’a été prise. Mais il est clair qu’au vu des affirmations des médias côté dijonnais, Abeid ne sera pas présent en septembre. Ce qui laisse une place vide au niveau de la sélection.

Alcaraz a certes choisi Guedioura pour seconder Bentaleb, mais l’équipe enregistre encore un vide dans ce poste qui doit être comblé. Taider, qui n’était pas titulaire lors des deux confrontations des Verts respectivement face à la Guinée et au Togo, devrait être le grand bénéficiaire de cette blessure d’Abeid. 

 

Une occas’ en or pour Feghouli

Sofiane Feghouli, qui s’exprimait récemment et en exclusivité sur nos colonnes sur son retour en sélection, a évoqué sa capacité de jouer dans différents postes, entre autres celui de milieu récupérateur. Soso devrait donc se tenir prêt ; l’absence prolongée d’Abeid se présente comme une opportunité à ne pas rater. Reste à savoir si Alcaraz prendra ce risque dès la prochaine date. En tout cas, il connaît assez Feghouli pour pouvoir prendre une telle décision.  

S. M. A.

 

 

Il était l’invité mardi d’une émission mensuelle sur la télé du Dynamo

Soudani : «Le Dynamo m’aide à pratiquer ma religion»

Hillel Soudani a été l’invité durant une demi-heure de l’émission Plavi Kvart de la chaîne de télévision du club du Dynamo Zagreb.

L’ancien Chélifien a reçu chez lui l’équipe de la chaîne, à sa tête la sublime présentatrice Ivana Miseric qui a plongé dans le monde de l’attaquant algérien.

L’objet de cette émission est de faire un portrait de chaque joueur de l’équipe pour que les fans connaissent mieux leurs joueurs et, ce mois-ci, c’était au tour de l’attaquant des Verts de dévoiler sa face cachée.

«Jamais sans ma prière»

Ainsi, les questions n’étaient pas concentrées sur le football, mais plutôt sur la vie de tous les jours et les habitudes du joueur. Hillal, sans la moindre gêne, a crié haut et fort sa fierté d’être musulman et surtout pratiquant ; il n’a pas manqué de s’afficher sur son tapis en train de prier avant de déclarer : « La prière m’aide dans ma carrière, elle m’a permis de rester longtemps ici en Croatie. Je ne peux pas finir ma journée sans prier. » Il enchaîne ensuite en évoquant le carême : « Pas facile pour un club de laisser le joueur pratiquer sa religion et jeûner, mais le Dynamo m’a autorisé. Pas facile aussi que les joueurs mangent puis toi tu dois attendre pour manger seul ; on me ramène aussi à manger la nuit ; ça me donne envie de donner encore plus et de se donner à fond pour ce club.»

« L’islam, ce n’est pas le terrorisme »

Soudani a continué à défendre son appartenance ; il a réfuté les accusations visant les musulmans et rappelle les principes de l’islam : « L’islam, ce n’est pas le terrorisme, c’est la paix, les gens qui aident les pauvres», a-t-il dit.

Soudani a ensuite fait part de ses mauvais souvenirs avec les chiens, ce qui le rend très prudent devant eux : « J’ai de mauvais souvenirs avec les chiens ; quand j’étais petit, un chien m’a attaqué, c’était chez ma tante, un berger allemand et depuis je ne les aime pas. »

« Messi et Ronaldo sont les meilleurs et voilà pourquoi je préfère CR7 »

Après avoir annoncé qu’il était un fan des Londoniens de Chelsea, Soudani enchaîne et annonce sa préférence pour Ronaldo aux dépens de Messi : « J’aime Ronaldo, c’est vrai que lui et Messi ce sont les meilleurs, mais je le préfère lui car c’est un bosseur. Il a plus que le talent, il mérite ce qui lui arrive », a-t-il dit.

S. M. A.