Après plusieurs jours d’attente, le désormais ancien avant-centre de l’US Biskra a apposé sa signature hier au bas du contrat que le président Hannachi lui a proposé.
C’est vers 14H que Djabout et ses managers sont arrivés à Tizi Ouzou, ils ont trouvé les responsables du club le plus titré d’Algérie à leur attente, à leur tête Mohand-Chérif Hannachi. Comme les deux parties ont abordé et à maintes reprises tous les détails du contrat qui liera Djabout à la formation de la ville des Genêts, le joueur a signé directement son contrat, dès son arrivée au siège du club. Après Chetti, Saâdou et Boukhenchouche, Djabout est la quatrième recrue de la JSK en cette période des transferts estivale. Le natif de Chlef a signé un contrat d’une durée de deux ans. A la recherche d’un bon attaquant pour meubler probablement le vide qui sera laissé par Boulaouidet, le président de la JSK a jeté son dévolu sur Djabout, Hannachi, sera appelé à recruter deux ou trois autres bons attaquants afin de donner du punch à la ligne offensive de l’équipe lors du prochain exercice sportif.
Un salaire de 180M/mois
Selon une source crédible, les responsables de la formation du Djurdjura ont cassé leur tirelire pour faire signer un contrat de deux ans à Djabout. Ce sont les responsables kabyles qui ont contacté ce joueur en premiers, néanmoins, Hassan Hamar voulait recruter Djabout. Pour convaincre ce dernier, Hannachi s’est déplacé en plein mois de Ramadhan à Chlef afin de rompre le jeûne avec le joueur et son père et aussi pour arracher son OK, néanmoins, le volet financier était très important aux yeux de Djabout, ce dernier, et en signant à la JSK vient de tripler son salaire et de réaliser une belle affaire, en attendant de confirmer bien sûr sa valeur sur le rectangle vert.
«Je ne suis pas un attaquant de pointe»
- «Je tenterai de marquer beaucoup de buts»
- «La JSK doit jouer le titre»
A sa sortie du bureau de Hannachi où il a paraphé un bail de deux saisons, Adel Djabout a bien voulu répondre à nos questions. Même s’il dit qu’il n’est pas un attaquant de pointe, il promet de faire de son mieux pour marquer le maximum de buts possibles.
Vous avez entretenu le suspense pendant plusieurs semaines avant d’officialiser votre transfert à la JSK…
Sincèrement, je suis soulagé après la signature de mon contrat au profit de la JSK. J’étais sous pression, car plusieurs clubs ne cessaient de m’appeler, mais je ne pouvais pas négocier avec eux étant donné que j’avais donné ma parole au président Hannachi. Je suis heureux de rejoindre un grand club comme la JSK.
Vous êtes resté dans le bureau pendant plusieurs heures, vous avez certainement négocié serré, n’est-ce pas ?
Non, on n’a pas mis beaucoup de temps pour trouver un terrain d’entente. Je lui avais donné mon accord de principe, il y a quelques jours de cela et, aujourd’hui, j’ai officialisé mon transfert.
Quelle est la durée de votre contrat ?
J’ai signé pour deux saisons.
Vous avez reporté à plusieurs reprises votre déplacement à Tizi Ouzou, ce qui a ouvert la voie à toutes les supputations surtout que le président de l’ESS Hassan Hamar insistait pour vous avoir…
Je ne pouvais pas me déplacer avant, car j’avais des affaires à régler. Je m’excuse auprès des Sétifiens, mais j’ai toujours dit que ma priorité va pour la JSK. J’ai trouvé un accord avec Hannachi et je n’ai pas hésité à signer.
Vous étiez sacré meilleur buteur de la Ligue 2 Mobilis la saison dernière avec l’US Biskra, vous souhaitez certainement marquer beaucoup de buts la saison prochaine…
Je ferai tout pour marquer le maximum de buts. Le président Hannachi a placé sa confiance en moi et je donnerai le meilleur de moi pour être à la hauteur des attentes placées en moi.
Est-il vrai que vous n’êtes pas un attaquant de pointe ?
Oui, je ne suis pas un attaquant de pointe. Je suis un attaquant polyvalent qui peut jouer en 9,5.
Pensez-vous que la JSK a les moyens de jouer le titre la saison prochaine ?
La JSK doit réapprendre à jouer pour le titre. C’est un grand club et elle ne doit plus se contenter de jouer pour le maintien ou faire dans la figuration.
N. B.
Interpellé par les supporters et les notables de la ville
Samy Idres provoque une AGE du CSA
C’est aujourd’hui que les membres de l’assemblée générale du club sportif amateur de la JSK se réuniront au siège du CSA et à partir de 14H pour une assemblée générale extraordinaire. C’est le président du CSA en personne qui a provoqué cette AGE. Comme tout le monde le sait, le CSA est l’actionnaire majoritaire dans la SSPA/JSK avec plus de 70% du capital, d’ailleurs, Samy Idres est aussi membre du conseil d’administration et pour toutes ces raisons, quelques supporters et plusieurs notables et sages de la ville de Tizi Ouzou ont pris attache ces derniers jours avec Samy Idres pour lui demander de s’impliquer et d’essayer d’éviter la catastrophe, car, avec tout ce que s’est passé ces derniers temps et surtout avec tout ce que se passe ces jours-ci à la JSK et à Tizi Ouzou, plusieurs sages et notables de la ville craignent pour l’avenir du club qu’on dénommait jadis le club phare de la Kabylie mais aussi pour la stabilité de la région. Après avoir été bien raisonné par ses interlocuteurs, Samy Idres a pris la décision de provoquer une assemblée générale extraordinaire. Cette AGE aura donc lieu aujourd’hui à partir de 14H au siège du CSA et en présence de tous les membres de l’AG.
Il devrait jeter l’éponge
Selon une source très proche de l’entourage de Samy Idres, ce dernier pensait depuis plusieurs semaines déjà à provoquer cette AGE afin de débattre le sujet de la SSPA, surtout, que c’est le CSA qui est l’actionnaire majoritaire et selon toujours son entourage, Idres ne veut pas que son nom soit retenu dans les anales du club, pour cette raison, il comte tout déballer cet après-midi, il devrait meme jeter l’éponge. La dernière sortie sur le terrain des supporters avait donné des idées au premier responsable du club sportif amateur. On reviendra avec plus de détails sur les travaux de cette AGE et sur les décisions qui devraient être prises lors de nos prochaines livraisons.
A.H.
Hafid Ben Ouardja, le nouveau bras droit de Hannachi
Au moment où la ville de Tizi Ouzou est en ébullition, surtout avec la dernière marche que les supporters ont organisée pour demander le départ de Hannachi de la présidence de la JSK, Abdelhafid Ben Ouardja, conseillé par une personne qui habite l’Algérois et qui n’a rien à voir, ni de prés ni de loin avec la JSK, et devant un président affaiblie par l’opposition et les dettes, il est en train de faire la pluie et le beau temps au niveau du club le plus titré d’Algérie. Même Azlef qui a dépensé des milliards n’a pas osé faire ce que fait Ben Ouardja ! ce dernier contacte les joueurs, il les fait signer au niveau de son bureau qui se trouve à Alger alors que la JSK est née et joue à Tizi Ouzou, il promet Aït-Djoudi à son entourage alors que des entraîneurs sont déjà en place. Apparemment, c’est Abdelhafid Ben Ouardja qui décide de tout à la JSK, puisqu’il a même promis un stage en Pologne alors que pour le moment, aucun joueur de l’effectif de la saison qui vient de s’achever n’a touché ses arriérés.
Il devrait payer Medjkane…
Si Ben Ouardja aime vraiment la JSK comme il ne cesse de le déclarer à ses amis et à Hannachi, il ne devait pas laisser Medjkane salir et ternir l’image de la grande JSK, Medjkane n’a fait que réclamer ses droits en déposant son contrat à la CRL, mais ça reste une première dans les anales du club, Ben Ouardja, devrait payer la modeste somme de quatre millions de dinars à Medjkane et d’éviter une humiliation historique au club le plus titré d’Algérie
Une chose est certaine, les supporters de la JSK ne sont pas nés de la dernière pluie. L’histoire retiendra les noms…
N.B.
Aucun renfort du CA n’a eu lieu dimanche soir
Contrairement à ce qui a été écrit un peu partout, aucune réunion d’installation ou de renfort du CA n’a eu lieu dimanche soir à Alger, certaines parties continuent de bluffer les supporters de la JSK. On ne peut renforcer le CA autour d’un café. On reviendra dans notre édition de demain sur ce sujet avec tout un dossier juridique et administratif.
Les noms de Bouguelmouna et Djerbou évoqués
Ne sachant quoi faire en cette intersaison pour renforcer son effectif, le président Hannachi est sur les traces de plusieurs joueurs pour tenter de convaincre certains d’entre eux à porter le maillot de la JSK. Après avoir concrétisé avec Chetti, Saâdou, Boukhenchouche et Djabout, il attend que Bounoua et Khali récupèrent leurs libérations respectives pour officialiser avec eux. Certains managers lui ont aussi proposé l’attaquant de l’USMBA Bouguelmouna et le milieu du CAB Djerbou. Il est intéressé par ces deux joueurs, mais jusqu’à hier après-midi il n’a pas encore pris attache avec eux. Il est obligé de recruter un véritable avant-centre, car Djarbout est un attaquant polyvalent et il ne peut pas compter sur lui en pointe. Il a marqué 15 buts avec l’US Biskra, mais lui-même affirme qu’il n’est pas un attaquant de pointe.
N. B.
Berchiche vide son sac
«Hannachi, mon argent ou la justice !»
«Je renonce aux primes, mais pas à 750M»
«Aïboud a été victime de la hogra et Raïah d’une campagne de dénigrement»
«Certains joueurs payent les supporters pour les applaudir, moi on m’insulte…»
«Que Hannachi dise comment et qui a sauvé le club»
«Où étaient les supporters de Facebook lorsque le club avait besoin d’eux»
«Le problème de la JSK ? On change les entraîneurs et les joueurs chaque année et on joue quand même la relégation, donc…»
Par N. Boumali
Après l’attaquant El-Hadi Boulaouidet, c’est au tour de Koçeila Berchiche de sortir de son mutisme pour réclamer ses arriérés. Il affirme que le président Hannachi lui doit 750 millions de centimes représentant 6 mensualités. Il ajoute aussi qu’Aïboud est victime de la hogra et qu’il y a une campagne de dénigrement contre Raïah. Il enfonce le clou en confiant que les enfants du club sont ciblés et que certains joueurs payent les supporters.
Votre nom a été annoncé dans la liste des libérés et la direction n’a jamais apporté le moindre démenti concernant sa décision de vous libérer en cette intersaison…
La direction ne peut pas me libérer du moment que je suis en fin de contrat. Qui a dit que je veux rester à la JSK ? On ne libère pas un joueur qui est en fin de contrat.
Vous auriez aimé que le président Hannachi vous appelle pour vous clarifier sur votre avenir avec la JSK…
Sincèrement, j’aurais souhaité que le président Hannachi m’appelle pour me parler de mon argent et de ses intentions vis-à-vis de moi. Il aurait pu prendre attache avec moi pour me payer ou pour me rassurer pour mon argent. Mais il ne l’a pas fait. Il me doit 750 millions de centimes et cela sans parler des primes. Je renonce aux primes, mais pour mes 6 salaires, je ne renoncerai à aucun centime.
Que comptez-vous faire pour avoir votre argent ?
Actuellement je suis en France, mais je rentrerai ce mardi au pays (entretien réalisé hier en fin d’après-midi). J’appellerai les dirigeants pour qu’ils me donnent mes 750 millions de centimes d’ici la fin de la semaine et s’ils ne me payent pas, je serai dans l’obligation de saisir la justice pour avoir mon argent. Je profite de l’occasion pour démentir les racontars colportés çà et là selon lesquels Raïah et moi nous faisons le forcing sur les autres joueurs pour qu’ils saisissent la Chambre de résolution des litiges. Le président Hannachi sait qui a sauvé l’équipe de la relégation.
Que voulez-vous dire par là ?
Je ne peux pas entrer dans les détails, mais le président Hannachi se rappelle certainement lorsqu’on s’est mis à table à l’hôtel Itourar. Aujourd’hui, on nous accuse de pousser les autres joueurs à saisir la CRL.
Vous avez été sûrement choqué par le départ de Samir Aïboud…
Bien sûr, Aïboud a été un très bon joueur. Il n’est pas le seul à être victime de la hogra. Même Raïah fait face à une campagne de dénigrement. Ce n’est pas normal que des enfants du club soient traités de la sorte. Moi, je les ai défendus jusqu’au bout. Mais ce n’est pas la première fois que les enfants du club sont traités de cette manière puisque même les anciens à l’image de Benkaci, Marek et Doudane pour ne citer que ceux là avaient vécu les mêmes mésaventures.
Vous étiez la cible d’une frange de supporters durant toute la saison, vous étiez certainement affecté par les insultes dont vous étiez victime…
Certains supporters m’insultaient, car je ne les payais pas. Je dois vous dire aussi que les supporters qui menaient des campagnes contre moi sur Facebook ne faisaient que parler dans le vide. Lorsque le club avait besoin d’eux, ils n’étaient pas là. C’est facile de s’attaquer à un enfant du club surtout lorsque les dirigeants ne prennent même pas sa défense. Certains fans, je ne généralise pas bien sûr, sont jaloux de voir un enfant du club réussir. Moi, je ne paye pas les supporters pour qu’ils m’applaudissent.
A vous entendre parler, il y a des joueurs qui payent les supporters…
Evidemment, il y a des joueurs qui payent certains supporters. Je ne citerai aucun nom, mais je laisserai chacun à sa conscience.
Vous regrettez certainement votre retour à la JSK…
Ce que je regrette, c’est mon départ du MCA. Je suis revenu pour aider le club de mon cœur, malheureusement je n’avais trouvé aucun soutien de la part des dirigeants.
Pourquoi on vous a toujours collé l’étiquette de joueur intouchable ?
Dans tous les clubs où j’ai joué, j’ai toujours été un titulaire indiscutable. Que ce soit au MCEE ou au MCA. A la JSK, ma première saison, j’ai joué 35 matches et la saison dernière 37 matches. Tous les entraîneurs qui se sont succédé à la tête du staff technique me faisaient confiance. Si je n’avais pas ma place, Karouf, Bijotat, Mouassa, Hidoussi et Rahmouni ne m’auraient pas fait jouer. J’avais un problème avec Hidoussi, mais il m’alignait, car il avait besoin de moi. Ce que je n’aime pas, c’est l’ingratitude.
Vous dérangiez alors certaines parties en quelque sorte alors…
Absolument, moi, je me contentais de faire mon travail sur le terrain. Ma réussitte a fait des jaloux. J’ai toujours mouillé mon maillot et j’ai la conscience tranquille aujourd’hui.
A votre avis, où se situe le problème de la JSK ?
Tout le monde connaît le problème de la JSK. Je ne veux polémiquer avec personne, mais il est aisé de deviner où se situe le problème du club. A chaque intersaison, il y a des changements de joueurs et d’entraîneurs, mais la JSK joue à chaque fois sa survie en Ligue 1 Mobilis, pourquoi ? Réfléchissez bien !
On dit que plusieurs clubs vous ont contacté ces derniers jours…
Oui, plusieurs clubs m’ont contacté, mais c’est mon agent qui s’occupe de mes contacts. Je me repose en France et à mon retour à Tizi Ouzou, je ferai le point avec lui.
On vous annonce proche du MCO…
C’est vrai que le président du MCO m’a contacté et c’est un honneur pour moi que ce club s’intéresse à moi. Je rentrerai aujourd’hui au pays et j’aurai tout le temps pour trancher sur mon avenir.
N. B.