Après Aïboud, Khelili et Touhami qui ont déjà quitté le navire jaune et vert en récupérant même leurs lettres de libérations, d’autres éléments de l’effectif de la saison qui s’est achevée dernièrement seront appelés à leur tour de quitter la JSK.
En plus de Rial et Berchiche qui se retrouvent cet été en fin de contrat, les Baïteche, Izerghouf, Zerguine et les autres, seront eux aussi appelés à quitter la ville de Tizi-Ouzou. Tout est clair désormais concernant la liste des libérés. A l’issue de la réunion de mardi passé qui a regroupé les deux entraîneurs de l’équipe et le premier responsable du club, les deux parties ont arrêté d’une manière officielle la liste des joueurs à libérer cet été. Le nom de Mebarki qui était en ballottage dans un premier temps a été bel et bien coché sur cette liste mardi passé. «Mebarki est appelé désormais à ramener un club ou de négocier lui-même sa lettre de libération», déclarait Hannachi à ses proches en sortant du siège du club mardi après-midi. Billal Mebarki qui a signé un contrat de deux ans à la JSK en mois de décembre de l’année 2015, n’est pas contre l’idée de quitter la JSK, mais exige de toucher ses arriérés, puisque c’est la direction du club qui a jugé utile de le libérer. Au moment où Hannachi veut vendre son joueur, ce dernier réclame presque six mois de salaires. Après Boulaouidet et Berchiche, voici un autre joueur qui réclame presque un milliard d’arriérés pour… partir.
A. H.
«Pour que je résilie mon contrat, on doit me payer mes 5 mois et demi»
Le meneur de jeu, Bilel Mebarki, est dans le flou total. Bien que la direction ait pris la décision de le libérer en cette intersaison, le président Hannachi ne l’a pas appelé pour l’informer de sa libération. Contacté dans l’après-midi d’hier, Mebarki avoue qu’aucun dirigeant ne lui a parlé de quoi que ce soit. «Sincèrement, j’aurais aimé que le président Hannachi ou un autre dirigeant m’appelle pour m’éclairer sur ma situation. Maintenant, si la direction décide de me libérer, elle doit d’abord me payer mes 5 mois et demi. Il ne me reste que 6 mois de contrat et je ne renoncerai à aucun centime. Je respecterai toute décision qui sera prise par la direction, mais cette dernière doit me payer jusqu’au dernier centime», affirme Mebarki qui est ouvert à toute négociation.
«Je serai présent à la reprise des entraînements»
Sous contrat encore pour 6 mois, l’ancien pensionnaire du MOB ne partira pas sans trouver une solution à l’amiable avec la direction. «Je ne demanderai que mes droits. Si la direction veut me libérer, elle est libre de le faire, mais elle doit me payer mes 5 salaires et demi. Ce n’est pas moi qui ai demandé à partir et je serai le premier à me présenter à la reprise des entraînements, si je ne trouve pas un terrain d’entente avec les dirigeants. Le football est mon gagne-pain et il faut qu’on me paye pour les 5 mois et demi que j’ai joués. Le championnat s’est terminé le 14 juin dernier et je ne renoncerai à aucun centime, si la direction décide de me libérer bien sûr», explique Mebarki.
«Prêt à renouveler si on me le demande»
Exigeant la régularisation de sa situation financière pour résilier son contrat, Mebarki confie que si le président Hannachi lui demande de renouveler son contrat, il le fera sans aucun problème pour peu qu’il trouve un terrain d’entente avec lui. «Il me reste 6 mois de contrat et si le président Hannachi me demande de prolonger, je suis prêt à le faire. Comme je vous l’ai déjà dit, je suis ouvert à toute négociation», poursuit-il.
«Hannachi a toujours été correct avec moi et j’espère qu’il le sera jusqu’au bout»
Pas du tout prêt à partir sans ses 5 mois et demi de salaire, Mebarki espère que dans le cas où sa libération se confirme, le président Hannachi le payera jusqu’au dernier centime. «J’avoue que le président Hannachi a toujours été correct avec moi et j’espère qu’il le sera jusqu’au bout. Si la direction décide de me libérer, il est hors de question de racheter ma libération vu qu’il ne me reste que 6 mois de contrat. Je veux toucher mon argent jusqu’au dernier centime.»
«Moi, je ne raconte pas aux entraîneurs et au président ce que disent les autres joueurs»
L’ex-pensionnaire du MOB lance un pavé dans la mare en déclarant que contrairement à quelques joueurs qui racontent tout ce que font leurs équipiers aux entraîneurs et aux dirigeants, lui se contente seulement de faire son travail sur le terrain. «Moi, je ne raconte pas aux entraîneurs et aux dirigeants ce que font ou disent les autres joueurs. Depuis que j’ai rejoint la JSK, j’ai parlé que deux fois avec mon président et c’était pour mon argent. Je ne colporte pas ce que font les autres pour qu’on me garde. Si je suis à la JSK, c’est grâce à mon rendement. Je n’ai jamais créé le moindre problème et j’ai toujours donné le meilleur de moi-même.»
«Les supporters savent ce que je vaux»
Depuis qu’il a rejoint la JSK, Mebarki a toujours eu le soutien des supporters. C’est eux qui demandaient aux entraîneurs de le faire jouer en s’interrogeant comment un joueur de sa trempe n’était pas une pièce maîtresse sur l’échiquier des Jaune et Vert. «Les supporters savent ce que je vaux. Ils m’ont toujours soutenu et je donnais le meilleur de moi-même pour être à la hauteur de leurs attentes. Je n’ai jamais compté sur qui que ce soit pour que je joue. Je ne crois qu’au travail et je n’ai jamais rechigné sur l’effort pour apporter le plus attendu de moi», a-t-il conclu.
N. Boumali
Aït Djoudi : «Si je reviens à la JSK, ce ne sera pas comme qu’entraîneur…»
Azzedine Aït Djoudi est depuis lundi après-midi en Algérie après une longue et dure saison au Maroc. L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale olympique, qu’on a joint hier matin au téléphone, revient sur cette histoire de son retour aux affaires du club le plus titré du pays pour prendre en main l’équipe première : «Comme tout le monde le sait, j’ai été obligé de rester au Maroc après la fin de la saison rien que pour soutenir mon fils qui passait ses examens, je lisais tout le temps la presse algérienne, j’ai vu mon nom revenir à chaque fois, on m’a annoncé d’une manière quasi officielle à la JSK alors que j’étais au Maroc, maintenant, je peux vous dire que je ne reviendrai pas à la JSK pour prendre la barre technique du club et pour plusieurs raisons, je suis à Tizi Ouzou qui est ma ville pour des vacances et aussi pour régler mes affaires», nous dira le natif de Tébessa, originaire d’Aïn El Hammam et qui a grandi dans le quartier populaire du centre-ville de Tizi-Ouzou, «Le marché». Questionné sur la situation actuelle de son club de toujours, AAD regrette et promet en même temps : «D’abord, je regrette de voir la JSK dans cette situation, on a tiré, et ce, à maintes reprises la sonnette d’alarme, tout ce que je souhaite c’est de voir la JSK retrouver son lustre d’antan. Moi, en ce qui me concerne, je reste toujours un grand amoureux des Jaune et Vert. Un jour, je reviendrai à la JSK, mais non pas pour prendre la barre technique, c’est pour prendre les rênes du club.»
A. H.
Le RDV Hannachi-Rebrab n’a (bien sûr) pas eu lieu…
A qui profitent ces mensonges ?
Au moment où les dirigeants de la formation du Djurdjura ont classé l’affaire Rebrab, vu que ce dernier n’est pas intéressé par un investissement au niveau du club le plus titré d’Algérie, certaines parties n’ont pas trouvé mieux que de programmer un RDV-fantôme entre les deux parties. Dans quel but et à qui profite ce mensonge ? On a dit et écrit que ce RDV virtuel était programmé pour mardi passé en fin de journée à Alger, mais bien sûr, il n’a pas eu lieu, Rebrab, homme le plus riche d’Algérie a mieux à faire que de discuter avec Hannachi sur l’avenir de la JSK… Certes, Mohand Chérif Hannachi a fait un petit tour avant-hier mardi à Alger mais il n’a rencontré ni Rebrab ni son «manager». Au moment où la rue est en ébullition à Tizi Ouzou, certaines personnes malintentionnées trouvèrent toujours des moyens pour essayer d’endormir les fans des Canaris du Djurdjura qui ne souhaitent que de jours meilleurs pour leur cher club. Après l’Athlético Madrid, le stage de la Pologne, Zaâbia… On ressort du tiroir une vielle histoire, celle de Rebrab. De grâce, qu’on arrête de mentir aux supporters, ou plutôt, de rajouter de l’huile au feu…
A. H.
Hannachi recadre Ben Ouardja :
«Au lieu d’organiser des défilés de joueurs dans ton bureau, il est préférable qu’il injecte de l’argent !»
Le premier responsable de la formation du Djurdjura a appelé hier soir Abdelhafid Ben Ouardja, le bonhomme qu’on présentait comme le nouveau grand fournisseur de Hannachi et le probable homme fort du CA (alors qu’il n’est même pas actionnaire dans la SSPA/JSK) afin de tirer certains points au clair avec lui. Après le départ de Malik Azlef, on a présenté Ben Ouardja comme le nouveau bailleur de fonds, néanmoins, et selon certaines informations émanant du club, ce promoteur n’a jusque-là rien dépensé de sa poche, ce qui a poussé le numéro 1 du club à réagir. «Au lieu de faire des défilés de joueurs dans ton bureau, ramènes de l’argent, laisse nous voir tes billets !», aurait déclaré Hannachi à son ami Ben Ouardja. Ce dernier s’est engagé apparemment de financer l’opération recrutement mais après plusieurs joueurs, le président du club le plus titré d’Algérie n’a rien vu venir de la part de ce bonhomme…
On est loin des Azlef, Yarichène…
Aït Djoudi comme entraîneur en chef, un bon stage en Pologne, de grands noms, à l’image de Zaabia, Djabou, Gourmi… et les autres stars de notre championnat, Ben Ouardja a réussi en un laps de temps record de se faire un nom dans le milieu footballistique grâce à ses relais dans la presse à qui il sert des mensonges chaque jour au moment où la ville de Tizi est en ébullition ces jours-ci avec les histoires que tout le monde connaît. Yarichène qui a dépensé plusieurs milliards lors de l’été 2014 en recrutant Doukha, Ziti, Mekkaoui, Delhoum, Ferahi… n’a pas fait tout ce bruit. La même chose pour Azlef qui, en une année, a dépensé plus de 8 milliards.
A. H.
L’ancien masseur, Goucem, réclame son argent
Après les entraîneurs des jeunes, plusieurs joueurs et d’autres employés du club, l’ancien masseur de la JSK, Nacer Goucem en l’occurrence, monte au créneau pour exiger son argent. «J’ai travaillé pendant trois saisons avec l’équipe première, je n’ai touché aucun salaire alors que je ne lésinais pas sur les efforts pour servir l’équipe, vous pouvez demander à tout le monde, comment je travaillais, je n’ai pas voulu parler de ce sujet auparavant car l’équipe se bagarrait pour assurer son maintien, maintenant, je dois toucher mon argent, c’est le pain de mes enfants, personne ne pourrait me priver de mon dû, je pèse bien mes mots », nous dira Nacer Goucem qui souhaite reprendre du service dans un club de la région.
Le JCK accède en première division et entre dans l’histoire
Le judo club de Kabylie est la nouvelle fierté des Kabyles. Avec dix athlètes en seniors, ce club a réalisé le 29 juin passé une brillante qualification en première division après une longue et dure saison, en se classant même troisième. Pour un rappel, seuls les judokas de la JSK ont réussi à accéder par le passé en première division et en gagnant plusieurs titres nationaux et continentaux (malheureusement, la section judo JSK n’existe plus), le JCK est le second club donc de la wilaya de Tizi Ouzou qui entre dans la cour des grands. Le jeune entraîneur de ce club, Lamri Rabah, veut réaliser d’autres succès : «Avec l’aide des autorités locales, on pourra réaliser plusieurs belles choses, on est qualifiés à la finale de la coupe d’Algérie, avec plus de moyens, on pourra honorer davantage notre wilaya.»
Hannachi négociera avec Raho la semaine prochaine
Selon une source autorisée, le président Hannachi négociera avec son ancien arrière droit, Slimane Raho, la semaine prochaine. Il lui a proposé de renforcer le staff de Mourad Rahmouni ces derniers jours, mais comme Raho est obligé de retourner en France pour régler certaines de ses affaires, il n’entamera les négociations avec lui que la semaine prochaine. D’après notre source, Raho est disposé à servir son ancien club en tant qu’entraîneur adjoint, mais il n’a rien encore négocié avec le président Hannachi. Ce dernier a tâté le terrain en lui proposant de rejoindre la barre technique de la JSK et la réponse de Raho l’a rassuré puisque celui-ci lui a dit que c’est un honneur pour lui de servir le club pour lequel il a joué pendant plusieurs années. Il a marqué son passage à la JSK en remportant plusieurs titres avec elle et par son comportement exemplaire que ce soit sur ou en dehors du terrain. Il est très estimé par les supporters et tous ceux qui l’ont côtoyé ne disent que du bien sur lui. Lui est prêt à servir la JSK en tant que membre du staff technique, mais reste à savoir si le président Hannachi trouvera un terrain d’entente avec lui sur le plan financier. Il sera probablement à Tizi Ouzou la semaine prochaine pour poursuivre ses pourparlers avec le président Hannachi. Il a eu ses diplômes d’entraîneur en France et sa venue ne fera que du bien à la JSK. En plus de l’aspect financier, il discutera avec le président Hannachi du projet du club pour la saison à venir.
N. Boumali
Hannachi en contact avec Allaoui
Selon une source proche de la direction, le président Hannachi est déterminé à recruter un gardien en cette intersaison. Il est en contact avec le gardien du CABBA Allaoui Fateh et s’il concrétise avec lui, il libérera certainement son deuxième gardien Abderrahmane Boultif. Ce dernier n’a fait que de brèves apparitions depuis qu’il a rejoint la JSK au mois de janvier 2016 et comme il n’a pas pu s’imposer surtout que son salaire dépasse 100 millions de centimes par mois, le président Hannachi veut le libérer en ce mois de juillet. Le sort de Boultif est tributaire de la venue d’Allaoui qui était le premier gardien du CABBA la saison dernière.
N. Boumali
Bouguelmouna et Mebarakou ramèneront eux-mêmes leurs libérations
En contact avec l’attaquant de l’USMBA Bouguelmouna et du défenseur du MCA Mebarakou, le président Hannachi ne pourra pas finaliser avec eux tant qu’ils n’ont pas récupéré leurs libérations respectives. Il est intéressé par leur profil, mais il a fait savoir aux managers des deux joueurs qu’il ne rachètera pas les contrats des deux joueurs et que c’est à eux de ramener leurs libérations pour signer à la JSK. Ne disposant pas de gros moyens, le président Hannachi espère que Bouguelmouna et Mebarakou récupéreront les fameux documents qui leur permettront d’officialiser leurs transferts. Les deux joueurs sont enthousiasmés à l’idée de porter le maillot des Jaune et Vert, mais ils n’ont pas leur destin entre les mains puisque l’un est lié à l’USMBA et l’autre au MCA.
N. Boumali
Zouari fait machine arrière ?
Après avoir donné son accord de principe au président Hannachi pour porter le maillot des Jaune et Vert, le milieu Zouari aurait décidé de retourner au MC Saïda avec lequel il est toujours sous contrat. Il a joué la saison dernière à titre de prêt à l’USMBA, mais il appartient toujours au MCS. Il avait promis au président Hannachi de récupérer lui-même sa lettre de libération, mais comme le nouveau président du MCS n’est toujours pas installé, Zouari aurait perdu espoir de récupérer le fameux document qui lui permettra de signer à la JSK.
N. Boumali