Pur produit de la JSK, Essaïd Belkalem est libre de tout engagement et attend un nouveau challenge. Disposé à revenir en Algérie, il attend un signe de la JSK qui n’arrive pour le moment pas. L’international n’attendra pas son club formateur indéfiniment.
Libéré par Orléans à la fin de la saison sportive en France, l’ancien de Trabzonspor se cherche un nouveau défi et un nouveau challenge. Que ce soit en France ou ici en Algérie, le roc défensif attend la bonne opportunité. Présent au cours du dernier match de la JSK à domicile face à Bel-Abbès, il avait évité la presse mais, lorsque les fans se sont rapprochés de lui, il leur avait assuré qu’il était disposé à revenir au sein de son club de toujours. Une excellente nouvelle sauf qu’il y a un hic. Le président Hannachi ne l’a toujours pas contacté et rien ne dit qu’il va le faire. Apparemment, le boss lui tient toujours rancune après son départ du club lorsqu’il avait refusé de prolonger et était parti gratuitement à l’Udinese. C’est ce qui ferait que les choses ne bougent pas d’un iota dans ce dossier. Belkalem, de son côté, est prêt à revenir à la maison après plusieurs années d’exil. Toutefois, il n’attendra pas Hannachi indéfiniment et ne va certainement pas faire le premier pas.
Il ira voir ailleurs
Avec la vague de départs au sein de la défense kabyle, notamment Rial, Berchiche, Sebie et Khelili, il y a un gros vide à combler et Belkalem est l’une des meilleures affaires si ce n’est la meilleure. Il connaît la maison, sait gérer la pression et, en plus, c’est un leader, un vrai. Sur la pelouse, c’est un vrai capitaine qui guide ses hommes et les pousse à donner le meilleur d’eux-mêmes. En plus, lors de sa conversation avec les fans, il avait promis de ne jamais tourner le dos à son équipe de toujours. Malheureusement, toutes ses qualités, Hannachi ne semble pas les voir et c’est ce qui explique le fait qu’il n’ait toujours pas pris attache avec un défenseur de top qualité et international qui plus est.
Mebarakou et Benayada, les pistes du président
Malgré tout cela, Hannachi ne semble pas du tout prêt à aller chercher son ancien défenseur et privilégie d’autres pistes. En effet, dans nos différentes éditions, on a abordé les pistes qui mènent à Mebarakou et même à Benayada qui a demandé sa libération au CSC. Dans le même temps, l’enfant du club est mis de côté, on pourrait même penser qu’un retour au club lui serait interdit. Ceci arrive à un moment où les fans voient les enfants de la JSK être poussés vers la sortie comme ce fut le cas avec Aïboud et la campagne menée contre Raïah. Belkalem n’attendra pas longtemps. Si l’appel ne vient pas, il ira voir ailleurs.
I. Z.
Le club lui doit 4 salaires
Zerguine exige son argent avant de partir
Boulaouidet, Berchiche, Mebarki, Goucem et maintenant Zerguine. Ces noms ont un point en commun du moment qu’ils réclament tous leur argent au président Hannachi.
Ça commence à faire beaucoup pour le boss kabyle du moment que plusieurs joueurs commencent à réclamer haut et fort leur argent. Le premier a été Boulaouidet qui a réclamé ses 6 mois de salaire, vient ensuite le tour de Berchiche qui a exigé ses 750 millions. S’en est suivi le masseur du club Goucem et Mebarki qui veut ses 5 salaires et demi. Tout cela n’a pas fait avancer les choses puisqu’un autre joueur n’a pas manqué de faire en sorte de monter au créneau pour exiger son argent. Il s’agit de Youcef Zerguine. Ce dernier a été libéré par la direction pour rendement insuffisant. Cependant, il ne va pas faciliter la tâche à ses dirigeants puisqu’il n’a pas l’intention de se laisser faire et n’a pas manqué de faire savoir qu’il allait recourir à tous les moyens pour avoir ses droits. Dans ce sens, une source fiable nous a fait savoir qu’il attend que la direction lui règle ses salaires pour s’en aller car il ne s’en ira pas comme ça. Par ailleurs, la même source nous a également fait savoir que le président Hannachi doit 4 salaires à son joueur, qui n’entend pas se désister de ses mensualités. Une revendication somme toute logique de la part de Zerguine qui ne veut pas partir avant de toucher l’intégralité de son argent.
L’étau se resserre autour d’Hannachi
Dans tout cela, c’est le président du club qui commence à sentir l’étau se resserrer autour de lui du moment que plusieurs joueurs sont en train de monter au créneau et de demander leur argent. On le sait, Hannachi doit payer 10 milliards rien qu’à ses joueurs et cela fait qu’il a, à l’heure actuelle, les mains liées du moment que les caisses du club sont vides. Une situation qui ne va certainement pas s’améliorer puisque d’autres joueurs pourraient emboîter le pas à leurs camarades en demandant de toucher leur argent. Ça ne sent pas bon pour le chairman kabyle qui ne sait plus comment faire et attend que des bailleurs de fonds comme Ben Ouardja injectent de l’argent frais pour assurer le recrutement et payer les joueurs. Affaire à suivre.
I. Z.
Les joueurs logeaient gratuitement dans son immeuble
Que décidera Azlef pour les appartements ?
Les joueurs de la JSK habitant hors de Tizi Ouzou étaient logés dans un immeuble haut standing qui appartient à l’ancien bras droit d’Hannachi, Malik Azlef.
Ce dernier a préféré claquer la porte et a quitté ses fonctions après tout ce qui s’est passé. Sentant qu’il n’y avait plus de place au changement, il a donc opté pour un départ. Maintenant, ce qu’il faut savoir, c’est que les joueurs qui n’habitent pas à Tizi Ouzou ont bénéficié d’appartements dans un beau quartier au centre-ville. D’ailleurs, les appartements en question appartiennent à Malik Azlef qui est également le propriétaire de tout l’immeuble. Son départ du club va-t-il changer la donne ? Il faut dire aussi que le concerné logeait les joueurs sans pour autant demander une mensualité ou quoi que ce soit. Les éléments concernés étaient logés gratuitement car l’ancien bras droit d’Hannachi servait l’équipe. Maintenant qu’il est parti, il pourrait demander un loyer ou bien même ne plus accueillir aucun joueur de la JSK dans son immeuble de haut standing.
Luanvi et la boutique du club
Autre question qui se pose actuellement, c’est l’avenir de l’équipementier Luanvi. C’est Azlef qui avait fait des mains et des pieds pour s’assurer que le club ait un bon contrat et a œuvré pour l’ouverture d’une boutique officielle du club qui se trouve dans les locaux de son immeuble. Que va faire le concerné maintenant ? Le club peut-il résilier le contrat entre les deux parties sachant qu’il y a un bail de 5 ans entre la JSK et son fournisseur ? La boutique va-t-elle continuer à vendre les maillots ou bien va-t-elle fermer ? Autant de questions qui restent pour le moment sans réponses.
I. Z.
Vers l’abandon des pistes Khali et Bounoua
Selon les dernières informations qui nous sont parvenues, les dirigeants kabyles auraient l’intention d’abandonner les pistes de Khali et Bounoua.
A l’heure actuelle, la JSK s’est assurée les services de 4 joueurs, à savoir Chetti, Saâdou, Boukhenchouche et enfin Djaâbot. D’autres pistes existent comme celles qui mènent à Mebarakou, Khali et Bounoua. Cependant, aux dernières nouvelles, les dirigeants kabyles auraient l’intention d’abandonner les deux dernières pistes. En effet, une source au fait de ce qui se passe au sein de la maison de la JSK nous a fait comprendre que les dirigeants se dirigeraient vers l’abandon des deux dossiers. Les choses sont plutôt compliquées pour les deux joueurs. Ils sont toujours sous contrat avec Bel-Abbès et Hadj Ghalem n’a aucunement l’intention de se séparer des deux joueurs comme il nous l’avait confirmé dans ces mêmes colonnes. Une situation qui aurait donc dissuadé les responsables kabyles et qui les aurait poussé à mettre fin à ces deux pistes. On verra ce que va décider le président Hannachi pour la suite de son opération recrutement surtout quand on sait qu’il manque d’argent pour assurer le meilleur recrutement possible et que les joueurs montent au créneau pour demander leurs salaires impayés.
I. Z.
Boulaouidet est libre de tout engagement,
La JSK sans avant-centre
Le meilleur buteur des Canaris, Boulaouidet, est libre de tout contrat après que celui le liait à la JSK a expiré. Désormais, il peut négocier avec le club de son choix ; chaque jour qui passe fait que l’ancien de Médéa s’éloigne un peu plus de Tizi. Il est clair qu’aujourd’hui, il n’y a pas d’avant-centre à la JSK et que les dirigeants doivent remédier à la situation. La dernière recrue en date, Adil Djaâbot, a été claire d’entrée, ce n’est pas un attaquant de pointe, c’est plutôt un soutien de l’avant-centre. La direction du club le plus titré d’Algérie serait bien inspirée de trouver un remplaçant au joueur surtout quand on sait que Boulaouidet est convoité par les meilleures équipes du championnat comme l’ESS et le MCA, pour ne citer que ces deux.