L’attaquant El-Hadi Boulaouidet ne poursuivra pas son aventure avec la JSK. Et pour cause, depuis qu’il a dit au président Hannachi qu’il doit négocier avec son manager une éventuelle prolongation de contrat, celui-ci ne l’a pas relancé.
Son départ devient inévitable surtout qu’il devait trancher hier soir sur son transfert en Arabie Saoudite. Les dirigeants de ce club saoudien lui ont fait une proposition, mais il leur a fait une contre-proposition via son manager et c’est hier soir qu’ils devaient lui rendre leur réponse définitive.
Aujourd’hui
En cas d’échec des négociations avec les Saoudiens, Boulaouidet étudiera à partir d’aujourd’hui les propositions émanant des clubs algériens. Si les contacts avec le MCA se sont interrompus ces derniers jours à cause de tout ce qui se passe dans la maison du Doyen, les négociations avec l’ESS et le CSC sont en bonne voie. Le président Hassan Hamar aurait fait une offre très alléchante au meilleur buteur des Jaune et Vert et celle-ci ne l’aurait pas laissé indifférent. Les offres pleuvent sur lui et il négociera certainement en position de force.
Argent
Alors que les dirigeants laissent entendre qu’ils ne doivent pas de l’argent à leurs joueurs, l’attaquant Boulaouidet persiste et signe qu’il finira par avoir ses 810 millions de centimes. Son manager affirme que cette histoire de salaire brut n’a aucun sens et que la direction finira tôt ou tard par payer à ses joueurs leur 6 mensualités. Boulaouidet devra saisir le président Hannachi sur son argent cette semaine, mais dans le cas où celui-ci refuserait de le payer, il saisira les instances concernées pour être rétabli dans ses droits. Il n’est pas prêt à se taire sur son argent, surtout qu’il est protégé par son contrat.
N. B.
Rahmouni insiste pour Zouari
Bien que le milieu de l’USMBA ait fait machine arrière quant à sa venue à la JSK, l’entraîneur Mourad Rahmouni insiste toujours sur son recrutement. Il a en effet déclaré à son président ces derniers jours que c’est un bon milieu de terrain et qu’il a besoin de lui dans son effectif. Il lui a même assuré qu’il aidera Zouari pour avoir sa lettre de libération. Avant de rejoindre la JSK au mois de février dernier, Rahmouni était l’entraîneur du MC Saïda. Il connaît bien Zouari qui a joué à titre de prêt à l’USMBA ainsi que les dirigeants saïdis avec lesquels il aurait gardé le contact malgré son départ.
Zouari était enthousiasmé au départ à l’idée de porter le maillot des Jaune et Vert, mais ne sachant à qui s’adresser pour avoir le fameux document qui lui permettra d’officialiser son transfert il a fait savoir aux émissaires de Hannachi qu’il préfère poursuivre son aventure avec le MCS. C’est pour cela que le président Hannachi a décidé d’abandonner sa piste, mais Rahmouni garde encore espoir pour le convaincre de signer à la JSK. Il estime qu’il a toutes les qualités requises pour apporter un plus à l’équipe la saison prochaine.
A. H.
10 CV de joueurs à traiter
Sur les traces d’un meneur de jeu et d’un attaquant africains
N’ayant pas réussi à concrétiser avec les attaquants et les meneurs de jeu qu’il a ciblés en Algérie, le président Hannachi se tourne vers la piste africaine dans l’espoir de renforcer son effectif avec deux bons joueurs. Plusieurs CV lui ont été proposés ces derniers jours, mais de peur de se tromper encore une fois, il veut associer l’entraîneur Mourad Rahmouni qui n’a à aucun moment donné son avis sur les 4 joueurs recrutés par la direction. Sa priorité est de renforcer son compartiment offensif, vu que Djabout n’est pas un attaquant de pointe. Il a été sacré meilleur buteur la saison dernière avec l’US Biskra, mais lui-même affirme que c’est un 9,5. Ainsi, pour ne pas se retrouver sans un avant-centre surtout que Zerguine et Izerghouf seront libérés, le président Hannachi espère conclure avec attaquant africain capable d’apporter du punch à la ligne d’attaque des Jaune et Vert. Il était sur la piste d’un attaquant africain comme nous l’avons rapporté, il y a quelques jours de cela, mais il n’avait pas réussi à trouver un terrain d’entente avec lui. Le joueur qu’il convoitait avait des touches en Belgique et il aurait exigé un salaire de 15 000 euros pour signer à la JSK, alors qu’il ne lui avait proposé qu’une mensualité de 10 000 euros. Pour le poste de meneur de jeu, il avait misé au départ sur Tabti puis sur Bounoua, mais comme ces deux joueurs n’ont pas leur destin entre les mains, le président Hannachi privilégie la piste africaine pour renforcer son effectif avec un meneur de jeu. Il a d’ailleurs confié à ses dirigeants qu’il doit recruter un bon meneur de jeu africain pour espérer jouer les premiers rôles la saison prochaine. Quelques noms lui ont été proposés, mais il ne veut pas se précipiter dans son choix.
D’après une source proche de la direction, pas moins de 10 joueurs africains entre attaquants et meneurs de jeu ont été proposés au président de la JSK, qui faute de moyens, se contentera certainement de recruter des joueurs qui lui reviendront moins chers. Il consultera Rahmouni dans le choix des deux joueurs africains, mais on ne sait pas encore s’il parviendra à trouver un attaquant capable de faire oublier aux supporters le défunt Ebossé et Diawara.
N. B.
Des sages chez Khalef pour faire partir Hannachi
Par Abdellah Haddad
L’homme de Gijón, Mahieddine Khalef, sera appelé à intervenir dans la crise qui secoue la JSK ces dernières années. Il a toujours préféré suivre les événements de loin sans prendre position pour ne pas faire des mécontents, mais vu que la JSK se dirige tout droit dans le précipice, une délégation de sages a décidé de se rendre chez lui pour lui demander de conseiller au président Hannachi de la nécessité de partir pour tenter de sauver ce qui reste à sauver. Khalef a marqué l’histoire de la JSK en lettres d’or et il est toujours estimé par les supporters, lesquels n’ont pas cessé de l’interpeller notamment sur les réseaux sociaux pour qu’il s’exprime au moins sur la situation dans laquelle se trouve leur club. Il a toujours refusé de prendre position sauf en 2005 où il avait appelé à un changement, mais cela avait déplu au président Hannachi. Les deux hommes s’étaient embrouillés pendant quelque temps, mais leurs relations n’ont pas été altérées pour autant. L’homme de Gijon entretient de très bons rapports avec le président Hannachi et les sages ont décidé de se rendre chez lui pour qu’il essaye de faire entendre raison au président de la JSK. Leur principale revendication est son départ du club et comme il s’accroche vaille que vaille à son poste malgré la grave crise financière qui secoue le club ces dernières années, les sages pensent que Khalef peut lui faire changer d’avis en le convainquant de céder sa place à quelqu’un d’autre.
Intérêt
Soucieux de l’avenir de leur club qui n’a évité la relégation que de justesse cette saison, les sages qui comptent saisir Khalef, estiment qu’ils ne peuvent pas rester indifférents, alors que le club va de mal en pis. Ils demanderont à Khalef de prendre ses responsabilités, car c’est grâce à lui et à son défunt frère Abdelkader que la JSK est devenue ce qu’elle est. Ils parleront évidemment au nom des supporters qui souhaitent que Khalef prenne position dans le conflit qui les oppose au président Hannachi. Si Khalef apporte son soutien à ceux qui exigent un changement à la tête du club, le président Hannachi se retrouvera dans une position très affaiblie vu que l’homme de Gijón a une grande aura chez les supporters. Mais s’il opte pour la neutralité, les supporters seront certainement déçus par sa position. Quoi qu’il en soit, l’avis de Khalef est attendu par tous les amoureux des Jaune et Vert qui ne rêvent que d’une chose, celle de voir la JSK renouer avec les titres tant au niveau national que continental.
A. H.
Il l’a affirmé au président des Jaune et Vert
Mebarakou : «La JSK aura ma réponse dimanche»
Comme nous l’avons rapporté dans nos précédentes éditions, le défenseur mouloudéen Mebarakou fait partie des plans du président Hannachi pour la saison prochaine. Il a déjà entamé les pourparlers avec lui, mais comme il n’arrive pas à récupérer sa lettre de libération, le président Hannachi l’a appelé dans la journée de jeudi dernier où il était en négociations avec ses dirigeants. L’ancien pensionnaire du MOB avait donné son accord de principe aux responsables kabyles, mais ces derniers lui avaient précisé que c’est à lui de racheter sa lettre de libération. Il s’était engagé à négocier son bon de sortie, mais après avoir pesé le pour et le contre, il a fini par demander un temps de réflexion au président Hannachi. «Je vous rendrai ma réponse définitive ce dimanche», lui a-t-il dit dans la journée d’avant-hier.
La venue de Mebarakou n’est pas aussi certaine comme l’ont laissé supposer les dirigeants la semaine dernière. Ils nous ont confié au départ que c’était le président Hannachi qui n’était pas chaud pour son recrutement, mais il a été obligé de se rabattre sur sa piste après que le défenseur central Khali n’ait pas réussi à récupérer sa lettre de libération. Mebarakou avait négocié la saison dernière avec le président Hannachi auquel il avait donné son accord de principe, mais l’entraîneur du Mouloudia d’Alger Djamel Menad avait reussi à lui faire changer d’avis, ce qui avait irrité le président de la JSK. Il lui a été proposé à la fin du championnat, mais il ne l’a contacté que ces derniers jours plus précisément après l’échec de transfert de Khali. Et comme il n’a pas son destin entre les mains, le président Hannachi le presse pour qu’il récupère sa lettre de libération afin qu’il ne se retrouve pas avec un seul défenseur central la saison prochaine. S’il ne concrétise pas avec lui demain, il sera dans l’obligation d’explorer d’autres pistes. Un manager lui a proposé un défenseur central africain et un Franco-Algérien, mais pour le moment, il n’a pris aucune décision. Il attendra Mebarakou deux à quatre jours avant de trancher sur la question du renforcement de sa défense en compagnie de son entraîneur.
A. H.
Le boss kabyle lui a fait une offre
Allaoui : décision dans 48 heures
Par N. Boumali
Toujours à la recherche d’un gardien capable de relancer la concurrence dans les bois, le président Hannachi convoite le portier du CABBA, Fateh Allaoui. Il est entré en contact avec lui par le biais d’un manager et il devra trancher sur sa venue dans les tout prochains jours. Selon une source proche de la direction, une offre a été déjà faite au gardien du CABBA et le président Hannachi attend sa réponse pour les prochaines 48 heures. Il avait pris attache avec plusieurs gardiens entre autres Rahmani, Zeghba et Cédric, mais après l’échec des contacts avec eux, il a décidé contre toute attente de recruter un deuxième gardien qui sera un sérieux concurrent pour Asselah. Le profil d’Allaoui l’intéresse puisque celui-ci était le gardien numéro 1 du CABBA et son recrutement ne lui reviendra pas cher. Il aurait exigé un salaire moins de 100 millions de centimes pour signer à la JSK, alors que celui de Boultif qui n’a fait que de brèves apparitions en une saison et demie est de 110 millions de centimes par mois.
Boultif
Le sort du deuxième gardien Abderhmane Boultif n’est toujours pas tranché. Il a été annoncé dans la liste des libérés avant même la fin de l’exercice écoulé, mais aucun dirigeant ne l’a appelé pour lui demander de négocier sa libération. Mais vu que le président Hannachi est en contact avec Allaoui, il est clair qu’il a l’intention de libérer Boultif qui n’a fait que chauffer le banc depuis qu’il a rejoint la JSK au mois de janvier 2016. Il bénéficie d’un gros salaire par rapport à son temps de jeu et c’est pour cela que le président Hannachi veut se débarrasser de lui en cette intersaison. Mais il ne prendra pas le risque de le libérer tant qu’il n’a pas conclu avec Allaoui ou éventuellement avec un autre gardien. Se trouvant en position de faiblesse suite à la montée au créneau des supporters qui continuent à exiger son départ, le président Hannachi est forcé de retenir certains éléments qu’ils descendaient en flammes la saison dernière.
N. B.
On parle de 2 Sénégalais
Même si rien n’a filtré sur les deux joueurs africains que convoite le président Hannachi, dans l’entourage du club, on laisse entendre qu’ils sont tous les deux de nationalité sénégalaise. L’un joue en attaque et l’autre au poste de meneur de jeu. Le président Hannachi a ajouté à ses dirigeants que s’il finalise avec les deux joueurs africains ciblés et Mebarakou ainsi qu’un défenseur émigré, il aura réussi son recrutement.
A. H.
A une semaine du départ en Tunisie
Le flou persiste sur le 1er stage
Le président Hannachi a du mal à gérer cette intersaison. Non seulement il n’a pas pu concrétiser avec tous les joueurs avec lesquels il était en contact, mais il éprouve toutes les peines du monde pour gérer les stages d’intersaison. Le premier aura lieu à Aïn Draham, mais à une semaine du départ de l’équipe en Tunisie, les préparatifs n’ont pas encore débuté pour ce stage. Les dirigeants n’auront aucune difficulté pour réserver au centre d’Aïn Draham, mais ils doivent aussi trouver un terrain d’entente et au moins deux sparring-partners. Ils ne songent pas programmer des matches amicaux lors du premier stage d’intersaison, mais ce serait une erreur de leur part surtout qu’il y a eu quelques changements dans l’équipe. Pour que cette dernière réussisse à faire un bon parcours la saison dernière, elle doit réussir sa préparation d’intersaison. L’objectif assigné par le président Hannachi au duo Rahmouni-Moussouni est de jouer le podium la saison prochaine, mais cela a choqué la plupart des supporters qui voient mal pourquoi leur président voit petit, alors qu’il ne cesse de dire qu’il bâtira une grande équipe pour la prochaine saison. Pour le deuxième stage prévu au mois d’août, la direction n’a rien décidé puisqu’elle compte sur le renflouement des caisses du club pour effectuer un stage en Europe, si les joueurs arrivent à avoir leurs visas d’ici là.
N. B.
Raho : «Le poste de manager général ne m’intéresse pas»
L’ex-capitaine des Jaune et Vert, Slimane Raho, s’est montré gêné lorsque nous l’avons interrogé sur son éventuel retour en tant que manager général ou membre du staff technique. Il a été approché, il y a une dizaine de jours de cela, par les dirigeants, mais pour lui, il n’y a rien de concret du moment qu’il n’a rien négocié avec la direction de la JSK. «Le poste de manager général ne m’intéresse pas. Chacun son métier. Je suis détenteur de diplôme d’entraîneur UEFA A en 2016», a-t-il dit. Sur ses contacts avec les responsables de la JSK, Raho a éludé la question en déclarant qu’il y a eu une approche, mais depuis plus rien en ajoutant qu’il y a un staff en place.
«Je suis l’entraîneur adjoint de Noisy-le-Sec»
Même s’il n’écarte pas son éventuel retour au pays pour exercer le métier d’entraîneur, Raho n’est pas un demandeur d’emploi. Il n’a pas proposé ses services comme le font certains, mais ce sont les dirigeants qui l’ont contacté pour qu’il rejoigne le staff technique de leur équipe. «Je suis déjà l’entraîneur adjoint de Noisy-le-Sec. Le poste de manager général n’est pas pour moi. Chacun à sa place», explique Raho qui est très estimé par les supporters des Jaune et Vert. Il a marqué de son empreinte l’histoire de la JSK avec laquelle il a remporté plusieurs titres.
M. A.