C’est peut-être l’été le plus dur et le plus chaud que le club le plus titré d’Algérie connait depuis sa création.
En plus de ces histoires de sit-in, de marche et de l’opposition, la direction actuelle trouve toutes les peines du monde pour réunir une bonne enveloppe financière afin de préparer et comme il se doit le nouvel exercice sportif. En plus des sponsors qui fuient depuis un bon moment déjà le maillot du club le plus titré d’Algérie, aucun membre du CA n’a le courage de mettre la main à la poche et c’est la JSK qui est prise en otage. En plus, les plus sages des supporters craignent le pire, ils ne cessent ces derniers jours de poser des questions concernant l’avenir de leur club. Pour eux, les responsables actuels trouveraient d’énormes difficultés pour débuter la nouvelle saison. Pour le moment, concernant l’opération recrutement, les dirigeants jaune et vert n’ont recruté que quatre joueurs, d’habitude en cette période des transferts, les meilleurs joueurs de notre championnat défilaient à Tizi Ouzou. Chetti venait de la DNA, Djabout de la L2 Mobilis, Boukhanchouche et Saâdou d’un club modeste de la L1 Mobilis. Pour sauver son recrutement, Hannachi doit coûte que coûte recruter trois grands joueurs avant la clôture de ce mercato estival. Pour ce faire, le président de la jeunesse sportive de Kabylie doit casser sa tirelire, il doit mettre le paquet pour convaincre trois bons joueurs à signer à la JSK. Concernant l’histoire du staff technique, la direction des Canaris a, certes, confirmé Rahmouni et Moussouni, mais le staff technique doit être renforcé cet été avec au moins les services d’un bon préparateur physique. Sur ce plan, les dirigeants kabyles seront aussi appelés à sortir leur chéquier… Désormais, c’est une question de fric, l’argent est le nerf de la guerre. La preuve, la direction kabyle sera appelée à dégager une bonne somme d’argent pour assurer deux bons stages de préparation à l’équipe. A l’heure actuelle, on parle d’un premier stage en Tunisie et d’un autre en Pologne, mais aucune réservation n’a été faite… ni en Tunisie ni en Pologne faute de liquidités.
On n’a pas réussi un judicieux recrutement, on n’a pas ramené un bon préparateur physique et on tarde à programmer les stages de préparation. Hélas, la JSK, qui avait pas le passé une solide assise financière, n’est plus ce club où l’argent coulait à flot ; ni sponsors ni bailleurs de fonds ni membres du CA solide… Comment ramener de l’argent, comment bâtir une grande équipe et surtout comment gagner des titres… Toutes ces questions ne trouveront pas de réponses, car à ce rythme, on risque même de ne pas débuter la saison, surtout quand on sait que plusieurs joueurs réclament leurs dus. Boulaouidet réclame plus de 800 millions, Berchiche plus de 700 millions, Medjkane 400 millions… Même les joueurs qu’on a libérés réclament des sommes astronomiques pour partir… Vu toutes ces difficultés et cette situation, les supporters du club qu’on dénommait jadis le club le plus titré d’Algérie, ne souhaitent qu’une seule chose : un changement radical.
A. H.
Une invitation a été envoyée à l’attaquant Idrissa Kouyaté
Selon une source très proche de la direction kabyle, les responsables du club le plus titré d’Algérie ont envoyé au milieu de la semaine passée, une invitation à un attaquant ivoirien, Idrissa Kouyaté, de nationalité ivoirienne, né le 27 avril 1991 à Abidjan. Formé au club de sa ville natale, le FC Bingerville, Idrissa Kouyaté signa un contrat professionnel en 2008 en faveur de l’Africa Sport. Deux ans plus tard, il signa un autre contrat professionnel, mais cette fois-ci en Tunisie, au profit du CS SFAX où il a joué presque six saisons avant de tenter en 2016 une expérience en Biélorussie, au FC Dynamo Brest. Les responsables de la formation du Djurdjura, qui ont été impressionnés et même séduits par le CV de ce joueur, ont envoyé illico presto une invitation à Idrissa Kouyaté pour venir à Tizi Ouzou signer un contrat, puisque tous les détails de ledit contrat ont été discutés avec son manager. Par ailleurs, à titre de rappel, ce même joueur était sur le point de signer à la JSK en juillet 2015, mais le manager général de l’époque, Karim Doudane en l’occurrence, avait refusé pour plusieurs raisons, Doudane avait préféré Banou Diawara à Idrissa Kouyaté.
A. H.
Il sera libre en décembre
Pourquoi ne pas vendre Ferhani ?
Apparemment, les hauts responsables de la formation de la ville des Genêts, à leur tête le président Hannachi, n’ont pas retenu la leçon du départ d’Idrissa Coulibaly, l’un des meilleurs joueurs africains qui sont passés par la JSK. Ce joueur et après trois ans au club kabyle, il est parti libre en fin de contrat, alors qu’on pouvait le vendre et renflouer les caisses du club par une grosse somme d’argent vu le talent du joueur et surtout sa cote sur le marché, car toutes les grosses cylindrées du continent africain le disputaient. Sans aucun doute, on va assister au même scénario avec Houari Ferhani, ce dernier, qui a signé un contrat de deux ans à la JSK au mois de décembre de l’année 2015, se retrouvera dans quatre mois libre de tout engagement vis-à-vis de la direction des Canaris du Djurdjura. Vu son statut d’international, son talent et son jeune âge, Houari Ferhani intéresserait plusieurs équipes étrangères. Avec cette crise financière qui secoue la maison kabyle, Hannachi ferait mieux de vendre Ferhani, que de se contenter de le voir partir gratuitement dans quelques semaines.
Si on veut vraiment le garder, on doit le prolonger
A la JSK, on a recruté Lyes Chetti, un jeune gaucher dont on ne disait que du bien, les intentions des responsables jaune et vert sont très claires, ils veulent assurer la succession de Ferhani, néanmoins, et au moment où nous mettons sous presse, Hannachi persiste et signe pour dire que Ferhani est intransférable. Mieux encore, on déclare haut et fort du côté de la direction kabyle que l’équipe a toujours besoin des services de Ferhani, si c’est le cas vraiment, pourquoi on ne prolonge pas le contrat de ce joueur et le club tirera bénéfice sur les deux plans, sportif et financier…
A. H.
Sidhoum signe à l’ESS, une autre cible perdue
Le jeune et talentueux milieu du terrain de l’USMBA, Sidhoum, a signé un contrat d’une durée de deux ans hier après-midi au profit du club champion d’Algérie, l’ESS en l’occurrence. C’est une autre cible perdue pour le président Hannachi. Ce dernier a contacté en premier Sidhoum, mais comme d’habitude, c’est Hamar qui réussit d’engager les joueurs. Contacter n’est pas recruter…
On n’a pas encore réservé pour le stage de Tunisie
A cinq jours seulement de la reprise des entraînements prévue sur les terres tunisiennes, la direction de la formation du Djurdjura n’a réservé dans aucun centre en Tunisie. Les dirigeants jaune et vert vont faire toute une gymnastique pour assurer le bon déroulement de ce stage.
Et on reparle d’El-Mouaden
Selon certains proches de la JSK, les responsables du club kabyle ont relancé avant-hier le dossier d’El-Mouaden, le jeune milieu de terrain qui a joué au DRBT et à titre de prêt lors de la saison qui s’est achevée récemment. El-Mouaden, qui appartient toujours au PAC, n’est pas contre l’idée de jouer à la JSK dès cet été, Hannachi sera appelé juste de négocier la lettre de libération de ce joueur avec… Zetchi.
Rial est en vacances en Espagne
Hannachi l’attend pour lui annoncer sa libération
Le capitaine Ali Rial n’est toujours pas fixé sur son avenir avec les Jaune et Vert. La décision de le libérer a été prise depuis bien longtemps, mais le président Hannachi attend son retour d’Espagne où il passe ses vacances pour avoir une discussion avec lui. Il a toujours dit que Rial doit sortir par la grande porte, mais vu son rendement de la saison dernière, il ne peut pas compter sur lui surtout qu’il a 37 ans maintenant. Il a porté le maillot de la JSK pendant 7 longues années, mais vu que sa forme l’a trahi ces deux dernières années, il a fait l’objet d’acerbes critiques de la part des supporters. C’est sous la pression de ces derniers que le président Hannachi veut changer son axe central. Rial n’a jamais réclamé son argent, mais si les dirigeants le libèrent en cette intersaison, il ne partira certainement pas sans son argent.
Rachat
Le nom de Rial figure bel et bien sur la liste des joueurs à libérer, mais le président Hannachi pourrait changer d’avis concernant son capitaine, d’autant plus qu’il ne dispose pas d’assez d’argent pour lui payer ses arriérés. Il est encore sous contrat jusqu’à juin 2018 et certains proches du club n’arrêtent pas de recommander au président Hannachi de le maintenir jusqu’à la fin de l’exercice à venir. Leur argument est que même si Rial est loin de son niveau, l’équipe a besoin d’un meneur d’hommes comme lui. Ils lui rappellent aussi qu’il n’a jamais créé le moindre problème depuis qu’il a rejoint l’équipe en 2010 et qu’il n’a jamais fait de chantage, contrairement à certains cadres de l’équipe. Se trouvant entre le marteau et l’enclume, le président Hannachi attend le retour de son capitaine de vacances pour s’assoir avec lui autour d’une table de négociation. Rial sera certainement fixé sur son avenir d’ici la fin de la semaine. Lui veut certainement honorer son contrat jusqu’au bout pour pouvoir quitter la JSK par la grande porte, mais les supporters ne veulent voir que des joueurs en forme et de valeur dans leur équipe.
N. Boumali
Dame Nguey est encore sous contrat
Rien n’a été fait avec lui pour le moment
Finalement, le Sénégalais Dame Nguey ne viendra pas finalement à Tizi Ouzou comme l’ont laissé entendre les dirigeants de la JSK dans la journée de vendredi dernier. Ils ont entamé les pourparlers avec son manager établi à Paris et qui a ramené plusieurs joueurs en Algérie, mais il n’est pas du tout acquis comme ils ont voulu le faire croire les responsables des Jaune et Vert. Son manager d’ailleurs avec lequel on a eu une discussion dans la journée d’hier s’est montré surpris et perplexe par rapport à l’annonce de la venue de Dame Nguey, alors que c’est lui qui est chargé de gérer ses contacts. Pour faire calmer les supporters qui ne cessent de réclamer un changement radical, les dirigeants de la JSK n’ont pas trouvé mieux que de leur donner de faux espoirs en annonçant la venue de joueurs de valeur, alors qu’en réalité ils n’ont même pas négocié avec eux. En ce qui concerne Dame Nguey, il a été bel et bien proposé au président Hannachi, mais les contacts ne sont qu’au stade préliminaire jusqu’à hier après-midi. Issu de l’Académie de Patrick Viera, Nguey est très enthousiamé à l’idée de venir monnayer son talent en Algérie, d’après son manager, lequel a tenu à préciser que les négociations financières avec la JSK et le joueur n’ont pas encore débuté.
Libération
L’attaquant Dame Nguey est sous contrat avec son équipe et il ne pourra pas signer en Algérie ou ailleurs sans l’accord de ses dirigeants. Agé à peine de 21 ans, il a d’énormes qualités, ce qui ne facilitera pas son transfert. Il est actuellement en Mauritanie où il devait jouer hier un match avec la sélection locale de son pays. Il a aussi un match contre la Sierra Leone dans le cadre des éliminatoires pour le CHAN. Lui est prêt à venir à la JSK comme il l’a confié à son manager, mais pour que le président Hannachi le recrute, il devra lui faire une offre intéressante et il devra également racheter sa lettre de libération.
Abandon
Moins de 24 heures après avoir annoncé que le Sénégalais Dame Nguey sera à Tizi Ouzou pour poursuivre ses négociations avec le président Hannachi, une source proche de la direction nous a fait savoir que la piste de cet attaquant est sur le point d’être écartée. D’aucuns s’interrogeront sur cette volte-face des responsables du club qui ont en moins de 24 heures annoncent son arrivée puis l’abandon de sa piste sans rougir. Ils sont allés jusqu’à dire que ce n’est pas le président Hannachi qui a annoncé sa venue et que c’est la presse qui ne fait que spéculer ces derniers temps. D’après certaines indiscrétions, le président Hannachi s’est rendu compte que pour enrôler ce joueur il devra casser sa tire et comme les caisses du club sont à sec, il s’est rabattu sur la piste de l’Ivoirien Idrissa Kouyaté.
N. Boumali
Pour lui remettre sa lettre de libération
Hannachi exige 400 millions à Baïtèche
Libéré avant même la fin du championnat, Karim Baïtèche, n’a toujours pas récupéré sa lettre de libération. Le président Hannachi lui a déjà annoncé sa libération, mais comme il a exigé de lui 400 millions de centimes en contrepartie de sa lettre de libération, l’ancien pensionnaire du CSC ne s’est pas présenté au siège du club pour négocier son départ. A l’image de tous les autres joueurs qui ont été libérés par la direction kabyle, il refuse de payer le moindre centime pour avoir sa lettre de lettre de libération. Pour l’heure, il n’y a que les défenseurs Sofiane Khelili et Sebie Touhami qui ont daigné se présenter au siège du club pour récupérer leurs lettres de libération. En ce qui concerne Baïtèche, c’était lui qui avait demandé à partir en raison de tout ce qu’il a vécu la saison dernière.
Flop
La libération de Baïtèche était prévisible puisque tout le monde avait constaté que ce joueur n’apportait rien à l’équipe, sauf le président Hannachi, lequel l’avait accueilli comme un messie. Inutilisé au CSC, il manquait terriblement de compétition, ce qui ne lui avait pas permis de s’imposer sur l’échiquier des Jaune et Vert. Au mois de janvier, certains proches du club avaient conseillé au président Hannachi de ne pas le recruter en lui expliquant que la JSK a besoin de joueurs compétitifs pour qu’elle remonte la pente, mais celui-ci n’a écouté personne. Il avait racheté sa lettre de libération pour 350 millions de centimes et lui a même offert une avance de 4 salaires pour finaliser avec lui. Son salaire dépasse 130 millions de centimes. Pour rentabiliser son départ, le président Hannachi exige de lui 400 millions de centimes ou de ramener le club qui souhaite le recruter. Protégé par son contrat, Baïtèche refuse de payer le moindre centime pour racheter son contrat, d’autant plus que la direction lui doit encore 2 mensualités.
Il n’est pas la seule recrue hivernale à ne pas avoir apporté le plus attendu d’elle puisque Zerguine, Khelili et Izerghouf sont eux aussi concernés par la purge.
N. Boumali