Selon une source proche de la direction, certains dirigeants ont évoqué ces derniers jours l’idée de récupérer l’international burkinabé Banou Diawara transféré au mois de juillet dernier à Samouha.
Rarement utilisé par son entraîneur, les responsables du club égyptien envisagent de le transférer en cette intersaison pour ne pas continuer à le payer, alors que son entraîneur ne compte plus sur lui. Son retour en Algérie est envisageable pour peu que la JSK ou un autre club souhaitant l’engager mettent le paquet. Sa venue au CSC a été déjà évoquée, ce qui a donné l’idée aux responsables de la JSK qui éprouvent toutes les peines du monde pour faire leurs emplettes en cette intersaison. Si le président Hannachi passe à l’acte en entamant les négociations pour racheter le contrat de Diawara, cela fera calmer un peu les supporters qui ne comprennent rien au recrutement actuel. Ils étaient déjà contre son transfert au mois de juillet dernier, mais le président Hannachi avait expliqué la vente de son meilleur buteur par son souci de rentabiliser son départ pour qu’il ne parte pas gratuitement à la fin de son contrat.
150 000 dollars contre sa libération
Certes, les dirigeants ont parlé de l’éventuel retour de Diawara, mais cela ne va certainement se concrétiser. Et pour cause, l’international burkinabé est encore sous contrat avec Samouha et ses responsables ne le vendront pas pour moins de 150 000 dollars. Ils avaient racheté son contrat au mois de juillet dernier pour 350 000 dollars selon une source proche de la direction, mais le président ne s’est jamais exprimé sur le montant du transfert de Diawara en Egypte. Le départ de son meilleur buteur lui a permis de renflouer les caisses du club, mais celui-ci a laissé un grand vide.
Bas prix
S’étant opposé à la vente de Diawara, les supporters ne feront qu’applaudir les dirigeants, s’ils le récupèrent en cette intersaison. Mais le retour de Diawara est une chimère puisque le président Hannachi ne déboursera jamais plus de 100 000 euros pour le faire revenir surtout que les caisses du club sont pratiquement à sec. Les dirigeants ont toujours recruté des joueurs à bas prix avant de les revendre à l’image de Dabo, Diawara et Malo. Le président Hannachi promet de bâtir une grande équipe pour la saison prochaine, mais faute de moyens, il recrutera des joueurs qui ne sont pas cotés sur le marché.
N. B.
Plusieurs joueurs comptent saisir la CRL
D’après une source digne de foi, plusieurs joueurs auxquels la direction a demandé de ramener des clubs pour racheter leurs libérations respectives comptent saisir la Chambre de résolution des litiges pour réclamer le payement de leurs salaires. Même les joueurs en fin de contrat à l’image de Boulaouidet et Berchiche exigent la régularisation de leur situation financière. Si ces deux derniers veulent une solution à l’amiable avec les responsables de la JSK en les relançant pour la dernière fois d’ici la fin de la semaine sur leur argent avant de s’adresser à la CRL, les joueurs qui sont sous contrat et que la direction compte libérer la saisiront dans les tout prochains jours. S’ils passent à l’acte, le président Hannachi se retrouvera dans une situation très compliquée, sauf s’il décide de négocier avec eux. Il a déboursé des sommes colossales au dernier mercato hivernal et il veut rentabiliser leurs départs surtout que la plupart d’entre eux n’ont pas apporté le plus attendu d’eux.
N. B.
Bouchar proposé
Le défenseur de l’ESS Bouchar, qui est déterminé à changer d’air en cette intersaison, a été proposé à la direction des Canaris. Mais le joueur que nous avons eu hier après-midi au téléphone affirme qu’aucun dirigeant ne l’a contacté pour le moment. Toujours à la recherche d’un défenseur central capable de stabiliser leur défense, les dirigeants de la JSK ont contacté plusieurs éléments depuis la fin du championnat. Ils auraient même fait signer un précontrat au défenseur de l’USMBA Khali, mais comme celui-ci n’a pas réussi à récupérer sa lettre de libération, les dirigeants ont été obligés d’abandonner sa piste.
N. B.
Pourquoi la direction préfère un défenseur émigré à Mebarakou
Finalement, le recrutement de Mebarakou n’a été qu’un leurre de la part des responsables de la JSK. Ils étaient en négociations avec lui, mais comme il n’a pas réussi à récupérer sa lettre de libération, ils ont fini par abandonner sa piste. Ils lui avaient demandé de racheter lui-même sa lettre de libération, car ils ne veulent pas négocier avec les dirigeants du MCA. En plus, ils n’ont pas les moyens pour satisfaire ses exigences financières. Son salaire est de 240 millions de centimes et même s’il décide de faire un effort sur le plan financier pour signer à la JSK où il sera certain d’être une pièce maîtresse la saison prochaine, il n’acceptera pas un salaire inferieur à 200 millions de centimes. C’est pour cela qu’ils n’ont pas insisté pour le recruter même s’il était enthousiasmé au départ à l’idée de porter le maillot des Jaune et Vert. Dès qu’un manager leur a proposé un défenseur franco-algérien, ils lui ont dit immédiatement qu’ils sont intéressés par ses services. Ils savent qu’il ne leur reviendra pas cher et que l’objectif de ce défenseur est de faire parler de lui dans le championnat. Le président Hannachi et l’entraîneur Rahmouni ont déjà visionné ses cassettes et son profil les intéresse.
A. H.
Pour payer les lettres de libération de Saâdou et Boukhenchouche
La JSK recourt au prêt bancaire
Selon une source proche de la direction, le président Hannachi a été obligé de faire un prêt bancaire pour payer les libérations du défenseur Saâdou et du milieu Boukhenchouche. Les deux joueurs ont signé à la JSK depuis plusieurs jours, mais ce n’est que cette semaine que le président Hannachi a remis au président Boukelkal la somme de 1,1 milliard de centimes représentant les libérations de Saâdou et Boukhenchouche. La libération du premier lui a coûté 700 millions de centimes alors que celle de Boukhenchouche 400 millions de centimes. Il aurait remis un chèque de garantie à son homologue de l’O Médéa, mais comme ce dernier l’a appelé à plusieurs reprises ces derniers jours pour percevoir son argent, le président Hannachi était contraint de se rendre à la banque pour faire un prêt. Cela nous renseigne sur la situation financière dans laquelle se trouve la JSK en cette intersaison. Les caisses du club sont à sec et comme le président Hannachi ne veut pas procéder à l’ouverture du capital, les industriels de la région ne veulent lui apporter aucune aide en raison de la gestion opaque du club.
A. H.
La direction voulait réserver au centre d’Aïn Benian
En raison de l’absence de moyens financiers pour effectuer une préparation en Tunisie, les dirigeants étaient dans l’obligation d’opter pour Tikjda. Ils voulaient au départ programmer le stage au centre d’Aïn Benian, mais vu que ce dernier était déjà occupé, ils se sont rabattus sur Tikjda. Les dirigeants n’ont pas cessé de dire qu’ils ont les moyens pour que l’équipe se prépare à l’étranger, mais finalement, ils ne disposent même pas de quoi se payer un stage en Tunisie où même les clubs amateurs ont l’habitude de se préparer.
A. H.
Mauro à ses amis
«Hannachi ne m’a pas contacté»
Depuis quelques jours, une certaine presse ne parle que de la venue du préparateur physique Mauro, mais contrairement à tout ce qui a été dit çà et là, il n’a reçu aucune offre de la direction kabyle. D’ailleurs, lui-même à confié à ses amis que le président Hannachi ne l’a jamais contacté. «Je ne sais pourquoi on parle de ma venue à la JSK, alors que je n’ai eu aucun contact avec le président Hannachi. Des intermédiaires m’ont appelé pour me dire que le président Hannachi s’intéresse à moi, mais j’ai toujours refusé de négocier avec eux. Moi, je ne négocie pas avec les intermédiaires», a-t-il indiqué à ses amis. Même sur Facebook, il a fait savoir à certains proches du club kabyle qu’aucune proposition financière ne lui a été faite par les responsables de la JSK.
A. H.
Boulaouidet : “Hannachi n’a fait aucun effort pour me garder”
«Il ne m’a montré aucune considération»
«Mon argent, je l’aurai quoi qu’il arrive»
«Je n’ai jamais manqué de respect au président»
«Je suis en contact avec un club saoudien»
«Pas normal qu’un club ne paie pas ses joueurs pendant 6 mois»
Le meilleur buteur des Jaune et Vert, L’Hadi Boulaouidet, affirme que le président Hannachi n’a eu aucune considération pour lui. Il se dit surpris par le fait que le président de la JSK n’ait fait aucun effort pour le retenir. Pour son argent, il n’est pas près de renoncer au moindre centime concernant les 810 millions de centimes que lui doit la direction kabyle. En ce qui concerne son avenir, il avoue qu’il est en contact avec un club saoudien et qu’il n’a rien conclu pour le moment.
On dit que vous êtes en contacts très avancés avec un club saoudien, qu’en est-il au juste ?
Jusqu’au moment où je vous parle, il n’y a rien de nouveau. Je négocie avec un club saoudien, mais je n’ai rien conclu pour le moment. Je dois aussi vous dire que j’ai reçu plusieurs offres et que je prendrai tout mon temps avant de trancher sur ma prochaine destination.
Votre rêve reste toujours l’étranger, n’est-ce pas ?
Absolument, ma priorité est d’aller monnayer mon talent à l’étranger. J’ai eu quelques offres et je les étudierai avant de prendre ma décision finale.
Si vous ne partez pas à l’étranger, vous signerez pour quel club en Algérie ?
Je ne sais rien pour le moment. Mon rêve est d’aller à l’étranger, mais s’il ne se concrétise pas, j’étudierai toutes les offres que j’ai reçues ici en Algérie. Plusieurs clubs dont l’ESS, le MCA et le CSC me veulent, mais je n’ai rien décidé pour le moment. Je prendrai tout mon temps avant de trancher sur ma prochaine destination.
Lors du dernier entretien accordé à notre journal, vous avez dit que la direction de la JSK vous doit 6 mensualités, le président Hannachi vous a-t-il contacté pour tenter de trouver un accord avec vous ?
Non, il ne m’a pas contacté. Effectivement il me doit 6 mensualités (810 millions de centimes) et jusqu’au moment où je vous parle aucun dirigeant n’a pris attache avec moi pour me parler de mon argent. Ce n’est pas normal qu’un club ne paye pas ses joueurs pendant 6 mois.
Certains dirigeants rétorquent qu’ils étaient à jour avec les joueurs…
Ce n’est pas vrai, tous les joueurs n’ont pas été payés. Vous pouvez demander à n’importe quel joueur et il vous confirmera mes dires. Cette histoire de salaire brut n’a aucun sens. Je sais ce que je dis et je finirai par avoir mon argent quoi qu’il arrive.
Que comptez-vous faire en cas de refus de la direction de vous payer ?
Je saisirai la Chambre de résolution des litiges. Je ne fais pas de chantage car j’ai beaucoup de respect pour le président Hannachi et pour la JSK, mais si on ne me paye pas, je porterai l’affaire devant la CRL. Si c’était une mensualité, j’aurais fait l’impasse sur elle, mais là, il s’agit de 6 salaires. J’ai deux familles en charge et je ne fais que réclamer mes droits.
Vous êtes sûrement déçu par tout ça…
Ce qui m’a déçu, c’est le manque de considération de la direction envers moi. Je crois qu’au lieu que les dirigeants voient ailleurs, ils auraient pu m’appeler pour négocier avec moi une éventuelle prolongation de contrat. J’étais le meilleur buteur de l’équipe avec 16 buts et le président Hannachi n’a fait aucun effort pour me retenir. En 2 saisons, j’ai marqué 26 buts sous le maillot des Jaune et Vert toutes compétitions confondues et je crois que j’ai apporté le plus attendu de moi.
Le président Hannachi a annoncé que vous avez manqué de respect lorsqu’il vous a appelé au téléphone pour vous inviter à négocier votre nouveau contrat…
Sincèrement, j’étais surpris par ses déclarations. Je ne lui ai jamais manqué de respect. C’était un père pour moi et il m’a toujours respecté. Lorsqu’il m’avait appelé, je l’avais orienté vers mon manager. Ce n’est pas un manque de respect. Je suis un joueur professionnel et c’est mon droit d’avoir un manager. Il était aimable avec moi au téléphone et il m’avait promis de me rappeler, mais il ne l’a pas fait. Au contraire, il a déclaré que je lui ai manqué de respect, ce qui est faux bien sûr.
Votre départ de la JSK est inévitable, n’est-ce pas ?
Mon rêve était de porter le maillot de la JSK et de poursuivre mon aventure avec ce grand club, malheureusement les dirigeants n’ont fait aucun effort pour me retenir. En principe, je devais être la priorité de la direction vu que j’ai marqué 26 buts toutes compétitions confondues durant deux ans, mais le président Hannachi n’a eu aucune considération pour moi. Au lieu que les dirigeants cherchent à renforcer leur effectif, ils doivent négocier avec les fins de contrats, ce qu’ils n’ont pas fait.
Dans l’une de vos déclarations avant la fin du championnat, vous aviez dit que votre priorité était pour la JSK…
J’ai toujours dit que ma priorité va pour la JSK. Je ne comprends pas pourquoi le président Hannachi n’a rien fait pour me garder. Je n’ai jamais créé le moindre problème et même pour mon argent, je n’ai jamais parlé de ce sujet avant la fin du championnat. Je n’y comprends rien. Cela m’a vraiment déçu.
N. B.