Sitôt arrivé, sitôt parti. L’ancien champion du monde avec la sélection nationale militaire, Younès Ifticène, ne dirigera pas finalement l’USM El Harrach la saison prochaine.

Le technicien en question vient de se retirer sans faire trop de bruit. Une information que le technicien lui-même nous a confirmée au terme d’un entretien téléphonique. Désigné la semaine passée à la tête de la barre technique, Younès Ifticène avait dirigé une séance d’entraînement de présélection. Son retour au club de son cœur n’aura pas duré longtemps. Fin d’aventure. Au grand dam du club et de ses supporters. La tempête continue visiblement à affecter la «Maison carrée» en cette période de grosses chaleurs. C’est le retour, du coup, à la case départ. Pourquoi Ifticène a-t-il décidé de ne pas poursuivre sa mission avec les Jaune et Noir de Mohammadia ? L’entraîneur en question refuse de trop s’étaler sur cette question, se contenant de dire que les conditions ne sont pas encore réunies pour pouvoir faire un travail à la hauteur des aspirations des Kawassir. L’instabilité frappe à nouveau la barre technique d’El Harrach. Si sur le plan administratif les choses semblent en passe de retrouver le calme, il n’en est pas de même pour le staff technique. Les dirigeants se retrouvent à présent dans l’obligation de repartir à la recherche d’un autre technicien en mesure d’accompagner le navire harrachi. Le temps presse. Le championnat débutera désormais dans moins d’un mois. Le stage estival débutera aussi dans quelques petits jours, puisque les Jaune et Noir devront se rendre le 3 août prochain du côté de la Tunisie pour peaufiner leur préparation. C’est dire combien les responsables de l’USMH sont tenus de faire vite pour trouver le remplaçant de Younès Ifticène.

 

Vaine réaction des dirigeants

Les dirigeants de l’USMH ne sont pas restés les bras croisés après avoir appris qu’Ifticène est partant. Ils l’ont contacté, tentant ainsi de le convaincre de revenir sur sa décision. Leur démarche n’a pas abouti aux résultats escomptés, car Younès Ifticène leur a annoncé que sa décision était irrévocable.  

Naoufel  A.

 

Ifticène : «Ma décision est définitive et irrévocable»

 

Nous avons pris attache hier avec l’entraîneur Younès Ifticène pour en savoir plus sur les raisons ayant entraîné son départ. Le technicien en question s’est contenté de dire que les conditions ne s’y prêtent pas pour faire un bon travail avant de rappeler que son retrait est irrévocable.

 

Nous venons d’apprendre que vous venez de démissionner de la barre technique de l’USM El Harrach. Qu’en est-il au juste ?

Il est vrai que je ne suis plus l’entraîneur de l’USM El Harrach, mais permettez-moi de préciser qu’il ne s’agit nullement d’une démission. C’est juste un refus de travailler dans des conditions qui ne permettent pas de faire un travail de qualité. Je n’ai pas signé de contrat, j’ai juste accepté d’entamer l’aventure pour m’enquérir de près des conditions de travail. J’ai constaté que la situation est difficile, j’ai préféré ne pas m’engager. Voilà en résumé la présentation exacte de ma situation avec l’USMH.

 

Pouvez-vous nous expliquer les véritables raisons qui ont fait que vous vous retirez ?

Je pense avoir été explicite dans ma réponse que les conditions ne se prêtent pas pour faire un bon travail.

 

Votre retrait est-il dû à un problème financier, comme nous l’avons appris de certaines indiscrétions ?

C’est faux ! Mon désengagement n’est nullement d’ordre financier. Il n’y a aucune divergence financière entre moi et la direction. Il faut bien écarter cette hypothèse.

 

Les conditions de travail évoquées sont de quelle nature ?

Sans rentrer dans les détails, je me contente de dire que ce sont les conditions générales de travail. La situation, telle qu’elle se présente, n’offre pas le cadre idéal pour faire un bon travail.

 

Soit. Les dirigeants ont tenté de vous raisonner. Quelle a été votre réponse ?

Oui, les dirigeants ont tenté de me convaincre de revoir ma position et de poursuivre, par la même occasion, ma mission. Nous avons discuté, mais je leur ai expliqué que les conditions ne sont pas encore réunies pour faire un bon travail à la hauteur des ambitions des valeureux supporters de l’USMH. Ma décision de ne pas entraîner l’USMH est irrévocable.

 

Les supporters risquent d’être déçus…

Je suis très affecté par le fait de ne pouvoir accompagner ma mission avec les supporters de l’USMH auxquels je voue un grand respect. Si j’ai décidé ainsi, c’est parce que j’ai constaté que la situation générale du club n’offre pas encore les ingrédients pour accomplir un bon travail. 

N. A.   

 

Lefki : «J’ai tout fait pour garder le coach»

Le dirigeant et porte-parole de l’USM El Harrach, Mohamed Lefki, est déçu par l’évolution de la situation de la barre technique, qui vient d’enregistrer, en effet, le retrait (surprise) de Younès Ifticène. De France, le dirigeant en question s’exprime sur ce dossier. «J’ai tout fait pour convaincre Younès Ifticène de reconsidérer sa décision. Mais il était décidé à se retirer. J’ai beau essayé de lui expliquer que tout allait rentrer dans l’ordre, mais en vain», déplore Lefki, qui précise toutefois que «la direction était en passe de lever toutes les réserves émises par l’encadrement technique au sujet des moyens de travail». Lefki affirme, par ailleurs, qu’il «respecte la décision de Younès Ifticène».

A. N.

 

Un ultimatum fixé aux clubs endettés

La FAF soulage…Mana

La  Fédération algérienne de football vient d’accorder un ultimatum aux clubs pour régler leurs dettes. Le délai prend fin le 15 décembre prochain. C’est ce qu’a annoncé hier la FAF sur son site officiel, au terme de la réunion de son BF. «Il se révèle que faute d’avoir été régularisés dans les délais impartis par la réglementation, de nombreux joueurs ont été libérés de leurs contrats par la CRL. Si la réglementation était respectée à la lettre, avec notamment la disposition qui fixe à deux millions de dinars le plafond des dettes des clubs, la majorité des clubs seraient interdits de recrutement. Suite à la requête formulée par des présidents de clubs au cours de leur rencontre lundi avec le président de la FAF, le Bureau fédéral a décidé de surseir à la décision d’interdire aux clubs endettés de recruter et de leur fixer un ultimatum jusqu’au 15 décembre, date du début de la période des transferts hivernaux, assorti d’un engagement écrit des clubs concernés à régulariser la situation des joueurs non payés, faute de quoi ils seront interdits de recrutement et accepteront toutes les décisions de la commission de discipline qui peut aller jusqu’à leur défalquer des points, conformément à la réglementation en vigueur», indique le communiqué de la FAF. Une décision qui va sans l’ombre d’un doute soulager le président de l’USMH, Abdelkader Mana, et ses dirigeants. Ces derniers pourront ainsi préparer sereinement le début de la saison loin de toute menace d’interdiction de recrutement ou défalcation de points. Amine N.

 

Younès file vers l’O. Médéa…

Le compartiment offensif de l’USM El Harrach vient de subir un coup dur. Le talentueux et très chevronné attaquant, Younès Sofiane, a décidé de quitter le club, affaiblissant davantage le compartiment offensif. Point satisfait par la situation qui prévaut au sein de l’équipe, le joueur est allé monnayer son savoir-faire sous d’autres cieux. Il a jeté son dévolu sur l’Olympique de Médéa, où les négociations avec les responsables du club sont parvenues à un accord final. L’ancien joueur du MCA, du CRB et de la JSK a signé hier un contrat en bonne et due forme avec l’Olympique de Médéa pour une durée de deux ans. Une véritable perte pour l’USMH, qui aurait aspiré retrouver sa verve offensive, surtout après le recrutement de l’autre chevronné, Hadj Bouguèche.   

 

…et Sayahi prend la direction du MCS

Pendant que Younès Sofiane s’est officiellement engagé avec l’Olympique de Médéa, l’autre attaquant d’El Harrach, Sayahi, serait en passe de conclure un accord avec le MC Saida. D’après les informations en notre possession, le joueur en question aura  tout réglé avec les dirigeants du pensionnaire de la Ligue 2 Mobilis, il ne reste que la signature du contrat. Cette dernière ne saurait tarder à se matérialiser.

N. A.