Ce que redoutaient tous les fans kabyles s’est produit. En plus du fait que la JSK se soit retrouvée avec deux staffs techniques à Gammarth, Moussouni et Rahmouni ont débarqué à l’hôtel Carthage Thalasso et ont fait un scandale sans précédant. La JSK de Hannachi est tombée vraiment très bas. C’est un scandale. Voilà le film des événements.
14h : Fabbro, le premier à l’hôtel
Il était 14h lorsque le nouvel entraîneur des Jaune et Vert a rallié l’hôtel Carthage Thalasso, où la JSK a pris ses quartiers pour ce second stage d’intersaison. A son arrivée à l’aéroport international de Tunis, il a été accueilli par l’organisateur du stage, lequel l’a conduit à Carthage Thalasso. L’entraîneur italien était satisfait des conditions d’hébergement qu’offre cet établissement. Il devait inspecter les infrastructures où se déroulera la préparation durant tout le séjour de l’équipe à Gammarth.
16h, il accueille les joueurs en personne
Pour que leur équipe ne se retrouve pas sans entraîneur à Gammarth, les dirigeants ont demandé à Fabbro de rallier la Tunisie hier après-midi. C’est ce qu’il a fait puisqu’il a été le premier à arriver à Carthage Thalasso. A l’arrivée des joueurs à l’hôtel, Fabbro a tenu à avoir une discussion avec eux. Il a discuté avec certains d’entre eux et avec le chef de la délégation, Nassim Benabderrahmane. Il les a interrogés sur les conditions du voyage avant de leur ajouter que chacun doit tirer dans le même sens pour que la JSK réalise le meilleur parcours possible la saison prochaine.
20h, Moussouni et Rahmouni débarquent…
Moussouni et Rahmouni sont arrivés comme ils l’ont promis. Ils ont cherché et trouvé Fabbro avec lequel ils ont eu une discussion animée. «Tu n’es pas l’entraîneur de la JSK, as-tu un contrat ? Nous, on l’a…», lui a lancé Moussouni. Choqué, Fabbro lui a répondu : «Oui, je n’ai pas de contrat, mais ton problème n’est pas avec moi, mais avec l’administration.»
20h10, choqué, Fabbro s’isole dans sa chambre
Face aux menaces de Moussouni, Fabbro n’a pas trouvé mieux que de quitter le hall et d’aller s’isoler dans sa chambre. «OK, OK, c’est votre équipe», lancera-t-il en partant suivi de quelques murmures en italien. Les joueurs qui venaient de quitter le restaurant étaient tous choqués. Dégoûtés, certains sont sortis prendre de l’air, d’autres ont préféré monter dans leur chambres.
La réunion de 22h Fabbro-joueurs annulée
Fabbro avait prévu une réunion de travail avec les joueurs après le dîner. Il leur avait donné ce RDV lorsque l’équipe était à table. Après ces événements, l’entraîneur italien a été contraint d’annuler cette réunion. Regrettant d’être venu sans signer son contrat, Fabbro a pensé très sérieusement à prendre ses bagages et à rentrer chez lui à Rome.
Moussouni et Rahmouni ont parlé à quelques joueurs à 21h30
Profitant de la présence de quelques joueurs dans le hall, Moussouni et Rahmouni ont improvisé une réunion. Ils ont expliqué aux joueurs qu’ils étaient là pour poursuivre le travail effectué à Tikjda. Perdus, les joueurs n’ont fait qu’écouter, même si certains ont manifesté leur désarroi par rapport à tout ce qui se passe dans l’équipe.
22h, Azlef appelle Fabbro
Azlef a essayé d’appeler Moussouni et Rahmouni à Tunis, sans succès. Il a donc appelé Benabderrahmane qui lui a fait un résumé de la situation. Le président par intérim de la JSK a appelé tout de suite Fabbro pour le rassurer, sans succès. Il refuse même d’entraîner l’équipe le lendemain tant que Moussouni et Rahmouni sont sur place.
Fabbro compte partir
Par ailleurs, nous avons appris que Fabbro pourrait quitter Tunis aujourd’hui. Il l’a confié à l’un de ses proches. Venu à la JSK pour travailler, il ne veut pas de problèmes avec qui que se soit. Il a reconnu qu’il n’a pas signé de contrat. La direction lui a signifié qu’il le fera dans une semaine, chose que Fabbro a refusée.
Incident diplomatique évité de justesse
Cette histoire a failli provoquer un incident diplomatique n’était le sang- froid de Fabbro qui a choisi de ne pas répondre. «Des Algériens qui s’en prennent à un Italien en Tunisie», ça aurait pu faire la une des journaux !
A. B.
Scarpellino sera aujourd’hui à Carthage Thalasso
Le préparateur physique Renato Scarpellino ralliera l’aéroport international de Tunis à 17h. Il ne rejoindra l’hôtel Carthage Thalasso que vers la fin de l’après-midi. On ne sait pas s’il va rester avec tout ce qui se passe, on ne sait même pas si Fabbro qui l’a recruté va continuer à la JSK.
Azlef : «Rahmouni et Moussouni sont limogés et ils seront payés»
Contacté par nos soins, Azlef nous dira : «Oui, j’ai eu vent de ce qui s’est passé. C’est malheureux, d’autant plus que Moussouni et Rahmouni sont des enfants du club. Le président les a limogés et ils seront payés jusqu’au dernier centime, qu’ils laissent l’équipe travailler sereinement. Fabbro est notre nouvel entraîneur et c’est un étranger, pourquoi ils s’en prennent à lui de la sorte.»
A. B.
Moussouni : «Je le dis et je le répète, on dirigera la séance d’aujourd’hui»
«Je le dis et je le répète, on dirigera la séance de la reprise prévue pour ce jeudi matin. On ne se laissera pas faire, car on ne limoge jamais des entraîneurs professionnels avec un coup de téléphone», nous a réaffirmé Moussouni hier.
A. H.
Asli : «C’est scandaleux ce qui se passe»
Le président du comité de supporters, Sid-Ali Asli, n’est pas resté indifférent à ce qui se passe actuellement à la JSK. «Jamais dans l’histoire de la JSK elle ne s’est retrouvée dans cette situation. C’est scandaleux ce qui se passe et on ne peut pas rester indifférent par rapport à cela. En tant que supporter du club, je suis inquiet par rapport à tout ce qui se passe», a déclaré Sid-Ali Asli
Il a signé hier un contrat de 2 ans
Benhaha succède à Gaouaoui
La direction de la JS Kabylie n’a pas mis beaucoup de temps pour trouver un successeur à Lounès Gaouaoui limogé injustement en compagnie de Mourad Rahmouni et Fawzi Moussouni. En effet, moins de 24 heures après le départ de l’équipe en Tunisie, les dirigeants ont jeté leur dévolu sur Lyès Benhaha pour intégrer le staff de l’Italien Enrico Fabbro en tant qu’entraîneur des gardiens de but. Ils ont négocié hier avec lui et ils n’ont pas tardé à trouver un accord. Il succédera à Lounès Gaouaoui qui n’a même pas été informé par ses dirigeants de son limogeage. La décision de se séparer de lui a été prise par le président Hannachi le lendemain de la fin du stage de Tikjda. Son contrat a expiré au mois de juin dernier, mais les dirigeants lui avaient demandé de rejoindre l’équipe à Tikjda par SMS, mais au lieu de l’inviter à renouveler son contrat, le président Hannachi l’a limogé sans lui fournir la moindre explication.
L’ancien entraîneur des gardiens de but du MOB a signé un contrat de deux saisons au profit de la JSK. Les dirigeants le voulaient déjà au mois de janvier dernier, mais les contacts avec lui n’avaient pas abouti. C’était un ancien collaborateur de l’entraîneur tunisien Sofiane Hidoussi qui l’avait proposé au président Hannachi, mais ce dernier avait renoncé à la dernière minute de mettre fin aux fonctions de Lounès Gaouaoui. Mais ce n’était que partie remise puisqu’à la fin du stage de Tikjda, le président de la JSK a limogé son entraîneur des gardiens de but avant de faire appel à Benhaha. Ce dernier a de l’expérience, mais la manière avec laquelle la direction a relevé Gaouaoui de ses fonctions restera certainement dans les annales.
Départ aujourd’hui
Ayant rejoint officiellement le staff de Fabbro, Benhaha va rejoindre la formation du Djurdjura aujourd’hui en Tunisie. Il débutera directement sa mission avec Asselah, Boultif et Saidoune à Gammarth. Vu le travail titanesque qu’il a réalisé avec les gardiens du MOB, à savoir Rahmouni et Daif, les dirigeants lui ont demandé de créer une certaine concurrence dans les bois et de tout faire pour que Malik Asselah et Abderrahmane Boultif retrouvent leur forme optimale.
A. H.
Benhaha : «Je ferai tout pour qu’Asselah redevienne le meilleur gardien d’Algérie»
Le nouvel entraîneur des gardiens de but la JS Kabylie, Lyès Benhaha, promet de faire le maximum pour apporter le plus attendu de lui. Il affirme qu’il mettra son expérience au service d’Asselah, Boultif et Saidoune pour les aider à retrouver leur niveau. Avec lui, la concurrence sera certainement féroce dans les bois. «A l’USMA, j’avais aidé Zemmamouche à retrouver sa forme optimale. Il était l’un des meilleurs gardiens d’Algérie. Au MOB aussi j’ai aidé Rahmouni et Daif pour être parmi les meilleurs gardiens d’Algérie et à la JSK, je ferai tout pour aider Asselah pour qu’il redevienne le meilleur gardien d’Algérie», a indiqué Benhaha après la signature de son contrat.
«Je n’ai signé mon contrat qu’après l’officialisation du départ de Gaouaoui»
Sollicité par les responsables des Jaune et Vert depuis plusieurs jours de cela, Benhaha ne s’est pas empressé à signer son contrat par respect à Lounès Gaouaoui. «Les dirigeants m’ont contacté il y a de cela plusieurs jours, mais j’ai temporisé, car j’ai beaucoup de respect pour Gaouaoui. On ne peut pas piétiner ce dernier vu qu’il était un international. J’ai attendu jusqu’à ce que son départ soit officiel pour signer mon contrat.»
«Je rejoindrai l’équipe aujourd’hui en Tunisie»
Le nouvel entraîneur des gardiens de but des Jaune et Vert est attendu aujourd’hui à Gammarth pour entamer sa mission avec l’équipe. «Je rejoindrai l’équipe ce jeudi à Gammarth. Je sais qu’on attend beaucoup de moi et je ne rechignerai pas sur l’effort pour que les gardiens de la JSK retrouvent leur niveau», conclut le successeur de lounès Gaouaoui.
A. S.
CSA-Hannachi : Qui gagnera la bataille du 7 Aout
Hannachi a tenté hier sa dernière manœuvre. Forcé par le CSA de maintenir l’AG des actionnaires du 7 août prochain, il décide contre toute attente de ne pas y assister. Hannachi croit par cette décision éviter d’affronter les actionnaires dont la plupart souhaitent son départ et prolonger son règne de quelques semaines ou quelques mois, néanmoins et selon les échos qu’on a eus auprès des concernés, cette AG, avec ou sans Hannachi, devrait être historique… A condition bien sûr que le quorum soit atteint le jour J.
Hannachi veut-il éviter d’assister à sa mise à mort ?
Le président de la formation du Djurdjura s’est déplacé hier matin au siège du club. Il est resté un petit moment avec le secrétaire du club et quelques proches à lui avant de plier bagage. Hannachi a pris le soin de signer une procuration à Malik Azlef pour le représenter lors de l’AG des actionnaires de mardi prochain. Autrement dit, Mohand-Chérif Hannachi ne sera pas présent lors de cette réunion, qui sera plus qu’importante pour l’avenir de la JSK. Malik Azlef qu’on pensait démissionnaire présidera cette l’AG des actionnaires. A-t-il fait cela dans le but de faire de cette réunion un non- événement et gagner un peu de temps, au moins jusqu’au début du championnat ? Un membre de l’AG pense que non. Selon lui, Hannachi a décidé de ne pas assister à cette AG parce que pour la première fois depuis 1993 il ne sait pas ce qu’il l’attend. Selon la même personne, Hannachi, «par fierté ou lâcheté», ne veut pas assister à sa mise à mort. « ls oiseaux se cachent pour mourir » nous dit-il. Même si beaucoup ne croient pas à ce scénario, le CSA, soutenu par beaucoup d’actionnaires, semble décidé plus que jamais à mettre fin au règne de Hannachi.
Madjene et Zouaoui pas invités
Cette ultime manœuvre de Hannachi est loin d’être innocente, surtout quand on sait que les deux personnes les plus importantes ne sont pas conviées à ce rendez-vous. Oui, on parle de Zouaoui et Madjene. Ces deux derniers devaient, avec l’aide du CSA, obliger Hannachi à ouvrir le capital pour pouvoir intégrer le CA. De l’argent devait être injecté pour renflouer les caisses, et au-delà de tout, la plupart des actionnaires comptaient proposer le retrait de confiance à Hannachi et l’installation d’un nouveau président qui sera choisi entre Azlef, Madjene et Zouaoui. Par ailleurs, et selon des indiscrétions, on apprend qu’Azlef a été missionné pour barrer la route à Madjene et Zouaoui. Si cela venait à se confirmer…
Azlef doit prendre ses responsabilités
En sa qualité de président par intérim, Azlef Malik a un rôle important à jouer lors de cette AG. Azlef a la responsabilité de mettre l’intérêt de la JSK au-dessus de toute autre considération. En plus du fait que son vote soit important, officiellement, Malik Azlef est le 2e homme à la JSK. C’est écrit sur le registre du commerce du club. Il a dépensé des milliards la saison passée et celle d’avant et il peut largement assurer une bonne assise financière au club cette année. Le 7 août prochain, Azlef ne doit surtout pas se tromper de priorité. L’ouverture du capital doit être à l’ordre du jour. Il se doit d’écouter la majorité. Les supporters de la JSK qui suivront de très près cette réunion sont attentifs à ce qui se passera ce jour-là. Lui, qui est présidentiable devra faire en sorte de s’assurer à ce que la transition se fasse de manière pacifiste et calme dans le respect des lois de la République. La situation est grave, et il le sait. En acceptant d’être président par intérim, Azlef a accepté la responsabilité de faire sortir la JSK de cette crise. L’AG du 7 aout est une occasion en or pour le faire. Bien sur, cela ne peut pas se faire sans que le capital soit ouvert pour lui permettre ainsi qu’à d’autres investisseurs à l’instar de Madjene et Zouaoui d’acheter des actions et d’en finir une bonne fois pour toutes avec le bricolage et l’amateurisme.
A. H.
Pas de medecin, pas de kiné, pas d’administration, pas d’argent… Mais 2 staffs techniques !
Est-il vraiment le moment pour Hannachi pour prendre ses vacances, lui qui ne ratait jamais les préparations d’intersaison de son équipe première ? Le boss de la JSIK se déplaçait même à l’étranger pour assister aux séances d’entraînement de l’équipe et veillait à ce qu’elle ne manque de rien ! Et encore ! La situation était bonne à ce moment-là. Aujourd’hui que la JSK est sans argent, sans staff médical, sans kinés, sans staff technique et sans aucune administration, il choisit d’abandonner son team pour aller bronzer à Casablanca. Aussi, et c’est important de le signaler, Nassim Benabderrahmane, le dernier dirigeants de la JSK, ne peut pas tout faire seul. Comment pourra-t-il gérer le stage tout seul et surtout que fera-t-il lorsque Fabbro et Scarpellino, deux étrangers trouveront Moussouni et Rahmouni au stade pour assurer l’entraînement ? Que fera Nassim Benabderrahmane si un joueur venait à se blesser ? Que fera Nassim Benabderrahmane seul, si un problème d’ordre administratif survenait ‘comme celui de Raïah et Guemroud…. C’est pour dire que la JSK est à l’abandon et que la seule chose qui pourrait la sauver est la tenue de cette AG durant laquelle de vraies décisions devraient être prises.
Idres et les membres de l’AG leur ont signé le PV d’installation
Meftah et Zeghdoud prennent le pouvoir et promettent…
Comme nous l’avions rapporté dans nos précédentes éditions, les membres de l’assemblée générale du club sportif amateur, actionnaire majoritaire dans la SSPA/JSK, se sont réunis plusieurs fois ces derniers jours pour aborder plusieurs sujets, y compris celui du club professionnel, la SSPA/JSK. Pour des raisons de santé, Samy Idrés a jugé utile de rendre le tablier et de rentrer chez lui, les membres de l’AG ont salué le courage du désormais ancien président du CSA et lui ont souhaité un prompt rétablissement, néanmoins, ils ont préféré désigner deux responsables du club amateur pour prendre les rênes du CSA et qui seront aussi les représentants du club amateur au niveau du conseil d’administration. Il s’agit de Meftah Hanine et Mohamed Zeghdoud. Ils sont les nouveaux responsables du CSA d’une manière officielle puisque le PV d’installation a été signé par le président sortant, Samy Idrés, et aussi par les autres membres de l’AG. D’ailleurs, Zeghdoud et Meftah sont passés comme nous l’avions rapporté dans notre édition d’hier chez Hannachi pour lui demander de maintenir l’AG de mardi prochain. Hier, les responsables du CSA étaient au siège du club, ils ont déposé le PV d’installation de Meftah et Zeghdoud comme ils ont récupéré une copie de l’accusé de réception. Hannachi a même félicité les nouveaux responsables du CSA en leur souhaitant par la même occasion une bonne chance dans leur nouvelle aventure.
«Notre priorité est L’ouverture du capital»
«La première chose qu’on devra faire dans nos démarches est d’ouvrir le capital de la SSPA/JSK et dans les règles de l’art, c'est-à-dire, en respectant les lois de la République, celui qui veut investir dans la société sportive est le bienvenu, les portes sont ouvertes pour tout le monde », déclaraient Zeghdoud et Meftah, le premier cité n’est autre que le fils de l’ancien joueur de la JSK, Rachid Zeghdoud, et le second est le président de la section handball de la JSK.
«Désormais c’est le CSA qui désignera le futur président»
Concernant le futur président de la JSK, les deux nouveaux responsables du CSA précisent : « D’abord, nous allons ouvrir le capital, celui qui veut investir à la JSK sera le bienvenu, par la suite, c’est le plus costaud qui prendra automatiquement les commandes, les choses sont très claires sur ce plan. »
«On refuse de voir notre JSK mourir à petit feu»
Pour conclure, Zeghdoud et Meftah avouent : «On ne s’est jamais mêlés dans les affaires du club professionnel mais trop, c’est trop, on ne pouvait pas rester les bras croisés, se contenter juste de voir notre grand et cher club mourir à petit feu. »
A. H.
Raïah et Redouani toujours bloqués à Tizi Ouzou
Le milieu Malik Raïah et l’arrière droit Saâdi Redouani n’ont pas rejoint hier l’équipe à Gammarth comme prévu. Faute d’une autorisation de la hiérarchie militaire qui leur permettra de quitter le territoire national, les deux joueurs sont bloqués à Tizi Ouzou. Les dirigeants nous ont affirmé dans la journée de mardi dernier que Raïah et Redouani récupéreront leur autorisation mercredi matin avant de se rendre en Tunisie dans l’après-midi, mais comme la demande n’a pas été formulée par les responsables kabyles aux autorités concernées, les deux joueurs n’ont pas obtenu les fameux documents qui leur permettront de rejoindre la Tunisie. D’après une source autorisée, ce n’est qu’hier que les deux joueurs ont demandé à leurs responsables militaires de les autorisés à quitter le territoire national pour rejoindre leur équipe à Gammarth. Ils vont certainement rater plusieurs séances d’entraînement, car les autorités militaires n’ont commencé à étudier leur requête qu’hier. Si le président Hannachi avait pris ses précautions, Raïah et Redouani seraient déjà avec l’équipe à Gammarth.
N. Boumali
Raïah : «On ne va pas rater ce stage»
Contacté par nos soins dans l’après-midi d’hier pour voir si lui et Redouani ne vont pas rater ce deuxième stage à cause de l’absence d’une autorisation militaire qui leur permettra de quitter le territoire national, Malik Raïah se montre très confiant. «Non, on ne va pas rater ce deuxième stage de Gammarth. On s’est déplacés ce matin chez les autorités militaires pour demander l’autorisation de quitter le territoire et on l’aura normalement incessamment», déclare l’enfant de Mirabeau.
«On réglera le problème de l’autorisation militaire incessamment»
Si certaines sources confient qu’il faudra plusieurs jours pour le duo Raïah-Redouani pour obtenir l’autorisation de quitter le territoire national, Raïah n’est pas du tout inquiet. «On réglera le problème de l’autorisation incessamment. Il n’y a aucun risque pour qu’on rate ce stage de Gammarth. On a fait notre demande et on attend la réponse des autorités militaires pour les prochaines heures», explique Raïah.
N. Boumali
Guillou n’a pas été payé depuis 9 mois
Bien que les responsables kabyles aient affirmé la veille du départ de l’équipe en Tunisie que le kiné Rachid Abdeldjebar connu sous le nom de Guillou qu’il sera à Gammarth au plus tard mercredi soir, mais le concerné se trouve ici en Algérie. D’après une source sûre, Guillou n’a pas été retenu par ses obligations professionnelles, mais il n’a pas fait le déplacement en Tunisie à cause de la non-régularisation de sa situation financière. Il n’a pas été payé depuis 9 mois et le président Hannachi ne l’a même pas rassuré quant à ses arriérés. Aucune garantie ne lui a été donnée pour qu’il touche ses 9 salaires, ce qui l’aurait poussé à rester chez lui en attendant que ses dirigeants l’appellent pour discuter de ses arriérés.
N. Boumali