Mohand Chérif Hannachi n’est plus le président de la JSK et cela depuis hier après-midi.
Sa destitution a fait l’unanimité puisque tous les actionnaires, y compris Khelifa Chioukh, lui ont retiré leur confiance lors de l’assemblée des actionnaires. Il quitte ainsi le club après 24 ans de règne sans partage. Sa gestion catastrophique et anarchique lui a valu d’être lâché par ses plus fidèles collaborateurs. Il a accédé à la présidence de la JSK en 1993 par un coup de force et il l’a quitté sur un coup de force. Il est resté à la tête de la présidence du club 24 longues années sans jamais être inquiété par qui que ce soit, mais le changement opéré au sein du CSA, actionnaire majoritaire dans la SSPA/JSK lui a été fatal. Les actionnaires qu’il méprisait par le passé en le traitant de tous les noms d’oiseaux ont signé hier son arrêt de mort sur instruction bien sûr du CSA. Même les membres du conseil d’administration, à savoir Chioukh et Azlef, lui ont retiré leur confiance après avoir constaté que personne ne peut arrêter le processus du changement.
Même Chioukh et Azlef ont voté pour
Les premières années du règne du président Hannachi ont été couronnées de titres, mais depuis 2005, la JSK dégringole sans que Hannachi ne prenne conscience de ses erreurs. Plusieurs voix s’étaient élevées pour réclamer son départ depuis 2015, mais il avait toujours trouvé les moyens pour faire taire ses détracteurs. Mais cette fois, il n’a rien vu venir puisqu’il n’a su qu’un coup d’Etat se prépare contre lui qu’à quelques jours de la tenue de l’assemblée des actionnaires. Il ne pouvait rien faire étant donné qu’il est en désaccord avec la plupart des actionnaires sans parler des deux nouveaux membres du CSA, Hanine Meftah et Mohamed Zeghdoud, déterminés à l’éjecter de son poste. C’est une fin tragique pour celui qui disait que même s’il marchera un jour à l’aide d’une canne, il ne quittera pas la JSK. Mais comme toute chose a une fin, son règne s’est arrêté hier après-midi. Il quitte le club dans lequel il a passé presque une cinquantaine d’années par la petite porte à cause de son entêtement à s’accrocher à son poste vaille que vaille.
N. B.
Le président déchu à Dardar : «Vous m’avez trahi»
Se trouvant toujours au Maroc où il passe ses vacances en compagnie de sa famille, le désormais ancien président de la JSK, Mohand Chérif Hannachi, est inconsolable après son éviction de la présidence du club. N’ayant trouvé personne auquel se plaindre après sa destitution par l’assemblée des actionnaires, Hannachi a appelé l’ancien président du comité de supporters Redouane Dardar pour lui faire part de son chagrin. «Vous m’avez trahi», lui a-t-il dit. Mais celui-ci lui a rétorqué que personne n’est éternel à son poste et qu’il n’est pas le premier à être poussé vers la porte de sortie, avant de lui ajouter que le changement s’impose. Sur la désignation de Malik Azlef pour gérer les affaires du club en compagnie de Mohamed Zeghdoud jusqu’à la désignation du conseil de surveillance, Dardar dira : «On doit aider Azlef dans sa mission. Celui-ci est prêt à aider n’importe quel investisseur qui souhaite reprendre le club.»
N. B.
Azlef : «Hannachi n’est plus le président de la JSK»
Par N. Boumali
Désigné hier en compagnie de Mohamed Zeghoud pour gérer les affaires courantes jusqu’au 7 septembre, Malik Azlef confirme la dissolution du conseil d’administration et le départ du président Hannachi. «Oui, Hannachi n’est plus le président de la JSK», nous a-t-il déclaré à l’issue de l’assemblée des actionnaires.
«Il n’a plus le droit de parler au nom de la JSK»
Voulant savoir si le désormais ancien président des Canaris ne peut plus s’exprimer au nom du club qu’il a géré d’une main de fer depuis 24 ans, Azlef déclare : «Du moment que Hannachi n’est plus le président. C’est tout à fait normal qu’il n’a plus le droit de parler au nom de la JSK.»
«Il a quitté le club par la grande porte»
Alors que tout le monde sait que le président Hannachi a été éjecté de son poste par les actionnaires de la SSPA, Azlef affirme que le président Hannachi a quitté le club de son propre gré. «Il m’a téléphoné du Maroc dans la journée de dimanche dernier et il m’a dit qu’il aller se retirer de son poste. Il n’a pas été destitué, mais il s’est retiré de son poste pour se reposer.»
«Je gérerai le club avec Zeghdoud jusqu’au 7 août»
Après la dissolution du conseil d’administration, Azlef et Zeghdoud ont été désignés par les actionnaires pour s’occuper des affaires du club jusqu’au 7 septembre. «Le conseil d’administration est dissous et j’ai été désigné comme DG pour gérer le club en compagnie de Zeghdoud jusqu’au 7 septembre», a-t-il expliqué.
«On installera le conseil de surveillance et le directoire le 7 septembre»
Azlef et Zeghdoud géreront le club pendant un mois avant que les actionnaires ne procèdent à l’installation du conseil de surveillance le 7 septembre qui nommera à son tour les membres du directoire. «On installera le conseil de surveillance et le directoire le 7 septembre. Le conseil de surveillance sera composé normalement de 3 ou 5 membres», souligne Azlef.
«L’ouverture du capital se fera après l’installation du directoire»
L’ouverture du capital ne se fera pas avant la fin du mois de septembre ou le début de mois d’octobre. C’est le directoire qui s’occupera de l’opération de l’ouverture du capital. «L’ouverture du capital se fera après l’installation du directoire. Tous ceux qui veulent investir seront les bienvenus. S’il y aura un repreneur, il sera le bienvenu.»
«Rahmouni et Moussouni resteront quoi qu’il arrive»
L’ancien vice-president a profité de l’occasion pour rassurer Rahmouni et Moussouni sur leur avenir. «Rahmouni et Moussouni resteront à leurs postes quoi qu’il arrive», a-t-il conclu.
N. B.
Les Kabyles en fête
La date du 7 août 2017 restera à jamais gravée dans la mémoire des supporters de la JSK. En effet, ces derniers, qui ne croyaient pas à sa destitution, n’en revenaient pas lorsqu’ils ont appris que le désormais ancien président du club a été déchu par l’actionnaire majoritaire du club : le CSA. Une fois l’information confirmée, on a assisté à des défilés à Tizi-Ouzou mais pas que. Les kabyles étaient en liesse car le jour de la délivrance est venu comme ils l’espéraient. Certains se sont même prosternés pour remercier Dieu de les avoir débarrassés de Hannachi. Des témoins nous ont raconté des scènes incroyables. «J’ai vu des vieux pleurer, des jeunes danser, des homes jubiler. C’est le jour de l’indépendance», nous dira un supporter de la JSK. Un autre, la cinquantaine, nous dira : «Hannachi est parti, c’est bien, mais ce n’est pas fini. Ce groupe du CSA doit faire le bon choix. On n’a pas fait tout ça pour gâcher tout à la fin et donner le club à des ignares. On veut Madjene et Zouaoui, on veut Rebrab, on veut de vrais hommes d’affaires qui peuvent rivaliser avec le MCA, l’ESS et l’USMA ». Un peu plus loin, sexagénaire nous dira arborant un large sourire : «Il me manque déjà !»
Certains ont pleuré de joie
Des klaxons, des chants de la JSK, des fans qui dansaient et qui était fous de joie après que Hannachi ait été destitué. Pour eux, c’est maintenant que le club peut voir l’avenir avec plus de sérénité et surtout avec beaucoup plus d’ambition pour l’avenir. Ils attendent désormais de connaître l’identité du nouveau président qui sera appelé à relancer l’équipe la plus titrée du pays. D’ici là, place à la fête.
I. Z.
Voilà comment Hannachi a été destitué dans les règles
La destitution du président Hannachi n’a été qu’une simple formalité. Les actionnaires de la SSPA/JSK comme l’avons rapporté dans nos précédentes éditions, étaient pour son départ de la présidence. Mais personne ne s’attendait sa destitution fasse l’unanimité chez les actionnaires. Même Malik Azlef et Khelifa Chioukh qui étaient très proches de lui, lui ont retiré leur confiance. L’AG des actionnaires était prévue à 14h, mais les actionnaires commençaient à rallier le siège du club à partir du 13h. A leur arrivée, les supporters qui se sont rassemblés devant le siège pour demander le départ du président Hannachi, exigeaient des actionnaires de faire le nécessaire pour éjecter celui qui a mené la JSK à la dérive.
Divers
L’ordre du jour de l’AG était la libération des actions qui n’ont pas été achetées par les actionnaires et l’intégration de deux nouveaux actionnaires, à savoir Lakhdar Madjene et Saïd Zouaoui. Un autre point (divers) a été intégré pour permettre d’aborder d’autres choses et les actionnaires ont profité de ça pour destituer le président Hannachi. La destitution de ce dernier s’est faite dans le respect de la réglementation. Dès que les travaux de l’AG ont commencé, les actionnaires ont retiré leur confiance à celui qui a géré le club pendant 24 ans avec une main de fer.
Vote à l’unanimité
Tout le monde s’attendait à ce que le président Hannachi soit éjecté de son poste, mais personne na cru à ce que sa destitution se fasse à l’unanimité chez les actionnaires. Le retrait de confiance s’est fait à main levée et le fait que Malik Azlef et Khelif Chioukh votent pour la destitution de Hannachi, cela n’est pas passée inaperçue. Les Ali Bouzit, Azzedine Mellal, Ali Rachid Azouaou, Rachid Kana, Mohamed Zeghdoud et Hanine Meftah ont tous retiré leur confiance à Hannachi. A signaler que ce dernier, Yazid Yarichène et Mourad Ziad ont envoyé des procurations aux autres actionnaires.
Dissolution du CA
Après le retrait de confiance au président Hannachi qui restera toujours actionnaire dans la SSPA/JSK, les actionnaires ont procédé à la dissolution du conseil d’administration. Pour ne pas enfreindre la loi, ils étaient obligés de dissoudre le CA pour que le retrait de confiance au président Hannachi ne soit entaché d’aucune irrégularité.
N. B.
Les décisions du CA
Après la destitution de Hannachi, le CA devait décider du comment gérer la JSK jusqu’à l’ouverture du capital et l’installation d’un nouveau président. A l’unanimité, ils ont décidé :
1- Azlef et Zeghdoud pour gérer les affaires courantes
Avec la dissolution du conseil d’administration, les actionnaires ont désigné Malik Azlef et Mohamed Zeghdoud pour gérer le club jusqu’au 7 septembre prochain. Azlef est momentanément le DG du club, mais il sera assisté dans sa mission par les autres actionnaires puisque ces derniers seront appelés à mettre la main à la poche pour payer le stage de Tunisie et pour aussi subvenir aux besoins du club.
2- Installation d’un conseil de surveillance le 7 septembre
Les actionnaires ont décidé de changer la structure de management du club et passer du CA à un conseil de surveillance, ce qui implique indéniablement un changement dans les statuts du club. C’est ainsi qu’un conseil de surveillance qui sera composé de 3 à 5 membres. Le directoire travaillera sous la surveillance du conseil de surveillance. Il rendra des comptes. C’est ainsi qu’une autre AG des actionnaires est prévue pour le 7 septembre et ils choisiront jusqu’à 5 membres qui feront partie du conseil de surveillance. Ces dernières créeront le directoire qui s’occupera de l’opération de l’ouverture du capital.
3- Ouverture du capital et réinstallation d’un nouveau CA
L’ouverture du capital ne se fera qu’après l’installation du directoire. Un appel sera lancé en direction de tous les industriels qui souhaitent investir à la JSK. Cela se fera à la fin du mois de septembre et début octobre. Une fois la chose faite, une autre réunion sera organisée. Elle sera la dernière dans ce processus pour installer une nouvelle assemblée des actionnaires dans laquelle il va y avoir Madjene et Zouaoui et d’autres investisseurs désirant d’acheter des actions. Ces derniers procéderont encore une fois à l’installation d’un nouveau CA, c’est Azlef et Zeghdoud qui géreront le club jusqu’au 7 septembre prochain.
N. B
Zouaoui et Madjene : «On voulait acheter quelques actions, mais on ne nous a cédé aucune»
Présents hier à l’assemblée des actionnaires en tant qu’invités d’honneur, Lakhdar Madjene et Saïd Zouaoui voulaient acheter quelques actions afin de mettre un pied à l’intérieur du club avant l’ouverture du capital, mais aucun actionnaire n’a voulu leur céder la moindre action. Le commissaire aux apports a demandé au cours de la réunion aux actionnaires, s’il y a parmi eux quelqu’un qui veut céder des actions à Madjene et Zouaoui, mais ils ont tous refusé de leur vendre la moindre action. «On voulait qu’on achète quelques actionnais, mais on ne nous a cédé aucune», ont-ils déclaré en fin d’après-midi d’hier.
«On est toujours intéressés à l’idée d’investir à la JSK»
Malgré le refus des actionnaires de leur céder la moindre action lors de l’assemblée d’hier, Madjene et Zouaoui sont toujours intéressés à l’idée d’investir à la JSK. Ils ont un sérieux projet pour le club et ils n’attendent que l’ouverture du capital pour mettre leur argent, leur expérience et leur savoir-faire au service de la JSK. «On est toujours intéressé à l’idée d’investir à la JSK. On attend l’ouverture du capital pour acheter des actions», ont-ils indiqué.
N. B.
Hanine Meftah : «On est entrés dans l’histoire»
Membre du CSA, Hanine Meftah, est à l’origine en compagnie de Mohamed Zeghdoud de la destitution du président Hannachi. Joint par nos soins à la fin de l’assemblée des actionnaires, celui-ci dira : «On est entrés dans l’histoire. Maintenant, je peux mourir en paix. On a promis le changement à nos fans et on a tenu parole. On a pensé qu’à l’intérêt de la JSK et notre satisfaction est que nos supporters soient très contents après le départ de Hannachi.»
N. B.
Mohamed Zeghdoud : «On a démontré que le CSA a son mot à dire»
A l’image de Hanine Meftah, Mohamed Zeghdoud, membre du CSA a joué un rôle prépondérant dans la destitution de Hannachi. «On a démontré aujourd’hui que le CSA a son mot à dire. Il est temps que notre club retrouve sa sérénité. On demande à nos supporters d’être derrière leur équipe, car c’est dans ces moments que les supporters doivent aider leur équipe», affirme-t-il.
N. B.
Azouaou Rachid : «Il fallait que Hannachi parte»
L’ancien coordinateur de la section football, Rachid Ali Azouaou a rappelé hier que les tentatives de Hannachi d’annuler l’assemblée ont été vaines. «Je vous avais bien dit qu’on tiendra l’AG des actionnaires. On l’a tenue et on a retiré notre confiance à Hannachi. Il fallait qu’il parte, car le club a touché le fond», déclare Ali Azouaou.
N. B.
Ali Bouzit : «On n’a pensé qu’à l’intérêt de la JSK»
L’actionnaire Ali Bouzit confie que le départ de Hannachi sera bénéfique pour le club. «On a pensé qu’à l’intérêt de la JSK. On ne pouvait pas rester indifférent à la descente aux enfers de notre club. Il fallait que Hannachi parte pour le bien du club», a-t-il indiqué.
N. B
Azzedine Mellal : «C’est une autre page qui s’ouvre pour la JSK»
Etant parmi les premiers actionnaires à remettre en cause la gestion du président Hannachi, Azzedine Mellal avoue que la destitution du président Hannachi était prévisible. «Au vu de la situation dans laquelle se trouve le club, il était de notre devoir d’agir pour sauver le club. On a retiré notre confiance au président Hannachi à l’unanimité et avec son départ, c’est une autre page qui s’ouvre pour la JSK», affirme Azzedine Mellal.
N. B.
Kader Lazri a joué aussi un rôle dans la destitution de Hannachi
L’ancien président du comité de supporters, Kader Lazri, a contribué à la destitution du président Hannachi. Il n’est pas actionnaire, mais il n’a pas cessé de sensibiliser les actionnaires sur la nécessité de retirer leur confiance et cela depuis le mois de mars dernier. Il était présent hier au siège en compagnie de Hanine Meftah et Mohamed Zeghdoud. Il avoue qu’il avait la chair de poule lorsque les supporters dont le nombre avoisinait les 200 commençaient à crier Hannachi dégage à l’arrivée de Meftah et Zeghoud.
N. B.
Les tops et flops de Moh-Cherif
C’est donc la fin d’un mythe à la JSK. Moh-Cherif Hannachi a été destitué hier par les membres de l’AG et son règne a pris fin. 50 ans de présence à la JSK, dont 24 comme président du club avec des hauts et des bas. Le parcours d’un président controversé, qu’on l’aime ou pas.
Après autant d’années de règne, le désormais ancien président de la JSK a perdu son statut lorsque que les membres de l’AG ont décidé de lui retirer leur confiance. La fin d’un président qui a fait parler de lui pendant ses 24 ans de règne sans partage. Enfant du club, il a débuté sa carrière avec les Canaris étant très jeune ; il a très vite été un élément incontournable et un joueur international entre 1972 et 1978. Une fois sa carrière bouclée, il a rempli la fonction de dirigeant avant d’atterrir à la présidence de la JSK en 1993. Avant lui, 5 présidents seulement se sont succédé depuis la création du club : Abdelkader Khalef, Hadj Arezki, Benkaci, Belhocine, Rachid Baris puis Moh-Chérif Hannachi.
1994 – 2008 : sa période dorée
Après avoir pris les commandes en tant que président, Hannachi n’a pas tardé à faire parler de lui puisqu’en 1994, le club s’offre la coupe d’Algérie. Une année plus tard, l’équipe réussit un très beau doublé championnat-coupe des vainqueurs de coupe africaine, le premier de l’histoire du club. Ce n’est pas tout puisque le club le plus titré d’Algérie va alors surfer sur une vague de succès et littéralement tout écraser sur son passage. Tout le monde se rappelle les trois finales de la coupe de la CAF gagnées consécutivement par les Canaris en 2000, 2001, 2002 ; les titres de champion d’Algérie en 2004, 2006 et enfin en 2008. Toutefois, la période la plus faste reste tout de même celle entre 1995 et 2008 avec 4 consécrations continentales qui ont offert à la JSK le statut d’ogre sur le plan africain.
2008 – 2017 : la chute
Après cette période de gloire et de règne sans partage, la JSK allait connaître une période sombre avec son président. De mauvaises décisions de la part de Hannachi qui a fait le vide autour de lui ont déplumé les Canaris au point de les envoyer au bord de l’abime. En effet, depuis 2008, un seul titre pour les Kabyles en 2011 avec cette coupe d’Algérie face à l’USMH et le bon parcours en Ligue des champions en 2010 avec une demi-finale. Depuis, c’est le néant. Le début de la chute et rien n’allait s’arranger. Le club jadis craint par tout le monde se contente d’assurer son maintien lors des dernières journées de championnat. Hannachi est de plus en plus décrié et sa gestion fortement remise en cause. Il y a longtemps que la JSK n’a pas joué les premiers rôles en championnat et cela en grande partie à cause des erreurs commises par l’ancien président, notamment la valse interminable des entraîneurs. Finalement, c’est hier que l’AG a pris la décision de le destituer et de lui retirer son statut de président de la SSPA. Une fin qu’il savait proche, mais qu’il n’attendait pas de cette manière.
I. Z.
Palmarès de Hannachi président de la JSK
1994 : Vainqueur de la coupe d’Algérie
1995 : Coupe des vainqueurs de coupe africaine et champion d’Algérie
2000 : Vainqueur de la coupe de la CAF
2001 : Vainqueur de la coupe de la CAF
2002 : Vainqueur de la coupe de la CAF
2004 : Champion d’Algérie
2006 : Champion d’Algérie
2008 : Champion d’Algérie
2011 : Vainqueur de la coupe d’Algérie
Autant de batailles que de victoires
Hannachi n’a pas été le genre de président à avoir la langue dans sa poche. Il a toujours dit les choses en face et qu’importent les conséquences. Il a mené plusieurs guerres contre des présidents, entraîneurs et même la FAF. Des guerres qu’il a gagnées.
Moh Chérif Hannachi n’a jamais été une personne qui prône la langue de bois, loin de là. Il a toujours dit les choses telles qu’il le pensait. Cela lui a valu de se mettre beaucoup de gens à dos, notamment ses collègues présidents, des dirigeants de clubs, des entraîneurs et même l’ancien président de la FAF Mohamed Raouraoua. Il a mené beaucoup de guerres et certainement plus que celles menées par Napoléon. Lorsqu’il s’agit de protéger son équipe et la défendre, il ne tardait pas à sortir les barbelés et sortir les missiles pour répliquer. Petit tour d’horizon sur ses plus grandes guerres menées par Hannachi.
Sa guerre avec Allik
C’est peut-être la plus grande guerre entre deux présidents de club. Hannachi et Allik, c’est une longue histoire qui a débuté par une guerre sportive entre deux équipes ambitieuses mais par la suite, ça s’est transformé en guerre personnelle où chacun a voulu la gagner.
Avec Hassani
Tout le monde se souvient de l’affaire Harkat en 2007. Le président du CRB ; Krimo Hassani avait formulé des réserves contre Harkat mais Hannachi a pris les choses en main et a gagné la bataille puisque la FAF a fini par lui donner raison dans ce dossier.
Hamar
Avec le président de l’ESS, on aurait tendance à dire que c’était des guerres. Une accalmie et ça repart mais Hannachi n’avait jamais lâché et a fini par faire plier son homologue qui est actuellement son ami.
Les Haddad
La saison passée, la famille Haddad avait émis le souhait d’investir à la JSK mais Hannachi est vite sorti de ses gonds et a décidé de verrouiller les portes du club pour renvoyer les investisseurs. Il a eu le dernier mot après une série d’échanges tumultueux via la presse.
Raouraoua
L’ancien président de la Fédération a lui aussi été opposé à l’ancien président de la JSK lorsqu’il lui a demandé de rembourser les frais de l’avion spécial. D’ailleurs, Hannachi n’a pas tardé à sortir l’artillerie lourde pour répondre en accusant ouvertement Raouraoua de lui avoir demandé de laisser le match à Al Ahly. Encore une fois, il a eu gain de cause.
Ighil
Les présidents n’ont pas été les seuls puisque même les entraîneurs ont été opposés à Hannchi. Ighil a fait le forcing pour éjecter Hannachi en 2012 et avait l’appui de beaucoup de gens mais il n’a pas réussi à le faire. Le président a été plus malin et a gagné son bras de fer tout en limogeant son entraîneur de l’époque.
Saïb
Moussa Saïb a vécu le même sort qu’Ighil en 2013 lorsqu’il a été remercié et dénigré par Hannachi suite à l’élimination de la JSK en coupe d’Afrique avec 6 défaites en 6 matchs.
Aït Djoudi
Après Ighil, est venu le tour d’Aït Djoudi. Ce dernier et après avoir atteint la finale de la coupe d’Algérie en 2014 a été limogé et la conséquence a été claire. Le coach a voulu briguer la présidence mais Hannachi encore une fois a su sortir indemne et a gardé son précieux bien.
Broos
L’entraîneur belge ne s’attendait pas à vivre ce qu’il a vécu du moment que Hannachi l’a limogé après une guerre froide, rondement menée. D’ailleurs, cela a duré même après que le Belge ait été sacré champion d’Afrique avec le Cameroun.
Rahmouni et Moussouni, les exceptions
La dernière guerre en date de Hannachi est celle menée face à Rahmouni et Moussouni. Les deux coachs ont été limogés mais ils ont résisté et grâce à la confiance du CSA, ils ont fini par réussir à gagner leur bataille. C’était le dernier baroud d’honneur pour le désormais ancien président.
I. Z.
Des anciens parlent de la destitution historique
Saïb : «C’est une sage décision»
L’ancien entraîneur de l’équipe kabyle qu’on a eu hier au téléphone n’a pas manqué de faire savoir que ce qui a été décidé est ce qu’il fallait faire : «Je pense que c’est une sage décision. avec tout ce qui se passait dernièrement, je trouve que c’est une bonne chose que de donner un nouveau souffle à l’équipe. On ne va pas tirer sur Hannachi mais l’heure du changement était arrivée. Maintenant, les projecteurs vont se tourner vers le futur propriétaire car il faudra qu’il fasse le nécessaire pour relancer l’équipe. Je ne pense pas que Hannachi va faire quoi que ce soit car tout a été fait dans les règles.»
Kamel Abdeslam : «Il sort par la petite porte»
Un autre ancien de la maison était content de la fin de règne de Hannachi. Il s’agit de Kamel Abdeslam. Dans ce sens, il nous assure : «Je pense que ça devait se faire il y a bien longtemps. Il devait se retirer. Avec ce qui s’est passé, il s’offre une sortie par la plus petite des portes. On espère désormais un repreneur ambitieux qui pourra redonner à la JSK son lustre d’antan.»
Aïboud : «Aucun commentaire»
Longtemps opposé à Hannachi, Mouloud Aïboud n’a pas voulu faire la moindre déclaration : «Si c’est pour la destitution de Hannachi, je n’ai aucun commentaire à faire», s’est-il contenté de dire.
I. Z.
Raiah : «Avec de bons moyens, on aura notre mot à dire en championnat»
«Ne sous-estimez-pas ces jeunes, ils sont pétris de qualités»
«Je ne lésinerai pas sur les efforts pour bien encadrer et orienter les jeunes»
«Le plus ancien joueur du groupe ? Une lourde responsabilité»
Ayant grandi à la JSK en faisant toutes ses classes au sein de l’école kabyle, Malik Raiah se retrouve, aujourd’hui, le plus ancien joueur du groupe. Avec sa sagesse habituelle, l’enfant de DBK a accepté hier, à l’issue de la séance d’entraînement de son équipe de la matinée, de répondre à toutes nos questions. Entretien.
Après avoir raté cinq jours de ce stage de Gammarth, vous avez effectué hier matin votre première séance d’entraînement avec le groupe…
Ce n’est pas de ma faute si j’avais raté les premiers jours du stage, moi et Redouani, nous étions dans le même pétrin, nous avions besoin de cette autorisation du MDN pour quitter le territoire national, étant donné que nous sommes sous les drapeaux. Certes, nous avons mis un peu de temps pour rejoindre le groupe mais le plus important c’est que nous sommes ici à Gammarth, avec le reste de l’équipe.
Comment avez-vous trouvé l’ambiance au sein du groupe à votre arrivée à Gammarth et après cette séance d’entraînement ?
Je ne vous cache pas, j’ai été vraiment impressionné par l’état d’esprit du groupe, les gars sont solidaires entre eux, c’est un plaisir.
Pourtant les joueurs ont souffert lors des deux premiers jours de ce stage…
Tout le monde est au courant de cette histoire des entraîneurs, le plus important est que ce problème a été réglé. Désormais, on doit cravacher très dur pour rattraper le retard et bien peaufiner notre préparation.
La tempête qui a secoué la maison de la JSK ces derniers jours a certainement perturbé le groupe…
Ces derniers temps, plusieurs choses se sont déroulées au niveau de la direction, nous, les joueurs, nous sommes appelés à se concentrer uniquement sur notre travail. Notre tâche se limite au terrain. Ceci dit, tous les problèmes administratifs ne doivent pas perturber le groupe.
Néanmoins les joueurs s’inquiètent pour leur argent…
Nous sommes des joueurs professionnels, nous avons signé des contrats avec la JSK, je pense que je suis très clair sur ce sujet.
Revenons à la préparation de votre équipe, vous n’avez joué aucun match pour le moment…
Selon les entraîneurs, nous jouerons de très bons matchs de préparation dans les prochaines heures. Pour réussir ce stage de Gammarth, on doit jouer au minimum quatre bonnes rencontres contre de très bonnes équipes.
Vu tout ce que s’est passé au niveau du club cet été, la JSK sera-t-elle prête pour les premiers matchs du championnat ?
Il n’y a aucune raison pour qu’on ne soit pas prêts pour le début du championnat. Ceci dit, on doit réussir ce stage de Gammarth, c’est le plus important, surtout avec les matchs amicaux, on atteindra un bon rythme de jeu.
Les supporters restent pessimistes concernant l’avenir de l’équipe en championnat…
Je vais peut-être vous surprendre, avec un peu plus de moyens, c'est-à-dire avec une bonne prise en charge, ce groupe aura son mot à dire en championnat. Nous sommes un groupe soudé et homogène, tout ce qu’on demande, ce sont les moyens de travail et de récupération.
Plusieurs cadres ont quitté l’équipe cet été, ce qui pourrait influer négativement sur le niveau et le rendement de l’équipe cette saison…
Pour ne pas entrer dans les détails qui ne me regardent pas, je me contente de cette phrase : ne sous-estimez pas ces jeunes, ils sont pétris de qualités.
Les jeunes seuls, sans des éléments de valeur et d’expérience, ne pourront rien faire…
Moi, Asselah, Redouani, Yettou et même Boukhenchouche, Benaldjia et Saadou, sans oublier Abdat, nous sommes là pour bien encadrer et orienter ces jeunes. Moi personnellement, je ne lésinerai pas sur les efforts pour venir à chaque fois que le besoin se fait sentir pour aider, et ce, sur tous les plans ces jeunes joueurs.
L’équipe renferme au niveau de son effectif, plusieurs milieux récupérateurs…
C’est une bonne chose pour l’équipe. Les règles sont claires et pour tout le monde, il n’y aura ni ancien ni nouveau joueur, le meilleur joueur et ça sera une bonne chose pour l’équipe d’abord, puis pour le joueur qui décroche sa place de titulaire.
Vu votre statut de joueur le plus ancien du groupe, vous aurez cette saison une grosse pression sur vos épaules…
C’est vrai, c’est une lourde responsabilité mais en toute modestie, j’ai gagné une bonne expérience ces dernières années, je pourrai évacuer n’importe quelle pression comme je pourrai gérer n’importe quelle situation, je compte aussi sur l’apport des autres cadres, pour mener ce nouveau groupe à bon port.
On vous laisse le soin de conclure…
Avant que je sois un joueur de la JSK, je suis d’abord un grand supporter de ce grand et historique club, je profite de cette occasion, pour lancer un appel à tous les supporters pour qu’ils restent derrière leur club en ces moments difficiles, incha Allah, la JSK retrouvera son lustre d’antan dans un avenir très proche.
A.H.
Dr Athmani : «A part Si Salem, tous sont OK»
Le médecin de la JSK qui est arrivé samedi tard dans la nuit à Gammarth, a consulté tous les joueurs qui souffraient de blessures et de bobos, hier après-midi, le sympathique Athmani nous a fait un petit bilan concernant l’infirmerie : «Asselah ne souffre de rien, c’est presque la même chose pour Boultif, qui avait juste une petite tendinite au niveau des adducteurs, les deux s’entraînent le plus normalement du monde, pour les autres, les jeunes Oukaci, Renai et Meziane, ils n’avaient que des petits bobos, eux aussi, ils s’entraînent tranquillement, par contre, Si Salem souffre d’une élongation, je vais le prendre en charge, il reprendra les entraînements dans trois ou quatre jours ».
A. H.
Asselah et Renai ont passé des échographies hier après midi
Pour s’assurer qu’ils ne sont pas vraiment blessés et chasser le doute, Asselah et Renai, se sont déplacés hier en fin d’après midi avec Benabderahmane à une clinique privée dans la ville de Gammarth. Ils ont effectué des échographies et les résultats ont rassuré les deux joueurs de la JSK. Asselah souffrait des douleurs au niveau du genou alors que Renai avait mal au mollet. Les deux joueurs qui ont été rassurés par les résultats de ces radions, se sont déplacés directement au stade d’EL Marsa, pour rejoindre le groupe et s’entrainer avec l’équipe.
A.H.
Ramebi, le préparateur physique, fait le point
«On a une stratégie pour que les joueurs soient prêts»
Le préparateur physique de la JSK, Ramebi, qui est arrivé à Gammarth dimanche en fin de journée, a commencé le travail hier matin. A quelques jours seulement du coup d’envoi du championnat, Ramebi, estime, que les joueurs kabyles, seront prêts pour la première rencontre de la saison, il explique comment il mettra les coéquipiers de Yettou au top physiquement avant le début du championnat : «Il ne reste que quelques jours avant le match de la première journée du championnat, on doit donc opter pour une stratégie efficace, celle qui va permettre aux joueurs d’être au top physiquement d’ici quelques jours, on a bien bossé à Tikjda mais avec la rupture d’une semaine, on sera obligés de refaire une partie du travail, on va laisser le temps, la part du lion de ce stage, pour l’entraîneur qui va réaliser un gros travail sur le plan tactique. Toutefois, on travaillera partiellement le volet physique, ce qui va permettre aux joueurs de tenir le coup physiquement lors des premiers matchs du championnat mais beaucoup plus, d’avoir un bon rythme de jeu.»
«Les joueurs répondent bien aux charges de travail, la rupture d’une semaine n’a pas cassé la préparation»
Concernant l’état physique des joueurs, Ramebi avoue : «C’est vrai, rester une semaine sans le moindre entraînement au milieu de la préparation d’intersaison n’est pas une bonne chose, toutefois les joueurs répondent bien aux charges de travail, ceci dit la rupture d’une semaine n’a pas cassé notre préparation, on va effectuer quelques réglages ces jours-ci afin de réparer quelques cassures mais d’une manière générale, les joueurs affichent une belle forme sur le plan physique, aucun joueur n’a pris du poids, c’est déjà un bon signe.»
« Raiah et Redouani devraient subir un programme spécifique »
Concernant les deux joueurs qui ont raté les cinq premiers jours du stage, Redouani et Raiah en l’occurrence, Ramebi compte tracer un petit programme spécifique à ces deux joueurs, il affirme : « Eux, ils étaient à l’arrêt pendant plus de dix jours, certes ils s’entrainaient seuls, néanmoins, ils seront soumis à un léger programme spécifique qui leur permettra de récupérer tous leurs moyens physiques et d’être beaucoup plus, sur un pied d’égalité avec le reste du groupe sur le plan physique.»
« On a bien travaillé à Tikjda »
Pour conclure, Ramebi veut préciser un détail de taille à ses yeux : « N’était cette rupture d’une semaine, les joueurs auraient atteint le top de leur forme physique aujourd’hui, c’est bien dommage, on a effectué un excellent travail à Tikjda, la preuve, malgré l’arrêt d’une semaine, les joueurs se portent bien physiquement, d’ici la fin de ce stage, ils seront au top de leur forme, c’est promis.»
A. H.
Il a passé une échographie hier
Si Salem souffre d’une petite élongation
Après avoir séché les trois dernières séances d’entraînement pour cause d’une blessure au niveau de la cuisse, le jeune attaquant des Canaris du Djurdjura, Nazim Si Salem, a passé hier matin une échographie. C’est le chef de délégation, Nassim Benabderahmane, qui a accompagné le joueur à Gammarth. Si Salem a passé cette échographie dans une clinique privée de cette ville. L’après-midi, le chef de délégation de la JSK à Tunis a récupéré les résultats de ladite échographie. Le joueur souffre d’une élongation, une légère élongation au niveau de la cuisse.
4 jours de repos et de soins
Le médecin qui a examiné hier le joueur de la formation de la ville des Genêts a recommandé, après avoir jeté un coup d’œil bien sur, sur les résultats de l’échographie, un repos de quatre jours à Si Salem. Ce dernier sera appelé aussi de passer matin et soir chez le médecin du club pour des soins intensifs. Il devrait reprendre les entraînements vendredi matin.
« Je ne veux pas rater ce stage »
« Certes, quatre jours de repos est un peu dur, moi qui voulait vraiment profiter de ce stage pour cravacher très dur et retrouver par la même occasion mon meilleur niveau, hélas, je ne peux rien faire, je vais bien me soigner, je reprendrai les entraînements vendredi, je ne veux pas surtout rater ce stage.»
A. H.
Mesbahi : « Je dois faire mieux que la saison passée»
Promu en séniors cet été, Ahmed Mesbahi, qui a joué plusieurs matchs la saison passée avec les séniors, compte cracher le feu, lui, qui ne craint ni la concurrence ni les défenseurs adverses.
Pour commencer, présentez-vous à nos lecteurs…
Ahmed Mesbahi, né en 1997 à Tizi-Ouzou, j’ai commencé avec les poussins de la JSK, je suis un pur produit de l’école kabyle, la saison écoulée, j’ai joué quelques matchs avec les séniors, j’ai été même l’auteur de l’unique but de la rencontre de mon équipe contre l’USMBA, le but du maintien, quoi.
Comment se déroule ce stage de Gammarth pour votre équipe ?
Je ne vous cache pas que lors des premiers jours, les choses n’étaient pas faciles pour nous, on a un peu souffert, même. Je ne veux pas revenir en arrière ni de parler de ces détails, pourvu que les choses s’améliorent, la preuve, on bosse bien et on commence même à récupérer convenablement.
La JSK sera-t-elle prête pour le coup d’envoi du championnat ?
Sauf surprise de dernière minute, on sera prêt pour la première journée du championnat, on doit jouer quelques matchs amicaux ici à Gammarth pour bien huiler la machine, avec quatre ou cinq bons matchs amicaux, on sera prêt incha Allah pour la première journée du championnat.
Sur un plan personnel, que comptez-vous réaliser cette saison ?
D’abord, je tiens à préciser un détail très important à mes yeux, je ne suis pas un avant-centre de pointe uniquement, je joue des deux pieds, je peux jouer derrière les attaquants, sur les deux couloirs et même au milieu, néanmoins je compte marquer le maximum de buts cette saison, je sais que ma mission ne sera pas facile, d’abord, je dois gagner une place de titulaire et puis, j’aurai en face de moi des défenseurs expérimentés et chevronnés mais je reste très confiant, je sais ce que je vaux.
A. H.
3 supporters de Michelet ont rendu visite à l’équipe hier
Akli, Djaafar et Farid, trois supporters, natifs de la région d’Aïn El-Hammam, se sont déplacés hier matin à Gammarth pour rendre visite aux joueurs de la JSK, eux, qui sont en vacances à Hammamat.
Ils ont affiché leur soutien aux joueurs et aux entraîneurs
Les trois bonhommes étaient très contents à leur arrivée sur le terrain d’entrainement de la JSK. Ils ont pris plusieurs photos souvenir avec les joueurs et les membres du staff technique. Ils ont souhaité beaucoup de chance à Moussouni, Rahmouni et les joueurs avant de quitter les lieux.
Ils ont vraiment souhaité le départ de Hannachi
Avant de quitter la ville de Gammarth et rentrer au pays, les trois supporters qui ont rendu visite hier aux joueurs, n’ont pas cessé de parler de l’AG des actionnaires qui a eu lieu hier après-midi au siège du club, à Tizi-Ouzou. Ce trio souhaitait vraiment le départ du désormais ex-président de la JSK.
A. H.