L’idée de céder la JSK à un grand homme d’affaires capable d’assurer une bonne assise financière à l’équipe s’est avérée plus compliquée que le croyait l’assemblée des actionnaires de la SSPA/JSK. Les riches hommes d’affaires ciblés s’effacent l’un après l’autre. Il semblerait que l’option de se rallier au duo Madjene - Zouaoui ne se soit la seule alternative pour la JSK, à moins que…
L’avènement du professionnalisme a donné vie à quatre modèles de gestions de nos clubs dits « professionnels». Le plus fréquent et le plus facile était de ne rien changer du tout, excepté bien sûr les statuts des clubs. La JSK, le CRB, le NAHD, le MCO, l’ASMO, le CABBA, le DRBT… ont choisit de regrouper quelques personnes qui ont mis des miettes pour composer le conseil d’administration et se conformer à la réglementation. Ils ont évalué un peu n’importe comment la valeur immatériel du club et imposer le CSA comme actionnaire majoritaire à la nouvelle SSPA. Pratiquement tous les présidents des clubs amateurs sont restés à leurs postes et ont présidé la SSPA dont Hannachi. Ce n’est qu’après que Raouraoua n’ait interdit le cumul des mandats qu’ils se sont retirés et ont désigné des présidents pour les CSA à leur guise. Beaucoup comme c’est le cas à la JSK, à l’USMH, à l’ESS et au CRB ont vu le CSA se retourner contre le président par la suite. Cela a donné vie à d’autres modèles de gestion, les voici.
Les capitaux privés s’effacent l’un après l’autre
Le deuxième model est celui de l’USMA. Haddad qui voulait en premier temps acheter la JSK s’est rabattu sur le club de Soustara. Allik alors patron du club avait accepté de céder son club à Hadad contre le poste de DG. Il a fini par le regretter ensuite…C’était le premier et le dernier capital privé à avoir réussi à s’offrir un club et à en avoir tous les pouvoirs. Les membres de l’assemblée des actionnaires de la JSK préconisent ce modèle et veulent à tout prix céder plus de 70% des actions à l’un des 10 hommes les plus riches en Algérie. C’est ainsi que Rebrab (Cévital), Haddad (ETRHB), Hadj Rahim (Arcofina) et Benhammadi (Condor) ont été approchés officiellement, mais pas directement, puisqu’à chaque fois, il y a eu des intermédiaires, qui contactent d’autres intermédiaires vu que ces hommes sont quasi inaccessibles. Une semaine après la destitution et aucun de ses hommes d’affaires n’a confirmé sa venue de manière claire et officielle. Rebrab et Hadj Rahim, même s’ils sont intéressés, refusent, pour des raisons évidentes, de communiquer à ce sujet. A propos de Rebrab qui reste le rêve de tous les Kabyles, nous avons appris hier qu’Azlef compte le solliciter directement dans les prochains jours, mais jusqu’à ce que nous mettions sous presse, rien n’indique que Rebrab ou un autre va se manifester le jour de l’ouverture du capital. Haddad, et comme nous l’avons évoqué avant n’a pas le droit de racheter la JSK en restant propriétaire de l’USMA pour la simple raison que La FIFA interdit le cumul et la concentration, néanmoins et à en croire certains proches du patron de l’USMA, les Haddad chercheraient un moyen légal de détourner cette obstruction, comme racheter la JSK pour une autre personne de confiance qui travaillerait pour eux, mais là aussi, les choses semblent compliquées à tel point que certains membres de l’assemblée des actionnaires ont décidé d’acheter cette option. Le troisième grand homme d’affaires, Benhammadi, en l’occurrence, dans une lettre adressée à notre journal hier a écarté, pour le moment, l’idée d’investir dans un club. Il se dit prêt à aider dans le cadre du sponsoring, mais pas autrement. Ainsi, les dés sont jetés. Le CSA se retrouve dos au mur.
La JSK reprise par une entreprise publique : une option à écarter
Le troisième modèle de gestion est celui du Mouloudia d’Alger, reprise par Sonatrach il y a quelques années. Là aussi, les Kabyles se veulent pessimistes pour la seule et unique raisons que la seule société nationale capable de prendre en charge un club de la dimension de la JSK a choisi le Mouloudia. Ses différentes filiales peuvent éventuellement sponsoriser la JSK, mais ils n’ont pas le droit de la racheter pour les mêmes raisons qui ont barré la route à Haddad. Il est vrai qu’il existe d’autres entreprises nationales capables de reprendre la JSK, mais aucune n’a les moyens de la Sonatrach, encore moins la volonté et les capacités à se donner à fond dans ce projet.
Madjene, Zouaoui, Azlef, Yarichène, Abdi, Anis Benhammadi… Ces gens sont prêts !
Le quatrième modèle est celui de l’ESS, reprise par un groupe d’industriels de la région de Sétif. Il faut dire que les choses semblent bien marcher pour ce club qui domine le football national depuis quelques années. Beaucoup pensent que Hamar est le maître à bord, mais c’est faux. Il y a des hommes derrière lui qui le surveillent et qui peuvent l’éjecter à n’importe quel moment. Cette option est la seule qui soit présentement réalisable à la JSK. D’abord, parce qu’il n’y a aucun obstacle à ce que les choses se fassent dans l’immédiat et dans le calme, et puis, Madjene, Zouaoui, Ben Ouardja, Azlef, Yarichène, Azouaou et Anis Benhammadi ont d’ores et déjà montré leur envie de s’engager dans ce projet. Ils sont là et n’attendent que l’ouverture du capital pour mener à bien leur projet. A eux tous, sans compter les industriels dont les noms ne sont pas encore connus, sans oublier les sponsors et les sociétés appartenant à des hommes d’affaires de la région, telles qu’Ifri, Soummam, Cévital, net Com… qui vont venir en force maintenant que Hannachi est hors-jeu peuvent largement réunir un capital annuel capable d’assurer une bonne assise financière au club. On parle déjà de 100 milliards par an. L’assemblée des actionnaires dans sa majorité est déjà ok pour donner la présidence à Madjene, non pas parce qu’il est le plus riche, mais parce qu’il est le plus instruit et a déjà été dirigeant de la JSK. Après, le CA peut toujours choisir un autre, Benhammadi par exemple, à condition que ce dernier mette le cheque où il y a le plus de zéros.
Le modèle socio, le modèle idéal mais…
Abdi a évoqué hier l’idée de faire de la JSK un club comme le Barça et le Réal. Il a parlé de faire des millions de supporters de la JSK des socio. Sur papier, ce projet est réalisable, l’idée est que l’actuelle direction ouvre des sous-comptes partout dans le pays et organise une méga-opération de rachat d’actions du club qui soit ouverte aux supporters. Si on considère que la JSK a un million d’amoureux (elle en a sûrement plus) à travers le pays et que le prix d’une seule action soit fixé à 1 000 DA (elle peut coûter plus), cela offre au club la somme de 100 milliards de centimes, soit plus que le budget du MCA. Après, chaque année, ce million de socios doit payer une cotisation de 1 000 DA pour que le club ait l’assurance d’avoir 100 milliards chaque année dans les comptes, en plus des sponsors, cela donnerait à peu près un budget minimum de 150 milliards par an, de quoi devenir le club le plus riche en Algérie. Aussi et ce n’est pas négligeable, cette action achetée par chaque supporter peut être un héritage que chaque socio peut laisser à son fils. C’est un modèle qui a réussi en Espagne et qui garantit à ce que les supporters soient les seuls décideurs dans leur club. Ces derniers doivent désigner un président, donc voter démocratiquement chaque 5 ans pour le candidat qui leur semblerait le plus apte à mener l’équipe. Les cartes de socio peuvent donner certains avantages à leurs détenteurs comme l’accès gratuit au stade. Enfin, il est important de dire que le premier à avoir voulu réaliser ce projet en Algérie est Kheiredine Zetchi, actuel président de la FAF. Dans une interview accordée à Compétition en 2010, il avait émis le vœu de la mettre en pratique sauf que son club, le Paradou AC, n’avait pas assez de supporters pour la réaliser. « Si j’étais président du MCA ou de la JSK… », disait avec regret Zetchi.
A.B.
Abdi (patron de Top Net) :
«Je n’ai pas les moyens pour investir à la JSK»
Par N. Boumali
Le nom de l’ex-dirigeant des Jaune et Vert, Mourad Abdi, patron de Top Net, a été évoqué ces derniers jours dans l’entourage du club comme probable futur repreneur de la JSK en compagnie d’autres industriels, affirme qu’il n’a aucunement la prétention d’investir à la JSK. «Sincèrement, je n’ai pas les moyens pour investir à la JSK. Des proches du club m’ont appelé dans la journée de jeudi dernier, mais je leur ai dit que je n’ai pas les moyens pour venir», a expliqué le patron de Top Net qui avait aidé financièrement la JSK par le passé avant de se retirer pour se consacrer exclusivement à ses affaires. Sachant que la gestion d’un grand club de football comme la JSK, Abdi n’est pas de ceux qui tiennent des promesses sans lendemains aux supporters.
«Mais je suis prêt à aider»
Ecartant toute l’idée d’investir à la JSK, Mourad Abdi affirme néanmoins qu’il est disposé à aider le club. «Je suis prêt à aider le club, mais je n’ai pas la prétention d’investir, car aujourd’hui, il faut avoir de trop gros moyens pour investir dans un club de football», dira le patron de Top Net qui reste toujours un fervent supporter de la JSK.
«La solution est de créer des socios à la JSK»
En sa qualité de gestionnaire, Abdi pense que l’idée de la reprise de la JSK par un groupe d’industriels ne sera pas un gage de réussite. «Je pense que la solution est de créer des socios à la JSK comme au Barcelone. La participation de chaque supporter sera en fonction de ses moyens. S’il y aura 100 000 socios et que chacun d’entre eux contribue avec 5000 dinars, cela fera 50 milliards par an. Il pourrait y avoir plus de 100 000 abonnées et ces derniers auront leur mot à dire dans le club. Ils auront leurs représentants et si cette idée voit le jour, je suis convaincu que la JSK n’aura aucun problème de financement», suggère Abdi qui ajoute qu’il faut restructurer le club.
N. B.
Azlef : «On va solliciter Rebrab»
Au four et au moulin depuis sa désignation à gérer les affaires du club jusqu’au 7 septembre, date de la création du conseil de surveillance et du directoire, Malik Azlef rêve de la reprise de la JSK par le richissime homme d’affaires Issad Rebrab. Ce dernier ne s’est toujours pas exprimé sur les informations faisant état de l’éventualité qu’il rachète le club après la destitution de Mohand Chérif Hannachi. Azlef que nous avons interrogé hier après-midi sur la situation actuelle du club, affirme que le patron de Cevital sera officiellement sollicité pour qu’il reprenne le club le plus titré d’Algérie. «On va solliciter Rebrab pour qu’il reprenne le club», a-t-il dit hier après-midi. Tous les supporters kabyles souhaitent que le patron de Cevital investisse à la JSK, mais près d’une semaine après le départ du président Hannachi, il n’a manifesté son intention ni d’investir ni de racheter le club.
«S’il vient, on lui cédera toutes nos actions»
Pour encourager l’homme le plus riche en Algérie à racheter le club, les actionnaires de la SSPA/JSK sont prêts à lui céder la totalité de leurs actions pour peu qu’il dise oui. Leur seule préoccupation est que la JSK soit entre de bonnes mains. «Si Rebrab vient, on va lui céder toutes nos actions pour qu’il puisse mette en œuvre son projet. On ne cherche que l’intérêt du club», déclare Azlef qui nous a déclaré, il y a quelques jours de cela, que la présidence de la JSK ne l’intéresse pas et que la priorité est que le club soit repris par un grand investisseur.
«La JSK doit être reprise par un grand industriel de la région»
Si la venue du patron de Cevital, Issad Rebrab, ne se concrétise pas pour une raison ou une autre, Azlef ne cache pas son souhait que la JSK soit reprise par un grand industriel de la région. A l’instar de tous les supporters, son vœu est que le club soit racheté par Rebrab ou Haddad ou Hadj Rahim ou quelqu’un qui de gros moyens. «La priorité est que la JSK soit reprise par un grand industriel de la région. C’est plus qu’un club de football, car elle représente l’identité de toute une région. Celui qui doit la reprendre doit connaître sa valeur et ce qu’elle représente pour les supporters. On doit la laisser entre de bonnes mains», espère-t-il. Il n’est contre la venue de personne, mais il souhaite que celui qui la rachètera doit avoir de gros moyens.
N. B.
Joueurs ayant saisi la CRL
Vers un arrangement à l’amiable
Vu que plusieurs joueurs (les partants) ont saisi la Chambre de résolution des litiges pour réclamer le payement de leurs arriérés, Malik Azlef devra les contacter dans les tout prochains afin de trouver un accord avec eux. Il est obligé de négocier avec eux pour que le club ne soit pas interdit du recrutement à partir de mois de janvier prochains. Les Boulaouidet, Berchiche et Medjkane réclament à eux seuls plus de deux milliards au club. Même si les caisses du club sont vides puisque les actionnaires ont été obligés de mettre la main à la poche pour payer le stage de Gammarth dont le coût avoisine les 600 millions de centimes, Azlef fait le maximum pour trouver un accord avec les joueurs qui ont saisi la CRL. Il sait que s’il ne trouve pas un arrangement à l’amiable avec eux, c’est la JSK qui sera pénalisée. Le désormais ancien président, Mohand Chérif Hannachi est parti, mais il a laissé le club dans un état catastrophique. Non seulement les caisses du club sont vides, mais il a laissé aussi les dettes que les actionnaires ou son successeur doivent vite régler.
N. B.
Le capital du CSA ne sera pas baissé
Depuis la destitution du président Hannachi, on ne parle que de la baisse du capital du club en raison du non-paiement par certains actionnaires des actions qu’ils ont rachetées. Mais d’après l’un des dirigeants du CSA, le capital de ce dernier ne sera pas baissé. Le CSA a 68 000 actions et il est actionnaire majoritaire dans la SSPA/JSK à raison de 70%. Le président Hannachi avait aidé Samy Idrès à accéder à la présidence du CSA pour se prémunir de tout retrait de confiance, mais le retrait de celui-ci et la désignation de Hanine Meftah et Mohamed Zeghdoud pour gérer les affaires du CSA ont précipité sa destitution. Tous les actionnaires lui ont retiré leur confiance, mais les deux nouveaux responsables du CSA ont joué un rôle prépondérant dans le départ de Hannachi qui ne se doutait de rien de ce qui se tramait contre lui. La preuve, après convoqué l’assemblée des actionnaires pour le 7 août dernier, il est parti au Maroc en compagnie de sa famille pour profiter de ses vacances.
N. B.
Benabderahmane l’a traduit devant le CD jeudi soir
Abdat : une amande de 20 millions (en sursis)
Comme nous l’avions déjà rapporté dans notre précédente édition, Abdat Fayçal, le néo-défenseur de la JSK, est passé jeudi en fin de journée devant le conseil de discipline. Suite au rapport de Mourad Rahmouni qui a insisté sur le passage devant le CD de ce joueur, Nassim Benabderahmane, le chef de délégation à Gammarth, a convoqué l’ancien joueur de l’USMH à sa chambre après le dîner. Après avoir bien écouté le joueur, Benabderahmane a averti son interlocuteur verbalement contre tout écart disciplinaire avant de mentionner la décision prise sur le rapport que l’entraîneur a rédigé. Abdat sort avec une amande en sursis de vingt millions de centimes. Autrement dit, le joueur ne paye rien pour le moment, mais s’il commet la moindre faute à l’avenir, il sera appelé à payer directement cette somme et peut-être plus. Pour rappel, Fayçal Abdat a agressé un joueur libyen mardi passé lors de la rencontre amicale JSK- C. Souihli qui s’est déroulée à Sousse à quelques minutes seulement de la fin de la première mi-temps de la rencontre. L’arbitre n’a pas hésité la moindre seconde à brandir le carton rouge à Abdat alors que les joueurs libyens ont voulu à tout prix venger leur camarade, n’était l’intervention des entraîneurs des deux équipes, le match n’aurait pas continué, pour toutes ces raisons, Rahmouni, a insisté sur le passage de ce joueur devant le conseil de discipline.
A. H.
Problème du vol de retour
La direction n’a pas encore débloqué la situation
Les responsables qui assurent l’intérim n’arrivent pas pour le moment à trouver une solution à cette histoire du vol de retour. La direction de Hannachi a envoyé les joueurs à Tunis par bus, sans réserver dans aucun vol pour le retour et les joueurs, qui se trouvent à Gammarth, refusent de rentrer au pays jeudi prochain par bus, pour des raisons de récupération. A la JSK, les responsables intérimaires sont en train de faire le maximum pour trouver des places pour jeudi prochain, que ce soit avec Air Algérie ou Tunis Air, pourvu que les membres de la délégation, ou plutôt les joueurs, rentrent au pays dans de très bonnes conditions et par avion. Néanmoins, vu la date du retour qui coïncide avec le début du week-end de la deuxième semaine du mois d’août, ça serait vraiment difficile de trouver trente places libres jeudi ou mercredi.
On songe à rentrer le 16 août au pays… par route
Au moment où nous mettons sous presse, cette histoire du vol de retour n’a pas été réglée mais les dirigeants qui essayent d’assurer comme il se doit l’intérim vont tout faire pour débloquer cette situation. Faute de quoi, les joueurs seront appelés à rentrer par bus et pour éviter une grosse fatigue aux joueurs, on songe à réduire les jours de ce stage d’une nuit. Au lieu que l’équipe rentre jeudi prochain au pays, la délégation kabyle quitterait la ville de Gammarth mercredi matin, pour passer une nuit à Annaba, avant de rentrer jeudi à Tizi Ouzou.
A. H.
Match amical du 15 août
Le MCO à défaut d’une équipe tunisienne
Dans son programme des matchs amicaux, Mourad Rahmouni a noté les dates des 8, 11, 13, 15 et 17. Le match du 17 était un bonus pour le coach des Canaris du Djurdjura mais comme l’équipe sera appelée de rentrer avant cette date, c'est-à-dire avant jeudi prochain au pays, le staff technique se contentera de quatre rencontres amicales. Déjà, si l’équipe joue quatre matchs de préparation, ça sera un exploit, vu toutes les difficultés qu’on a rencontré pour programmer le premier match amical. Après la rencontre de mardi passé, les Canaris du Djurdjura devaient jouer hier en fin d’après-midi un match avec le MCO, puis les coéquipiers de Malik Asselah croiseront le fer avec le NAHD demain, dimanche. Il ne reste que le match de mardi à confirmer. L’organisateur de ce stage de Gammarth est en train de faire le maximum pour trouver un bon sparring-partner pour mardi après-midi. Dans le cas où El Moundji n’arrive pas à arranger un match pour mardi, les Kabyles vont solliciter les Oranais pour un second match de préparation. A la JSK, on préfère jouer deux fois le MCO en amical que de rester sans rencontres de préparation. Les choses seront plus claires concernant le programme des matchs amicaux, ou plutôt, du dernier match amical à partir d’aujourd’hui.
A. H.
Azlef attendu ce soir ou demain à Gammarth
Le président intérimaire de la JSK, qui essaye de bien gérer cette période transitoire, avant la venue bien sûr, d’un grand industriel pour prendre en main l’équipe kabyle, compte se déplacer aujourd’hui ou dans les pires des cas demain à Tunis pour régler pas mal de choses. C’est Hannachi qui a envoyé l’équipe à Tunis, néanmoins, ce dernier n’a payé aucune avance à l’organisateur de ce stage, afin d’éviter un grand scandale, les actionnaires, ont fait une quête pour réunir la somme de six millions de dinars. Afin de payer ce stage et aussi de rencontrer les joueurs, les membres du staff technique, Azlef sera attendu ce soir ou dans les pires des cas demain à Gammarth.
A.H.
Entraînement léger hier matin
Les joueurs de la formation de la ville des Genêts qui devaient croiser le fer avec le MCO en amical hier en fin de journée, ont effectué une séance d’entraînement hier matin. Rahmouni n’a programmé que de légers exercices de vivacité. La séance n’a pas dépassé une heure de temps.
Tous les joueurs sont entraînés
Mis à part Si Salem qui continue toujours les soins, tous les autres joueurs se sont entraînés hier. Saadou, Renaï, Mesbahi et même Naït Rabah qui souffraient de quelques bobos se sont entraînés avec le reste du groupe.
Rahmouni a beaucoup parlé à ses joueurs
Afin de motiver ses hommes à fournir plus d’effort et de bien exploiter ces derniers jours de ce stage pour corriger les lacunes, Rahmouni a beaucoup parlé à ses capés hier matin, à chaque fois, l’ancien joueur de la JSK et de la JSBM trouvait les mots justes pour motiver ses joueurs.
Réunion technique après le déjeuner à l’hôtel
Après le déjeuner d’hier, les membres du staff technique ont programmé une réunion avec les joueurs. L’ordre du jour de cette réunion était le match devant le MCO, qui devait se dérouler hier en fin d’après-midi.
Les joueurs réclament de nouveau les frais de mission
A quelques jours seulement de la fin de ce stage de Gammarth, les joueurs veulent bénéficier d’un quartier libre pour aller faire quelques achats dans les grands centres commerciaux de Tunis. Néanmoins, sans argent, les joueurs ne peuvent pas sortir, pour cette raison, ils ont réclamé de nouveau des frais de mission à Rahmouni et Moussouni… Ces derniers ont orienté leurs interlocuteurs vers le chef de délégation.
JSK 2 - MCO 1
Les changements ont donné des ailes aux Canaris
Buts :
JSK … Benaldjia (42’), Mesbahi (79’)
MCO … Bentiba (89’)
El-Kef, stade communal
JSK : Boultif, Guemroud (Chetti 70’), Redouani, Saâdou, Abdat, Oukaci,Raîah (Tafni 46’), Yettou, Djaâbot, (Renai 79’), Ekedi (Mesbahi 46’).
Ents. : Rahmouni et Moussouni.
MCO : Della, Blaha, Bendjelloul (Gaïd 46’), Allali, Benamara, Gherbi (Heriet 46’), Guertil (Toumi 46’), Belal, Bentiba, Aouad (Frifer 46’), Mimoun (Kouache 46’).
Ent. : Bouakaz.
Comme prévu, la JS Kabylie a affronté le MC Oran hier en amical. La confrontation qui n’avait rien d’amical s’agissant d’une préparation a permis aux gars de Tizi Ouzou de se refaire une petite santé. Face à une équipe oranaise privée d’une grande partie de ses vedettes alignées lundi dernier contre l’US Beni Guerdane, la formation kabyle a pris le dessus grâce à une bonne fin de la première mi-temps. En effet, après une entame difficile due essentiellement à une bonne prestation des Hamraoua, les Vert et Jaune vont trouver le chemin des filets par l’entremise de Benaldjia d’un tir puissant (42e). Auparavant, ces derniers avaient du mal à trouver leurs marques face à un adversaire paraissant costaud malgré les absences. Après la pause citron, le jeu est devenu la propriété des Jaune et Vert qui vont dominer les débats de bout en bout. Les changements ont donné des ailes à la machine de la JSK. La domination de Djaâbot et ses coéquipiers va porter ses fruits à onze minutes du temps réglementaire. Mesbahi à la suite d’une remise du rentrant Chetti s’est permis de prendre à défaut le portier Della du plat du pied. Cette réalisation a fait réagir l’équipe adverse qui va réduire le score en fin de match par son buteur Bentiba (89e). Et c’est sur ce score de deux buts à un en faveur des gars de la cité des Genêts que prit fin ce match disputé sur le terrain du stade d’El-Kef.
A. H.
Le stade changé à la dernière minute
La rencontre d’hier s’est finalement jouée au stade communal de Carthage alors qu’elle était prévue initialement à celui d’El Marsa. Les responsables ont préféré changé le lieu de la rencontre afin que toutes les conditions soient réunies pour réussir un beau match.
La pelouse en tartan
La pelouse du stade communal de Carthage ou s’est déroulé hier la rencontre entre la JSK et le MCO était en tartan. Le terrain était en bon état, ce qui a permis aux joueurs de se donner à fond.
Les 2 équipes ont quitté l’hôtel ensemble
Avant la rencontre d’hier qui avait débuté à 17h, les deux équipes se sont dirigées au même moment vers le stade communal de Carthage. Les deux équipes étaient donc sur place au même moment et ont pu s’échauffer et voir le terrain avant le début de la rencontre.
Des supporters présents
Quelques supporters du club phare de la Kabylie ont fait le déplacement jusqu’au stade communal de Carthage afin de suivre la prestation de leur équipe de cœur face aux Oranais. Ils étaient environ 5 personnes à avoir fait le déplacement depuis Hammamet afin d’encourager leurs joueurs favoris.
L’entraîneur a convoqué 18 joueurs
Le premier responsable de la barre technique kabyle a décidé de convoquer 18 joueurs pour la rencontre d’hier face au MCO. L’indisponibilité des autres éléments a obligé l’entraîneur à compter sur 18 joueurs seulement.
Les non-convoqués
Haroun, Saidoun, Ferguan, Dahlal, Naît Rabah et Meziane n’étaient pas concernés par la rencontre amicale d’hier. Ils n’ont donc pas pris part à cet ultime test de la JSK.
Djerrar touché au genou
Le milieu de terrain de la JS Kabylie a été contraint de ne pas prendre part à la joute amicale d’hier après-midi. Djerrar souffrait de son genou après avoir reçu un coup lors de la séance d’entraînement de la matinée. Il a donc profité d’un après-midi de repos afin de récupérer et d’être remis sur pied le plus tôt possible.
Si Salem est resté à l’hôtel
Yacine Si Salem n’était pas avec le reste du groupe au stade communal de Carthage hier. Ce dernier est resté à l’hôtel où il a fait une séance de musculation. Comme tout le monde le sait, le milieu de terrain Kabyle est blessé depuis quelques jours et tente de récupérer afin de reprendre avec le reste de ses coéquipiers le plus tôt possible.
Le MCO a joué avec sa 2e équipe
Le premier responsable de la barre technique du Mouloudia d’Oran a préféré jouer avec son équipe B afin de donner un peu de repos à son équipe première. Il faut savoir que le MCO a eu un match amical l’avant-veille face à l’équipe tunisienne de Ben Guerden. En tout cas, le MCO n’a pas lésiné sur les efforts et les joueurs de la deuxième équipe ont tout donné afin d’impressionner leur entraîneur et ainsi tenter de le convaincre.
Le match a débuté avec 40 minutes de retard
Prévu initialement à 17h la rencontre aura finalement débuté en retard. Les joueurs qui était sur place ont dû attendre jusqu’à 17h40 avant que le match ne débute enfin.
Nait Rabah : «La présence de Ferhani et Chetti ne me décourage pas»
Parmi les sept jeunes que la direction jaune et vert a promu en sénior cet été, on trouve Makhlouf Nait Rabah. Ce pur gaucher, et contrairement aux autres jeunes, trouvera de très grandes difficultés pour gagner une place au soleil. Ferhani et Chetti sont déjà en concurrence, lui, il vient en troisième position, néanmoins, le jeune kabyle, ne perd pas espoir, il compte travailler très dur, pour qu’un jour, il finira par gagner sa place de titulaire.
Pour commencer, présentez vous à nos lecteurs…
Makhlouf Nait Rabah, né le 08/04/1996 à Tizi Ouzou. J’ai fait toutes mes classes à la JSK, je joue au poste d’arrière gauche. J’ai été promu cet été en sénior, néanmoins, je m’entrainais la saison passée, de temps en temps, avec l’équipe première.
Quel commentaire faites-vous sur ce stage de Gammarth ?
Dans un premier temps, on a trouvé quelques difficultés pour bien lancer ce stage, après deux jours à Tunis, on a réussi de démarrer ce stage, maintenant, on doit le boucler avec succès.
L’équipe a montré plusieurs lacunes lors de la rencontre amicale de mardi passé qui s’est déroulée à Sousse et qui a opposé la JSK à l’équipe libyenne du C. Souihli…
C’était notre premier match de préparation. Avec les autres rencontres amicales, on arrivera à corriger nos lacunes et à atteindre un bon niveau. On mise beaucoup sur les matchs amicaux restants pour améliorer nos automatismes et bien huiler la machine.
La JSK sera donc prête pour le match devant la JSS comptant pour la première journée du championnat ?
Il n’y aura pas de raison pour qu’on ne soit pas prêt pour le coup d’envoi du championnat. Comme je vous ai déjà dit, on doit bien exploiter les derniers jours de ce stage pour peaufiner notre préparation et pour corriger les lacunes.
Sur un plan personnel, comment, vous vivez cette première sortie avec l’équipe ?
C’est une nouvelle aventure pour moi, surtout, qu’on se trouve à l’étranger, néanmoins, je connais la plupart des joueurs, notamment les enfants du club et les joueurs qui étaient dans l’effectif de la saison passée, ce qui m’a facilité la tache.
Sur un plan technique, les choses seront vraiment difficiles pour vous concernant une place sur l’échiquier de Rahmouni, vu la présence de deux grands arrières gauches dans l’effectif pro…
Ferhani n’est plus à présenter, son statut d’international plaide pour lui. Chetti, a réussi aussi de bien débuter son aventure avec la JSK, néanmoins, la présence de ces deux joueurs gauchers ne me décourage pas, au contraire, c’est un stimulant pour moi, je suis jeune, je viens juste de commencer avec les séniors, avec le sérieux, le travail et le temps, je vais finir par gagner ma place.
On vous laisse le soin de conclure…
Je n’ai pas beaucoup de choses à dire, tout ce que je souhaite est que mon équipe réalise un bon parcours cette saison. Avant que je sois un joueur de la JSK, je suis d’abord un grand amoureux des jaune et vert.
A. H.
Bouakez : « Les jeunes ont fait un bon match »
« Le match s’est joué dans de bonnes conditions, le fair-play a été total. Et puis il n’y avait aucune blessure, ce qui est important surtout que nous sommes pleine préparation. Aujourd’hui, on a aligné une deuxième équipe parce que nous avons déjà joué un match avant-hier (Ndlr, contre US Ben Guerdane). Les éléments alignés ont fait un bon match, ils ont répondu à ce que nous avons attendu d’eux. La JSK a gagné grâce à l’expérience de ses joueurs. »