C’est dans la discrétion la plus totale, et dans un endroit tenu secret que les membres du CSA ont rencontré hier Issad Rebrab, patron de Cevital, pour lui proposer de reprendre la JSK.
Même certains actionnaires influents au sein de l’assemblée n’avaient pas la confirmation de la tenue de cette entrevue, oh combien importante pour l’avenir de la JSK.
Les documents du club lui ont été remis
Selon nos sources, la réunion a duré plus d’une heure. Les représentants de la JSK ont émis le vœu de voir leur interlocuteur à la tête de la JSK. Rebrab, qui aurait été très touché par la demande du CSA, a demandé du temps pour étudier le dossier et voir la meilleure façon pour lui de devenir patron de la JSK. C’est ainsi que les dirigeants kabyles lui ont remis des photocopies de tous les documents relatifs au club. Statut, registre de commerce, PV des assemblées générales depuis Hannachi…Rebrab a promis de donner tout ça à ses experts pour étude. Il leur a promis de les rappeler dès qu’il aura une réponse concrète à leur fournir.
Il n’a pas dit oui, mais il n’a pas dit non, non plus
Charmant, comme il l’a toujours été, Rebrab aurait très bien accueilli ses invités. D’ailleurs, les représentants de la JSK ont quitté le lieu du rendez-vous très optimistes quant à la réponse de Rebrab. Il faut dire qu’ils étaient sceptiques avant de voir l’homme, surtout après tout ce qui s’était dit sur cette affaire. Pour eux, le fait qu’il ait accepté de prendre le dossier est un bon signe. Rebrab n’a certes pas dit oui, mais il n’a pas dit non, non plus.
Un autre rendez-vous est prévu prochainement
Lorsque Hannachi a rencontré Hadj Rahim, il lui a remis deux feuilles dans lesquelles il était mentionné les dépenses du club et ses dettes. Ceci a poussé le patron d’Arcofina à faire marche arrière. Le CSA n’a pas fait cette erreur. Ses membres sont allés avec un dossier complet que Rebrab a soumis à ses experts-comptables et financiers. Une fois leurs rapports prêts, et si tout va bien, Rebrab se réunira avec ses conseillers pour étudier la situation avant de donner rendez-vous au CSA pour finaliser la transaction. Affaire à suivre.
Malgré l’absence de Ferhani, c’est Guemroud qui a joué au poste d’arrière gauche
Le recrutement de Chetti est déjà remis en cause
Recruté pour être un sérieux concurrent pour Ferhani, Chetti n’a pas bénéficié d’un temps de jeu conséquent lors des matches amicaux. Malgré l’absence du premier à cause de sa convocation en équipe nationale A’ pour la double confrontation face à la sélection libyenne, il n’a pas été utilisé d’une manière régulière lors des matches de préparation. Il est encore jeune, mais il reste une valeur sûre. Il lui sera difficile d’aspirer à une place de titulaire en raison de la présence de Ferhani dans l’effectif de la JSK, mais si Rahmouni lui fera confiance, il pourra démontrer ce dont il est capable sur le terrain. Il lui faudra néanmoins du temps pour espérer s’imposer sur l’échiquier des Jaune et Vert, car il n’a pas beaucoup d’expérience. Guemroud est polyvalent et il peut jouer au poste d’arrière droit et au poste d’arrière gauche, mais son poste de prédilection est celui d’arrière droit. L’entraîneur Mourad Rahmouni ferait donc mieux de le faire jouer à droite surtout qu’il est obligé de sacrifier soit Abdat soit Saâdou pour aligner Redouani dans l’axe afin de stabiliser sa défense.
N. Boumali
Yahiaoui aurait été touché
D’après une source digne de foi, l’industriel que devaient rencontrer les membres du CSA dans la journée de mardi dernier ne serait qu’Yahiaoui natif de Boghni. Celui-ci dispose de moyens conséquents par rapport à certains prétendants à la présidence de la SSPA/JSK, mais on ne sait pas encore s’il est intéressé ou pas d’investir à la JSK. Il est utile de rappeler que le président Hannachi l’avait sollicité, il y a plusieurs mois de cela, pour qu’il investisse à la JSK, mais sa venue ne s’est pas concrétisée. Pour des raisons qu’on ignore, les membres du CSA et les actionnaires ont refusé catégoriquement de dévoiler l’identité de l’homme d’affaires qu’ils ont rencontré dans la journée d’avant-hier.
N. Boumali
Asselah veut être le meneur de l’équipe
Après les départs de Rial et Berchiche, le gardien Malik Asselah veut devenir le meneur du groupe. Il ne participera pas aux 4 premiers matches du championnat à cause de sa suspension, mais il a tout fait lors du stage effectué en Tunisie pour pousser ses partenaires à fournir plus d’efforts pour qu’ils réussissent leur préparation d’intersaison. Il a encaissé deux buts lors du match amical face au NAHD, mais comme Boultif n’a pas montré grand-chose lors des matches de préparation, il est certain qu’Asselah restera le gardien numéro 1 des Jaune et Vert la saison à venir. Mais s’il ne retrouve pas sa forme optimale d’ici le mois de décembre prochain, la direction risque de recruter un gardien de valeur au prochain mercato hivernal.
N. Boumali
Le départ de Benhaha intrigue
La direction accuse les anciens dirigeants de vouloir saboter l’équipe
Les dirigeants actuels de la JS Kabylie ne comprennent rien au départ de l’entraîneur des gardiens Lyès Benhaha. Bien que ce dernier ait accusé Azlef d’être derrière son départ, celui-ci rétorque qu’il n’est pour rien dans son départ et qu’il avait accepté toutes ses conditions pour qu’il poursuive sa mission avec les Canaris. Intriguée par la démission surprenante de Benhaha, la direction accuse les anciens dirigeants d’avoir demandé à Benhaha de se retirer de son poste pour tenter de mettre les bâtons dans les roues aux dirigeants actuels. S’il s’avère qu’Azlef a accepté toutes les conditions posées par Benhaha, la démission de ce dernier reste inexplicable surtout qu’il n’a pas pris la peine d’informer Azlef de sa démission.
Azlef contredit Benhaha
«La démission de Benhaha m’a surpris autant que les supporters»
Le départ de l’entraîneur des gardiens, Lyès Benhaha, n’a pas livré tous ses secrets. Si lui affirme qu’il a été poussé vers la porte de sortie, Malik Azlef, chargé en compagnie de Mohamed Zeghdoud de gérer les affaires du club jusqu’au 7 septembre, se dit surpris par son départ. Il affirme qu’il n’a appris sa démission que par le biais de la presse en s’interrogeant même sur les véritables raisons de son départ. «Sincèrement, je n’ai appris sa démission que par la presse. Ce qui m’a surpris est qu’on m’accuse d’être à l’origine de son départ. Lors de la réunion que j’ai tenue avec les joueurs et les membres du staff technique, je leur avais dit que si l’un d’eux avait un problème, il n’a qu’à le soulever au cours de la réunion. Ce n’est qu’à la fin de la réunion que Benhaha s’est rapproché de moi pour me dire que les gens qui l’ont ramené n’ont rien à voir avec la direction. Je lui ai dit qu’il n’y a pas de problème de ce côté puisqu’il est en poste et qu’il peut poursuivre sa mission», explique Azlef.
«J’avais accepté toutes ses conditions»
Surpris par tout ce qui a été dit sur le départ de Benhaha, Azlef tient à préciser que celui-ci a exigé de lui d’accepter toutes les conditions sur lesquelles il s’est entendu avec ceux qui l’ont ramené à la JSK, malgré les assurances qu’il lui a données, Benhaha s’est retiré de son poste sans même informer au préalable Azlef. «J’avoue que ma discussion avec Benhaha n’a duré que quelques instants, même pas deux minutes. Après lui avoir donné des garanties quant à la poursuite de sa mission avec la JSK, Benhaha m’a dit que je dois accepter les conditions sur lesquelles il s’est entendu avec ceux qui l’ont ramené, je lui ai assuré que toutes ses conditions seront acceptées. Il m’a parlé de primes de matches et même si à la JSK on n’avait pas l’habitude d’offrir des primes de matches aux entraîneurs des gardiens, je lui ai dit qu’il les touchera du moment que cette condition a été acceptée par ceux qui avec lesquels il avait négocié», poursuit Azlef.
«Il m’avait dit qu’il n’avait pas de contrat, je lui ai dit de passer au siège pour le signer»
Même si dans ses déclarations faites à la presse avant son départ à Gammarth pour entamer sa mission avec les Canaris, Benhaha avait confié qu’il avait signé son contrat, à Azlef, il lui a révélé qu’il n’avait rien signé au profit de la JSK. «Après lui avoir dit que toutes ses conditions sont acceptées, Benhaha m’a révélé qu’il n’a pas signé de contrat, je lui ai dit qu’il n’a qu’à passer au siège du club au retour de l’équipe à Tizi Ouzou pour signer son contrat. Il m’a dit oui sur le champ et ma surprise a été grande lorsque j’ai appris par le biais de la presse qu’il a démissionné de son poste. J’aurais aimé qu’il dise toute la vérité sur son départ et qu’il ne m’impute pas la responsabilité de sa démission», regrette Azlef.
«Gaouaoui réintégrera son poste »
après s’être expliqué sur le départ de Benhaha, Azlef a révélé que le futur entraîneur des gardiens de la JSK n’est autre que Lounès Gaouaoui. «Je peux vous dire que Gaouaoui est officiellement de retour. C’est un enfant du club et malgré la manière avec laquelle il a été relevé de ses fonctions, il n’a critiqué personne. Il était un international et on a toujours été satisfait de son travail », confie Azlef.
N. B.
Gaouaoui officiellement de retour
Après le départ surprenant de Lyès Benhaha, Lounès Gaouaoui a été contacté dans la journée d’hier par Malik Azlef pour qu’il réintègre le staff de Rahmouni. Il n’a pas encore officialisé son retour, mais si ses conditions seront acceptées, il retrouvera le poste d’entraîneur des gardiens dès la reprise des entraînements prévue pour ce dimanche. Il a été limogé d’une manière peu orthodoxe puisqu’aucun dirigeant ne lui a signifié sa fin de mission avant qu’il n’apprenne par le biais de la presse que la direction a décidé de recruter un autre entraîneur des gardiens. Mais comme ceux qui l’ont démis de ses fonctions ne sont plus là maintenant, Gaouaoui est d’accord sur le principe de réintégrer son poste. Si le président Hannachi était toujours aux commandes, il aurait décliné l’offre sans aucune hésitation. Il n’a pas été payé depuis 9 longs mois et il n’avait jamais critiqué qui que ce soit, mais le président Hannachi l’avait relevé de ses fonctions pour ne pas lui payer ses arriérés. Son retour ne fera que du bien à l’équipe puisque la JSK est sa seconde famille.
N. B.
Gaouaoui : «J’ai dit à Azlef que je suis prêt à négocier»
contacté par nos soins dans l’après-midi d’hier pour voir s’il a été effectivement contacté par les responsables de la JSK pour succéder à Benhaha, Gaouaoui révèle qu’Azlef a pris attache avec lui pour lui demander de reprendre son travail avec l’équipe. «Oui, Azlef m’a appelé au téléphone pour que je réintègre mon poste. Je lui ai dit qu’il n’y a aucun problème pour que je le rencontre et que je négocie mon retour », a souligné Gaouaoui. Ce dernier n’a pas été payé pendant 9 mois et il va certainement demander le payement de ses arriérés pour réintégrer le poste d’entraîneur des gardiens.
«Il m’a assuré que ceux qui étaient derrière mon départ n’ont rien à voir avec la JSK»
L’ex-international gardien des Jaune et Vert n’a pas encore dugéré la manière avec laquelle il a été poussé vers la porte de sortie à la fin du premier stage effectué à Tikjda. S’il n’y a pas eu un changement à la tête du club, Gaouaoui n’accepterait pas de reprendre le travail avec l’équipe. «Azlef m’a assuré que ceux qui étaient derrière mon départ n’ont rien à voir avec la JSK », a-t-il ajouté.
N. B.
Il passera en conseil de discipline
Le dérapage de Benaldjia
Mehdi Benaldjia est le genre de joueur capable de dribbler 4 joueurs pour à la fin rater devant des bois vides ou effectuer un centre dans les décors, ce n’est jamais parfait avec lui, la preuve, ce joueur, dont on a fait les éloges il y a quelques jours seulement à la suite de ses excellentes prestations lors des matchs amicaux, a tout gâché la veille du retour de l’équipe en Algérie.
En effet, le milieu offensif de la JSK a veillé très tard cette nuit-là, par conséquent il n’a pas pu e réveiller le lendemain pour la séance matinale. Il l’a donc ratée. Au lieu d’aller s’excuser auprès de son staff et le prier de ne pas le sanctionner, Mehdi Benaldjia s’est permis, toute honte bue de s’accrocher très violemment avec le préparateur physique de l’équipe, Rambi, qui lui aurait apparemment demandé des explications. Moussouni et Rahmouni ont eu vent de tout ce qui s’était passé, ils ont rédigé un rapport qu’ils vont soumettre à la direction dimanche, le jour de la reprise.
Une amende comme Abdat et Djaâbout ?
Ce n’est pas le premier cas d’indiscipline dans l’équipe en Tunisie. Il y en a eu trois. Abdat a ouvert le bal lorsqu’il a agressé un joueur de l’AC Souihly en plein match avant d’être expulsé. Rahmouni lui a infligé une sanction sportive en attendant la décision des dirigeants. Quelques jours plus tard, Djaâbout, pourtant irréprochable, n’a pas pu e lever le matin pour l’entraînement et a été sanctionné de la même manière. Si ces deux premiers joueurs se sont excusés et repris le travail, Benaldjia a décidé d’aller à l’affrontement. Cela s’est passé devant tous les joueurs, surpris par la réaction de Benaldjia, lequel, grâce à la JSK, a pu relancer sa carrière, après avoir bourlingué un peu partout.
Oser et en faire un exemple
La direction, à sa tête Azlef qui était sur place lorsque tout ça est arrivé, a décidé de faire passer le joueur devant le conseil de discipline. On ne sait pas s’ils vont se contenter d’une sanction financière ou aller plus loin et en faire un exemple, mais ce qu’on sait par contre, c’est que la pauvreté de l’effectif de la JSK, notamment dans le compartiment où évolue Benaldjia ne donne pas le luxe à la JSK de se passer de son meilleur atout offensif. Les spécialistes les plus avisés affirment que la discipline est la base de tout, elle est non négociable, qu’en pensent les dirigeants actuels de la JSK et le staff technique ?