Le défenseur Saâd Redouani était dans tous ses états hier en raison de tout ce qui a été dit sur la disparition de sa licence à quelques heures du coup d’envoi de la rencontre face à la JS Saoura.
«Sincèrement, j’étais scandalisé ce matin par les déclarations qui m’ont été attribuées ce matin par une certaine presse, alors que je n’ai fait aucune déclaration sur le vol ou la disparition de ma licence. Pourquoi parlerai-je de cette affaire, alors que je ne suis qu’un employé du club ? Les seuls habilités à parler de la disparition de ma licence ce sont les dirigeants. Je tiens à m’exprimer dans votre journal pour que les gens sachent que tous les propos qui m’ont été attribués concernant cette affaire ne sont que de purs mensonges», souligne Redouani.
«Je ne veux pas qu’on me mêle à cette affaire»
Surpris de se retrouver sous les feux de la rampe malgré lui, Redouani précise que son travail se limite sur le terrain. «Je ne veux pas qu’on me mêle à cette affaire. Pourquoi parlerai-je de la disparition, alors que je ne suis pas habilité à m’exprimer sur le sujet ? Je travaille d’arrache-pied pour être au top de ma forme et je ne parlerai que de mes prestations et des résultats de l’équipe, mais en ce qui concerne les affaires administratives, je ne me mêlerai jamais de ça», poursuit l’ancien pensionnaire de l’USMA.
«Je jouerai là où l’entraîneur aura besoin de moi»
Aligné dans l’axe de la défense aux côtés de Saâdou, Redouani a eu un rendement satisfaisant. Il n’a pas joué à son poste de prédilection, mais il s’est acquitté convenablement de sa tâche. «Comme je vous l’ai déjà dit, il n’y a aucun problème pour que je joue où l’entraîneur aura besoin de moi. Je suis à sa disposition et je donnerai toujours le meilleur de moi-même pour être à la hauteur des attentes placées en moi», a-t-il dit.
«Déçu par le nul concédé devant la JSS»
Le défenseur des Jaune et Vert se dit très déçu par le semi-échec concédé devant la JSS. «On aurait aimés offrir à nos supporters les trois points de la victoire, mais on a été accrochés par la JSS. On est tous déçus par ce résultat, mais on ne doit pas baisser les bras pour autant surtout qu’il ne s’agit que du premier match de la saison.»
«Il ne faut pas qu’on raconte des mensonges à nos fans»
Redouani n’est pas de ceux qui tiennent des promesses sans lendemain aux supporters. Il connaît bien l’équipe et il sait qu’avec tout ce qui s’est passé, la JSK ne pourra jamais prétendre au titre cette saison. «Il ne faut pas qu’on raconte des mensonges à nos supporters. L’équipe a été remaniée et il y a beaucoup de jeunes dans l’effectif.
Notre ambition est de réaliser le meilleur parcours possible, mais il faut qu’on dise la vérité à notre public. On compte sur sa compréhension pour enregistrer de bons résultats. On sait que nos fans sont déçus par le nul de samedi dernier, mais on fera tout pour se racheter lors de la prochaine journée face à l’USMB», confie Redouani.
N. Boumali
Madjene et Zouaoui contraints de ramener au moins 20 milliards de cts
Près d’un mois après avoir annoncé leurs intentions d’investir à la
JSK, Lakhdar Madjene et Saïd Zouaoui ne savent toujours pas si le capital du club sera ouvert ou pas. Ils pensaient que les actionnaires de la SSPA/JSK allaient leur céder quelques actions lors de l’assemblée des actionnaires tenue le 7 août dernier, mais ils ont vite déchanté. Mais ces derniers leur ont expliqué qu’ils ne pouvaient pas acheter la moindre action tant que le capital du club n’est pas ouvert. C’étaient eux qui avaient convaincu l’ancien président Mohand
Chérif Hannachi de tenir l’AG des actionnaires le 7 août au moment où il se trouvait au Maroc dans l’espoir qu’ils soient intégrés dans la SSPA/JSK. Mais la destitution de Hannachi a fait émerger d’autres forces. Même s’ils affirment qu’ils sont toujours prêts à investir à la JSK, on a appris d’une source digne de foi qu’ils devront ramener pour la première année seulement au moins 20 milliards de centimes. C’est une somme qui n’est pas conséquente par rapport au standing de la JSK. Les dirigeants actuels font de la venue du patron de Cevital Issad Rebrab leur première priorité, mais dans le cas où celui-ci décline la proposition qui lui a été faite, les dirigeants expliquent que les portes du club ne seront pas fermées devant aucun industriel à condition qu’il n’utilise pas le nom de la JSK pour faire de la politique et qu’il devra avoir les moyens pour rendre au club son lustre d’antan.
Garanties
Si certains dirigeants affirment que l’ouverture du capital sera fermée, c’est-à-dire que c’est eux qui vont choisir les industriels qui vont investir à la JSK, d’autres, en revanche, laissent entendre que toute personne disposant de moyens colossaux sera la bienvenue. En plus de l’apport qui ne doit pas être inférieur à 20 milliards de centimes pour la première année, ils exigeront des garanties pour les années à venir. Celui qui sera intéressé par le rachat des actions devra signer chez le notaire un engagement où il précisera les moyens qu’il mettra à la disposition du club pour les 5 années à venir. Après avoir destitué le président Hannachi, les actionnaires assurent qu’ils ne veulent pas laisser le club aux aventuriers et c’est pour cela qu’ils veulent prendre tout le temps nécessaire avant de procéder à l’ouverture du capital. Malik Azlef, qui gère le club momentanément jusqu’au 7 septembre prochain, affirme qu’il n’est pas intéressé par la présidence de la SSPA/JSK, mais il précise que si un grand industriel ne se présentera pas, il continuera à gérer le club jusqu’à qu’un sérieux prétendant le rachète. La venue de Madjene et Zouaoui n’est pas donc certaine et c’est ce qui explique leur silence ces derniers jours. Ils ont assisté au match de samedi dernier face à la JS Saoura, mais ils n’ont fait aucune déclaration concernant leur venue à la JSK.
N. B.
Les dirigeants s’expliquent avec Rahmouni et Moussouni
Comme prévu, les dirigeants ont tenu une réunion de travail avec l’entraîneur Mourad Rahmouni et Fawzi Moussouni le surlendemain du nul concédé devant la JSS. Ils ont tenu à leur rappeler qu’ils doivent éviter de faire des déclarations fracassantes en cette période cruciale avant de leur demander de trouver les solutions aux problèmes de l’équipe. De peur que l’équipe sombre dans des jours incertains, les dirigeants leur ont conseillé de ne se concentrer que sur leur travail. «Il ne faut entrer dans le jeu de personne. Vous ne devez vous concentrer que sur votre travail. Il y a des lacunes dans l’équipe et vous devez trouver des solutions pour éviter le scenario de la saison dernière. L’équipe a perdu 2 points face à la JSS et il faut qu’elle se rachète face à l’USMB pour redonner le sourire à nos fans», leur ont-ils dit.
Le match amical USMA-JSK annulé
La JS Kabylie devait affronter l’USM Alger ce mercredi, en amical, au stade Omar Hamadi. Finalement, cette joute a été annulée. On ignore pourquoi, pour le moment. Dommage pour le spectacle. Partie remise ?
La promesse d’Ekedi
«Avec moi, Benaldjia et Djabout seront plus performants»
Se trouvant à Lisbonne depuis la fin de la semaine dernière, Steve Ekedi, n’a toujours pas obtenu son visa d’entrée en Algérie. Il se dit stressé par cette histoire de visa et de qualification tout en promettant qu’avec lui, l’attaque kabyle crachera le feu. Il ajoute qu’il est déçu par le nul concédé devant la JSS avant d’encenser le jeune Oukaci en déclarant que c’est un joueur qui sort du lot.
Votre manager nous a confié la semaine dernière que vous êtes obligé de vous rendre au Portugal pour se faire délivrer le visa d’entrée en Algérie, l’avez-vous obtenu ?
Non, je ne l’ai pas obtenu. Je me trouve toujours à Lisbonne et j’ai rendez-vous aujourd’hui au consulat d’Algérie pour tenter de régler mon problème. Cependant, je ne sais pas si j’aurai mon visa aujourd’hui ou je déposerai seulement mon dossier de visa au niveau du consulat.
Cette histoire de visa commence à vous tracasser, n’est-ce pas ?
Bien sûr, j’aimerais bien avoir mon visa le plus vite possible pour que je puisse réintégrer l’équipe. J’aurais aimé aider mon équipe face à la JS Saoura.
Mais vous n’êtes toujours pas qualifié avec la JSK…
Ah bon, pourquoi je ne suis pas encore qualifié, alors que j’ai signé mon contrat au mois de juillet dernier ?
La FAF exige un chèque de garantie de 6 mois de salaires de la direction kabyle pour vous qualifier…
Je ne connais pas les procédures pour qualifier un joueur étranger dans le championnat algérien. Vous me parlez d’un chèque de garantie et j’espère qu’on n’arrivera pas là. J’ai hâte de regagner de Tizi Ouzou afin de poursuivre ma préparation avec l’équipe. Mon souhait est que je participe au prochain match du championnat.
Etes-vous en contact avec les responsables de la JSK depuis votre départ en France ensuite au Portugal ?
Je n’ai aucun contact avec eux. Je suis en contact avec certains joueurs seulement.
Vous étiez sans nul doute déçu par le semi-échec concédé samedi dernier face à la JSS…
Oui, je suis très déçu par le nul concédé à domicile face à la JSS. Je crois que si j’avais joué en pointe, Djabout et Benaldjia seraient beaucoup plus performant. Il y a une grande complicité entre moi et Benaldjia. Je suis très content pour Djabout qui a marqué face à la JSS.
On dit que vous n’êtes pas un attaquant de pointe…
Non, j’ai déjà joué en pointe. Mais j’aimais revenir au milieu lorsque les défenseurs collaient à mes trousses. Je suis un attaquant qui a besoin de liberté sur le terrain et cela permettra à Djabout et Benaldjia d’avoir plus d’espace.
Y a-t-il un joueur qui vous a marqué lors du stage effectué à Gammarth ?
Sans aucune hésitation, je dirai Oukaci. C’est un joueur qui possède une grande technicité et il est très bon dans la dernière passe. La preuve, j’ai retenu son nom, alors que je ne me rappelle pas des noms de la plupart des joueurs. Il m’a émerveillé par sa technicité.
L’entraîneur Rahmouni a confié à notre journal après le semi-échec concédé devant la JS Saoura que vous étiez présent, la JSK aurait pu gagner son match…
Je suis très flatté par les encouragements de Rahmouni. Lors du stage de Gammarth, Moussouni était proche de moi. Il n’arrêtait pas de me conseiller et de m’encourager. Je sais qu’on attend beaucoup de moi et je ferai tout pour être à la hauteur de la confiance placée en moi.
N. Boumali
Il a rencontré Zeghdoud dimanche soir
Doudane donne son accord
Comme nous l’avons rapporté dans notre dernière édition, Karim Doudane est de retour à la JSK pour occuper le poste de manager général. Les dirigeants lui ont proposé de réintégrer son ancien poste dans la journée de samedi dernier, mais ce n’est que dans la soirée d’avant-hier qu’il a négocié avec eux. C’est Mohamed Zeghdoud chargé de gérer les affaires du club jusqu’au 7 septembre prochain en compagnie de Malik Azlef et Hanine Meftah qui l’a rencontré dans la soirée de dimanche dernier. Il lui a donné son accord de principe, mais il devait rencontrer hier soir Azlef pour entamer les négociations financières avec lui.
Finalisation
Le retour de Doudane à la JSK ne devait être qu’une simple formalité. Il a déclaré dès le départ qu’il ne tournera jamais le dos à son club de cœur. Il a déjà tout réglé avec Zeghdoud, mais il devait négocier hier soir son salaire. Le retour de Doudane ne fera que du bien à l’équipe car c’est quelqu’un qui a beaucoup d’expérience.
A. H.
La FIFA adresse un avertissement à la JSK concernant l’affaire Diawara
Les Kabyles à Lausanne la semaine prochaine pour se défendre
Comme nous l’avons rapporté dans l’une de nos précédentes éditions, la Fédération internationale de football a intimé l’ordre aux dirigeants kabyles de payer 25% du transfert de Diawara à Semouha à leurs homologues burkinabés de Bobo-Dioulasso. La FIFA a même adressé un avertissement aux Kabyles pour qu’ils payent les Burkinais dans les plus brefs délais. Pour éviter d’éventuelles sanctions surtout que les caisses du club sont à sec, les dirigeants de la JSK chargeront l’un d’entre eux pour qu’il se rende la semaine prochaine à Lausanne afin de défendre leur cause. Ils savent que les responsables burkinais sont dans leur droit et qu’ils doivent payer pour que leur club ne soit pas sanctionné par la FIFA.
Gestion catastrophique
Lors de la signature de Diawara à la JSK, les responsables de Bobo-Dioulasso ont exigé en cas du transfert de leur joueur de la JSK à l’étranger, leur club percevra 25% du montant du transfert. L’ancien président Mohand Chérif Hannachi était d’accord et cela était mentionné noir sur blanc dans le contrat signé par Diawara. Le montant du transfert de ce dernier au club égyptien de Semouha n’a jamais été dévoilé par Hannachi, lequel au lieu de payer les Burkinais, avait déboursé l’argent du transfert de Diawara sans rendre compte à aucun de ses dirigeants. Selon une source proche du club, le transfert de Diawara en Egypte était au minimum de 100 000 euros, ce qui veut dire que les Kabyles devront payer au moins 25 000 euros au club de Bobo-Dioulasso. Cette affaire tombe au mauvais moment surtout que les caisses du club sont vides.
A. H.
Alors qu’on parle avec insistance de sa venue
Allik dément : «La JSK ? Je n’y pense même pas pour le moment»
Suite à l’hésitation du patron de Cevital Issad Rebrab de reprendre le club, le nom de l’ex-président de l’USM Alger Saïd Allik est annoncé d’une manière quasi officielle comme le futur repreneur de la JSK. Cependant, Allik que nous avons eu hier soir au téléphone a démenti formellement son intention de racheter le club phare de la Kabylie, du moins pour le moment. «La JSK ? Je n’y pense même pas pour le moment», a-t-il précisé. Ce n’est pas la première fois qu’on annonce sa venue puisque même sous l’ère de l’ancien président Mohand- Chérif Hannachi, le nom d’Allik était évoqué dans l’entourage du club, mais plusieurs années se sont écoulées depuis sans qu’il vienne à la JSK.
«Il y a un grand fossé entre la rumeur et la réalité»
Voulant savoir pourquoi certaines parties avancent qu’il est intéressé à l’idée d’investir à la JSK et que la rumeur fait de lui à Tizi Ouzou comme le futur repreneur de la JSK, Allik a été surpris par tout ce qui se dit sur lui. «Il y a un grand fossé entre la rumeur et la réalité. Je ne sais pas pourquoi les gens parlent de moi comme le futur repreneur, mais, en toute sincérité, la JSK, je n’y pense même pas pour l’instant», a expliqué Allik avec beaucoup de courtoisie.
«Il n’y a rien d’officiel»
Devant notre insistance s’il n’a pas fait part à ses amis de ses intentions à reprendre le club, Allik ne veut pas laisser la place au doute surtout qu’il n’est pas du tout intéressé à l’idée de racheter la JSK. «Je vous ai dit qu’il ne s’agissait que d’une rumeur. Il n’y a
rien d’officiel. Vous avez bien fait de m’appeler», a-t-il dit à la fin de la conversation.
A.H