Bouokez : «Je n’exige pas le titre, mais qu’on joue nos chances à fond»

Le premier responsable technique du club multiplie les discours avec ses joueurs dans la semaine pour les motiver, mais surtout tirer le maximum d’eux.

Avec quel moral avez-vous retrouvé vos joueurs à la reprise ce dimanche ?

Tout d’abord une précision ; mes joueurs n’ont pas besoin que je leur rappelle leur devoir. S’ils étaient tous présents à la reprise, ce n’est pas parce que je les ai menacés de sanctions. Ils sont des adultes, ils connaissent parfaitement ce qu’ils doivent faire. Sinon, le groupe prépare sérieusement le rendez-vous de ce jeudi avec le PAC. L parcours est long, nous devons donc préparer chaque rencontre avec le plus grand sérieux.

 

Est-ce vrai que vous avez dit aux joueurs que l’objectif du club est de remporter le titre ?

Je n’ai pas demandé une telle chose à mes joueurs, néanmoins dans mon discours, je leur ai expliqué que j’attends d’eux qu’ils fassent beaucoup de sacrifices et qu’ils croient en leurs chances. Mon but à travers ce message est de tirer le maximum de mes joueurs. Nous savons pertinemment que d’autres clubs jouent pour cet objectif. Bien entendu, si l’opportunité de remporter le titre se présente, on la saisira à pleines dents.

 

Vous cherchez à épargner vos joueurs de la pression…

Pas du tout. Je suis réaliste ; combien de joueurs internationaux le MCO compte-t-il dans son effectif ? On a de nombreux jeunes qui sont à l’aube de leur carrière. Notre mission est d’abord de les protéger et de les aider à s’épanouir, mais cela ne nous empêcherait pas de jouer nos chances jusqu’au bout. Comme dirait l’autre, qui ne tente n’a rien. Seulement, il ne faut pas non plus que ça soit une exigence.

 

Vous estimez que n’êtes pas mieux armés que les autres prétendants pour le titre ?

Il ne faut pas se voiler la face, les équipes qui vont jouer pour cet objectif ont dans leur effectif des joueurs internationaux, même en sélection de jeunes. Cela dit, le jour où l’on va les affronter, on ne se contentera pas de les regarder.

 

Avez-vous récolté des informations sur le Paradou ?

Il y a deux ans, alors que j’entraînais l’USMBA, on a joué contre le PAC. Son entraîneur à l’époque, c’était Chérif El Ouazzani. J’ai remarqué que cette équipe développe un jeu académique fait de passes courtes avec une progression rapide. A propos d’informations, c’est eux qui en ont le plus puisque notre match face à l’USMB a été retransmis par la télévision. Cependant, nous avons nos atouts pour contrecarrer cet adversaire, notamment en marquant de près leurs meilleures individualités.

 

Vous n’êtes pas totalement satisfait de la performance de votre équipe en dépit de sa large victoire sur l’USMB, pourquoi ?

Nous devons encore progresser dans notre jeu en faisant preuve de plus de rigueur pour qu’il soit plus fluide et efficace.

 

Du coup, on évoque des changements dans le onze rentrant ce jeudi…

Des changements, c’est possible qu’il y en aura. Déjà on a Helaimia qui devrait être out pour ce match. Cependant on a une idée pour bien gérer ce match ; je ne vais pas dévoiler dans le journal ce que nous comptons faire pour éventuellement piéger le Paradou.

 

Avec du recul, ne regrettez-vous pas de n’avoir pas recruté un troisième gardien ?

Franchement, on ne va pas revenir sur ce sujet ; on va recruter, c’est certain, un gardien dès l’ouverture du marché des transferts en hiver. D’ici là, en cas d’indisponibilité d’un de nos deux gardiens (Natèche et Della), on fera appel à l’un des portiers de l’équipe réserve.

                  

           M. S.

Envie de réussite

 

Par M. STITOU

 

Les saisons passent et se ressemblent pour le club phare de l’Ouest. Après une longue traversée du désert, on note un retour à la sérénité avec les performances plus au moins meilleures à celles des précédentes saisons.

 

Mais un club de l’envergure du MCO va-t-il se contenter de jouer pour une place honorable seulement ? Ce retour à la sérénité devrait avoir des effets positifs pour un club qui s’illustrait par des crises interminables qui portaient préjudice à son image de grand club. Le temps est venu de revoir à la hausse les objectifs. Conscient que le coup est jouable, Moez Bouokez  refuse toutefois de donner de faux espoirs aux supporters. En évoquant publiquement les chances du MCO à jouer pour le titre, il estime que si les autres équipes prétendant jouer pour le titre de champion sont mieux armées, le MCO, lui, renferme un groupe formé d’amalgame de jeunes et d’éléments chevronnés. Refusant donc de mettre la pression sur ses joueurs, le coach tunisien n’écarte pas toutefois l’idée de sauter sur l’occasion si, bien entendu, son équipe a la possibilité de remporter le titre. Ce serait le meilleur cadeau qu’il pourrait offrir aux supporters du club sevrés de titres depuis des décennies, mais aussi pour son président, lequel pour sa quatrième et dernière année (son mandat expire en juin 2018), sera l’homme le plus heureux sur terre. Toujours est-il, entre le rêve et la réalité du terrain, c’est tout un monde, car il faudra parcourir un long chemin qui sera de surcroît parsemé d’embûches.

 

Climat serein

Pour réussir en football, outre d’avoir un effectif bien équilibré, ainsi que des joueurs compétiteurs, un facteur a son importance, celui de travailler dans la sérénité. Or au MCO, à l’instar des autres clubs populaires, il suffit d’une petite série de mauvais résultats pour que le climat soit dramatisé à outrance. La saison passée, l’ESS est passée par des moments difficiles, mais grâce à l’expérience de ses dirigeants et un entourage qui ne cherche qu’à préserver l’équipe, celle-ci a fini championne. Au sein du club oranais, depuis quelque temps, on constate avec satisfaction le retour à la sérénité, d’où l’ambition de voir enfin l’équipe retrouver le haut du pavé du football national.

M. S.

 

Départ à 14h

C’est en début d’après-midi que les joueurs convoqués et leurs accompagnateurs ont rendez-vous à l’hôtel le Phoenix pour embarquer à bord du bus affrété par la direction et prendre la route vers Alger.

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Changement d’hôtel

Initialement, la délégation oranaise devait descendre, lors de son séjour à Alger, à l’hôtel Saray de Bir Mourad Rais. En fin de compte, les Oranais passeront la nuit à l’hôtel New Dey, un établissement classé 5 étoiles.

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Le président n’a pas confirmé…

On ne sait pas encore si le président va se déplacer avec l’équipe cet après-midi ou il l’a rejoindra demain. Ne s’étant pas déplacé au stade lors des entraînements de cette semaine, Ahmed Belhadj n’a donc informé personne s’il envisage de faire le voyage avec l’équipe ce mercredi. A rappeler que lors des précédents déplacements, Baba avait accompagné son équipe, notamment à Béchar et Constantine, les deux derniers lointains déplacements de l’équipe à la fin de la saison dernière.

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Bentiba va mieux

Ayant chopé une grippe pendant la fête de l’Aïd, Mohamed Bentiba s’est entraîné de façon normale avant-hier, ce qui signifie qu’il est bon pour le service.

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Le secrétaire à Alger

Le secrétaire Toufik Benlahcène a précédé hier l’équipe à Alger afin de régler quelques affaires urgentes et, en outre, confirmer la réservation d’hôtel qui accueillera la délégation durant son séjour dans la capitale.

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Le PAC met une tribune

Hier, lors d’une communication téléphonique, le manager du PAC a informé Salem Fodil (responsable de la cellule des supporters) que son club va mettre à la disposition des supporters oranais une tribune couverte, nous a confié Salem.

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Allali, l’autre solution ?

Pour pallier la très probable défection de Mohamed Réda Helaimia, l’entraîneur dispose de plusieurs solutions. Outre Ouchene, Blaha, voire Sebbah, le coach songerait, croit-on savoir, à aligner Allali qui peut évoluer dans ce poste d’arrière-droit.

 

         

 

 

 

 

 

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