Une empoignade entre deux équipes en plein doute et qui restent sur un résultat négatif lors de la journée précédente. La JSK et l’USB ont rendu une copie très pâle en première période, avec un niveau de jeu très limite et zéro occasion franche pour scorer.
Le début du match était largement en faveur des locaux plus volontaires. Une domination stérile cependant malgré quelques offensives bien combinées par le duo Djaabout-Boukhanchouche. Ce dernier a fait suer la défense biskrie, mais sans parvenir à secouer les filets de l’excellent Si Mohamed Cédric. L’action la plus chaude pour les Vert et Jaune est venue des pieds du Camerounais Steve Ekedi ; ce dernier a chipé un bon ballon de la défense biskrie et tente un tir puissant difficilement renvoyé par le portier Cédric, avant la demi-heure du jeu. Malgré ces efforts et la grosse pression de la JSK dans le compartiment de l’USB, le score n’a pas bougé d’un iota après 45 minutes de jeu. Après la pause citron, la situation est restée bloquée et toujours incapable de trouver la faille. Côté des Kabyles, malgré le nombre incalculable de tentatives, la malchance n’a pas quitté la JSK malgré les efforts de Djaabout et Ekedi qui n’ont pas trouvé le moindre espace devant une défense biskrie bien compacte derrière. De son côté, l’USB a joué à fond la carte des contre-attaques qui ont failli faire mouche à plusieurs reprises. Parmi ces occasions biskries, on notera les deux coups francs directs de la patte droite d’El Okbi à la 71’ et la 73’, qui ont donné des sueurs froides à la galerie kabyle. Les dix dernières minutes ont connu plusieurs actions des deux côtés, mais rien ne changera au tableau d’affichage. C’est ainsi que se termine la rencontre sur le score vierge de 0-0. Un résultat qui reflète parfaitement la physionomie du match pourtant bien entamé par la JSK, obligée de partager ces points avec une USB qui retrouve un brin de bonheur avec ce point ramené de Tizi dans ses bagages.
Boukazoula : «Un point qui fait largement notre bonheur »
Très heureux de son match nul réussi hier face à la JSK et aussi quelque peu frustré car il pense que son équipe a été privée d’un penalty à la fin du match, Boukazoula dira : «Le travail qu’on a effectué à El Bez a porté ses fruits aujourd’hui. La direction a bien fait de nous éviter la pression en nous envoyant à Sétif pour préparer ce match. Je pense que ce point arraché face à la JSK fait largement nos affaires ; un point ou trois, l’essentiel était de ne pas rentrer bredouilles de Tizi-Ouzou. Je pense qu’on s’en sort bien en fin de compte face à une bonne JSK. »
Chay : «J'ai eu peur»
L'entraîneur Jean-Yves Chay se montre confiant malgré le semi-échec concédé devant l'US Biskra. Il regrette évidemment les deux points perdus à domicile, mais il précise que l'équipe adverse aurait pu marquer en seconde période. «C'est vrai qu'on aurait pu marquer en première mi-temps, mais on aurait pu encaisser en deuxième mi-temps aussi. J'ai eu peur, mais il faut voir les choses du bon côté», a confié Chay au coup de sifflet final.
«Mon attaque est en panne»
Le coach français estime que si ses attaquants avaient fait preuve d'efficacité, son équipe aurait pu glaner les trois points de la rencontre. «On s'est créé quelques occasions, mais on n'a pas su les concrétiser. Mon attaque est en panne», a-t-il expliqué. L'attaque kabyle n'a marqué aucun but lors des deux derniers matches, ce qui inquiète Chay. Déjà, à la fin de la rencontre face au Mouloudia d'Alger, il avait soulevé le problème de l'inefficacité de ses attaquants.
«Un travail de longue haleine m'attend»
Commençant à découvrir peu à peu son équipe, Chay sait mieux que quiconque qu'il lui faudra beaucoup de temps pour combler les lacunes décelées depuis son arrivée à la barre technique. «Notre jeu s'améliore d'un match à l'autre. Il y a une grande solidarité entre les joueurs. Il y a une amélioration, mais un travail de longue haleine m'attend», poursuit-il
«Les joueurs ont fait ce qu'ils ont pu»
L'entraîneur français a pris la défense de ses joueurs au coup de sifflet en annonçant qu'ils ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour récolter les trois points de la partie. «On a été supérieur à notre adversaire. Les joueurs ont fait ce qu'ils ont pu, malheureusement il y a des choses qui n'ont pas marché. On doit combler nos lacunes pour remédier à cette situation.»
«C'est malheureux que Sadmi soit traité de la sorte»
A propos de la réaction des supporters envers le président du directoire Hamid Sadmi, qu'ils ont traité de tous les noms d'oiseaux, Chay n'a pas compris pourquoi toutes ces insultes. «C'est malheureux qu'il soit traité de la sorte. Je vois comment Sadmi se démène pour mettre l'équipe dans de meilleures dispositions et vous verrez d'ici quelque temps ce qu'il en fera. Il lui faut du temps pour qu'il concrétise son objectif. »
«On doit être vigilant face à l'ESS»
Chay se projette déjà dans la prochaine rencontre face à l'ESS. Même s'il affronte une équipe qui affiche une forme éblouissante, il croit en les capacités de ses joueurs de se ressaisir face à l'ESS. «On doit faire notre bilan de ce qui n'a pas marché aujourd'hui face à l'US Biskra. Le match face à l'ESS ne sera pas facile, mais on fera tout pour revenir avec un bon résultat. On doit être vigilant pour ne pas concéder un autre échec», a conclu Chay.
- K.
JSK 0 - USB 0
Stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou
JSK
Asselah
Redouani
Ferhani
Abdat
Saâdou
Yettou
(Mesbahi 89’)
Boukhenchouche
Raïah
Djabout
Tafni
(Oukaci 64’)
Ekedé
(Si Salem 77’)
Ent. : Chay
USB
Si Mohamed
Hamoudi8
Yaghli
Melouli
Benamara
Djoghma
Okbi
(Salhi 90+2)
Benaliba
Rachedi
Bouda
(Maântar 59’)
Berbeche
(Sy Abdelaghi 79’)
Ent. : Boukzoula
Terrain praticable, temps ensoleillé, affluence très faible, arbitrage
du trio Saïdi-Bouhassoune-Hadj Saïd
Averts :
JSK : Boukhenchouche (25’), Abdat (75’)
USB : Rachedi (77’), Hamoudi (83’)
Djabout : «Notre déception est immense»
L'attaquant Adel Djabout présente ses excuses aux supporters après ce énième échec concédé à domicile devant l'US Biskra, son ancienne équipe. Il affirme que tout le groupe voulait faire plaisir aux supporters et qu'il est très déçu par ce nul. Il promet une réaction positive la prochaine rencontre face à l'ESS.
Vous avez concédé un autre échec sur votre terrain, cela vous a certainement fait très mal, n'est-ce pas ?
Absolument, notre déception est immense. On avait abordé cette rencontre avec la ferme détermination de récolter les trois points, malheureusement on est tombé sur une équipe accrocheuse. On demande pardon à nos supporters qui ne s'attendaient pas à ce énième échec à domicile.
Vous n'avez récolté que deux points lors des deux derniers matches, c'est un bilan très négatif…
Oui, on était animé d'une grande volonté pour se ressaisir après la défaite concédée le week-end dernier face au Mouloudia d'Alger, mais on n'a pas eu ce qu'on voulait. On a fait de notre mieux pour renouer avec la victoire, mais la chance n'a pas été de notre côté.
Ne pensez-vous pas qu’un autre faux pas est interdit même si votre prochain adversaire n'est que l'ESS, une équipe qui affiche une forme éblouissante ?
Le match ne sera pas facile, mais on est condamné à faire le maximum pour se ressaisir face à l'ESS. L'échec d'aujourd'hui est amer, mais on doit vite l'oublier afin de préparer le prochain rendez-vous dans de meilleures conditions.
- K.
Un supporter évacué à l'hôpital
A la fin de la rencontre, un supporter a eu un malaise. Il a été évacué à l'hôpital et le président du comité de supporters Sid Ali Asli s'est rendu à l'hôpital pour s'enquérir de son état.
Fabbro présent au stade
Comme nous l'avons rapporté dans notre dernière édition, l'ancien entraîneur du Mouloudia d'Alger et de la JS Kabylie Enrico Fabbro a rallié la ville de Tizi-Ouzou afin d'assister à la rencontre face à l'US Biskra. Il a pris place dans la tribune officielle ; le président du directoire Hamid Sadmi et son conseiller Me Salah Meriem l'ont salué avant de lui donner rendez-vous dans la soirée.
Chargé par le groupe Cavallo Rocco de transmettre une missive à Sadmi, Fabbro devait rencontrer les responsables kabyles dans la soirée d'hier pour voir ce qu'ils ont fait par rapport à leurs dernières négociations avec Cavallo. La collaboratrice de ce dernier, à savoir Benharit Fariza, avait annoncé dans la soirée de jeudi dernier que l'homme d'affaires italien risque de renoncer à sa venue à la JSK et qu'il animera une conférence de presse pour expliquer les raisons de son retrait.
- K.
L’équipe joue presque à huis clos
Les Kabyles abandonnent leur JSK
Les matchs se suivent et se ressemblent pour l’équipe du Djurdjura. Pour des raisons qu’on pouvait comprendre sous l’ère Hannachi, mais qui ne tiennent plus la route aujourd’hui, la JSK joue tous ses matchs devant des gradins vides.
Pourquoi les supporters boudent-ils toujours leur équipe fétiche ? C’est un phénomène que personne n’a pu expliquer. La JSK qui, jadis, comptait sur ses fans pours se surpasser et surmonter les difficultés, se retrouve depuis quelques années orpheline. Les équipes qui viennent défier l’équipe la plus titrée d’Algérie jouent presque à domicile tellement il n’y a aucune pression ; même les arbitres se permettent tout dans ce stade, allant jusqu’à siffler des penaltys suspects dans les temps morts des matchs. C’est pour dire que les supporters kabyles n’aident pas vraiment leur équipe, contrairement à ceux du MCA de l’USMH, de l’USMA, du CRB, du CSC, de l’ESS et toutes les équipes de l’élite, qui sont pourtant passées par des moments de crise pareille ou pire que celle de la JSK.
Les ultras, l’arbre qui cache la forêt
Excepté le virage occupé généralement par ce qu’on appelle les ultras, des jeunes de 20 à 30 ans, les millions de supporters de la JSK ne se déplacent plus au stade. Ce que les Kabyles appellent communément « la tribune sauvage » (en face de la tribune officielle) est vide à chaque match. Les ultras donnent certes de la voix à l’équipe, mais cela ne suffit pas. Même la direction du stade a décidé de diminuer le nombre de tickets imprimés, qui est passé en l’espace de deux ans de 15.000 à 6.000 pour le match d’hier dans un stade qui peut contenir jusqu’à 23.000 supporters. Les joueurs sont bien sûr touchés par ce boycott inexpliqué. Les nouveaux joueurs comme Ekedi ne comprennent plus rien, surtout qu’ils ont visionné des matchs de la JSK où le 5-Juillet était plein à craquer.
Les villageois, l’âme de la JSK
Pour les inconditionnels de ce club, le retour des villageois est nécessaire. C’est eux l’âme de l’équipe. Puristes, ils connaissent la valeur du club, ils connaissent le football et savent quand l’équipe a besoin d’eux. «Depuis qu’ils ont arrêté de venir au stade, la JSK est au plus bas. On ne peut pas leur en vouloir, mais il est temps qu’ils reviennent. La JSK a besoin d’eux», nous dira un ancien joueur de la JSK qui semble savoir de quoi il parle. «Avant, je ne ratais aucun match de la JSK, et encore, il n’y avait pas de transport comme aujourd’hui. Je ne me déplace plus, je ne crois plus en cette équipe, ses joueurs ne me représentent pas», nous dira Omar, un vieux du village Thala Amara, fervent supporter de la JSK. « Avant, des bus partaient de tous les villages de la Kabylie. L’Abaâ Neth Irathen, Irdjen, Béni Douala, Bouzguene, Fréha, Azefoun, DBK, Tamazirth, Ath Yenni, Ath Ouassif, Iwadhiyen, Tigzirth…tous les villages envahissaient Tizi-Ouzou pour voir gagner la JSK. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, personne ne se déplacent pour ces joueurs qui ne cherchent que l’argent. La direction est médiocre, le staff technique kif-kif, pourquoi je me déplacerais ? Je reste chez moi, c’est mieux », nous dira Mekhlouf, un plombier d’Irdjen.
Alger, Boumerdès, Béjaia, Bouira aux abonnés absents
Excepté quelques jeunes fanatiques qui sont pour la plupart des ultras, les Algérois jadis archi-présents dans les gradins du stade mythique de Tizi-Ouzou ne se déplacent plus, eux aussi. La JSK compte des centaines de millions de supporters algérois ; ils sont même majoritaires dans plusieurs communes comme Ain Benian, Birkhadem, Ain Naâdja, Fort de l’Eau, Kaoueche à Cheraga, Staouéli, et Tikesraïne. La même chose peut-être pour Béjaia, Bouira, Boumerdès et même Blida et Tipaza.
Non, Hannachi n’est pas la raison
Il y a quelques mois, voire quelques années, on expliquait ce phénomène par l’opposition des supporters à la politique de Mohand-Chérif Hannachi. Aujourd’hui, cet ex-président n’est plus là, pourquoi donc ce boycott ? Pourquoi les Kabyles ne se déplacent plus au stade, alors que leur présence est plus importante que n’importe quel joueur sur le terrain ? Le chaudron du 1er-Novembre faisait peur à tout le monde ; les adversaires, les journalistes et même les arbitres avaient la peur de s’y rendre tant la pression était terrible. Aujourd’hui, c’est presque des matchs à huis clos. Les joueurs ne sont pas soutenus, ils n’ont aucune pression et l’équipe adverse évolue à sa guise. Une question se pose aujourd’hui : les Jskistes sont-ils devenus des supporters de facebook ?
Les supporters réclament le départ de Sadmi
Déçus par l’énième échec concédé à domicile devant l’US Biskra, les supporters présents hier au stade du 1er-Novembre ont demandé le départ du président du directoire Hamid Sadmi. Après avoir réclamé vainement l’ouverture du capital, les supporters réclament maintenant carrément un changement à la tête du club. Ils estiment que le président du directoire n’a pas apporté le plus attendu de lui et qu’il est temps pour lui de céder sa place à quelqu’un d’autre. C’est la première fois que les fans kabyles s’en prennent de la sorte à
Sadmi depuis qu’il a été élu à la tête du directoire. Il a été très affecté par la réaction du public à son encontre.
- K.
La crise s’installe de nouveau
Il a suffi que la JS Kabylie enchaîne deux contre-performances pour qu’elle s’enlise dans la crise. Le semi-échec d’hier face à l’US Biskra, le troisième depuis l’entame de la saison sur le terrain du 1er-Novembre, fait craindre le pire aux fans. Leur réaction à la fin de la rencontre ne fera qu’accentuer la pression sur les dirigeants et les joueurs. Les équipiers de Raïah ont raté une occasion en or pour se réconcilier avec leurs supporters qui n’ont toujours pas digéré la manière avec laquelle leur équipe a perdu le week-end dernier face au
Mouloudia d’Alger. De peur que le scénario de la saison dernière ne se reproduise, ils réclament carrément le départ de Sadmi pour permettre à un investisseur qui dispose de moyens de reprendre le club avant qu’il ne soit trop tard. Sadmi a hérité d’un club endetté jusqu’au coup, mais ni les actionnaires de la SSPA/JSK ni les supporters ne veulent l’attendre éternellement pour qu’il trouve les moyens financiers afin de régler la crise. Avec ce qui s’est passé hier à la fin du match, la situation sera sans nul doute plus électrique dans les jours à venir. L’inquiétude des supporters est motivée par le fait que l’équipe ne totalise que 12 points à l’issue de la 8e journée du championnat et vu les matches qui l’attendent dans les semaines à venir à commencer par la prochaine journée face à l’ESS, les fans sont sceptiques pour l’avenir. Ce qui les inquiète davantage, c’est que les clignotants sont au rouge et cela à tous les niveaux. S’il n’y avait pas le semi-échec face à l’USB, il n’y aurait pas autant de pression sur l’équipe et cela malgré la crise à laquelle est confrontée ces dernières années.
- K.
Raïah suspendu
En écopant d’un carton pour contestation de décision, Malik Raïah, sera le grand absent face à l’ESS. Il avait réclamé un penalty et cela a poussé l’arbitre de la rencontre à lui brandir un carton jaune. Si sa suspension se confirme, l’entraîneur Jean-Yves Chay sera obligé de se passer de ses services face à l’ESS.
Le patron de Sacomas présent
Sur invitation des responsables kabyles, Nour El Islam Benaoudia, patron de Sacomas a assisté à la rencontre d’hier face à l’USB.
Approché par nos soins au coup de sifflet final, celui-ci nous a confié qu’il aidera la JSK et qu’il se déplacera ce samedi avec le manager général Karim Doudane et Malik Azlef, membre du directoire, en Slovaquie pour visiter les installations dont dispose sa famille dans ce pays en vue d’organiser un stage de préparation pour les Jaune et
Vert dans ce pays.
Ouvrir le capital, O.K., mais pour qui ?
Aujourd’hui on le sait. Ceux qui pensaient que le départ de Hannachi allaient ouvrir les portes du club aux investisseurs de la région se sont trompés. A presque trois mois après la destitution de Moh Chérif, aucun repreneur sérieux ne s’est présenté. Même les Italiens sur lesquels Sadmi a tant misé songent sérieusement à se retirer. Quel avenir pour la JSK ?
La JSK broie du noir. Son avenir est plus que jamais incertain. La direction actuelle n’arrive plus à assurer la bonne marche de l’équipe. Sadmi, Azlef et compagnie n’arrivent même pas à subvenir aux besoins les plus élémentaires des joueurs. Impuissants, ils gagnent du temps en attendant qu’il pleuve de l’argent.
Qu’en est-il de Madjene et Zouaoui
Beaucoup réclament l’ouverture du capital du club. Et si l’on en parlait ? Y a-t-il quelqu’un de fiable, de sérieux, de rassurant qui s’est présenté officiellement pour réclamer l’ouverture du capital et racheter la JSK ou du moins quelques actions ? Non ! Hormis Madjene et Zouaoui qui ont vu leur proposition d’intégrer l’assemblée des actionnaires comme premier pas, avant de passer à une autre étape, refusée par les actio6nnaires, et dernièrement Cherif Mellal, un jeune homme d’affaires de la région inconnu dans le monde des affaires, qui a assuré qu’il pouvait injecter 40 milliards dans les caisses du club s’il devenait président, aucun homme d’affaires de la région ou d’ailleurs digne de ce nom n’a fait une démarche sérieuse et dans les règles de l’art pour acquérir des actions à la JSK.
Les supporters complètement désappointés
Le comité de sauvegarde dont faisaient partie Sadmi et Salah Meriem avait annoncé, en tapant fort sur la table, qu’un grand investisseur reprendrait le club le lendemain du départ de Hannachi, ; où est-il ? Même Menad, qui était un membre influent de ce comité, a refusé d’entraîner la JSK. Les supporters qui ne savant plus à quel saint se vouer sont alarmés par cette situation. Ils ne savent plus qui croire. Ils se sentent trahis et ils le démontrent à chaque sortie de la JSK. Sadmi, Azlef, les Italiens, et avant eux Hannachi, leur ont tous fait des promesses qu’ils n’ont pas tenues. Animés de bonnes intentions, ils demandent naïvement l’ouverture du capital. Ils sont prêts à accepter n’importe qui d’autre que les actuels dirigeants.
Bloquer la route aux affairistes
Pour revenir à cette histoire d’ouverture du capital, on doit impérativement préciser aux gens qui veulent vendre la JSK au premier venu que leur proposition est risquée, encore plus qu’une rétrogradation du club. Brader le club le plus titré, le plus populaire, le plus politisé et le plus spécifique d’Algérie contre une poignée de dinars et, en plus, à n’importe qui, sous prétexte que le club est endetté ou ne gagne pas assez de matches est une solution facile, mais extrêmement dangereuse. Le prochain acquéreur doit d’abord aimer la JSK pour pouvoir sauvegarder ce qui fait d’elle un club à part. Il doit aussi être riche et reposer sur des bases solides. Il doit venir à la JSK pour la servir et non se servir. Celui qui héritera du club doit répondre à plusieurs exigences que les dirigeants actuels doivent établir. Il n’y a pas mal d’affairistes qui veulent utiliser le label JSK pour faire marcher leurs affaires au détriment de la JSK. Il faut absolument leur barrer la route.
Ce que la direction actuelle doit faire
La direction actuelle, à sa tête le CSA, et Azlef doivent réfléchir et agir au plus vite. Ouvrir le capital sera à un moment donné une obligation à laquelle ils ne pourront pas échapper, mais présentement, au vu de la situation, la JSK n’est pas prête à le faire. En attendant, la meilleure option qui se présente aux décideurs actuels est de se débrouiller pour trouver des sponsors ou des bienfaiteurs pour payer les dettes du club, entre autres régulariser la situation des anciens joueurs qui ont déposé leur dossier à la CRL. Faute de quoi, la JSK sera interdite de recrutement au prochain mercato. Payer les joueurs actuels et les mettre dans de bonnes conditions et enfin préparer une enveloppe pour le mercato hivernal. En parallèle, Azlef, Zeghdoud et leur clique doivent essayer de trouver un vrai et sérieux repreneur ou, pourquoi pas, plusieurs, qui incarneraient la politique, les valeurs et les traditions de ce symbole qui est la JSK. Pour ce qui est des Italiens et de Sadmi, la JSK ne perd rien en accordant au projet toutes ses chances d’aboutir ; c’est la seule et unique alternative pour le moment, à condition bien sûr que Cavallo Rocco et son équipe reconsidèrent certains points dans leur convention.
- K.
Sadmi : «Pourquoi ils n’étaient pas choqués il y a 6 mois ?»
Intervenant hier matin sur les ondes de la Chaîne 3, le président du directoire Hamid Sadmi a défendu son bilan depuis qu’il est à la tête du club. Il affirme qu’il a réglé certaines affaires du club à l’image du cas d’Abdeldjelil en expliquant qu’il a trouvé un accord avec les responsables de la Duchère grâce à l’intervention de certains de ses amis en France. Ensuite, il a ajouté que ce n’est pas facile de gérer cette période transitoire avant de dire qu’il a besoin du soutien de tout le monde y compris les membres du conseil de surveillance qui ne sont pas satisfaits de son travail. Tout en demandant l’aide des actionnaires et des supporters, il a répliqué aux membres du conseil de surveillance, sans les citer bien sûr. «Ils disent qu’ils sont choqués par la situation actuelle, mais pourquoi ils n’avaient pas dit la même chose il y a 5 ou 6 mois de cela ?», a-t-il affirmé lors de son intervention.
«Les joueurs n’ont pas été payés, mais je n’ai pas de problème avec eux»
Quant aux joueurs qui n’ont pas été payés depuis plusieurs mois, Sadmi a reconnu au cours de son intervention que les joueurs s’inquiètent effectivement pour leur argent. «Les joueurs n’ont pas été payés, mais je n’ai pas de problème avec eux. Ils savent qu’ils sont dans un grand club et qu’ils seront payés. Je n’ai pas aussi de problème avec le staff technique. J’ai réglé certains problèmes depuis mon arrivée à l’image du cas d’Abdeldjelil.»
«Chay fait un travail titanesque»
Le président du directoire ne tarit pas d’éloges sur l’entraîneur Jean-Yves Chay. «Chay fait un travail titanesque. Il mettra son expérience au service de l’équipe. Il y a des enfants du club avec lui et cela est une bonne chose pour l’équipe», estime Sadmi.
- K.