Dépêché par Cavallo Rocco pour rencontrer les responsables kabyles, Enrico Fabbro, l’ex-entraîneur du MCA et de la JSK, est reparti de Tizi Ouzou sans avancer d’un iota dans les négociations avec eux.
Il était prévu qu’il séjourne en Algérie jusqu’à la fin de la semaine, mais comme son déplacement à Tizi Ouzou n’a servi qu’à transmettre la missive qui lui a été remise par son compatriote Cavallo, Fabbro devrait rentrer chez lui aujourd’hui. Le président du directoire Hamid Sadmi a confié à certains de ses proches qu’il compte rencontrer l’émissaire de Cavallo ce dimanche, mais l’entrevue entre Sadmi et Fabbro risque de ne pas avoir lieu étant donné que les documents réclamés par l’homme d’affaires italien aux dirigeants de la JSK ne sont pas disponibles.
Création d’une filiale
Selon une source autorisée, dans la missive remise par Fabbro au conseiller de Sadmi Maître Salah Meriem, il est question de la création d’une filiale en vue de la signature d’un contrat de partenariat. Arrivé à Tizi Ouzou à 15h 45, Fabbro a rejoint directement la tribune officielle d’où il a assisté à la rencontre face à l’US Biskra avant de retourner à Alger. L’ex-entraîneur du MCA et de la JSK n’a discuté qu’avec Maître Salah Meriem et il serait déçu par ce qui s’est passé pendant et après le match.
Bilans certifiés
D’après toujours notre source, les trois derniers bilans qui ont été remis par les responsables de la JSK à Cavallo Rocco n’ont pas été certifiés, or l’homme d’affaires italien exige qu’ils soient certifiés. En plus de cela, il aurait demandé aussi aux dirigeants de la JSK de payer leurs dettes qui dépassent les 30 milliards de centimes. Cela n’a pas été encore fait, ce qui aurait déplu à Cavallo, mais malgré ça, ce dernier est décidé plus que jamais à créer une société mixte avec la JSK. Il est clair que pour l’acte de la création de cette filiale soit signé chez le notaire, les responsables du club phare du Djurdjura doivent éponger leurs dettes et certifier leurs bilans financiers.
Assemblée des actionnaires
Au cours de la discussion qu’a eue le président du directoire Hamid Sadmi avec Fabbro, il lui a révélé qu’il doit d’abord convaincre les actionnaires de la SSPA/JSK avant de l’inviter de nouveau à Tizi Ouzou pour procéder à la création de cette filiale. Mais comme il a perdu la confiance de la plupart des actionnaires et des membres du comité de surveillance, Sadmi aura du mal à avoir l’aval de l’assemblée des
actionnaires pour créer une société mixte avec Cavallo Rocco.
N. Boumali
Fabbro : «Lorsque Sadmi sera prêt, on reviendra pour signer»
Joint dans la soirée d’hier, Enrico Fabbro, le directeur technique du groupe Cavallo Rocco, affirme que ce dernier tient toujours à investir à la JSK. «Cavallo Rocco et Sadmi se sont entendus pour la création d’une filiale où Cavallo aura 49% des actions et la JSK 51% des actions. Je suis parti à Tizi Ouzou pour remettre à Sadmi la missive qui m’a été retransmise par Cavallo. Je sais que la situation actuelle est très difficile et Sadmi m’a dit qu’il doit d’abord convaincre les autres dirigeants avant de créer cette filiale. Cela ne nous inquiète pas puisque Cavallo est prêt à l’attendre. Lorsque Sadmi sera prêt, on reviendra pour signer. Si la société mixte sera créée, l’argent qui rentrera durant les deux premières années iront
directement à la JSK», a expliqué Fabbro qui précise qu’il n’est pas un homme d’affaires et qu’il n’est là que sur la demande de Cavallo Rocco. Sa connaissance du football algérien notamment de la JSK qu’il avait entraînée par le passé lui a valu d’être nommé au poste de directeur technique auprès du groupe Cavallo.
N. Boumali
Graziano était du voyage
L’ancien entraîneur de la JSK et du MCA, Enrico Fabbro, ne s’est pas déplacé seul à Tizi Ouzou. Il a été accompagné par le représentant du groupe Cavallo Rocco au Maghreb, à savoir Graziano. C’est ce qui nous a confié dans la matinée d’hier un collaborateur de Sadmi. Il est utile de rappeler que Graziano s’était déplacé à Blida lorsque les Canaris avaient affronté l’USMB à Brakni. Il s’était adressé aux joueurs en leur affirmant qu’avec Cavallo Rocco, ils ne manqueront de rien. Mais il n’a pas donné signe de vie depuis avant de réapparaitre vendredi dernier à Tizi Ouzou.
N. Boumali
Azlef ne s’est pas rendu en Slovaquie
Malik Azlef ne s’est pas déplacé finalement avec Doudane et Kana en Slovaquie. Il était prévu qu’il les accompagne pour inspecter les installations que possède la famille du patron de Sacomas dans ce pays, mais il a renoncé à la dernière minute de faire le déplacement. Il a regagné la ville de Tizi Ouzou dans l’après-midi de jeudi dernier. D’après certaines indiscrétions, il a croisé l’entraîneur Jean-Yves Chay à l’aéroport Houari Boumediene. Il a eu une discussion amicale avec lui.
N. Boumali
Kana et Doudane depuis hier en Slovaquie
Invités par le patron de Sacomas, Nour El-Islam Benaoudia, pour visiter les installations que sa famille possède en Slovaquie, Rachid Kana et le manager général Karim Doudane se sont partis hier pour Bratislava en compagnie de Benaouida. Azlef devrait les rejoindre directement en Slovaquie. Ils resteront en Slovaquie trois ou quatre jours avant de regagner le pays. Si les trois responsables de la JSK sont séduits par les installations, ils donneront leur feu vert pour que la JSK effectue ses stages de préparation dans ce pays.
- Boumali
Yettou souffre des adducteurs
Le milieu Nassim Yettou a été contraint de céder sa place au jeune Mesbahi lors de la rencontre face à l'US Biskra pour cause de blessure. Il souffre des adducteurs, mais le staff technique pense qu’Yettou sera prêt pour le prochain match face à l'ES Sétif.
Deux jours de repos
L'entraîneur Jean-Yves Chay a accordé deux jours de repos à ses joueurs à la fin de la rencontre face à l'US Biskra. Ils reprendront les entraînements ce lundi en prévision de la rencontre face à l'ESS.
Djerrar : «On m'a sanctionné pour avoir réclamé ma chance»
Le milieu Adel Djerrar s'explique sur sa non-convocation pour le dernier match face à l'US Biskra. Il affirme qu'il n'a pas été retenu dans la liste des 18 pour avoir demandé à son entraîneur de lui donner sa chance. Malgré cette sanction, l'enfant des Issers ne désespère pas de se frayer une place sur l'échiquier des Jaune et Vert.
Vous n'avez pas été convoqué pour le dernier match face à l'US Biskra, peut-on savoir pourquoi ?
On ne m'a pas convoqué, car à la fin de la rencontre face au Mouloudia d'Alger j'avais demandé à l'entraîneur de me donner ma chance. Vu ma situation d'eternel remplaçant, il fallait que je dise à l'entraîneur que je suis pratiquement le seul élément à ne pas avoir sa chance. Si l'équipe marchait bien, je ne dirais rien, mais comme il n'y a ni les résultats et moins la qualité du jeu, je devais réclamer ma chance.
Votre non-convocation est une sanction en quelque sorte…
Oui, mais j'ai accepté la décision du staff technique sans rien dire. Je n'ai pas eu ma chance pendant 8 matches et je pense que c'est trop, surtout que l'équipe n'a pas enregistré de bons résultats en ce début du championnat.
Votre équipe a enregistré un énième semi-échec à domicile devant l'USB, vous souhaitez certainement que l'entraîneur fasse tourner son effectif…
Bien sûr, comme je vous l'ai déjà dit, les résultats enregistrés par l'équipe jusqu'à maintenant ne sont pas encourageants. C'est pour cela que j'ai dit à l'entraîneur de m'accorder ma chance. Je travaille sans relâche pour que je sois au top de ma forme. Je sais que je manque terriblement de compétition, mais j'attends avec impatience que l'entraîneur me donne ma chance pour que je montre ce dont je suis capable sur le terrain.
Ne pensez-vous que votre équipe n'a plus droit à l'erreur après le deuxième semi-échec consécutif concédé par votre équipe face à l'USB ?
Effectivement, on doit vite réagir pour se racheter auprès de nos supporters. Ces derniers s'attendaient à mieux et il faut qu'on fasse le maximum pour leur rendre le sourire.
- Boumali
Sadmi refuse de démissionner
Le président du directoire, Hamid Sadmi, est soumis à une terrible pression depuis la défaite concédée devant le Mouloudia Club d'Alger. Non seulement les actionnaires de la SSPA/JSK et les membres du conseil de surveillance l'ont convoqué pour le 7 novembre pour lui demander des comptes, les supporters exigent aussi son départ. Il n'oubliera pas de sitôt ce qu'il a enduré vendredi soir au stade du 1er-Novembre. Affecté par toutes les insultes dont il a fait l'objet de la part des fans, il avait refusé de faire la moindre déclaration concernant le match. Ses proches collaborateurs que nous avons joints dans la journée d'hier, si c'est vrai que Sadmi a décidé de se retirer de son poste avant qu'il ne soit entendu par les membres du comité de surveillance, ils nous ont affirmé que le président du directoire ne démissionnera pas de son poste. Même si le club croule sous les dettes dont le montant dépasse les 20 milliards de centimes, Sadmi qui n'a ni la confiance des actionnaires ni celle des supporters, est convaincu qu'il parviendra à redorer à la JSK son blason d'antan.
- Boumali