Le président du directoire Hamid Sadmi sera en principe destitué dans les prochains jours. Il était prévu qu’il se présente devant les membres du conseil de surveillance le 7 novembre pour qu’il s’explique sur ses promesses non tenues qu’il avait faites lors de son élection à la tête du directoire.
Mais avec le report de la rencontre face à l’ESS pour le 7 novembre, il sera certainement appelé à se présenter devant le conseil de surveillance avant ou après le match face à la formation des Hauts-Plateaux. Il est toujours en poste, mais l’étau se resserre de plus en plus autour de lui puisque non seulement la plupart des actionnaires et les membres du conseil de surveillance ont décidé de lui retirer leur confiance, mais les supporters demandent aussi son départ. Il est plus que jamais isolé et il faudra un miracle pour qu’il échappe à la destitution. Avant même que les actionnaires ne passent à l’action, certains d’entre eux évoquent déjà sa succession. Les noms évoqués pour le moment sont ceux de Chérif Mellal, de Lakhdar Madjene et de Saïd Zouaoui. Le premier veut acheter la majorité des actions, alors que Madjene et Zouaoui comptent reprendre le club avec un groupe d’industriel.
Sortie honorable
Pour lui réserver une sortie honorable, les actionnaires et les membres du conseil de surveillance souhaitent que Sadmi présente lui-même sa démission. Il avait promis avant son élection à la tête du directoire qu’avec lui l’argent coulera à flots, or, devant son incapacité à subvenir aux besoins les plus élémentaires du club, les actionnaires s’attendent à ce qu’il démissionne de son poste pour qu’il quitte le club par la grande porte. Ils estiment que du moment que le projet avec l’homme d’affaires italien Cavallo Rocco ne s’est pas concrétisé et que c’est le flou total concernant ce contrat de partenariat, ils souhaitent que Sadmi se retire de lui-même pour éviter d’être destitué. Bien qu’il ne soit que le président du directoire, il avait les pleins pouvoirs pour prendre toutes les décisions qu’il juge bonnes pour le club. Cependant, certaines décisions n’ont pas été du goût des dirigeants, mais pour ne pas le perturber, ils l’ont laissé faire avant de décider d’intervenir pour remettre de l’ordre dans le club. Certes, en deux mois, il ne peut pas tout changer, mais le fait d’avoir promis monts et merveilles avant sa venue, cela lui a valu d’être lâché par les actionnaires et même par les supporters qui ne demandent que l’ouverture du capital pour permettre à celui ou à ceux qui disposent de moyens financiers de reprendre le club le plus titré d’Algérie.
- Boumali
Zouaoui : «On est là si on veut de nous»
Le nom de Zouaoui revient au-devant de la scène comme potentiel investisseur au sein de la formation kabyle. Contacté par nos soins, le principal concerné confirme mais attend une invitation du conseil de surveillance pour présenter son projet.
Plus que jamais, Sadmi est en danger et pourrait sauter à la prochaine réunion du conseil de surveillance du 7 novembre. De ce fait, les dirigeants cherchent à trouver de potentiels investisseurs qui feront du bien à la formation phare du Djurdjura et notamment sur le plan financier. Outre Chérif Mellal qui est toujours intéressé, Madjène et Zouaoui ont également été cités. Pour en savoir un peu plus, on a pris attache avec le principal concerné pour qu’il nous explique.
«Le terme investir n’est pas approprié»
Ce dernier est toujours intéressé par le club le plus titré d’Algérie et assure : «Effectivement, je suis intéressé pour apporter mon aide à la JSK. Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est que notre football est en faillite et donc, on ne peut pas parler d’investissement. L’argent qu’on va mettre, on ne va pas le récupérer. Donc, je préfère utiliser le terme aider la JSK plutôt que d’investir mais oui je suis toujours intéressé par cette perspective.»
«Aït Djoudi s’occupera de tout ce qui est technique»
En abordant le sujet, notre interlocuteur est entré dans le vif du sujet et a donné plus de détails sur ce qu’il compte faire s’il reprend le club en main. «Dès le départ, c’était clair pour moi. J’ai deux hommes avec lesquels je travaillerai. Le premier n’est autre que Lakhdar Madjène. Quant au second, il s’agit d’Azzedine Aït-Djoudi qui sera chargé de tout ce qui est sportif et technique.» L’ancien entraîneur de l’équipe pourrait donc faire son grand retour à la JSK, mais on ne sait pas encore dans quel poste.
«Prêt à travailler avec Mellal et d’autres hommes d’affaires»
Madjène et Zouaoui ne sont pas les seuls intéressés. De l’autre côté, il y a Chérif Mellal qui veut aussi investir. Les trois pourront-ils collaborer ensemble ? Zouaoui est catégorique : «Je n’ai absolument aucun souci par rapport à ce sujet. Tout industriel qui souhaite apporter son aide à la JSK est le bienvenu. Que ce soit Mellal ou les autres industriels de Kabylie, on peut travailler ensemble pour le bien de la JSK.»
«Au 30 Juillet, la JSK n’avait que 15 milliards de dettes »
L’un des gros problèmes du club actuellement, c’est le volet financier puisque la JSK souffre de ce côté puisqu’on parle d’une dette qui serait de l’ordre de 20 milliards. Cependant, Zouaoui n’y croit pas vraiment. «Je ne pense pas qu’il y a 20 milliards de dettes. Il ne faut pas oublier que j’ai fait mes comptes et je peux vous dire qu’au 30 juillet 2017, il y avait moins de 15 milliards de dettes.»
«On attend l’invitation des dirigeants»
Avant de conclure, notre interlocuteur n’a pas manqué de faire savoir qu’il attend un coup de fil de la part des dirigeants actuels. «Officiellement, on n’est pas en contact, mais officieusement oui. Maintenant, on attend une invitation de la part du conseil de surveillance pour qu’on présente notre projet. Après, on veut voir l’état des créances de la SSPA/JSK et après étude, on prendra une décision finale.»
- Z.
Madjene : «Si on vient, c’est avec un groupe d’industriels»
Etant l’un des premiers à avoir manifesté son désir d’investir à la JSK en été dernier en compagnie de Saïd Zouaoui, Lakhdar Madjene se dit toujours prêt à venir pour peu que la situation qui prévaut actuellement au sein du club s’éclaircisse. Conscient que la gestion d’un grand club comme la JSK exige de gros moyens, Madjene, qui avait déjà occupé le poste de vice-président du club de 1994 à 1997, estime qu’il faudra un groupe d’industriels pour gérer la JSK. Lui ne veut pas faire des promesses sans lendemain aux actionnaires de la SSPA/JSK et aux supporters en affirmant que celui qui pourra aider le club, il sera le bienvenu. «Si on vient, c’est avec un groupe d’industriels», nous a affirmé Madjene dans l’après-midi d’hier. Il voulait acheter des actions au mois d’août dernier, malheureusement l’élection de
Sadmi à la tête du directoire avait bloqué tous les industriels qui voulaient investir à la JSK.
«On veut venir par la grande porte et dans la légalité»
Pour éviter de se retrouver dans une situation qu’il ne pourra pas gérer par la suite, Madjene, qui est un universitaire, veut que sa venue et de celles des autres industriels avec lesquels il sera appelé à gérer le club se fasse dans le respect de la loi. «Il faut que notre venue se fasse dans le respect de la réglementation. La situation actuelle est confuse et les choses doivent s’éclaircir. On veut venir par la grande porte et on est prêts à faire appel à toute personne capable d’aider le club», explique Madjene.
«Celui qui doit partir, doit sortir par la grande porte»
Très sage, Lakhdar Madjene ne veut pas venir à la JSK pour régler des comptes ou polémiquer avec qui que ce soit. Il est animé de bonnes intentions et la seule chose qui l’intéresse, c’est d’investir à la JSK. «Celui qui doit partir, doit sortir par la grande porte», a ajouté Madjene. Il veut certainement que son ami Sadmi quitte le club par la grande porte.
- Boumali
Chérif Mellal : «Je veux acheter la majorité des actions»
En plus de Lakhdar Madjene et de Saïd Zouaoui, Chérif Mellal est disposé à reprendre le club à condition bien sûr que la direction décide d’ouvrir le capital. Il avait montré sa disposition à racheter la majorité après la destitution de l’ancien président Mohand Chérif Hannachi, mais l’élection de Hamid Sadmi à la tête du directoire sur la base de la signature d’un contrat de partenariat avec l’homme d’affaires italien Cavallo Rocco avait bloqué la venue de tous les industriels. Chérif Mellal que nous avons joint hier au téléphone pour savoir, s’il est toujours intéressé à l’idée d’investir à la JSK affirme : «Comme je l’ai toujours dit, je veux acheter la majorité des actions. J’ai déjà déclaré que j’investirai 40 à 50 milliards de centimes à ma venue et cette proposition tient toujours la route.»
«Je dispose de gros moyens»
L’annonce de la candidature de Mellal en été dernier après la destitution de Hannachi n’avait pas convaincu tout le monde. Certains avaient même laissé entendre que celui-ci n’a pas les moyens pour reprendre le club. Mellal que nous avons interrogé sur le scepticisme de certains quant à sa capacité à injecter de l’argent dans les caisses du club, souligne : «Je ne demande que l’ouverture du capital pour prouver que j’ai les moyens pour racheter la majorité des actions. Moi, je ne demanderai pas à signer un contrat de partenariat avec X ou Y, mais juste à acheter des actions. La manière avec laquelle Sadmi a pris le club ne m’intéresse pas.»
«J’ai déjà installé l’équipe avec laquelle je travaillerai»
Sollicité, il y a quelques jours de cela, par Sadmi pour sponsoriser le club, Mellal lui avait clairement dit que l’option du sponsoring ne l’intéressait pas. «Sadmi m’avait sollicité, mais je lui avais dit que je ne suis pas intéressé par le sponsoring. J’ai déjà mon équipe dont figure quelques anciens joueurs et si la direction procède à l’ouverture du capital, j’achèterai la majorité des actions», annonce-t-il.
«Je ne peux pas attendre plus de deux semaines»
Pressenti à succéder à Sadmi qui n’a plus la confiance des actionnaires de la SSPA/JSK et des supporters, Mellal déclare qu’il ne peut pas attendre éternellement. «On a déjà perdu deux mois après le départ de Hannachi. Je suis prêt, mais j’attendrai encore deux semaines et s’il n’y aura pas l’ouverture du capital, je renoncerai à l’idée d’investir à la JSK», prévient Mellal.
N. Boumali
Comment la direction s’est engagée à régler le cas d’Abdeldjelil
Le président du directoire, Hamid Sadmi, a déclaré vendredi dernier sur les ondes de la Chaîne III que le cas d’Oussama Abdeldjelil est réglé et cela grâce à l’intervention de certains de ses amis en France. Cependant, d’après une source autorisée, le cas d’Abdeldjelil n’est pas encore réglé. Les responsables kabyles ont juste trouvé un accord avec l’ancien club d’Abdeldjelil, Villefranche, et non pas La Duchère comme l’a annoncé Sadmi sur les ondes de la chaîne III. D’après notre source, un ancien dirigeant dont on préfère taire le nom avait appelé un agent en France qui avait l’habitude de travailler avec la JSK par le passé pour lui demander d’aider les dirigeants actuels auprès du président de
Villefranche, celui-ci a immédiatement appelé ce dernier pour qu’il fixe un échéancier à la direction de la JSk. La FIFA a sommé les dirigeants de la JSK à payer 83 000 euros à Villefranche comme frais de formation d’Abdeldjelil, mais si les dirigeants avaient négocié avec leurs homologues français, ils auraient pu convaincre ces derniers à revoir à la baisse leurs exigences.
- K.
Le club de Diawara réclame 50 000 € et celui de Malo 20 000 €
Selon une source proche de la direction, l’ancien club de Diawara Bobo Dioulasso demande aux responsables kabyles d’honorer leur engagement en leur donnant 25% du transfert de leur ex-attaquant au club égyptien de Semouha. Le montant du transfert de Diawara n’a jamais été divulgué par l’ancien président, mais notre source révèle que son transfert serait de 200 000 euros, ce qui fait que les responsables de Bobo Dioulasso réclament pas moins de 50 000 euros. En ce qui concerne Malo, son club réclame 20.000 euros sous prétexte que les responsables de la JSK avaient payé son agent qui ne leur avait pas remis l’argent. Mais la question que se posent les responsables kabyles est de savoir pourquoi ils avaient envoyé le TMS de Malo, si l’agent de ce dernier ne leur avait pas remis les 20 000 euros que lui avaient versés les responsables kabyles.
- Boumali
La direction compte payer les employés des jeunes catégories incessamment
Après avoir observé une grève de 48 heures durant la semaine dernière, les employés des jeunes catégories ont fini par faire plier leurs responsables qui se sont engagés à leur payer 50% de leurs arriérés cette semaine. Ils devront toucher leur argent aujourd’hui ou au plus tard demain. A signaler qu’ils n’ont pas été payés depuis 14 mois et que les mieux payés d’entre eux touchent 30 000 DA.
ESS-JSK reporté pour le 7 novembre
La Ligue de football professionnel a procédé hier à un changement sur le programme de la 10e journée de Ligue 1 Mobilis. Il a été décidé de reporter le match entre l’ESS et la JSK prévu initialement samedi à Sétif.
La JSK reprend les entraînements aujourd’hui avec en ligne de mire la rencontre face à l’ESS de samedi. Cependant, le match ne se jouera pas à sa date initiale et pour cause. La Ligue de football professionnel a apporté des changements sur le programme de la 10e journée en décidant de reporter la rencontre des Kabyles face à l’Aigle Noir à mardi prochain soit le 7 novembre. Un report que les dirigeants de la formation de Djurdjura n’ont pas compris du moment qu’ils ne s’attendaient nullement à ce que le match soit reporté surtout qu’il n’y a rien qui favorise cette décision prise par l’instance qui gère la compétition nationale. C’est hier en début d’après-midi que les dirigeants de la JSK ont été informés de la décision provoquant l’étonnement et la surprise car l’entraîneur kabyle avait déjà tout réglé concernant la préparation en fonction d’un match qui se jouera samedi mais il va devoir faire autrement.
Un report qui n’a aucun sens
D’après les informations dont nous disposons, la LFP a pris cette décision en tenant compte de la Supercoupe qui se jouera ce mercredi entre l’ESS et le CRB et afin de laisser les deux équipes récupérer. Cependant, pour la JSK, c’est une décision qui n’a aucun sens du moment que le règlement est clair et que les équipes peuvent jouer un match tous les trois jours. Donc, cette décision n’a pas vraiment ravi les dirigeants du moment que la partie aurait dû se jouer le plus normalement du monde. Maintenant, le staff technique kabyle va devoir faire avec cette nouvelle programmation de la LFP qui ne rime à rien du tout.
Kerbadj : «Demandez au secrétaire général !»
Pour essayer de comprendre les raisons qui ont poussé les dirigeants de la Ligue à reporter le match de la JSK face à l’ESS, on a décidé de prendre attache avec le président de l’instance, Mahfoud Kerbadj. Ce dernier n’a donné aucune explication et s’est juste contenté de dire : «Demandez au secrétaire général pourquoi le match a été reporté», est-ce une façon de dire qu’il n’a rien à voir avec cette décision ? Tout reste possible du moment que le président de la LFP n’a pas été capable de nous donner plus amples informations sur cette décision incompréhensible.
Chay : «Mon plan de travail est chamboulé»
Ce report inattendu contrarie aussi l’entraîneur de la JSK qui voit son plan chamboulé. Contacté par nos soins, il assure : «J’ai appris la nouvelle il y a une heure par le secrétaire général et Gaouaoui. Je dois dire que cela va chambouler mon plan de travail car j’ai tout fait en fonction du match de samedi mais maintenant, on va devoir faire autrement. Je suis contrarié dans la mesure où on va revoir beaucoup de choses.»
«Je n’ai pas le choix, il faut que je m’adapte»
Pour le coach, il faudra faire avec les nouvelles données et s’adapter rapidement : «Maintenant que c’est entériné, je dois faire de mon mieux pour m’adapter à la situation car je n’ai pas vraiment le choix. On va se préparer en suivant ce qui se passe.» Jean-Yves Chay va ainsi revoir son plan d’action pour préparer convenablement cette rencontre de championnat.
- Z.
Benaldjia : «Ce sera difficile à Sétif mais on y va pour gagner»
L’ailier kabyle a purgé sa suspension et sera disponible pour la rencontre face à l’ESS. Dans cet entretien qu’il nous a accordé hier, le joueur est revenu sur le dernier match de son équipe et appelle toutes les parties à l’union pour se relancer dès la rencontre face à la formation des Hauts-Plateaux.
Quel commentaire faites-vous du match face à l’USB ?
Forcément, il y a de la déception quand on voit le match. On savait bien que cette équipe était dans la difficulté et on voulait en profiter pour prendre les trois points de la victoire. Cependant, la réussite n’a pas été de notre côté.
Pourquoi la JSK n’arrive pas à trouver un rythme régulier ?
Ce qu’il faut retenir beaucoup plus, c’est que l’équipe développe du jeu et c’est le manque de chance qui nous pénalise. On fait de notre mieux pour essayer d’amasser le plus de points possibles. Face à l’USB, ça n’a pas vraiment marché pour nous mais il ne faut pas se lamenter pour autant. Il faut travailler et y remédier dès la prochaine rencontre.
Justement, prévue samedi, la rencontre face à l’ESS est reportée à mardi. Qu’en pensez-vous ?
Pas grand-chose. Qu’on joue samedi ou mardi, c’est pareil. Toutefois, le fait de jouer mardi pourrait nous permettre d’avoir un peu plus de temps pour nous corriger sur certains points et préparer au mieux cette rencontre.
Comment se présente cette partie ?
Il est clair qu’on va affronter un gros morceau. L’Entente au même titre que la JSK est une grande équipe. On sait que ce ne sera pas facile pour nous mais on tâchera de faire le nécessaire pour bien se préparer et ramener un bon résultat. De toute façon, on ira là-bas pour gagner le match et rien d’autre.
Vous avez purgé votre suspension et le coach compte beaucoup sur vous. Sentez-vous une pression supplémentaire ?
Déjà le fait de jouer à la JSK est une pression. De mon côté, j’essaie de faire de mon mieux pour essayer d’apporter le plus escompté. Je me donnerai à fond pour mon équipe et je tâcherai d’aider mon équipe à l’emporter au cours de cette rencontre.
Les supporters attendent beaucoup de leur équipe…
Je profite de l’occasion pour appeler tout le monde à unir ses forces pour le bien de l’équipe. Que ce soit joueurs, entraîneurs, supporters ou dirigeants, il faut mettre la main dans la main pour renouer avec les bons résultats et que la JSK reprenne sa marche en avant.
- Z.