La venue d’Aït-Djoudi à la JSK se précise, ce qui n’est pas clair, c’est comment et avec qui il compte prendre le pouvoir.
Annoncé comme simple collaborateur de Madjène et Zouaoui, Azzeddine Aït- Djoudi s’est exprimé hier dans nos colonnes pour préciser une chose qu’il a jugée, et à juste titre, importante. «Je ne suis pas un demandeur d’emploi. Je viens pour investir», disait-il. Dans la soirée, Chérif Mellal, un autre homme d’affaires intéressé par le rachat de la JSK, a déclaré qu’Aït-Djoudi devait être dans son équipe avant de dire ceci : «Il semblerait qu’Azzeddine a choisi son camp, celui de Madjène et Zouaoui, bon vent à lui. » Au même moment, Aït-Djoudi passait sur la chaîne Dzair TV, un passage durant lequel il fera une révélation qui pourrait tout changer.
«La situation manque de transparence»
En effet, et à la question de notre ami Tarik, présentateur de cette émission, à propos de l’homme qui est derrière Aït-Djoudi, et voulant confirmer les rumeurs disant qu’il s’agirait d’Issad Rebrab, patron de Cévital, Aït-Djoudi répondra : «Oui », avant d’ajouter : «Cet homme est un sportif. Il a beaucoup donné au football national, pas seulement à la JSK. Il sponsorise plusieurs équipes… Mais la situation n’est pas trop claire à la JSK. Ça manque de transparence. » L’ancien entraîneur de Khouribga n’a pas voulu trop s’étaler sur la question. Il n’a donné aucun détail sur la probable implication de Rebrab dans son projet.
«Si je viens, je reste dans mon rayon, le sport »
Par ailleurs et au rôle qu’il devrait occuper dans la nouvelle JSK qu’il projette de construire, Aït-Djoudi écarte l’idée de mettre un costume et devenir un administrateur. «Je suis un homme de terrain, si je viens, je reste dans le sport. Je pourrais m’occuper de tout ce qui est technique, le centre de formation, le recrutement, le terrain…» Il est important de signaler une chose importante. Chérif Mellal, et comme nous l’avions dit hier, s’est grillé avec les actionnaires. Il est d’ores et déjà hors jeu. Aït-Djoudi, Madjène et Zouaoui sont les seuls en piste. Le CSA est obligé de leur ouvrir les portes de la JSK.
Il ne lâche pas Madjène et Zouaoui
Mais qu’en est-il de Madjène et Zouaoui ? Si comme le dit Aït-Djoudi Rebrab est prêt à s’associer à son projet, il n’aurait pas besoin de Madjène et Zouaoui ! Nous avons essayé d’appeler Aït-Djoudi hier pour essayer de comprendre exactement comment il compte entrer à la JSK, mais ce dernier était injoignable toute la journée. On a donc appelé les autres personnes concernées qui nous ont donné, chacun sa version. EN recoupant tout ça, one est arrivés à la conclusion suivante : Aït-Djoudi tient toujours à Madjène et Zouaoui avec lesquels il allait prendre les commandes du club après le départ de Hannachi, ce qui était initialement l’idée de Hannachi si on croit Aït- Djoudi. Aujourd’hui, et vu ce qui s’était passé avec Sadmi, Aït-Djoudi a pensé se protéger en allant demander de l’aide à Rebrab, avec comme but d’intégrer la JSK en position de force et parer à toute éventualité. Par ailleurs, Aït -Djoudi que nous allons tenter de contacter aujourd’hui va peut-être mettre la lumière sur cette histoire.
I.Z.
Mellal : «On avait des doutes sur les Italiens dès le départ»
Actionnaire dans la SSPA/JSK et membre du conseil de surveillance, Azzeddine Mellal avoue que l’assemblée des actionnaires n’était pas convaincue dès le départ par le contrat de partenariat avec l’homme d’affaires italien Cavallo Rocco. «On avait posé des questions à Sadmi avant qu’on ne le nomme au poste de président du directoire, mais on n’avait pas reçu des réponses claires. On avait des doutes dès le départ sur ce contrat de partenariat, mais on ne voulait pas le bloquer», affirme Azzeddine Mellal.
«Heureusement qu’on avait installé le conseil de surveillance»
Non convaincus par le contrat de partenariat avec les Italiens, les actionnaires de la SSPA/JSK avait jugé utile d’installer un conseil de surveillance le jour même de l’élection de Hamid Sadmi à la tête du directoire. «Heureusement qu’on avait installé le conseil de surveillance dans la tâche était de veiller à ce que les promesses faites par Sadmi et les Italiens soient tenues. Mais comme on n’a rien vu venir, on a décidé d’intervenir», poursuit-il.
«Le projet des Italiens était du pipeau»
Ayant assisté à l’une des réunions avec les Italiens, Mellal confie qu’il s’est vite rendu compte que les Italiens n’étaient pas animés de bonnes intentions. «Le projet des Italiens était du pipeau. J’ai assisté à une réunion avec eux et ils n’ont jamais été clairs dans leur projet. Si on avait accepté d’élire Sadmi à la tête du directoire, c’est pour qu’il ne dise pas qu’on l’a bloqué.»
«On se disait seulement que Cavallo ne doit pas se moquer de la Kabylie»
A l’instar des autres actionnaires, Mellal révèle que dès que Sadmi leur a parlé de la venue des Italiens, il n’avait cessé de l’interroger sur leur apport et sur le projet. «Je ne vous cache pas qu’on avait des doutes sur la venue des Italiens, mais on se disait à chaque fois que Cavallo ne doit pas se moquer de la Kabylie.»
«Sadmi a été induit en erreur par les Italiens»
Malgré ce qui s’est passé, Mellal pense que le désormais ancien président du directoire a été une victime des Italiens. «Sadmi a été induit en erreur par les Italiens. On lui avait offert la JSK sur un plateau d’or, malheureusement ça n’a pas marché pour lui.»
«Les Italiens veulent qu’on signe le contrat de partenariat sans qu’ils n’apportent aucun centime»
Mellal que nous avons eu hier soir au téléphone révèle que les Italiens voulaient que les actionnaires signent le contrat de partenariat avant qu’ils n’apportent la caution bancaire. «Non seulement ils ne voulaient mettre aucun centime, mais ils tenaient à signer le contrat de partenariat avant qu’ils n’apportent la caution bancaire. Dans ce cas-là, la caution bancaire se ferait sur le dos de la JSK qui détiendrait 51% dans la société mixte. Ils voulaient s’emparer du club sans investir le moindre centime», a indiqué le membre du conseil de surveillance.
«Il faut qu’on ouvre le capital»
Etant l’un des actionnaires majoritaires dans la SSPA/JSK, Mellal estime que l’ouverture du capital est inévitable. «Maintenant que la venue des Italiens est tombée à l’eau, il faut qu’on ouvre le capital pour permettre aux investisseurs de prendre le club. Il y a Chérif Mellal, Zouaoui, Madjène et Aït- Djoudi qui sont intéressés à l’idée d’investir à la JSK et il y aura certainement d’autres qui vont se manifester à l’ouverture du capital», souligne Mellal.
N. Boumali
Zeghdoud répond à Chérif Mellal
«Samy Idrès est toujours le président du CSA»
Membre du CSA et du conseil de surveillance, Mohamed Zeghdoud tient à répondre à Chérif Mellal qui postule pour la présidence de la JSK. N’ayant pas compris pourquoi certaines personnes s’attaquent aux membres du CSA en cette période, Zeghdoud affirme que tout ce qui a été dit sur le CSA est faux. «Samy Idrès est toujours le président du CSA. Ce n’est pas le flou comme certains veulent le faire croire puisque chacun de nous remplit comme il se doit sa tâche», précise Zeghdoud.
«L’ouverture du capital ne se fait pas à l’aveuglette»
Au sujet de la requête de Chérif Mellal qui demande aux membres du CSA et aux actionnaires d’ouvrir le capital le plus vite possible pour permettre aux industriels d’investir à la JSK, Zeghdoud annonce. «Ceux qui parlent de l’ouverture du capital doivent connaître la loi. On ne peut pas ouvrir le capital à l’aveuglette.»
«On prendra le temps qu’il faut pour ne pas se tromper comme ça a été le cas avec les Italiens»
Même s’il n’est pas contre l’ouverture du capital, Zeghdoud prévient que l’assemblée des actionnaires ne se précipitera pas à prendre une décision qu’elle regrettera par la suite. «On a agi dans la précipitation et on s’est trompés sur les Italiens. Maintenant, on prendra tout le temps qu’il faut pour ne pas se tromper sur celui qui prendra le club comme ça a été avec les Italiens.»
«On ne donnera pas le club à n’importe qui»
Vu que plusieurs hommes d’affaires ont déjà fait part de leurs intentions d’investir à la JSK, Zeghdoud confie que cette fois-ci l’AG des actionnaires ne se trompera pas sur celui qui accédera à la présidence. «On ne donnera pas le club à n’importe qui. On va se pencher sur cette question et on ne laissera rien au hasard.»
«Le départ de Sadmi n’est pas la fin du monde»
Si certains pensent que le départ de Sadmi entraînera le club dans la crise, Zeghdoud pense le contraire. «Le départ de Sadmi n’est pas la fin du monde. Le directoire qui est composé de Malik Azlef, Nassim Benabderhmane et Hanine Meftah continuera à gérer les affaires du club jusqu’à ce qu’on trouve un repreneur.»
«On a confiance en Chay»
Après Malik Azlef, c’est au tour de Zeghdoud d’apporter son soutien à Chay malgré le départ de Sadmi. «Chay continuera sa mission avec l’équipe. On a confiance en lui et en son staff. Il n’y a pas de problème de ce côté-là», explique-t-il.
N. Boumali
Ferhani : «Il n’y a pas un joueur qui ne mouille pas son maillot»
Convoqué en équipe nationale, l’arrière gauche des Jaune et Vert, Houari Ferhani, est déterminé à se frayer une place sur l’échiquier des Verts. Sur la situation qui prévaut à la JSK, il affirme que les joueurs ne se concentrent que sur leur travail et que la direction sait ce qu’elle fait. Il s’exprime aussi sur les accusations lancées par certains fans à l’encontre des joueurs concernant leur rendement sur le terrain. L’ex-pensionnaire du RC Arba réaffirme que tous les joueurs se donnent à fond sur le terrain.
On présume que votre joie est immense après votre convocation en équipe nationale, non ?
Oui, je suis très content pour ma convocation en équipe nationale. Cela m’encouragera à travailler davantage afin d’être toujours au top de ma forme. C’est un honneur pour tout joueur de défendre les couleurs de son pays.
Vous allez certainement essayer de vous frayer une place sur l’échiquier des Verts…
Bien sûr, je ferai de mon mieux pour être à la hauteur de la confiance placée en moi. La concurrence est rude en sélection, mais cela va me motiver à fournir plus d’efforts afin de m’épanouir davantage.
Votre équipe reste sur deux contre-performances en championnat, comment expliquez-vous cela ?
On aurait aimé gagner le dernier match face à l’US Biskra, mais on était tombés sur une équipe accrocheuse. On est déçus par les deux derniers semi-échecs, mais la situation n’est pas aussi alarmante comme le pensent certains. C’est vrai qu’on totalise 12 points en 8 rencontres, mais on est qu’à 5 points du leader. Il suffit qu’on enchaîne avec deux ou trois résultats pour qu’on se retrouve en haut du tableau.
Vous êtes dans l’obligation de réagir après ces deux semi-échecs consécutifs, mais votre prochain adversaire n’est autre que l’ESS qui fera tout pour confirmer sa bonne santé…
On s’attend à ce que le match soit très difficile, mais on ira à Sétif avec la ferme détermination de revenir avec le meilleur résultat possible. Tout le groupe est conscient de ce qui l’attend et on est déterminés à faire honneur à nos supporters.
Justement, certains supporters pensent qu’il y a des joueurs qui ne se sont pas donnés à fond lors des derniers matches…
Non, ce n’est pas vrai. Tous les joueurs mouillent leurs maillots et il n’y a pas un joueur qui ne rechigne pas sur l’effort sur le terrain. Je pense que lorsque les résultats ne suivent, on commence à dire des choses qui n’existent pas.
Votre entraîneur Jean-Yves Chay a déclaré que tous les joueurs mouillent leurs maillots…
Il est le premier responsable du staff technique et il sait que chacun de nous donne le meilleur de lui-même pour qu’on enregistre les meilleurs résultats possibles.
Que pensez-vous de Chay ?
C’est un entraîneur fort sur le plan tactique. Depuis qu’il a pris l’équipe en main, il fait tout pour améliorer le rendement du groupe, et par-là les résultats de l’équipe.
Qu’avez-vous à dire sur le départ du président du directoire Hamid Sadmi ?
Nous, les joueurs, on se concentre que sur notre travail sur le terrain. La direction sait ce qu’elle fait et notre seule préoccupation est d’améliorer nos résultats.
En voulant marquer des deux mains lors de la rencontre face à l’USMBA, vous aviez étonné tout le monde, comment expliquez-vous votre geste ?
Je reconnais que j’ai fauté. Comme tous les joueurs, je ferai encore des erreurs, mais ce qui est certain est que je mouille mon maillot. J’ai tiré les leçons de ce geste et je n’en referai pas à l’avenir.
N. Boumali
Doudane et Kana séduits par les installations de Benaoudia en Slovaquie
Le manager général Karim Doudane et le membre du conseil de surveillance Rachid Kana devront regagner la ville de Tizi Ouzou en fin d’après-midi. Partis samedi dernier en Slovaquie sur invitation du patron de Sacomas Nour El-Islam Benaoudia pour qu’ils visitent les installations que possède sa famille à Topolcany, une ville distante de 100 km de la capitale. Son frère possède un club de football qui porte le nom de la ville de Topolcany. La famille du patron de Sacomas possède un hôtel et un restaurant et cela sans parler des terrains, de la salle de musculation et d’une piscine ainsi que d’autres installations appartenant à l’équipe de Topolcany. D’après les échos qui nous sont parvenus, Doudane et Kana ont été séduits par ces installations. Ils devront se réunir avec les autres dirigeants avant que la direction ne décide de signer un contrat de sponsoring avec le patron de Sacomas. Ce dernier s’est engagé à prendre en charge deux stages de la JSK par an en Slovaquie, l’un en hiver et l’autre en été.
N. Boumali
Il rencontrera aujourd’hui Sadmi
Que décidera Chay ?
Bien que les dirigeants à leur tête Malik Azlef affirment haut et fort que l’entraîneur Jean-Yves Chay poursuivra sa mission avec la JSK, celui-ci entretient toujours le suspense concernant son avenir. Il a réaffirmé hier après-midi lorsqu’on l’a eu au téléphone qu’il ne peut rien dire sur son avenir tant qu’il n’a pas encore rencontre le désormais ancien président du directoire, Hamid Sadmi. Il était prévu qu’il le rencontre hier, mais comme Sadmi avait un empêchement de dernière minute, le rendez-vous a été reporté à aujourd’hui. Chay bénéficie de la confiance de ses dirigeants, mais il refuse de dire quoi que ce soit avant son entrevue avec Sadmi. Il entretient de très bons rapports avec lui et par correction, il veut d’abord discuter avec lui avant de décider sur son avenir. Il est utile de rappeler qu’il est signataire d’un contrat de 18 mois et que les dirigeants, d’après leurs dires, n’ont nullement l’intention de changer
d’entraîneur. Ils accordent leur confiance à Chay surtout que les joueurs leur auraient dit qu’ils apprennent beaucoup avec lui. Il a été recruté par Sadmi qui a été poussé à la démission après l’échec de la venue des Italiens et c’est pour cela qu’il veut voir avec lui avant de dire quoi que ce soit sur son avenir.
N. Boumali
Abdat et Djabout rétablis
Le défenseur Fayçal Abdat et l’attaquant Adel Djabout ont repris hier le chemin des entraînements, ce qui a soulagé l’entraîneur Jean-Yves Chay à moins d’une semaine de la rencontre face à l’ES Sétif. Abdat souffrait des adducteurs et Djabout de la cuisse, mais le staff médical a réussi à les remettre sur pieds en un temps record.
Yettou toujours aux soins
Si Abdat et Djabout se sont remis de leurs blessures respectives, le milieu Nassim Yettou n’a toujours pas repris le chemin des entraînements. Souffrant d’une blessure aux adducteurs depuis la rencontre face à l’US Biskra, il poursuit toujours les soins. L’entraîneur Jean-Yves Chay veut à tout prix le récupérer pour le match face à l’ESS étant donné que c’est une pièce maîtresse sur son échiquier.