Reçus par Azlef et Zeghdoud dans la soirée de mardi dernier pour exposer les grandes lignes de leur projet, Lakhdar Madjène, Saïd Zouaoui et Azzeddine Aït-Djoudi ont été convaincants.
Ils n’ont eu aucune peine à convaincre leurs interlocuteurs qu’ils ont les moyens nécessaires pour reprendre le club. Même si la JSK croule sous les dettes, Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi ont assuré à Azlef et à Zeghdoud qu’ils prendront l’actif et le passif. Tout indique que ce sont eux qui succéderont au désormais ancien président du directoire Hamid Sadmi qui a été poussé à la porte de sortie moins de deux mois après son arrivée. L’entrevue de mardi soir entre Azlef, Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi est positive, mais il y aura d’autres réunions avec eux surtout que les trois postulants à la présidence du club veulent que les négociations se fassent d’une manière officielle et devant l’assemblée des actionnaires. Ils souhaitent que leur venue se fasse dans la transparence et dans la légalité pour éviter ce qui s’est passé avec Sadmi.
Acquis
Sauf revirement de dernière minute, c’est Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi qui géreront le club dans les prochains jours. Ils n’ont pas encore présenté leur projet devant l’assemblée des actionnaires, la seule instance normalement qui esr habilitée de décider de l’avenir du club, mais lorsqu’on sait qu’Azlef et le CSA représenté par Zeghdoud ont d’énormes pouvoirs, il est aisé de déduire que les autres actionnaires seront acquis à la décision qui sera prise par Azlef et le CSA. La présentation du projet de Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi devant l’assemblée des actionnaires ne sera qu’une simple formalité. Du moment qu’ils ont convaincu Azlef, les membres du CSA et quelques actionnaires, ils seront certainement autorisés à intégrer le directoire en attendant qu’ils achètent des actions.
- Boumali
Ce qu’ils comptent faire dans l’immédiat
Régler les arriérés des joueurs
Selon une source autorisée, Lakhdar Madjène, Saïd Zouaoui et Azzeddine Aït-Djoudi ont assuré à Azlef et Zeghdoud lors de l’entrevue de mardi soir qu’ils sont prêts à prendre l’actif et le passif. Ils se sont engagés à payer les joueurs qui n’ont pas été payés depuis 6 mois. Evidemment, ils ne régleront pas tous leurs arriérés lors des premières semaines de leur venue, mais ils verseront aux joueurs un ou deux salaires au minimum afin de les motiver à fournir plus d’efforts. Ils savent qu’ils s’inquiètent pour leur argent et que pour qu’ils ne se concentrent que sur leur travail, ils devront les payer, s’ils reprennent le club. S’ils avaient pris le club au mois de septembre dernier, la JSK ne se retrouverait pas là où elle est maintenant. Ils doivent également régler les cas de Diawara, Abdeldjelil et Malou qui n’ont pas été réglés par Sadmi.
Recrutement de qualité
En plus du payement des arriérés des joueurs, Madjène, Zouaoui et Aït- Djoudi devront se projeter dès leur arrivée sur le recrutement. Il reste moins de 45 jours pour l’ouverture du marché des transferts et pour ne pas se tromper sur la valeur des joueurs qu’ils comptent recruter, ils doivent commencer dès maintenant à penser aux postes à pourvoir et aux joueurs qu’ils souhaitent avoir dans leur effectif. Il semble que Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi sont déterminés à mettre le paquet pour ramener des joueurs de valeur au prochain mercato hivernal. Ils savent qu’il y a des manques dans l’équipe et qu’il faudra un recrutement de qualité pour que l’équipe puisse jouer les premiers rôles à la phase retour.
- Boumali
Le maintien de Chay, la condition de la direction
Lors de la réunion ayant regroupé Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi avec Azlef et à Zeghdoud, ces deux derniers ont demandé aux trois postulants à la présidence de la JSK qu’ils doivent garder l’actuel staff technique. Les trois candidats les ont rassurés en leur disant qu’ils ne songent pas à changer d’entraîneur et qu’ils sont des adeptes de la stabilité. Il faut dire que Chay est lié à la JSK par un contrat de 18 mois et qu’il fait de son mieux pour redresser la barre.
- Boumali
Ils n’attendront pas l’achat des actionnaires pour reprendre le club
Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi intégreront prochainement le directoire. Selon une source autorisée, les trois candidats à la reprise de la JSK, Lakhdar Madjène, Saïd Zouaoui et Azzeddine Aït-Djoudi ne tarderont pas à rejoindre le directoire. Ils n’attendent que leur projet soit accepté par l’assemblée des actions pour entamer leur mission. Cela va certainement se faire dans les tout prochains jours même si les trois candidats n’aiment pas parler beaucoup de leurs négociations avec les responsables des Jaune et Vert. En raison de la situation dans laquelle se trouve l’équipe et de l’approche du mercato hivernal à grandes enjambées, Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi n’ont pas du temps devant eux, ce qui explique la proposition qui leur a été faite par Azlef et Zeghdoud d’intégrer le directoire en attendant qu’ils achètent des actions à l’ouverture du capital. Mais pour que leur venue se fasse dans le respect de la réglementation, ils veulent convaincre tous les actionnaires et les membres du CSA pour éviter tout coup bas à la reprise du club.
Argent
D’après toujours notre source, MAdjène, Zouaoui et Aït-Djoudi vont injecter de l’argent dans les caisses du club dès qu’ils rejoindront le directoire. Mais des garanties leur ont été déjà données pour que l’argent qu’ils ramèneront soit transformé en actions. Ils n’auront aucun souci à se faire puisqu’ils auront des preuves qu’ils ont donné de l’argent au club et qu’aucun dirigeant ne pourra le nier. Ils n’attendront pas l’ouverture du capital pour injecter de l’argent, car la situation devient intenable.
- Boumali
Rebrab en tant que sponsor
Même si Lakhdar Madjène, Saïd Zouaoui et Azzeddine Aït-Djoudi investiront leur propre argent à la JSK, ils comptent également sur l’apport des sponsors pour subvenir aux besoins du club. Ils n’ont pas attendu le départ de Sadmi pour approcher certains hommes d’affaires de la région pour les convaincre de les aider à concrétiser leur projet. Parmi eux, il y aurait Rebrab qui leur aurait promis de leur venir en aide. D’autres industriels de la région seraient disposés à leur apporter leur aide.
- Boumali
Zouaoui : «On attend que l’assemblée des actionnaires nous reçoive
d’une manière officielle»
Saïd Zouaoui, candidat à la présidence de la JSK en compagnie de Lakhdar MAdjène et Azzedine Aït-Djoudi, n’a pas nié sa rencontre avec Malik Azlef et Mohamed Zeghdoud. Il précise néanmoins que, pour lui, il n’y a rien d’officiel, qu’ils n’ont pas été encore invités par l’assemblée des actionnaires et les membres du CSA à exposer leur projet. «C’est vrai qu’il y a eu une discussion avec Azlef, mais on attend que l’assemblée des actionnaires nous reçoive d’une manière officielle pour qu’on expose notre projet. On veut l’adhésion de tout le monde à notre projet», affirme Zouaoui.
«On mettra les moyens qu’il faut pour faire face à la situation»
Malgré notre insistance pour savoir leur apport, Zouaoui n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Il s’est contenté juste de dire qu’avec eux, la JSK sera à l’abri de tout besoin. «On mettra les moyens qu’il faut pour faire face à toutes les situations. On ne veut avancer aucun montant, mais ce qui est certain est que la JSK sera entre de bonnes mains.»
«On vient pour sauver le club»
Même s’ils savent que le football chez nous ne rapporte pas, Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi sont décidés plus que jamais à investir à la JSK. «On vient pour sauver le club. On est des amoureux de la JSK et la situation dans laquelle elle se trouve nous interpelle tous. Si notre venue se concrétise, on réglera certaines affaires qui sont urgentes avant de commencer à travailler à moyen terme et pourquoi pas à long terme. Si on prend le club, on commencera par changer les choses dès le départ pour qu’on rende espoir à nos fans», promet Zouaoui.
- Boumali
Aït-Djoudi comme directeur sportif
Aït-Djoudi est disposé à investir aux côtés de Madjène et Zouaoui, mais il ne quittera pas pour autant les terrains. Si les choses aillent comme il le souhaite, il sera certainement nommé au poste de directeur sportif. Il a une grande expérience et il sera d’un grand apport pour le club.
Azlef : «Mellal s’est comporté d’une manière anormale avec moi»
Malik Azlef, membre du directoire est très remonté contre Chérif Mellal. Il n’a pas compris pourquoi ce dernier l’a appelé dans la soirée de mardi dernier pour lui dire des mots déplacés, selon les dires d’Azlef bien sûr. «Chérif Mellal s’est comporté d’une manière anormale avec moi. J’ai été scandalisé par son attitude, même les gens qui étaient présents à l’endroit d’où il m’avait appelé étaient choqués. Il n’était pas en possession de toutes ses facultés, car de la où il m’avait appelé, certaines personnes m’avaient dit comme il était à ce moment-là», dénonce Azlef.
«Je l’avais attendu pendant des heures et à la fin, il m’avait fait ça»
Ayant affiché ouvertement son intention de racheter la majorité des actions, Chérif Mellal avait rendez-vous avec Azlef et Zeghoud mardi dernier, mais selon l’ex-vice-président, Mellal ne s’est pas présenté au rendez-vous. «Je l’avais attendu plusieurs heures avant qu’il ne m’appelle au téléphone. Aux environs de 20h, il m’avait joint par téléphone et je lui avais dit que j’étais en réunion et que je le rappellerai après. C’est ce que j’ai fait, malheureusement il s’est comporté d’une manière ignoble. Ce n’est pas de cette façon que doit se comporter quelqu’un qui aspire à présider les destinées de la JSK», regrette Azlef.
«Je ne veux plus le rencontrer»
Outré par l’attitude de Chérif Mellal envers lui, Azlef a décidé de ne plus le rencontrer. «Je voulais le rencontrer pour l’écouter concernant son projet. Il avait parlé de son intention d’investir à la JSK et on voulait prendre connaissance de son projet. Mais comme il s’est comporté d’une manière anormale avec moi, je ne veux plus le voir ni le rencontrer. Il n’a qu’à voir ailleurs. Il disait qu’on veut bloquer sa venue, or il ne fait que dire n’importe quoi.»
«Le projet de Madjene, Zouaoui et Aït Djoudi est solide»
Sur l’entrevue qu’il a eue avec Lakhdar Madjene, Saïd Zouaoui et Azzedine Aït Djoudi dans la soirée de mardi dernier, Azlef avoue que le projet de ce trio est très intéressant. «Effectivement, j’ai rencontré Madjene, Zouaoui et Aït Djoudi pour voir leur proposition. Leur projet est très intéressant. Ce sont des gens qui veulent investir à la JSK et toutes les portes du club leur seront ouvertes», a indiqué Azlef.
«En principe, ça va se concrétiser avec eux»
Séduit par le projet que lui a présenté Madjene, Zouaoui et Aït Djoudi, Azlef pensent que ce trio a de fortes chances de prendre les destinées du club. «En principe, ça va se concrétiser avec eux. Nous, on ne cherche que l’intérêt du club. Au cours de la réunion qu’on a eue avec eux, on leur a expliqué même pourquoi on avait offert le club à Sadmi et non pas à eux au mois de septembre dernier.»
«Ils pourront acheter la majorité des actions, s’ils veulent»
Le trio Madjene, Zouaoui et Aït Djoudi n’attendront pas l’ouverture du capital pour injecter de l’argent dans les caisses du club. Ils intégreront le directoire dans les tout prochains jours, mais à l’ouverture du capital qui sera fermé, ils pourront acheter la majorité des actions. C’est Azlef lui-même qui nous le dit. «Madjene, Zouaoui et Aït Djoudi pourront acheter la majorité des actions, s’ils veulent. On ne le bloquera pas. Si on concrétise avec eux, je me retirerai, mais je resterai toujours membre du conseil de surveillance. Vu que pour procéder à l’ouverture du capital, il faudra au moins deux mois, Madjene, Zouaoui et Aït Djoudi entreront dans le directoire et ils pourront acheter après le nombre d’actions qu’ils veulent», explique Azlef.
- Boumali
Yettou : «Je ne veux pas rater le match devant l’ESS»
Blessé depuis la dernière rencontre face à l’US Biskra, Nassim Yettou, est toujours incertain pour la rencontre de ce mardi face à l’ESS. Il poursuit toujours ses soins, mais il espère aider ses partenaires face au champion sortant. En ce qui concerne la situation qui prévaut actuellement dans l’équipe, le milieu des Jaune et Vert affirme qu’il n’y a pas le feu à la maison.
Vous n’avez toujours pas repris les entraînements avec vos partenaires, comment vous sentez-vous ?
Je me sens bien, mais je me soumettrai aujourd’hui à quelques exercices pour voir si les douleurs ont disparu. Le membre du staff médical Rachid Abdeldjebar m’a dit que je m’entraînerai en solo ce jeudi et si tout va bien, je réintégrerai le groupe samedi, sinon je poursuivrai mes soins.
Vous ne souhaitez certainement pas rater le prochain match face à l’ESS, n’est-ce pas ?
Bien sûr, je ne veux aucunement rater le rendez-vous face à l’ESS. Vu l’absence de Raïah pour cause de suspension, je veux aider mes équipiers face à la formation de Sétif.
Avec l’échec concédé vendredi dernier face à l’USB sur votre terrain, ne pensez-vous pas que vous n’avez pas droit à l’erreur ?
On reste sur deux contre-performances et il est clair qu’on fera le maximum pour revenir avec le meilleur résultat possible de notre déplacement à Sétif. On aurait aimé remporter le dernier match face à l’US Biskra pour se réconcilier avec nos supporters, malheureusement on s’est fait accrocher sur notre terrain. C’est vrai qu’on a concédé plusieurs semi-échecs à domicile, mais la situation n’est pas alarmante. Il suffit qu’on enchaîne trois bons résultats pour qu’on se retrouve au haut du tableau.
Votre mission ne sera facile face à une équipe comme l’ESS…
Le match face à l’ESS ne sera pas facile, mais on défendra crânement nos chances. Ce qui est certain est qu’on mouillera nos maillots et qu’on ne rechignera pas sur l’effort pour faire honneur à nos supporters.
Au vu de la situation dans laquelle se trouve l’équipe, ne pensez-vous
pas que vous n’avez plus droit à l’erreur à domicile ?
C’est vrai qu’on recevra de grosses cylindrées lors des matches à venir, mais on fera tout pour ne rater aucun point sur notre terrain. On est tous conscients de qui nous attend et on ne rechignera pas sur l’effort pour faire plaisir à nos fans.
Que pensez-vous du départ de Sadmi ?
Moi, je ne m’immisce jamais dans les affaires administratives. Tout ce qui compte pour moi est de bien faire mon travail sur le terrain.
- Boumali
Repos demain
L’entraîneur Jean-Yves Chay accordera un jour de repos à ses joueurs à l’issue de l’entraînement d’aujourd’hui. Son seul souhait est de récupérer Yettou qui n’a toujours pas repris le chemin des entraînements.
Bouiche : «Sadmi, c’était voué à l’échec»
Bouiche Nacer, l’ancien avant-centre international de la JS Kabylie, livre son avis sur le départ de Hamid Sadmi. Il juge que l’affaire était vouée à l’échec.
Hamid Sadmi a jeté l’éponge, qu’en dites-vous ?
C’est dommage parce que Hamid était venu avec de bonnes intentions, peut-être que les Italiens l’ont fait marcher après lui avoir promis monts et merveilles. Sadmi a eu la faiblesse d’arriver seul, sans personne autour de lui. Il a eu le courage de se présenter, mais je dois dire que l’affaire était vouée à l’échec. Je dois dire cependant qu’il ne méritait pas toutes ces insultes, il est venu avec une bonne volonté.
Et la bonne volonté, seule, ne suffit pas…
Oui, malheureusement, avec une personne seule ou entourée de deux ou trois bonhommes, on ne peut aller loin. Dans les grands clubs de ce monde, c’est un collectif de 15 à 20 personnes qui gère. Je salue le courage de Sadmi, mais j’ajoute que c’était voué à l’échec. Ce qui me touche, c’est qu’on se fiche de la JSK au final ; on fait souffrir le club et les gens qui l’aiment. Lorsque je vois à quel niveau la JSK est tombée, je suis vraiment peiné, surtout quand on se rend compte qu’il y a des gens qui ne veulent rien lâcher.
Qu’entendez-vous par là ?
Je veux dire que si les gens au sein du Conseil d’administration aiment vraiment la JSK, ils devraient songer à trouver des solutions. Ils doivent se soucier de payer les joueurs, l’entraîneur et financer les stages. On entend par ci, par là qu’on a payé les frais de l’hôtel à la JSK, quand ce ne sont pas les frais du manger. C’est ça la JSK ? Elle est descendue aussi bas ? Je n’arrive pas à croire tout ce qui se passe dans ce prestigieux club. Où sont tous ces gens qui affirmaient avoir tant de projets pour la JSK ?
Justement, Azzedine Aït Djoudi, l’ancien entraîneur de la JSK, veut investir au club, qu’en pensez-vous ?
Après ce qui s’est passé avec les Italiens, on doit rester prudents. Je n’ai pas discuté avec Azzedine pour voir si son projet est solide. Aussi, je ne sais pas s’il investit son propre argent ou s’il fait appel à des gens. J’estime qu’un homme seul ne peut pas prendre la JSK.
Quelle est donc la solution ?
Il faut un projet sérieux ou bien ouvrir le capital. Celui qui veut prendre la JSK aujourd’hui doit mettre un gros chèque, assainir la situation financière en payant toutes les dettes du club, et démarrer avec un budget en mesure de remettre la machine en marche. La JSK ne peut plus continuer à être gérée comme c’est le cas actuellement. Autrement, on tombera encore plus bas, l’équipe jouera de nouveau les derniers rôles.
Et on finirait par regretter le départ de Hannachi…
Oui, presque. Bon, il ne faut pas occulter tout ce que Hannachi a fait pour ce club, tous les titres qu’il a ramenés, il faut l’en féliciter. Mais il a fait l’erreur ces dernières années de travailler seul on en étant mal entouré, il l’a d’ailleurs reconnu. Moh-Cherif Hannachi a fait son temps, aujourd’hui la JSK a besoin d’un sang neuf.
- D.