Depuis qu’il a repris les choses en main, l’entraîneur en chef de la JSK Youcef Bouzidi n’a pas tardé à passer à l’action en mettant à exécution son plan pour sauver le club de la relégation et le tirer vers le haut. Il n’hésite pas à inclure certaines facettes de sa personnalité.
Maintenant qu’il est revenu et a repris les choses en main, le coach kabyle espère tirer le meilleur de ses joueurs pour la fin de saison. La situation n’est certes pas facile, mais elle n’est pas impossible non plus. Dans ce sens, le coach a déjà entamé son plan d’action qui vise à améliorer le jeu de la JSK et ses résultats en priorité. Pour ce faire, son plan d’attaque est prêt et a déjà commencé à être appliqué depuis l’entame du regroupement à Ain Benian. L’ancien coach de la JSMS et du NAHD a une méthode bien précise et il compte bien l’appliquer.
Un entraîneur sévère
Qui s’y frotte s’y pique, dit l’adage. C’est exactement la même chose avec l’entraîneur des Canaris. Bouzidi est un coach sévère et n’a pas hésité à le faire savoir à ses joueurs. Premier mot d’ordre chez lui, la discipline. Celui qui faute sera lourdement sanctionné. Il n’a pas hésité à mettre tout le monde en garde quant à l’état d’esprit et au fait de tout donner sur une rencontre. «Celui qui ne mouillera pas le maillot, je le dénoncerai aux supporters.» Une sévérité que les joueurs commencent à connaître et qui fait de leur entraîneur quelqu’un qui a des limites que personne ne doit dépasser sous peine de se retrouver en grande difficulté.
Tête brûlée
L’autre facette du coach, celle de tête brûlée. D’ailleurs, on lui reprochait cette attitude au NAHD car lorsqu’il met quelque chose dans sa tête, il l’exécute aussitôt ; que ce soit un conflit avec un joueur ou un dirigeant, il n’hésite pas à aller au charbon pour avoir le dernier mot et gain de cause. Bouzidi tout, comme Merezkane d’ailleurs, traîne partout cette étiquette d’entraîneur « imprévisible» capable du pire comme du meilleur. Il lui arrive d’être très dur avec ses joueurs.
Rassembleur et protecteur
Dès son arrivée à la barre technique, Bouzidi a eu un message clair : «Il faut que tout le monde mette la main dans la main pour sauver l’équipe», a-t-il averti d’emblée. Il ne veut pas de division au sein de l’équipe, c’est quelqu’un de rassembleur qui invite tout le monde à penser uniquement à l’intérêt de l’équipe, ce à quoi il s’attelle à la JSK en parvenant à remobiliser joueurs et dirigeants sur le seul objectif, éviter la relégation du club le plus titré d’Algérie. Bouzidi est aussi hyper-protecteur, un entraîneur-poule préfère prendre sur lui que de jeter des joueurs à la vindicte populaire… à condition qu’ils n’aient rien à se reprocher, bien sûr.
Un très bon communicateur
La grande qualité du coach kabyle, la communication. A son arrivée, il a pris le temps de discuter individuellement avec beaucoup de joueurs comme Ekidi, Djaâbot, Belkalem afin de les comprendre et cerner la situation que traverse le groupe. A l’entraînement, il est aussi communicatif et n’hésite pas à se mêler aux joueurs pour leur expliquer ce qui va ou pas. De plus, il s’est imposé comme patron et a réussi à contenir le malaise qui s’était installé entre les joueurs et le président après le match d’El Harrach. Il s’empare du volet communication d’une main de maître et s’est affirmé comme le numéro 1.
Un malade du contrôle
Bouzidi n’aime pas céder ses pouvoirs, il s’accapare même de ceux des autres. Bouzidi se mêle de tout, l’apparence, la nourriture, la communication, le recrutement, les mises au vert et même les trucs administratifs… Ce qui n’est pas toujours mauvais puisqu’il est rusé, intelligent et est au parfum de tout ce qui se passe dans le milieu du football.
Un grand bosseur
Beaucoup d’entraîneurs suivent les séances d’entraînement et laissent les adjoints prendre les choses en main. Malgré un staff élargi, Bouzidi ne procède pas de cette façon. Il est au centre du terrain, pose les plots, prépare les exercices et veille personnellement à la bonne application des consignes. Un peu comme faisait Gourcuff en équipe nationale. D’ailleurs ses adjoints n’ont pas grand-chose à faire, surtout qu’il veut à tout prix être en plein dedans durant les entraînements.
Le résultat d’abord, la manière en option
La priorité pour le coach kabyle actuellement, c’est bien entendu de ramener des points et le maximum pour tirer le club vers le haut. Cela passerait même au détriment du jeu. Bouzidi est connu pour être un coach qui sait ramener des points des déplacements, mais aussi à la maison. Il n’est cependant pas réputé pour avoir dirigé une équipe qui pratique un football extraordinaire. Mais à l’heure actuelle pour la JSK, l’essentiel, c’est d’avoir des points et de se tirer de cette mauvaise passe.
Les joueurs adhèrent à sa vision des choses
Quelques joueurs de la JSK avec lesquels on a discuté sont tous convaincus par cette méthode, mais aussi adhèrent à la vision du caoch. Il leur apporte beaucoup sur tous les plans et leur fait aussi découvrir des méthodes de travail qui n’existaient pas sous l’ancien staff technique. Si tout cela augure beaucoup d’espoir quant à l’amélioration de la situation, il faudra également le confirmer sur le terrain.
- Z.
Entraînement hier matin à Bouchaoui
Le premier responsable de la barre technique algéroise a donné rendez-vous à ses joueurs à 9h pour une séance à la forêt de Bouchaoui. Ladite séance a été consacrée au volet physique puisque le coach a constaté une régression de ses joueurs sur ce plan. Le coach a suivi la séance et a même fait quelques étirements avec ses joueurs.
Les joueurs retrouvent le sourire
A vrai dire, après la défaite de vendredi passé, l’ambiance était morose au sein du groupe. Plusieurs jours après, elle l’était encore. Cependant, les choses sont rentrées dans l’ordre et les joueurs retrouvent maintenant le sourire. Il n’y qu’à voir la séance d’entraînement d’hier matin emprunte de bonne humeur. De bon augure avant le match de coupe.
Le coach exige une concentration maximale sur Blida
Au cours de l’entraînement d’hier, le coach a pris le temps d’avoir une petite discussion avec ses joueurs. D’après les informations qui nous sont parvenues, Bouzidi a demandé à ses joueurs non seulement de fournir les efforts qu’il faut pour aller chercher la qualification au dernier carré de la coupe, mais aussi de tout faire pour améliorer les résultats et sauver l’équipe de la relégation. Un discours qui a été bien reçu par les joueurs.
On parle de Benhaha
A la recherche d’un remplaçant pour Gaouaoui, les dirigeants de la JSK scrutent pour trouver le meilleur profil. Dans l’entourage du club, on parle de Lyes Benhaha. Ce dernier avait débuté la saison avec les Kabyles, mais suite à la confusion qui a prévalu et son conflit avec Azlef, il s’était retiré. Actuellement, il est avec Sandjak au Maroc. Benhaha souhaite revenir en Algérie pour des raisons personnelles. Tout le monde connaît le travail de ce dernier, que ce soit à l’USMA ou au MOB. Reste à savoir maintenant si Sandjak le laissera partir.
Fin de la première phase aujourd’hui
Comme on l’a rapporté dans notre édition d’hier, la JSK quittera bel et bien l’ESHRA aujourd’hui pour rentrer à Tizi-Ouzou. En effet, en accord avec le staff technique, il a été décidé de mettre fin à la première phase de préparation et de rentrer à Tizi avant d’entamer la seconde phase à quelques jours de la rencontre de coupe d’Algérie.
- Z.
Il s’entraîne toujours en solo
La bataille de Ferhani
Titulaire indiscutable au sein de l’équipe, Houari Ferhani n’a toujours pas réintégré le groupe. Il entame une course contre la montre pour revenir vite à la compétition.
Touché au ménisque, le numéro 8 de la JSK ne voit toujours pas le bout du tunnel. Bien qu’il ait repris les entraînements de façon individuelle, il n’a pas encore réintégré le groupe pour préparer la rencontre de coupe d’Algérie face à Blida. Maintenant, il est en train de faire les efforts qu’il faut pour essayer de revenir à temps, mais il reste toujours incertain quant à sa participation à la rencontre en question. Actuellement pris en charge par le staff médical, l’ancien du RCA travaille sans relâche et mène sa propre bataille pour récupérer rapidement et tenter de reprendre sa place. Il faut dire aussi qu’en son absence, son remplaçant Chetti n’a pas pu vraiment combler le vide laissé par l’international. Ce qui fait que l’équipe a plus que jamais besoin de lui pour la suite du parcours.
La JSK a besoin de tous ses atouts
D’après nos informations, le staff technique ne veut pas précipiter son retour, il le veut à 100% de ses moyens. Toutefois, à l’approche de la rencontre de Blida et le fait que l’équipe sera amputée de deux joueurs, à savoir Boukhanchouche et Belkalem fait que si le joueur revient à temps, ce sera un atout de plus pour Bouzidi pour présenter la meilleure équipe possible et aller chercher cette qualification au dernier carré. Entretemps, le staff médical fait de son mieux pour le remettre sur pied au plus vite et le laisser à la disposition de l’entraîneur. L’horloge tourne.
- Z.
Doudane : «L’équipe est à nouveau sur les rails»
Le manager général de l’équipe assure que tout se passe bien pour l’équipe à Ain Benian. Il affiche sa satisfaction et aborde aussi le cas de Gaouaoui qui ne devrait pas revenir. Il confie par ailleurs que la direction a pris les dispositions nécessaires pour la suite de la préparation.
«On peut dire que tout se déroule parfaitement bien pour nous actuellement. On est satisfaits des conditions de travail, mais aussi de ce que montrent les joueurs. Ils ont parfaitement adhéré à la méthode du coach et retrouvé la confiance. C’est une bonne chose pour nous à l’approche de rendez-vous importants. On va finir la première phase de la préparation et on va rentrer à Tizi demain (ndlr : aujourd’hui). Après, on reviendra pour la seconde phase avant la rencontre de coupe d’Algérie. Je pense que c’est la meilleure chose à faire.»
«On a fait le nécessaire pour s’entraîner sur le gazon»
Comme la rencontre de coupe d’Algérie se jouera sur une surface en gazon naturel, la JSK doit s’y entraîner avant l’échéance : «Effectivement, on a pensé à ce sujet et nous avons déjà anticipé les choses. On a fait une demande pour pouvoir s’entraîner au 5-Juillet ; on nous a dit qu’il n’y aurait pas de problème. »
«Je pense que Gaouaoui restera avec l’EN»
Selon Doudane, l’ancien portier de l’équipe a peu de chance de revenir : «Je crois que Gaouaoui devait rencontrer les responsables de l’EN. Cependant à ma connaissance, il devrait entamer cette aventure qui lui sera plus que bénéfique. Donc, je profite de l’occasion pour lui souhaiter bonne chance dans cette nouvelle expérience.»
«Hamened est lié par contrat»
Pour remplacer Gaouaoui, le nom de Hamened a été cité. Le manager général de la JSK revient sur cette piste : «Je pense que les choses sont claires pour Hamened, il est lié par contrat au PAC. Si ça avait été autrement, on aurait pu en parler. C’est un entraîneur de grande qualité qui a une grosse expérience et qui connaît la maison bien comme il faut mais bon, il n’est pas libre.»
- Z.
Saâdi et la JSK hier devant la CRL
L’ancien entraîneur de la JSK Noureddine Saâdi a déposé un dossier à la CRL, la JSK a fait de même. Pour écouter la version de chacun et essayer de trouver un accord à l’amiable, la CRL a convoqué les deux parties hier pour une déposition. L’instance rendra son verdict dans cette affaire prochainement. Par ailleurs, la JSK, en déposant à son tour un dossier contre Saâdi, pourra qualifier Bouzidi pour le match de Blida.