Affichant une très belle forme depuis plusieurs semaines, Ziri Hammar a été l’un des artisans du succès enregistré devant le Mouloudia Club d’Alger. Malgré ça, il promet d’être encore plus performant à l’avenir. Il s’est expliqué aussi sur son attitude lors de son remplacement par Boukhanchouche en affirmant qu’il voulait juste aider son équipe pour arracher les trois points et qu’il regrette ce qu’il avait fait.
Vous avez fait un grand match face au MCA, ce qui vous a permis de quitter votre position de relégable dans laquelle se trouvait avant le Clasico de mardi dernier…
Effectivement, on a fait le match qu’il fallait face à une bonne équipe du MCA. On était dos au mur et il nous fallait à tout prix les trois points pour ne pas compromettre nos chances de maintien. C’est ce que nous avons fait, ce qui nous a permis de respirer en attendant d’améliorer notre classement dans les journées à venir.
Les Mouloudéens étaient certains d’avoir les trois points du Clasico, cela n’a fait que vous stimuler, n’est-ce pas ?
Oui, les Mouloudéens étaient en confiance. Ils carburaient à plein régime avant le déplacement à Tizi Ouzou et c’est pour cela qu’ils étaient confiants pour l’issue du clasico. Nous, on n’avait pas droit à l’erreur et il fallait coûte que coûte les trois points pour se relancer dans la course au maintien.
Tous ceux qui ont assisté ou suivi le Clasico ont été surpris par la prestation de votre équipe, ils se demandaient tous comment une équipe pareille joue pour le maintien…
La JSK a de bons joueurs, mais le problème était d’ordre mental. L’entraîneur Bouzidi a su comment nous mettre en confiance et nous motiver. Il a apporté sa touche et cela augure de meilleurs jours pour l’équipe.
Depuis quelques semaines, vous affichez une forme éblouissante, peut-on dire que vous êtes au top de votre forme ?
Je reviens peu à peu. J’ai retrouvé confiance en moi et je me sens bien physiquement, mais je crois qu’avec le travail je serai encore plus performant. Je suis un bosseur et je continuerai à travailler sans relâche pour que je sois à la hauteur de la confiance placée en moi. Il ne faut pas oublier que lorsque j’ai rejoint la JSK au dernier mercato hivernal, je manquais de compétition.
Face au MCA, vous vous n’êtes pas contenté seulement de faire votre travail d’attaquant, mais vous reveniez aussi derrière pour aider vos partenaires dans la récupération, cela prouve que physiquement vous êtes très bon…
Je crois que chacun de nous a donné le meilleur de lui-même pour qu’on remporte le Clasico. Chaque joueur a rempli sa tâche avec brio. Il faut qu’on continue sur cette voie afin de sauver l’équipe.
D’aucuns disent que vous avez toutes les qualités pour être le meilleur attaquant de notre championnat…
Moi, je n’aime pas parler de mes qualités. Je laisse toujours le soin aux autres pour me juger. Les entraîneurs avec lesquels j’ai travaillé ou avec lesquels je travaille maintenant me disent la même chose.
Vous avez affiché votre mécontentement après votre remplacement par Boukhanchouche, ce qui a irrité l’entraîneur Youcef Bouzidi…
C’était à cause de la pression du match que j’avais agi ainsi. Tellement je voulais aider mon équipe à gagner ce match, je me suis laissé aller en affichant mon mécontentement. Mais j’ai regretté ce que j’ai fait et j’ai même présenté mes excuses aux dirigeants et à l’entraîneur Bouzidi.
Malgré votre mécontentement, vous n’avez pas fait quelque chose de grave…
Il ne fallait pas que je me comporte ainsi. L’entraîneur avait décidé de me sortir pour me préserver pour le match face à l’ESS et je n’avais pas à contester sa décision. En tant que compétiteur, j’aime jouer ce genre de matches. J’avoue que j’ai regretté ce que j’ai fait.
En plus de vos belles prestations, vous avez marqué deux buts jusqu’à
maintenant, vous souhaitez certainement marquer d’autres…
Franchement, le plus important pour moi est que l’équipe gagne, mais je tâcherai de marquer d’autres buts dans les matches à venir. Je me sens bien et je donnerai le meilleur de moi-même pour qu’on sorte de cette situation le plus vite possible.
Vous devez battre l’ESS pour quitter la zone rouge…
Bien sûr, on n’a pas droit à l’erreur face à l’ESS. Il nous faut les trois points pour qu’on ne revienne pas à la case départ.
Vous rêvez certainement d’une qualification à la finale de la coupe d’Algérie et pourquoi pas remporter le trophée de la coupe, n’est-ce pas ?
Oui, mais la priorité est d’assurer notre maintien en Ligue 1 Mobilis. Rien n’est encore acquis pour le moment. On doit jouer de la même manière pour faire plaisir à nos fans. Pour la coupe, il n’y a pas un joueur qui ne souhaite pas aller en finale et remporter le trophée. Le charme de la coupe est particulier.
Qu’avez-vous à dire de vos supporters qui sont revenus en force depuis
quelques semaines ?
Je dirais que le succès face au MCA est dû à 50% à eux et à 50% à nous les joueurs et le staff technique. On a un public en or, car même si on joue la relégation, il nous soutient de toutes ses forces. Nos supporters sont venus en force face à l’USMBA, l’USMB et le MCA et on a réussi à enregistrer 3 victoire, c’est pour vous dire que leur soutien est déterminant pour nous.
Vous serez en fin de contrat à la fin de la saison, mais les supporters souhaitent tous que vous poursuiviez votre aventure avec leur équipe…
Il est encore tôt pour parler de ça, car l’urgence est de sauver l’équipe, mais si les dirigeants parlent avec les responsables de l’USMA à la fin de la saison, je ne vois pas d’inconvénient pour que je reste. Au contraire, je me sens bien à la JSK et je suis prêt à poursuivre mon aventure pour peu que les dirigeants trouvent un accord avec leurs homologues usmistes.
- B.
Bouzidi : «Je lui ai pardonné»
L’entraîneur Youcef Bouzidi n’a pas tenu rancune à son attaquant Ziri Hammar qui a affiché son mécontentement après son remplacement lors de la rencontre face au Mouloudia Club d’Alger. «Hammar était mécontent après son remplacement par Boukhanchouche. Il a quitté le vestiaire juste après sa douche, alors que j’avais prévu une réunion avec les joueurs. Cela m’a irrité et j’avais même dit aux dirigeants qu’il sera sanctionné et qu’il ne reprendra pas avec le groupe, mais j’ai fini par lui pardonner après avoir présenté ses excuses. Il a regretté ce qu’il a fait et j’ai tourné la page. Même dans la famille, il arrive qu’un de vos enfants faute, mais vous finissez par lui pardonner. La JSK a besoin de sérénité en cette période pour qu’elle finisse la saison en force», nous a déclaré Bouzidi dans l’après-midi d’hier.
«Le match face à l’ESS sera encore plus difficile»
L’entraîneur Bouzidi ne s’enflamme pas après la brillante victoire enregistrée par son équipe devant le Mouloudia Club d’Alger. La preuve, il met ses joueurs contre tout excès de confiance. «Je pense que le match face à l’ESS sera encore plus difficile, car il sera difficile de motiver les joueurs. Cependant, on trouvera les mots qu’il faut pour les booster. On n’a toujours pas droit à l’erreur et il nous faut les trois points pour quitter la zone rouge», assure Bouzidi.
«La suspension de Djabout et la blessure d’Yattou ne nous arrangent pas»
Disposant déjà d’un effectif limité, l’entraîneur Bouzidi sera contraint de puiser dans son effectif pour composer son onze de départ face à l’ESS. «Oui, la suspension de Djabout et la blessure d’Yattou ne nous arrangent pas, mais on n’a pas d’autres choix que de faire avec», avoue t-il.
«Le trio Benaldjia-Hammar-Djabout marche bien»
En quelques jours seulement, l’entraîneur Bouzidi a réussi à trouver la meilleure formule pour permettre à son attaque de retrouver son efficacité, alors qu’avant son arrivée, elle était le talon d’Achille de la JSK. «Le trio Benaldjia-Hammar-Djabout marche bien et c’est pour cela que je vous ai dit que la suspension de Djabout ne nous arrange pas. Nos attaquants marquent et on doit travailler encore pour continuer sur cette voie.»
«J’ai mis tous les joueurs sur un pied d’égalité»
L’entraîneur Bouzidi a relancé la concurrence en alignant à chaque fois les plus en forme. Il a laissé Benaldjia sur le banc face à l’USB, alors qu’il était un titulaire indiscutable. Idem pour Guitoune, Boukhanchouche et Benyoucef face au Mouloudia Club d’Alger. «J’ai mis tous les joueurs sur un pied d’égalité. Je suis exigeant avec eux, mais je ne fais jamais de distinction entre eux. Lorsque je prenais par exemple mon café avec le groupe, je le prenais avec tout le monde. Même quand je leur parlais, je m’adressais à eux tous et non pas à flen ou flen. On a créé une véritable famille et c’est ce qui a permis à l’équipe de renouer avec les bons résultats», souligne Bouzidi.
N. B.
Il n’a que 3 cartons
Djabout sera bien là face à l’ESS
Il a fallu attendre hier soir pour savoir que Adil Djabout n’est pas suspendu pour le match de ce samedi. En effet, l’attaquant de la JSK n’a que 3 cartons et pourra donc prendre part à ce choc. La JSK, qui n’a pas un bon secrétaire, ne l’a su qu’hier soir. Même Bouzidi a commencé à travailler sur sa stratégie de jeu sans son avant-centre. C’est pour dire combien il est important d’avoir un secrétariat général fort dans un club, une fédération ou une ligue, c’est même plus important que tout le reste…
En plus d’une plaie à la tête, il souffre d’un écrasement à la cuisse
Yattou, décision aujourd’hui
Nassim Yattou, l’infatigable milieu de terrain des Canaris du Djurdjura, n’a joué que quelques minutes de la rencontre de son équipe de mardi passé contre le MCA. Suite à un télescopage avec Dieng à la 8’ de jeu, Yattou a été touché au niveau du crâne, d’ailleurs, les membres du staff médical de la JSK ont été obligés de poser trois points de suture sur la tête du joueur. Quelques minutes plus tard, Yattou demanda le changement, d’ailleurs, à la 17’ de jeu, Benyoucef a pris la place de l’ancien joueur du MOB et du RCA. Pour plus d’un, Nassim Yattou a quitté le terrain à cause de cette blessure au niveau du crâne, mais le joueur kabyle a demandé le changement après avoir contracté une autre blessure, celle-ci au niveau de la cuisse, plus exactement. Hier, lors de la séance de la reprise des entraînements, Yattou était présent au stade mais en tenue de ville. L’enfant de Bab El-Oued pourrait rater le match de son équipe devant l’ESS, programmé pour samedi après-midi. Ce n’est pas cette plaie au niveau du crâne qui va empêcher Yattou de prendre part au match de samedi prochain mais plutôt cette blessure au niveau de la cuisse, puisqu’il souffre d’un écrasement au niveau de la cuisse. Selon les membres du staff médical de la JSK, la blessure d’Yattou n’est pas vraiment grave, néanmoins sa participation au prochain rendez- vous de l’équipe devrait se préciser aujourd’hui. Le joueur passera ce matin une échographie, les membres du staff médical ainsi que l’entraineur en chef de l’équipe prendront en fin de journée une décision finale concernant la participation ou non de ce joueur au match de samedi après-midi qui opposera la JSK à l’ESS au stade 1er-Novembre de Tizi Ouzou pour le compte de la 25e journée du championnat professionnel de la Ligue 1 Mobilis.
- H.
Voilà comment Mellal compte régler les arriérés des joueurs
Interpellé par les joueurs et les membres du staff technique à la fin de la rencontre JSK-MCA de mardi passé concernant leur dû, Chérif Mellal, n’a pas voulu parler sur le sujet des arriérés au vestiaire, il a préféré inviter les joueurs et les entraîneurs à une réunion au niveau de la salle des conférences de l’hôtel Ithourar. Lors de cette réunion, le président du conseil d’administration de la JSK a dégagé un plan pour régler la situation financière des joueurs.
La prime de Biskra (10 millions) touchée à la fin du match de mardi passé
Mellal a demandé à Doudane de donner à chaque joueur la somme de dix millions de centimes, une somme qui représente la prime du match nul de l’équipe à Biskra contre l’USB. Cette prime a été touchée par les joueurs qui figuraient sur la feuille du match contre l’USB.
Il a promis une prime de 20 millions (prime du MCA)
Pour la victoire contre le MCA, le président de la JSK a promis une prime de vingt millions de centimes. Cette prime devrait être versée aux joueurs lors des prochains jours.
Il a donné des chèques d’un mois de salaire à tous les joueurs hier
Hier, le manager général de l’équipe, Karim Doudane, en l’occurrence, devait distribuer des chèques pour tous les joueurs. Ces derniers, et selon les dires de Mellal, peuvent passer et dès aujourd’hui à la banque pour toucher un mois de salaire.
Les joueurs de la saison passée devraient toucher deux salaires après le 20 avril
Pour ce qui concerne les joueurs de la saison passée, les Asselah, Ferhani, Redouani, Yattou, Raïah réclament plus de sept mois de salaire. Mellal leur a promis deux salaires, c'est-à-dire en plus du salaire qu’ils devraient encaisser aujourd’hui ou demain. Néanmoins, pour les deux autres salaires, ces joueurs concernés par cette situation ne pourront les toucher qu’après le 20 avril, c'est-à-dire, après l’entrée de l’argent du sponsor majeur du club.
- H.
Dîner chez Djadjoua hier
Les joueurs ont pris leur dîner hier après la séance de la reprise des entraînements au restaurant du premier responsable du staff médical de l’équipe. Le docteur Djadjoua a invité toute l’équipe à un dîner.
Décrassage et récupération au menu des joueurs hier
Le staff technique des Canaris du Djurdjura n’a programmé hier lors de la séance de la reprise des entraînements qu’un léger décrassage. Par contre, les joueurs qui ont joué toute la partie de mardi passé ont été pris en charge par le kiné et le masseur du club, pour une bonne séance de récupération.
Chetti, la nouvelle révélation kabyle
C’est la nouvelle révélation kabyle. Chetti, puisque c’est de lui qu’on parle, a assuré et rassuré Bouzidi ces trois derniers matchs. Remplaçant Ferhani, blessé, l’enfant d’EChaouia a fait oublier au public kabyle le titulaire au poste.
Mohand-Chérif Hannachi a fait beaucoup trop d’erreurs ces 20 dernières années, mais cela ne lui enlève pas les quelques bons coups qu’il a réussis. Il y a eu Diawara, Ebossé, Ferhani, Redouani, Benaldjia, et avant ça Aoudia, Ziti, Coulibaly et Demba… Mais celui qui lui donne raison présentement est le jeune latéral gauche Lyès Chetti, recruté de l’USC pour moins que rien. Inconnu du bataillon, le sympathique Chetti est en train de bluffer tout le monde. Fin technicien, il a une maîtrise parfaite, même défensivement et il doit faire quelques progrès. Incorporé dans des moments difficiles et cruciaux, il a su gérer la pression et assurer dans un poste sensible. Mieux encore, il se permet des montées généralement dangereuses, comme mardi dernier lorsqu’il a offert le but à Hammar. A Biskra, il avait fait de même et face à Blida, malgré quelques flottements, il a fait un match correct. Le public des Jaune et Vert commence à l’aider et aimerait bien le voir parmi le onze, et ce, malgré la présence du meilleur latéral gauche en Algérie, Ferhani, en l’occurrence. Quoi qu’il en soit, Bouzidi l’aime bien et compte lui faire confiance face à l’ESS et s’il confirme, on pense que personne, même pas Ferhani, ne pourra le déboulonner.
«A l’échauffement, j’ai eu la chair de poule»
On s’est rapprochés de Lyès Chetti à la fin du match, ce dernier en pleine fête nous dira à chaud : «Je suis content pour notre public. Il mérite d’être heureux. On lui a fait du mal et aujourd’hui on veut le rendre heureux. Sans lui, cette victoire n’aurait pas eu lieu.» Interrogé sur son sentiment lorsqu’il a vu tout ce monde, il nous dira en toute innocence : «Je ne vous mens pas, quand je suis rentré sur le stade et j’ai vu tout ce public, j’ai eu un moment d’absence, à l’échauffement, et lorsque je les ai entendus chanter « Imazighen », j’ai eu la chair de poule. C’est nouveau pour moi, mais c’est aussi pour ça, pour des moments pareils qu’on joue au football.»
Du grand Redouani
Buteur-héros face à Blida, Saâdi Redouani a enchaîné avant-hier avec un match de haute facture. Sérieux et solide en défense, Redouani a eu la plus dure tâche, museler Derrardja. C’est pour ça qu’il a évité de trop monter, sur conseil de Bouzidi bien sûr. Recruté alors qu’il ne jouait JAMAIS à l’USMA, Redouani a acquis de l’expérience à la JSK. Il est devenu un vrai joueur de football, l’un des meilleurs à son poste en Algérie.
«Avec cette grinta et ce public, personne ne peut nous battre»
On l’a approché lui aussi à la fin du match et ce dernier avec une rage indescriptible nous dira : «On a prouvé aujourd’hui à ceux qui doutent encore que la JSK est une grande équipe et que nous sommes des joueurs valables et pas des imposteurs. Avec cette grinta et ce public, aucune équipe, même pas le Mouloudia, ne peut nous battre.» A la question sur la confrontation face Sétif, le Sétifien de la JSK nous dira : «On n’a peur de personne, on va enchaîner face à l’ESS.»
Revoilà le roc Belkalem
Esseid Belkalem a été un vrai capitaine, un leader et un défenseur redoutable mardi dernier face au MCA. Il a tout remballé, dans les airs comme à terre, on a retrouvé le «Kalou de Vahid», comme aiment le surnommer ses amis. Sur le plan jeu, Esseid Belkalem a été tout simplement parfait, et ce, malgré son manque de compétition et les quelques kilos en plus qu’il trimballe depuis quelques mois. Grâce à son expérience, Il a su où se placer, quand jaillir et quand il faut reculer. C’est un atout que Bouzidi utilise parfaitement. Le mieux dans tout ça, c’est que Belkalem joue aussi bien avec Saâdou qu’avec Guitoune. Sa seule erreur depuis qu’il a rejoint la JSK fut face à l’USMH à Mohammadia lorsqu’il a offert un but facile à Bougueroua. Quoi qu’il en soit, Belkalem a justifié son recrutement et son salaire et sur ça, les supporters, même s’ils lui en veulent un peu, peuvent dire merci à Noureddine Saâdi, lequel sans lui, Belkalem n’aurait pas signé cet hiver.
« L’équipe a retrouvé sa confiance et sa solidarité»
Belkalem est aussi bon sur le terrain qu’en matière de communication. A la fin du match il a mis le doigt sur un truc important, encore plus important que les trois points du match, selon lui. «Au-delà du résultat et de l’importance de cette victoire sur le plan comptable, ce succès va nous permettre de retrouver notre confiance perdue depuis quelque temps. On a vu aujourd’hui des choses qui ont manqué à la JSK auparavant : la solidarité, la grinta et la communion avec notre public. C’est une victoire plus qu’importante pour nous et elle vaudra son pesant d’or pour le moral des troupes pour la suite du parcours. Il nous fallait une victoire comme celle d’aujourd’hui, il nous fallait un match référence et on l’a. Je remercie les joueurs de s’êtres battus comme des lions, d’avoir su positiver la pression et de nous avoir écoutés nous les anciens. Je remercie le public qui nous a soutenus jusqu’à la fin et enfin le staff technique qui a su nous préparer pour ce rendez-vous.»
Benaldjia, le nouveau patron
Mis sur le banc à Biskra, Benaldjia s’est comporté en véritable professionnel. Il a égalisé à El-Alia offrant un point précieux à la JSK et privant au passage l’USB de deux points. Avant-hier face au MCA, il a joué très sérieusement et laissé de côté ses caprices et son jeu spectaculaire pour laisser place à un style de jeu efficace basé sur ses qualités, c'est-à-dire, vitesse, dribbles positifs et justesse dans les centres. Benaldjia a non seulement tué le match en inscrivant le 3e but, mais aussi offert un centre millimétré à Djaâbot, sans compter le nombre de fois où il a porté le danger dans la zone du MCA et celles où il était revenu aider Chetti sur le côté gauche. Le point positif aussi, c’est que Benaldjia est connu pour son tempérament un peu difficile et son langage dur envers ses coéquipiers pendant les matches n’a réagi à aucune des remarques de ses amis. Sur une action où il avait choisi de tirer au lieu de servir un camarade démarqué, il s’est excusé auprès de lui au lieu de répondre à ses reproches comme il le faisait avant. Est-ce l’effet Bouzidi ou une prise de conscience ? On ne sait pas et ce n’est pas très important, le plus important, c’est que la JSK a ravivé le Benaldjia qu’on a connu à l’USMA et qui était le meilleur joueur de l’EN U 23 sous Aït-Djoudi quand il y avait Chalali et Belaïli dans cette équipe et c’est tant mieux pour la JSK. Pour l’anecdote, Casoni en plein match disait à l’un de ses adjoints : «Voilà un vrai attaquant, voilà un vrai joueur, c’est avec ce genre de joueurs que tu gagnes tes matchs… Il nous fait mal, il va nous faire mal…»
Mellal : «Le plus dur reste à faire»
Le président Chérif Mellal garde la tête sur les épaules après l’éclatante victoire de son équipe face au Mouloudia Club d’Alger. Joint, en effet, dans l’après-midi d’hier au téléphone, le président de la JSK savoure le succès enregistré devant le Doyen, mais il ne s’enflamme pas pour autant. «Je ne suis pas d’accord avec ceux qui
disent que le plus dur est passé. Moi, je pense, que le plus dur reste à faire. Tant qu’on n’a pas assuré notre maintien, on doit jouer avec la même détermination pour redresser la barre», a-t-il confié.
«Je veux qu’on assure notre maintien dans les 2 ou 3 prochains matches»
Pour mettre fin aux souffrances des supporters qui ont hâte de voir leur équipe quitter le plus tôt possible la zone rouge, le président Mellal ne veut pas attendre l’ultime journée pour que la JSK assure son maintien en Ligue 1 Mobilis. «Je veux qu’on assure notre maintien dans les 2 ou les 3 prochains matches. On est sur une série de bons résultats et on doit maintenir cette cadence pour qu’on assure notre maintien le plus vite possible», espère t-il.
«Il nous faut les 3 points face à l’ESS»
Ne voulant pas que son équipe retombe dans ses travers, le président Mellal exige les trois points face à l’ESS. «Il faut qu’on enchaîne avec une victoire pour qu’on ne revienne pas à la case départ. L’ESS est une équipe respectable, mais il nous faut les trois points. Les joueurs sont conscients de ce qui les attend et je suis convaincu qu’ils feront avec la même détermination pour faire plaisir à nos merveilleux supporters.»
«Chaouchi est un récidiviste, il ne mérite pas d’être en EN»
Indigné par le comportement de l’international gardien du Mouloudia Club d’Alger, Fawzi Chaouchi, lequel a agressé un stadier lors du Clasico de mardi dernier, le président de la JSK dénonce. «Le comportement de Chaouchi est condamnable et inacceptable. C’est un récidiviste et il ne mérite pas d’être en équipe nationale. Il faut qu’il soit sévèrement sanctionné, car ce qu’il a fait est grave. Il a tenté de se justifier après avoir agressé un stadier, mais il a oublié qu’il a déjà agressé un policier. Il n’a pas respecté son statut d’international et cela m’a choqué.»
«Quelques supporters du MCA ont saccagé notre bus»
Le président Mellal a été scandalisé par le comportement de certains fans du MCA lors du Clasico de mardi dernier. «On a réservé un accueil des plus chaleureux aux Mouloudéens, mais le comportement de certains est condamnable. Ils ont saccagé le portail, notre bus et sans parler des agressions qu’ils ont commises au centre-ville. On les a bien accueillis, malheureusement certains d’entre eux ont donné une mauvaise image de leur équipe.»
«La direction du MCA doit assumer ses responsabilités en vendant les 3 000 billets pour le match de la coupe»
Afin d’éviter d’éventuels dérapages lors des demi-finales de la coupe d’Algérie, le président de la JSK demandera aux dirigeants du MCA lors de la réunion de sécurité de se charger eux-mêmes de la vente des 3 000 billets qui seront réservés à leurs fans. «Nous, on vendra les billets qui seront réservés à nos fans et la direction du MCA doit assumer ses responsabilités en se chargeant de la vente des 3 000 billets qu’on accordera à leurs fans. Pour le match du championnat, on avait remis gratuitement plus de 700 billets aux dirigeants du MCA pour qu’ils les distribuent à leurs fans, mais ils avaient refusé. Résultat, ils étaient venus en force le jour du match et ils ont même cassé le portail», regrette Mellal.
«Ce n’est pas normal que le gardien du PAC rit, alors que son équipe
avait perdu par 2 buts à 1»
Surpris par l’attitude du gardien du PAC qui riait de toutes ses forces malgré la défaite concédée par son équipe sur le score de 2 buts à 1, le président Mellal s’interroge : «Ce n’est pas normal que le gardien du PAC riait, alors que son équipe avait perdu par 2 buts à 1 devant l’USMH.»
«Hammar a présenté ses excuses»
Le président Mellal a indiqué hier après-midi que l’attaquant Ziri Hammar a présenté ses excuses pour avoir manifesté son mécontentement après son remplacement par Boukhanchouche. «Hammar a présenté ses excuses, mais c’est l’entraîneur Bouzidi qui décidera de son cas.»
«On m’avait conseillé de ne reprendre le club qu’au mois de juin, mais j’étais certain de nos chances de se maintenir»
Le président Mellal a accepté une mission suicidaire de reprendre le club, alors que les voyants étaient tous au rouge. Certains avaient tenté de le dissuader de succéder à Madjène en lui conseillant d’attendre la fin de la saison sous prétexte que la JSK n’avait aucune chance pour se maintenir, mais lui a pris le risque. «C’est vrai qu’on m’avait conseillé de ne reprendre le club qu’au mois de juin, mais moi, j’étais certain de nos chances de se maintenir en Ligue 1 Mobilis. Le temps a fini par me donner raison, mais il reste encore du travail à faire. Le maintien n’est pas encore acquis et on ne doit pas baisser les bras.»
«Je me suis entendu avec les joueurs quant à la régularisation de leur situation financière»
Comme nous l’avons rapporté dans notre dernière édition, le président Mellal s’est réuni avec ses joueurs pour les rassurer quant à leur argent. «C’est vrai que j’ai abordé le sujet de la régularisation des joueurs lors de la réunion de mardi soir et je me suis entendu avec eux sur ce point. Les anciens percevront deux salaires vu que la direction leur doit plusieurs mensualités et les autres auront droit à un salaire. Je leur ai dit qu’ils n’ont pas de souci à se faire, car ils auront leur argent au moment opportun», a expliqué Mellal.
- Boumali