Après que Hadj Mohamed ait annoncé son retrait du club, Karim Chetouf et ses compagnons se sont fixé comme but de sauver le CRB. Leur début de mission s’avère difficile.
Le président du CSA/CRB et ses compagnons voulaient notamment rassembler la famille du CRB. Après une première réunion qui a eu lieu au début de la semaine passée, ils se sont entendus pour convier toutes les personnalités qui ont marqué l’entourage du club, tels que les anciens présidents, à une nouvelle réunion jeudi soir. Cette réunion a été programmée à l’hôtel Mercure et devait connaître la présence des Kerbadj, Malek, Gana, Hassani et plusieurs autres personnalités, mais personne n’est venue. Très difficile de composer un groupe de travail pour sauver le CRB sans toutes ces personnalités surtout quand on sait que ce sont elles qui sont capables le plus de sauver le club, notamment du point de vue financier. Le début de mission de Chetouf & Co s’avère donc difficile, mais l’absence de tout c beau monde ne les a tout de même pas découragés.
Taoussi leur a donné son accord de rester
Taoussi était également parmi les gens invités, et il a répondu présent. Avec lui, on a abordé le volet technique et les solutions les plus efficaces pour sauver l’équipe. Le technicien marocain leur a étalé son point de vue sur un tas d’aspects et tout ce dont il aura besoin pour travailler efficacement. De ce fait, les deux parties sont parvenues à un accord de principe. Le coach a donné son accorde de poursuivre sa mission au CRB et en conséquence on lui mettra les moyens nécessaires afin qu’il puisse se remettre vite au travail. Une première liste de joueurs à retenir a été discutée, tout en faisant en sorte de répondre à ses exigences.
Volet financier et administratif, difficile de remettre les choses en marche
Chetouf nous a indiqué hier que ce qui pose problème en premier lieu, c’est l’absence de bailleurs de fond dans l’immédiat, mais surtout la situation administrative du club qui est opaque et cela leur complique la mission eux qui courent dans tous les sens pour convaincre des entreprises à venir en aide au CRB. «Sans bilans et sans états administratifs et financiers clairs du club on ne peut rien faire», affirme Chetouf avant d’ajouter : «C’est pour cette raison que j’ai fait plusieurs appels au conseil d’administration depuis plusieurs mois à présenter ses bilans.»
Chetouf : «C’est maintenant que le CRB a besoin de ses enfants»
Chetouf a également déclaré : «On ne s’alarme pas pour les gens qui n’ont pas répondu présents à nos invitations. Ce sont des choses qui arrivent puisqu’il y a certains qui se sont excusés et d’autres qui n’ont pu venir. Chacun est libre de faire ce qu’il veut, mais c’est maintenant que le CRB a besoin de ses enfants. Si dans les moments difficiles rien n’est fait, ça ne sert à rien de s’autoproclamer après enfant ou amoureux du CRB.»
- B.
2 000 fans belouizdadis réclament une entreprise nationale
3e sit-in des supporters
C’est le 3e sit-in en moins de deux semaines. Les supporters belouizdadis sont déterminés à sauver leur club.
Les amoureux du Chabab se sont rassemblés une nouvelle fois. C’est le 3e sit-in en moins de deux semaines, et cette fois-ci ils étaient très nombreux avant-hier à 23h, environ 2 000 personnes, au niveau de la placette Aït-Saâda. En plus des jeunes qui étaient très nombreux, les anciens y étaient également. Ils se sont rassemblés tous pour un seul but, sauver leur club, en réclamant aux décideurs du pays de traiter le CRB de la même sorte que les autres clubs en lui accordant une grande entreprise nationale pour le reprendre. Une lettre a été rédigée à cet effet, qui a été remise au P/APC de Mohamed Belouizdad, à savoir Mohamed Lamamra qui a promis de faire de son mieux pour faire entendre la voix des supporters.
Lamamra : «Je remettrai votre lettre aux plus hauts responsables du pays»
La présence du P/APC de Mohamed Belouizdad a ravi tous les présents, qui ont vu en son geste un soutien très encourageant. Mohamed Lamamra a indiqué qu’il a pris part à ce sit-in simplement parce qu’il est un supporter du CRB et un enfant de Belouizdad également et a affirmé à tous ceux qui l’entouraient qu’il les aidera à faire entendre leurs voix. «Je remettrai votre lettre aux plus hauts responsables du pays», a affirmé Lamamra aux supporters avant de poursuivre : «C’est de mon devoir d’aider le CRB et je ferai tout pour que ce club soit en bonne santé.»
Notons que ce rassemblement a été marqué par la présence de plusieurs personnalité qui ont marqué l’histoire du CRB et de notables de Belouizdad.
Ça a été un vrai succès.
Les supporters iront jusqu’au bout
Avant de quitter les lieux du rassemblement, les supporters se sont entendus à aller jusqu’au bout de leur contestation et de ne pas baisser les bras jusqu’à ce que leurs demandes soient exaucées.
Un nouveau sit-in est donc prévu dans les prochains jours, afin de continuer à faire pression afin de sauver le CRB le plus rapidement possible.
- B.
Lakroum et Lamhène insistent auprès de la CRL
En cette fin de saison, ils sont plusieurs joueurs à avoir recouru à la CRL pour faire pression sur la direction du club afin de récupérer leur argent. Parmi eux il y a Lamhène et Lakroum qui après avoir déposé leurs dossiers au niveau de ladite instance s’y sont rendus jeudi pour voir si les choses avancent.
Le club auditionné par la CRL jeudi Comme nous l’avions indiqué dans une de nos récentes livraisons, une audition des responsables du CRB au niveau de la CRL était prévue jeudi. Cette rencontre a bel et bien eu lieu, pendant laquelle les dirigeants ont exposé aux membres de la commission la situation financière du club et la stratégie qu’ils vont adopter pour assainir les dettes.
Les dirigeants interrogés sur les joueurs sanctionnés
Parmi les questions abordées pendant cette audition il y a les sanctions qui ont été affligées à trois joueurs au début de la phase retour, il s’agit de Benkablia, Lamhène et Benouadah dont trois mois de salaire ont été retenus pour chacun d’eux à la suite de leur absence lors du déplacement pour la Zambie.
Ce qui complique la situation…
Ce qui rend les choses difficiles aux dirigeants pour assainir les dettes et la façon de faire de Hadj Mohamed qui effectuait les virements pour les employés du club d’une manière qualifiée d’opaque. Par rapport à plusieurs virements, il n’a pas laissé de copie de documents à son administration, ce qui complique considérablement les choses afin d’établir les situations financières de chacun des employés.