Saâdi Redouani et Miloud Rebiaï devraient être les premières recrues de l’USMA lors de ce mercato estival.
Alors que Rabie Meftah insiste pour partir, les responsables usmistes s’activent pour lui trouver un successeur et c’est sur Saâdi Redouani qu’ils ont jeté leur dévolu. Le natif de Sétif, comme rapporté par nos soins, est plus proche que jamais de signer au profit du club algérois et selon une source proche du dossier, cela devrait être fait dans les toutes prochaines heures. Un autre joueur devrait emboîter le pas au latéral droit de la JSK. Miloud Rebiaï, puisque c’est de lui qu’il s’agit, se trouve en contacts permanents avec le directeur général Abdelhakim Serrar. Selon toujours notre source, les deux hommes devraient se rencontrer aujourd’hui pour passer à l’action, c'est-à-dire la signature du contrat. Les deux joueurs sont bien partis pour être les deux première recrues de l’USMA, chose qui ne pourra que soulager les supporters usmistes qui ont hâte de voire des joueurs de renom débarquer dans leur club à partir de cet été.
La piste Naâmani toujours d’actualité
Selon nos informations, Abdelhakim Serrar veut également engager le défenseur du CRB Mohamed Naâmani. Libre de tout engagement, il est maître de son destin et pourra donc s’assoir avec Serrar autour d’une table pour entamer les négociations. Il faut dire que le DG usmiste a jeté son dévolu sur ce géant défenseur afin de pallier le départ d’Ayoub Abdellaoui, qui rejoindra le club suisse du FC Sion. Il se pourrait qu’il y ait du nouveau dans les prochains jours. Il est à noter que si la venue de Mohamed Naâmani se concrétise, il ne pourra pas prendre part aux matchs de la coupe de la CAF avec l’USMA pour la simple raison qu’il dispose d’une licence africaine avec le CRB. Son éventuel recrutement rentre dans le cadre du renforcement de l’actuel effectif en prévision de la saison prochaine.
- S.
Ils ont discuté jeudi dernier
Haddad s’oppose au départ de Meftah
Il n’est un secret pour personne. Rabie Meftah veut quitter le navire usmiste lors de ce mercato estival. Il veut aller tenter une nouvelle expérience en Arabie Saoudite après avoir reçu des offres intéressantes. N’étant pas maître de son destin puisqu’il est sous contrat avec le club algérois jusqu’en juin 2020, le latéral droit avait déjà eu une discussion avec le directeur général Abdelhakim Serrar où il lui a émis le vœu de partir, mais ce dernier a refusé fermement de lui accorder un bon de sortie pour la simple raison qu’il ne veut pas perdre une licence africaine. Ne voulant pas lâcher prise, Meftah a contacté le président Rebouh Haddad auquel il a demandé de lui faciliter son départ en Arabie Saoudite à partir de cet été après avoir servi le club pendant sept saisons, mais comme Serrar, Haddad s’est opposé au départ du joueur, en lui faisant savoir qu’il dispose d’une licence africaine et que l’équipe aura besoin de ses services et de son expérience pour atteindre le principal objectif du club, celui de remporter la coupe de la Confédération africaine de football.
Il insiste pour partir
Selon une source proche de Meftah, on croit savoir qu’il ne va pas lâcher prise puisqu’il compte rencontrer le président Haddad incessamment pour tenter de le convaincre de le laisser partir. A 33 ans, le joueur le plus régulier au sein de la formation usmiste ces trois dernières saisons veut améliorer sa situation financière et espère donc que son président sera compréhensif en lui accordant un bon de sortie. Il est utile de signaler qu’en plus des clubs saoudiens, des clubs du championnat national font les yeux doux à Meftah en lui faisant un pont d’or pour s’offrir ses services.
Il vaut mieux le laisser partir
Tout le monde est unanime à dire qu’il vaut mieux laisser partir Rabie Meftah cet été pour la simple raison qu’il ne sera pas motivé à retrouver son meilleur niveau dans le cas où il resterait, surtout quand on sait qu’il a fait une saison loin de toutes les attentes et il est temps de trouver son successeur. Dans tous les cas de figure le latéral droit usmiste a prévu une entrevue avec Haddad dans les tout prochains jours et c’est à l’issue de laquelle qu’on saura s’il aura enfin son fameux bon de sortie ou bien il sera contraint de poursuivre l’aventure avec les Rouge et Noir au moins jusqu’au mois de décembre prochain. Affaire à suivre…
- S.
Il devrait rencontrer Haddad cette semaine
Al-Nasr Saoudi ne lâche pas Zemma
Parmi les joueurs qui veulent partir, on peut citer aussi le nom de Mohamed-Lamine Zemmamouche. Il veut aller monnayer son talent dans le championnat saoudien après avoir reçu des contacts de quelques clubs de ce pays. Mais celui qui insiste pour s’offrir ses services, c’est bien évidemment Al-Nasr Saoudi. Selon les médias saoudiens, on apprend qu’Al-Nasr a fait une offre très alléchante au portier international usmiste et le moins que l’on puisse dire, il veut à tout prix l’engager pour la simple raison qu’il répond au profil recherché. Selon toujours les médias saoudiens, Zemmamouche est en contacts permanents avec les responsables d’Al-Nasr Saoudi. Mais puisqu’il n’est pas maître de son destin en étant sous contrat avec l’USMA jusqu’en 2020, il devra racheter sa lettre de libération pour pouvoir officialiser son arrivée au club saoudien. A cet effet, nous avons appris que le gardien de but usmiste rencontrera le président Rebouh Haddad ainsi que le directeur général Abdelhakim Serrar cette semaine au plus tard afin de tenter de trouver un accord avec eux pour qu’ils lui accordent un bon de sortie. Mais visiblement, ils devraient s’opposer à son départ vu son grand poids au sein de l’équipe. Il faut dire que Mohamed-Lamine Zemmamouche, tout comme Rabie Meftah, insiste pour partir. D’ailleurs, il a déclaré que la saison qui vient de s’écouler sera la dernière pour lui dans le championnat national.
- S.
Serrar s’est renseigné sur Derrardja
Le directeur général de l’USMA, Abdelhakim Serrar, s’est renseigné sur Walid Derrardja après avoir appris qu’il n’a pas encore trouvé un accord avec les responsables du Mouloudia en ce qui concerne la prolongation de son contrat. Une source proche du dossier nous a fait savoir que Serrar était disposé à entamer les négociations avec le joueur en question. Mais finalement, ce dernier aurait trouvé un accord avec les dirigeants de son club et est bien parti pour poursuivre l’aventure avec le Doyen.
Hamra : «Prêt à revenir et la concurrence ne me fait pas peur»
Comme rapporté par nos soins dans notre dernière livraison, la direction de l’USMA a décidé de récupérer le jeune défenseur Abderrahim Hamra pour pallier le départ de Redouane Cherifi, libéré pour des raisons purement techniques. Contacté par nos soins, le jeune latéral gauche de 21ans qui a joué la saison écoulée au DRB Tadjenanet sous forme de prêt se dit prêt à revenir à l’USMA, club avec lequel il est sous contrat jusqu’en juin 2020. Il nous affirme que la concurrence ne lui fait pas peur et s’il reviendra, c’est pour apporter le plus. «Pour le moment, aucun responsable du club ne m’a contacté pour me parler de mon retour au club. Après la fin de mon prêt au DRB Tadjenanet, je suis obligé de revenir à l’USMA, club avec lequel je suis sous contrat jusqu’en juin 2020. De mon côté, je n’ai aucun problème pour endosser le maillot de l’USMA la saison prochaine. C’est un grand club qui ne se refuse pas. Certes, une rude concurrence existe dans tous les postes, mais si je reviens c’est pour apporter le plus. Actuellement, je suis à Oran où je me ressource auprès de ma famille après une saison pénible, en attendant de recevoir un contact des responsables de l’USMA afin que je sois fixé exactement quant à mon avenir», dira-t-il. Il est à rappeler que Brahim Farhi, qui a été prêté à l’US Biskra, sera également de retour à l’USMA à partir de cet été. Il palliera le départ de Raouf Benguit, dont la période de prêt à l’USMA a pris fin et est bien parti pour aller monnayer son tallent dans le championnat français.
- S.
Il n'est pas contraint de jouer la double confrontation face au Rayon Soleil
Abdellaoui : «Je suis libre de tout engagement»
Alors que le site de la Ligue de football professionnel indique que le contrat d'Ayoub Abdellaoui expirera le 2 août prochain, le défenseur usmiste affirme qu'il est libre de tout engagement. Il rejoindra le FC Sion, club avec lequel il s'est engagé pour trois saisons, dans deux semaines et qu'il n'est pas contraint de jouer la double confrontation qui mettra aux prises l'USMA avec le représentant rwandais Rayon Soleil pour le compte de la 5e et 6e journées de la phase des poules de la coupe de la CAF. « Je suis libre de tout engagement. Mon contrat avec l'USMA a expiré avec la fin de la saison écoulée. Je ne suis pas donc contraint de jouer la double confrontation face au Rayon Soleil. Je rejoindrai le FC Sion dans deux semaines pour entamer la préparation d'intersaison avec ma nouvelle équipe », dira-t-il.
Allik : «L’USMA a perdu son âme»
- «En 6 ans, le club a cumulé un déficit de 300 milliards de centimes»
- «J’étais contre la venue de Serrar, je l’ai signalé par écrit»
- «Avec moi, Koudri, Meftah et Zemma ne toucheraient jamais à un officiel»
- «Le cas Hamdi est un témoin du bricolage»
Saïd Allik, l’ancien président de l’USM Alger, est outré par la situation qui prévaut au sein des Rouge et Noir. Il dit ses quatre vérités.
Quel regard portez-vous sur l’USM Alger ?
Je vois le club en perte de vitesse dans tous les domaines. Le plan administratif d’abord. Je suis membre du conseil d’administration, mais j’assiste rarement aux réunions parce que les décisions y sont prises avant. Il n’y a aucune concertation, aucune contradiction. On vient vous dire que telle personne est dégommée et on ne sait pas pourquoi. Des décisions très importantes sont prises unilatéralement. Après 7 ans de professionnalisme, on est pratiquement revenus au stade de départ.
Les décisions échappent donc à Abdelhakim Serrar, le nouveau DG du club...
Serrar vient d’arriver dans une maison qu’il ne connaît pas. Le football est une passion, si vous n’aimez pas le club, c’est impossible d’y réussir. Malgré son expérience, ce sera difficile pour lui.
On dit que lorsque vous étiez le président de l’USMA, vous aviez songé à le faire venir au club…
Jamais ! A l’époque, il m’avait ramené Bourahli pour signer à l’USMA. Après, il m’a demandé de venir travailler avec moi. Je lui ai dit non en soulignant qu’il y a quand même des compétences à l’USMA. Ceci dit, Haddad a la liberté de ramener qui il veut. Mais je crois qu’il a pris Serrar pour protéger son frère, qui était insulté dans tous les matches, sans parler de la très mauvaise gestion du club.
Oui, justement, parlons-en…
Aujourd’hui, le club dépense plus de 100 milliards de centimes par an, c’est énorme. En six années d’exercice, de 2011 à 2016, l’USMA a cumulé un déficit avoisinant les 300 milliards de centimes. On a une moyenne de 55 milliards de centimes de déficit annuel. Je vous livre, là, des chiffres officiels qui figurent sur un bilan, il n’y a donc rein à cacher. C’est une catastrophe. Où est allé tout cet argent ? Dans des investissements productifs ? Non. En 1994, si je n’avais pris pas le stade de Bologhine, on serait maintenant SDF au même titre que le CRB, le NAHD et le MCA.
Quel est votre jugement sur le plan sportif ?
L’USMA n’a plus d’âme, il n’y a en plus dans cette équipe. Voyez comment certains se comportent sur le terrain : indiscipline, réclamations et des agressions même sur un officiel. On ne voyait jamais ça avec l’USMA de l’époque. Koudri, Meftah et Zemmamouche ne feraient jamais ce qu’ils ont fait avec moi. Qu’on le veuille ou non, de grands clubs comme le MCA, le CRB, la JSK et autres sont des modèles qui représentent des valeurs et des repères. On est en train de perdre tout ça. L’instabilité au niveau du staff technique n’aide pas, non plus.
En plus clair…
On prend un coach, il gagne le titre avec 11 points d’avance, on le fait partir, puis on le reprend en disant qu’on s’est trompés et que c’est le meilleur. Aujourd’hui, on annonce son départ un mois avant la fin de la saison. C’est de la non-gestion, du bricolage. Si ça continue comme ça, ils vont perdre beaucoup de joueurs. Malgré les salaires qu’ils touchent, les gens en ont marre. L’environnement immédiat du club est néfaste.
A ce point ?
Oui, j’ai signalé cela au président du conseil d’administration officiellement et par écrit. Je n’ai rien à cacher. J’étais contre la venue de Serrar et je l’ai fait savoir par écrit aussi. Je précise qu’en parlant ainsi je ne verse pas dans le régionalisme, je rappelle qu’un membre fondateur de l’USMA est d’El-Eulma. Et j’ajoute enfin que Saïd Allik ne demande rien, il ne réclame aucun poste. Le jour où ça me tenterait, je prendrai un autre club et c’est tout.
- D.