Liamine Bougherara que nous avons joint par téléphone hier, nous a affirmé l’intérêt que lui portent deux clubs de la Ligue 1 Mobilis. Il y a le CRB et la JSK.
Ce n’est pas la première fois que les Belouizdadis sollicitent Bougherara. En novembre 2016, il était sur le point de rejoindre le CRB avant que Badou Zaki ne prenne sa place. Il semblerait que l’ancien gardien de l’équipe nationale et de la JSK, intéresse des personnalités au Chabab qui veulent le convaincre de rejoindre leur club afin de succéder au technicien marocain Rachid Taoussi. Un premier contact vient en effet d’être noué avec lui, et il ne le confirme pas. «Tout comme vous, j’ai appris tout récemment que j’intéresse des dirigeants du CRB», affirme Bougherara avant de poursuivre : «C’est mon manager qui m’en a informé. On a pris attache avec lui pour lui dire qu’ils s’intéressent à moi. Pour le moment ce n’est qu’une prise de contact avec le CRB et il se pourrait que ce club soit ma prochaine destination si les choses se passent bien. Comme je l’ai souvent dit, le CRB un club que j’ai toujours respecté et que j’admire également».
«Le Chabab m’intéresse aussi»
Bougherara déclare également : «Le CRB m’intéresse aussi. C’est un grand club où je pense pouvoir réaliser mes prochains objectifs. Pour le début de carrière en tant qu’entraîneur, j’ai passé le gros de mon parcours avec des clubs qui n’ont pas cette tradition de jouer les premiers rôles en première division. J’ai donc souvent travaillé dans des conditions délicates où je me retrouve à faire des choses qui sortent de ma tâche d’entraîneur pour faire réussir mon équipe. A présent je veux passer à autre chose.»
«La JSK me veut également »
Il semblerait que ces dirigeants belouizdadis ont mis du temps pour engager des négociations avec Bougherara puisque ce dernier est en contact avancé avec la JSK. «La JSK me veut également», affirme Bougherara avant de poursuivre : «Les contacts avec la JSK sont plus avancés. Je me contente de vous dire uniquement ça, parce que ce ne sont pas des choses qu’on dévoile.»
C’est Chetouf et Cie qui voudraient le contacter
Le contexte actuel est presque le même que celui de novembre de 2016. Très probablement, donc c’est Chetouf et compagnie qui seraient derrière Bougherara. Ce qui est sûr est que ce groupe semble déterminé à faire quelque chose après le départ de Bouhafs et ils sont en contact avec plusieurs joueurs. La seule chose qui les coince est le volet financier. Ils ne parviennent pas encore à se procurer d’importantes ressources financières.
Ils veulent constituer un directoire
L’idée d’un directoire a été citée au lendemain du départ de Bouhafs et a été qualifiée comme étant une des plus promptes solutions à cette crise. Pour Chetouf & Cie, constituer un directoire est la meilleure solution pour eux également, et ce, afin que leurs actions puissent avoir une légalité, puisque selon la loi en vigueur, il est strictement interdit d’avoir un double rôle, c'est-à-dire être responsable dans la SSPA et le CSA d’une manière simultanée.
- B.
Mehdi Rabhi : «Si la famille du CRB s’unit, on sera imprenables»
Mehdi Rabhi, qui est membre du bureau exécutif du CSA/CRB, et qui a souvent fait partie de l’entourage du club du temps de Lefkir, donne son avis de la situation actuelle. «Si les personnalités du CRB faisait preuve de solidarité, personne ne pourra nous arrêter», a-t-il déclaré avant d’ajouter : «On doit faire preuve de sagesse, puisque tous ces différends ne font du mal qu’au CRB. On doit cesser de nous échanger les accusations. Cela ne va nous mener à rien. Bien au contraire, c’est cet esprit-là, de vouloir toujours trouver un bouc émissaire, qui mène notre club à cette crise. Basta ! La famille du CRB doit impérativement s’unir, ancienne génération et nouvelle, on doit tous se mettre dans la main dans la main et bosser ensemble dans le seul intérêt de servir ce grand club. Je suis certain que si on parvient à mettre nos différends de côté, on réussira quelque chose de merveilleux pour le CRB. Cela nous permettra d’être imprenables que ce soit en championnat ou au niveau continental. On peut le faire, j’en suis persuadé.»
«Le CSA fait de son mieux pour limiter les dégâts»
A propos des actions des membres du CSA, Rabhi affirme : «Le CSA fait de son mieux pour limiter les dégâts. La situation est très délicate, et comme tout le monde le sait on n’a aucune possibilité pour pouvoir agir promptement sur le plan administratif au niveau du club. Mais on agit pour au moins réorganiser les choses au niveau de l’équipe fanion. On court dans tous les sens pour trouver les ressources financières nécessaires afin de mieux soutenir nos actions. C’est ce qu’il y a bien évidemment de plus important à faire afin de désamorcer cette crise».
«On ne peut pas laisser tomber le CRB»
Notre interlocuteur poursuit : «Tant qu’aucune alternative ne se présente pour mettre fin à cette crise, on ne va pas nous retirer, parce que on ne peut pas abandonner le CRB qui est un club qui nous est très cher. On bosse sans cesse depuis l’annonce de départ de Hadj Mohamed. Malgré toutes les difficultés on tient le coup. On espère que les gens prennent conscience et comprennent que le CRB a besoin de tous ses enfants. Je tiens à rappeler cela, parce que sans union, ce club ne pourra retrouver le niveau dans lequel les supporters souhaitent le voir.»
«L’histoire se rappellera des joueurs qui ont respecté ce grand club»
Sans vouloir citer de nom, Mahdi Rabhi a tiré à boulets rouges sur quelques joueurs ayant déposé leur dossier au niveau de la CRL. «L’histoire se rappellera des joueurs qui ont respecté ce grand club et qui ne voyaient pas le CRB comme une source d’argent uniquement», déclare Rabhi avant d’ajouter : «Je dis cela parce qu’on a eu écho de la façon avec lesquelles des joueurs ont quitté le CRB. Cela ne les honore absolument pas».
«Un joueur pousse ses coéquipiers à déposer leurs dossiers à la CRL»
Pour terminer, Mahdi Rabhi déclare : «Cette crise doit sans doute être un mal pour un bien. Elle va nous permettre à nous tous d’envisager l’avenir du club d’une manière plus entreprenante et nous aidera à couper court avec tout ce qui ne nous a pas fait avancer. A titre d’exemple, par rapport à l’exode des joueurs, en tant qu’amoureux du CRB, je suis soulagé que certains éléments soient partis, parce que il s’est avéré qu’ils ne méritent pas de porter le maillot d’un grand club comme le CRB. Un parmi ceux qui sont partis a de la haine pour le CRB au point où il pousse et continue à appeler ses anciens coéquipiers à déposer leurs dossiers à la CRL».
- B.
Le CRB sans équipementier
Le contrat avec PMG vient d’arriver à échéance cet été et le CRB se retrouve donc sans équipementier.
Néanmoins, il y a une possibilité à ce que ladite entreprise renouvelle son contrat avec le club. Des négociations ont été engagées pour convaincre ses responsables d’équiper le Chabab une saison de plus.