Liamine Bougherara intéresse grandement les responsables du CSA. Ces derniers semblent déterminés à prendre les choses en main et de permettre au club de retrouver une certaine stabilité.
Au CRB actuellement, ça tire de tous les sens. D’un côté, il y a des gens qui sont convaincus que la stabilité du club est tributaire d’un retour de Mohamed Bouhafs aux commandes et de passer ensuite à une transition, et d’autre part, il y a les responsables du CSA/CRB, et à leur tête Karim Chetouf qui font leur possible afin de reprendre les choses en main et de permettre au club de retrouver une certaine sérénité. Après avoir tenu quelques réunions, ces derniers ont décidé de prendre attache avec un entraîneur pour succéder à Rachid Taoussi et fixer en sa présence ce qui devrait être effectué au niveau du recrutement. Dans ce sens, la piste la plus courtisée n’est autre que Liamine Bougherara qui est considéré par les responsables du CSA comme étant l’homme de la situation qui peut aisément gérer pareilles situations.
On veut gagner du temps
Chetouf et son groupe veulent rattraper le retard qu’accuse le club en matière de recrutement. Et parmi ce qui a été cité dans leur réunion est la nécessité de trouver un entraîneur qui puisse les accompagner dans cette « mission ». Autrement dit, ce groupe est déterminé à sauver le CRB, mais n’a pas les moyens de le faire, notamment financièrement. La meilleure alternative qui se présente donc devant eux est de trouver un entraîneur qui puisse faire preuve de patience en attendant de se procurer assez de ressources financières pour permettre au club de surmonter la crise actuelle. Et selon nos informations, Chetouf et son groupe pensent que Bougherara a ce profil d’autant plus que ce dernier a l’ambition de passer à une étape supérieure dans sa carrière d’entraîneur, à savoir celle de coacher un grand club algérien. Du donnant- donnant.
Une course contre la montre
La contrainte actuellement est le facteur temps. Si on ne trouve pas d’entraîneur qui puisse entamer son travail dans les deux prochaines semaines au maximum, il sera très difficile de monter une équipe compétitive en prévision de la nouvelle saison. Dans ce grand défi qu’ils se sont lancés, Chetouf & Cie sont dans une course dans la montre pour remettre le CRB sur de bons rails.
Le côté légal reste un problème
Chetouf et son groupe s’activent, oui. Mais au nom de quoi vont-ils remettre les choses en place, puisqu’ils n’ont aucun pouvoir de signature au niveau de la SSPA. D’un point de vue juridique, ce CSA n’a aucun droit d’agir de la sorte, puisque tout simplement ils ne peuvent signer aucun document au nom de la SSPA. D’où leurs tentatives de contourner ce problème en essayant de former un directoire qui puisse agir au nom du club et puisse prendre des décisions, que ce soit en recrutement ou autre, en toute légalité.
Un avocat vient d’être engagé
Pour bien faire les choses, les responsables du CSA veulent agir dans un cadre très organisé et viennent d’ailleurs d’engager un avocat. Ce dernier aura comme mission de passer au peigne fin tous les textes de lois relatifs à la gestion des clubs de football et autres associations sportives. En sa présence, ils ambitionnent concrétiser toutes leurs actions et ne pas se contenter d’actions vaines.
De l’autre côté, ça stagne
En parallèle, c’est-à-dire dans le versant officiel de la SSPA, la situation stagne. Les choses n’avancent pas assez, et on n’arrive pas encore à convaincre Mohamed Bouhafs de reprendre les affaires du club.
- B.
Ahmed Djaffar s’active aussi
Le versant officiel du CRB ne connaît pas de changement, mais ceux qui composaient l’équipe de travail de Hadj Mohamed continue de s’activer. Tel que nous l’avions indiqué dans nos précédentes livraisons, c’est Ahmed Djaffar qui tente de faire bouger les choses, et ce, malgré toutes les contraintes. Ce jeune entrepreneur est en train de lutter contre vents et marées et selon nos informations, des personnes tentent de le dissuader de se retirer de l’entourage du club. En vain. Il fait preuve d’une grande détermination même s’il agit quasiment seul. Il n’a que Mohamed Benrezig pour l’épauler au sein de l’administration du club.
Du coude-à-coude
Selon nos informations, un climat de rivalité semble s’installer entre Ahmed Djaffar et les responsables du CSA, et ce, malgré que les deux parties se soient déjà rencontrées il y a deux semaines pour tenter de travailler en collaboration pour sauver le CRB. Mais réunion autour d’une même table ne veut souvent pas dire qu’il y a une entente, et c’est le cas entre Chetouf et son groupe d’un côté, et Ahmed Djaffar de l’autre côté.
Chacun d’eux tente de faire de son mieux pour sortir le CRB de cette crise, sauf qu’Ahmed Djaffar a cet énorme avantage de détenir des prérogatives que les autres ne possèdent pas.
- B.
Les supporters dans le flou
Face à cette situation ambiguë, les supporters ne savent plus quoi faire. Ils sont complètement confus. Même les sit-in qu’ils avaient prévus de faire d’une manière régulière n’ont pas eu lieu depuis plusieurs jours.
Ils prient que cette crise ait une bonne issue et que leur club ne soit pas victime de la division qui existe entre les personnalités influentes du club.
Aucune alternative en vue
Le CRB est à l’agonie et aucune solution ne pointe à l’horizon. L’entreprise nationale que les supporters réclament est un souhait qui ne pourrait se réaliser de sitôt. Idem pour les repreneurs privés, puisqu’aucun investisseur ne s’est encore manifesté. C’est sans doute cette situation ambiguë que connaît le club et notamment les dettes considérables qui feraient fuir tout le monde.
Aucun des anciens présidents ne veut bouger
Pour ce qui est des anciens présidents, la situation est la même, ni Gana ni Malek ne veulent revenir aux affaires du club craignant des coups bas tel que Reda Malek l’a insinué lors de sa récente sortie médiatique. Kerbadj, pour sa part, ne veut pas revenir sans qu’il ne soit financé à hauteur de 20 milliards de centimes par saison par un fort bailleur de fonds. Selon nos informations, il n’y a pas que les besoins financiers du club qui font hésiter Kerbadj, il craint que le CRB devienne la cible de ses adversaires personnels qui vont sans nul doute lui livrer une guerre sans merci pour le casser de toutes les manières.
- B.
Réunion des actionnaires samedi prochain
Les actionnaires du club se seraient enfin décidés de se réunir pour tenter de trouver des solutions à cette crise.
Une réunion est prévue samedi prochain à laquelle le CSA devrait prendre part. Ce sera probablement un pas important vers une sortie de crise.