Le milieu du PAC tente une nouvelle aventure cette année, il jouera à la JSK. A deux jours de la reprise, il nous livre cette interview.
Vous étiez l’un des premiers à signer à la JSK et depuis, vous êtes en vacances, comment cela s’est passé ?
Oui, J’étais en vacances et cela s’est bien passé. Maintenant, je m’apprête à reprendre le travail pour le championnat, ce sera ce vendredi normalement. Je crois que je suis prêt psychologiquement pour cette reprise après de bonnes vacances.
Est-ce que Benkhelifa a entretenu son physique durant ce long arrêt ?
Ah oui, je me suis tracé un programme que j’ai suivi à la lettre, mais rien ne vaut le travail au sein d’un groupe, avec un préparateur physique.
Vous allez entamer la préparation, contre toute attente, à Alger, ne pensez-vous pas que ça va faciliter votre intégration à titre personnel ?
Je suis d’accord, surtout que je vais découvrir un nouveau monde, une nouvelle équipe et de nouveaux équipiers. Et le fait que cela se passe à Alger, moi qui suis d’ici, ça va m’aider, mais même si on devait aller à Béchar, j’étais prêt à défier les difficultés.
On présume qu’on vous a torturé avec la présence de Benyoucef qui va vous aider et maintenant, il ne sera pas seul, El-Moueden va renforcer la présence des Pacistes dans l’effectif kabyle, cela vous fait quoi de reconstituer le milieu qui faisait la force du PAC tout récemment ?
On a joué pas moins de 7 ou 8 ans ensemble, on a fait l’académie, cela veut dire qu’on s’entend à merveille. Cela devrait rendre service à la JSK qui profitera de la présence de nos automatismes.
Pouvez-vous nous parler de chacun de vous, on dit que vous jouez tous presque dans le même registre, où est la vérité dans tout ce qui se dit ?
Non, je ne pense pas que je joue au même poste qu’El-Moueden ou Benyoucef. Ils jouent dans un registre offensif, alors que moi je joue défensif. Au PAC, c’est moi qui créais le jeu, pas en tant que meneur, mais c’est moi qui construisais les offensives de derrière, en relayeur si vous le voulez.
Personne n’est donc un milieu défensif de métier, capable de jouer comme sentinelle ?
Si, moi je peux le faire, sauf que l’an passé, j’ai joué en relayeur.
Cela veut dire qu’avec vous tous les trois, on peut monter un milieu complémentaire…
Oui, pourquoi pas, mais on ne doit pas non plus oublier qu’on retrouvera sur place des joueurs qui ne vont pas se laisser faire, un Boukhanchouche, à titre d’exemple.
Ce n’est pas pour rien que la JSK a pensé à vous 3 et vous offrez une belle option…
On l’espère bien. En tout cas, on est là pour faire une belle saison, aider cette équipe qui souffre depuis des années, on veut jouer les premiers rôles.
Que pensez-vous du recrutement que les équipes opèrent avant la venue de l’entraîneur, ça ne vous paraît pas illogique…
Pour être correct, ce n’est pas propre à la JSK, c’est ce qu’on voit souvent en Algérie, mais il faut dire que les managers suivent bien le championnat, les présidents aussi. Si tu ramènes un entraîneur français à l’avance, je ne vois pas comment il va cibler tel ou tel joueur, alors qu’il ne connaît rien du championnat. En tout cas, le recrutement de la JSK n’est pas mal du tout, quand on voit Salhi, Belaïli, etc., on comprend que la JSK veut vraiment faire quelque chose.
Vous croyez…
Moi, en tout cas, à l’occasion de ma première sortie du PAC, je me suis fixé un but, celui de jouer un titre avec une grande équipe. Doudane m’a exposé le projet, ça m’a encouragé.
En parlant de votre sortie du PAC, ne redoutez-vous pas le changement ?
Non, les peureux n’ont pas de place dans le football. J’ai confiance en mes capacités, je suis confiant.
Le coach, ce sera Dumas, un coach de renom, vous le connaissez…
J’ai beaucoup travaillé avec les coachs français, mais je ne connais pas Dumas. Ceci dit, il a travaillé en Ligue 1, ça veut tout dire. J’ai hâte de découvrir sa méthode.
Cela fait 3 semaines que vous avez signé, vous étiez l’un des premiers à le faire, vous avez hâte de reprendre…
J’ai fait exprès d’en finir tôt, on m’appelait de partout, l’ESS, le CSC, l’USMA. Au début, j’ai eu peur des problèmes, après j’ai été rassuré par Belkalem, Benaldjia et Benyoucef. J’allais opter pour l’ESS, mais j’ai tout changé et j’ai bien sûr hâte de commencer.
Où situez-vous le recrutement de la JSK par rapport à celui des autres clubs ?
Ça donne envie de jouer et de commencer, mais la réalité du terrain prime, les grands noms ne veulent rien dire, un joueur peut ne pas s’acclimater. Donc, je ne me fie pas trop aux noms, par contre, avoir derrière toi un public comme celui de la JSK, tu ne peux pas le retrouver dans toutes les autres équipes.
Il vous impressionne apparemment…
Oui, le déplacement à Hamlaoui était impressionnant, au 5-Juillet en finale ou même en demi, on ne dirait pas un club rongé par les problèmes, tout ça donne envie de tenter cette aventure.
La direction vous a-t-elle appelé pour la reprise ?
J’ai reçu un appel du médecin pour me présenter jeudi pour un test médical et, vendredi, je commence le travail Incha Allah.
Parlons un peu de la Coupe du monde, c’est qui votre favori ?
Je supporte l’Argentine pour Messi et je la vois aller loin, mais cette année je pense que la Croatie a des atouts pour aller au bout.
- M. A.
El-Moueden signera aujourd’hui
Selon une source autorisée, le milieu El-Moueden devra officialiser son transfert avec les Jaune et Vert aujourd’hui. Cela fait plusieurs jours que le joueur a donné son accord de principe, mais sa signature a été retardée par les exigences financières des responsables du PAC.
Cependant, après des négociations serrées, le président Mellal a trouvé un accord verbal avec le président Zetchi dimanche dernier. Il devait récupérer sa lettre de libération hier pour qu’El-Moueden puisse signer son contrat ce mercredi. Il faut dire que le joueur n’a pas attendu que le président Mellal récupère le fameux document qui lui permettra d’officialiser son transfert pour remettre son passeport aux responsables de la JSK. Informé de l’accord trouvé entre le président Mellal et son président quant à sa lettre de libération, l’ex-pensionnaire du Mouloudia Club d’Alger n’a pas hésité un instant à donner son passeport aux responsables de la JSK pour qu’ils le déposent à l’ambassade d’Allemagne. Le président Mellal a toujours fait de son recrutement l’une de ses priorités en cette intersaison et malgré les manœuvres machiavéliques de certains dirigeants de club, il a su convaincre Zetchi de lui céder son milieu de terrain.
N. Boumali
Il s’est envolé hier pour l’Angleterre
Belkalem se fait désirer
Il était prévu que le défenseur Essaïd Belkalem rencontre ce mercredi le manager général Karim Doudane afin de négocier son nouveau contrat, mais la rencontre entre les deux hommes n’aura pas lieu aujourd’hui. Et pour cause, Belkalem s’est envolé hier pour l’Angleterre. C’est ce que nous avons appris d’une source autorisée dans la soirée d’hier. Ce départ en Angleterre suscite moult interrogations, car il aurait pu régler son cas avec la direction du club avant de se rendre à l’étranger. Son maintien n’a jamais fait l’unanimité chez les dirigeants, mais certains ont usé de tout leur pouvoir d’influence pour que la direction négocie avec lui. Les dirigeants l’attendaient depuis plusieurs semaines pour lui faire leur proposition financière, car avec la nouvelle politique mise en place par le président Mellal, aucun joueur ne bénéficiera d’un salaire de 250 millions de centimes. Sa libération a été évoquée à un moment donné, mais certains dirigeants ont convaincu le président Mellal de le garder, surtout après l’échec des négociations avec Naâmani qui a rejoint le championnat saoudien.
Semaine prochaine
Ayant discuté dernièrement au téléphone avec le manager général Karim Doudane, ce dernier lui a promis de le rencontrer ce mercredi, mais aux dernières nouvelles, Belkalem est parti hier en Angleterre pour des raisons qu’on ignore. D’après notre source, le séjour de Belkalem en Angleterre sera de 3 ou 4 jours seulement, ce qui fait qu’il sera de retour au pays au début de la semaine prochaine, sauf s’il reçoit une offre d’un club étranger d’ici là. Même s’il ne se présentera pas au rendez-vous comme convenu, les responsables de la JSK ont décidé de l’attendre pour lui donner une seconde chance. Leur seule condition est qu’il baisse son salaire pour être retenu dans l’effectif de la saison prochaine. Comme à son retour au mois de janvier dernier, son maintien continue à faire couler beaucoup d’encre et de salive. Il ne s’est pas exprimé depuis son passage sur le plateau de Berbère Télévision à la fin du mois de mai et cela n’a fait qu’ouvrir la voie à toutes les supputations.
N. Boumali
La direction à la recherche d’un avant-centre d’expérience
Malgré le recrutement du Nigérien Uche Nfowor et d’Amaouche Kacem, les responsables des Jaune et Vert sont déterminés à recruter un attaquant de pointe d’expérience. Plusieurs noms leur ont été proposés, mais ils veulent prendre tout leur temps avant de finaliser avec l’un d’eux.
Mellal a rencontré Rebrab
Selon une source autorisée, le président de la JSK Chérif Mellal a rencontré dernièrement le patron de Cevital, Issad Rebrab, pour le convaincre de sponsoriser la JSK la saison à venir. L’entrevue entre les deux hommes a eu lieu dans la discrétion la plus totale en présence d’un des proches du président des Jaune et Vert qui ne rechigne ni sur l’effort ni sur l’apport financier pour apporter son aide au club kabyle. Il semble que c’est le porte-parole du club, Miloud Iboud, qui entretient de bons rapports avec Rebrab, qui est derrière les contacts avec le richissime homme d’affaires, Issad Rebrab. Notre source révèle que Rebrab serait disposé à apporter son aide à la JSK, mais connu pour la gestion vigoureuse de ses affaires, il a demandé au président Mellal de lui remettre les bilans du club avant de donner son accord définitif pour sponsoriser la JSK. Ne voulant pas perdre de temps, le président Mellal a chargé le commissaire aux comptes de lui préparer les bilans de ces dernières années afin de les remettre à Rebrab. Bien que la gestion de l’ancien président Mohand-Chérif Hannachi soit anarchique et catastrophique, les responsables du club phare du Djurdjura font tout pour préparer les documents réclamés par le patron de Cevital.
Apport considérable
Le patron de Cevital a toujours aidé la JSK par le passé, mais son aide sera conséquente la saison prochaine s’il accepte bien sûr de sponsoriser
le club. Ces dernières années, son aide se limitait seulement à 1 ou 2 milliards, car la manière avec laquelle l’ancien président gérait le club n’encourageait pas les industriels de la région à donner des sommes conséquentes que Hannachi dépensait sans les justifier, mais avec le président Mellal, il y aura une gestion transparente. Le moindre centime déboursé sera justifie et cela encouragera les sponsors à venir. Toujours d’après notre source, si Rebrab accepte de signer un contrat de sponsoring, son apport sera considérable. Les dirigeants lui expliqueront où ira son argent et l’ère où l’argent des sponsors était géré dans l’opacité est révolue.
Investisseur
Avant d’être président de la JSK, le président Mellal sait que pour redonner confiance aux sponsors, il doit bannir les pratiques de l’ex-président qui gérait le club comme une propriété familiale. Son projet a séduit plusieurs industriels et s’il parvient à conclure avec eux, la JSK n’aura aucun souci à se faire dans les années à venir. La venue de Rebrab devra s’officialiser dans les semaines à venir. Lors d’un entretien que nous avons eu avec lui, il y a quelques années, le patron de Cevital nous avait déclaré qu’il aide la JSK et pas les hommes.
N. Boumali
Iboud était derrière les contacts préliminaires
Les négociations en bonne voie avec Ifri, Soummam, Bimo, Sogé Metal et Amazone
Afin d’assurer une bonne assise financière à la JSK que les sponsors ont fui ces dernières années à cause de la gestion catastrophique de l’ancien président Mohand-Chérif Hannachi, le président Mellal a approché plusieurs industriels en vue de les convaincre d’apporter leur aide au club. Il avait chargé le porte-parole du club, Miloud Iboud, pour entamer les pourparlers avec ces différents industriels. Le choix d’Iboud n’est pas fortuit, celui-ci est connu pour sa crédibilité. Il est respecté par tout le monde et c’est pour cela que le président Mellal compte beaucoup sur son aura pour faire revenir les sponsors. Iboud connaît aussi la plupart des industriels et c’est pour cela qu’il n’a trouvé aucune peine pour nouer avec eux des contacts. D’après une source autorisée, les contacts avec Soummam, Ifri, Sogé Metal, Bimo et Amazone sont en bonne voie. Les contacts avec ces différents industriels ont débuté au mois sacré de Ramadhan et si tout va comme le souhaitent les responsables des Jaune et Vert, ils officialiseront avec eux dans les semaines à venir. Il est utile de rappeler que Soummam et Ifri avaient sponsorisé la JSK par le passé, mais ils avaient arrêté de le faire à cause de la gestion de Hannachi et les mauvais résultats qu’il avait enregistrés avant sa destitution. Si la direction signe des contrats de sponsoring avec Soummam, Ifri, Sogé Metal, Bimo et Amazone, la JSK sera à l’abri du besoin.
Le projet de Mellal les a séduits
Même si dans notre pays la culture du sponsoring n’existe pas, le projet de Mellal a séduit les responsables de Soummam, Ifri, Sogé Metal, Amazone et Bimo. Contrairement à certains présidents qui se contentent seulement de gérer leurs clubs avec l’argent des sponsors, Mellal a injecté en 5 mois dans les caisses du club plus de 13 milliards de centimes. Il a aussi trouvé les mots qu’il faut pour convaincre les sponsors à revenir, car c’est quelqu’un qui cherche à travailler à long terme et qui veut faire de la JSK l’un des meilleurs clubs d’Afrique. Il ne veut pas qu’il joue le titre pour que la saison d’après, l’équipe lutte pour son maintien en Ligue 1 Mobilis. Son objectif dans l’immédiat est de professionnaliser le club afin de lui redorer son blason d’antan avant d’aspirer à remporter titre sur titre. Pour l’heure, son projet séduit les industriels et si on se fie à notre source, l’argent coulera à flots dans les années à venir.
N. Boumali
L’immeuble où seront hébergés les joueurs sera loué par un homme d’affaires
Comme nous l’avons rapporté dans l’une de nos précédentes éditions, le président Chérif Mellal a décidé de louer tout un immeuble où seront hébergés les joueurs et probablement les membres du staff technique. Un restaurant et une salle de musculation seront mis à la disposition des joueurs qui ne seront plus obligés de prendre des sandwichs ou des pizzas comme c’était le cas par le passé. D’après notre source, la location de cet immeuble sera prise en charge par un homme d’affaires dont on ignore le nom. Sous l’ère de l’ancien président, certains hommes affaires voulaient aider le club indirectement, mais celui-ci leur exigeait de l’argent.
N. Boumali
Les supporters attendent un avant-centre, un ailier droit, une sentinelle et un défenseur central
JSK : ce qui reste à faire
10 recrues et 4 joueurs U20 promus, tel est le constat du mercato du club kabyle à 2 jours de la reprise des entraînements.
La direction du président Mellal a tracé une stratégie et elle l’a suivie à la lettre. Le recrutement a été assez bien réussi avec la signature de Salhi et Belaïli, ou encore celle de Benkhelifa qui ont satisfait à plus d’un titre la galerie.
Au moment où l’entraîneur est attendu et que le grand travail va pouvoir enfin commencer avec le stage d’Aïn Benian, c’est l’heure des bilans. Premier constat, le groupe n’est pas encore complet, il reste encore des postes à pourvoir dans certains secteurs de jeu, peut-être même dans les 3 compartiments.
Un défenseur central de métier
Alors que les pourparlers avec Belkalem se poursuivent et qu’il n’est pas encore assuré d’y être, il est clair que le poste de défenseur central est celui qui a le plus besoin d’être renforcé.
Même si Belkalem finira par donner son accord, la défense aura toujours besoin d’un 3e joueur, capable d’être la doublure directe d’Essaïd ou de Saâdou. Il faut dire qu’un petit coup d’œil sur la composante de l’effectif nous permet de voir qu’il y a un manque terrible d’expérience de certains joueurs, cela explique peut-être l’envie initiale de garder Guitoune avant que celui-ci ne tourne le dos à la JSK et déclare son refus d’être une roue de secours. Certes, les joueurs promus, notamment Iratni ou même la présence de Tizi-Bouali ou celle de Souyad, le transfuge du RCA peuvent être des solutions, mais le risque qu’ils n’épousent pas la méthode de travail de Dumas reste possible, d’où la nécessité de renforcer l’effectif avec un autre défenseur central.
Une sentinelle, une vraie
Au milieu, la JSK a connu des départs à la pelle, le milieu dans sa partie défensive s’est vidé. Raïah n’est plus là, idem pour Djerrar. Dumas sera appelé à composer un milieu new look, mais la composante actuelle nous permet de constater qu’il manque encore des doublures dans ce poste. Certes, l’équipe a déjà Boukhanchouche, elle a Benkhelifa et Thiam, mais les 3 sont des polyvalents. La JSK ne dispose, toujours, pas d’un élément capable de jouer en sentinelle, juste devant la charnière centrale et de s’occuper d’un rôle purement défensif. Dans le football moderne, il y a des matches où c’est est inévitable ; on l’a vu avec l’équipe nationale et c’est ce qui manque à l’effectif de la JSK.
Un vrai ailier droit
Avec déjà Benaldjia à gauche et des nouvelles recrues comme Hamroun ou Amaouche, le poste d’ailier droit n’est visiblement pas encore couvert.
De toutes les recrues, aucun joueur ne joue à droite, les deux cités plus haut évoluent en 9,5 ; certes, ils peuvent rendre service ailleurs, mais à l’image de Benyoucef qui a été utilisé parfois dans ce registre, ils peuvent passer à coté. C’est dire que ce poste d’ailier droit a besoin de renfort, mais la direction veut temporiser et laisser le coach Dumas rendre son verdict.
Uche sans concurrent
La perte de la bataille Belkacemi risque d’être lourde de conséquences. La JSK n’a presque pas d’avant-centre dans son effectif, à 2 jours de la reprise ; seul Uche est considéré comme tel et n’a pas de concurrent, et comme il ne présente aucune garantie et qu’en plus il n’aura pas quelqu’un qui le menacera, la direction va devoir se pencher rapidement sur le recrutement de cette doublure, qui paraît inévitable si l’on veut éviter de tomber dans les erreurs du passé, car marquer des buts, c’est vital et ça tout le monde le sait, ce renforcement paraît des plus urgents.
- M. A.
Il demande aux supporters de ne pas paniquer
Mellal : «On laissera 3 licences et on se renforcera sur demande du coach»
Visiblement, la direction s’apprête à boucler le recrutement.
Même si certains postes ont encore besoin de renfort, Mellal et sa direction pensent qu’il sera préférable d’attendre le verdict du coach. Dumas, qui est attendu ces jours-ci, pourrait rendre son verdict après quelques séances d’entraînement. Il verra son groupe et décidera, si oui ou non, le groupe a besoin de renfort. En tout cas, Mellal annonce qu’il y a aura tout de même 1 ou 2 joueurs qui arriveront ces jours-ci, les autres ce sera pour plus tard. «Il y aura ces jours-ci 1 ou 2 nouveaux, on a laissé 2 ou 3 licences et le coach verra lors du stage s’il y a un manque, on a encore le temps jusqu’au 8 août pour recruter. Les supporters ne doivent pas paniquer. Le football, ce n’est pas des noms, mais un groupe», a révélé Mellal sur Berbère TV.
- M. A.
Mellal : «Le centre de formation de la JSK sera baptisé Matoub Lounès»
Comme convenu, le président de la JSK Chérif Mellal accompagné entre autres de Mouloud Iboud s’est rendu lundi passé à Thaourith Moussa dans la daïra de Beni Douala pour assister à la commémoration du 20e anniversaire du lâche l’assassinat de Lounès Matoub à Thaourirth Moussa.
Il y avait du monde ce lundi 25 juin pour cette cérémonie de recueillement au musée Matoub Lounès qui n’est autre que la maison où est enterré le célèbre chanteur engagé. Parmi tout ce monde, la direction de la JSK qui n’a pas manqué cette fois-ci l’occasion d’apporter son soutien à la famille Matoub. Mellal, qui a engagé ces derniers jours une tournée dans la Wilaya de Tizi Ouzou, était présent et ce qu’il a pu voir et entendre l’a ému, c’est du moins ce qu’il a laissé entendre par son témoignage sur Berbère TV. D’ailleurs, il annonce que le prochain centre de formation que compte construire le club portera le nom du défunt chanteur. «On voudrait bien, en tant que responsables du club, que le centre de formation rende hommage à Matoub Lounès. On va se concerter, c’est à nous de construire le centre avec le peuple et les sponsors. On le baptisera Lounès Matoub», a-t-il annoncé.
«J’ai déjà discuté avec lui et ce que j’ai vu chez lui m’a ému»
«J’ai déjà rencontré Lounès, je me souviens, c’était lors de l’enterrement de Smaïll Yefsah. J’étais à côté de Matoub Lounès. J’ai discuté avec lui et je l’ai même tutoyé. On l’aimait et on l’aime, tous les Kabyles l’aiment. C’était un moment émouvant en voyant ses proches et sa maison, les gens venus lui rendre hommage, les chants. Il est inoubliable, il mérite plus que ça.»
«S’il était encore en vie, il serait peut-être président de la JSK»
«Sil était vivant, il serait actuellement président de la JSK, il aurait été leader, dommage. Il n’aurait jamais cautionné que la JSK atteigne le fond comme cela a été le cas ces dernières années avec la mauvaise gestion. On espère qu’on sera à la hauteur, on poursuivra son chemin», a conclu Mellal.
- M. A.
Madjène s’est recueilli aussi sur la tombe de Matoub
Mellal n’était pas le seul à se déplacer à Thaourirth Moussa pour la commémoration du 25 juin, date du triste assassinat de Matoub Lounès. Lakhdar Madjène, l’ancien président du directoire, a lui aussi fait le déplacement un jour à l’avance. Il a pu rencontrer Malika, la sœur de feu Da Lounès. Il est utile de signaler que Madjène a été élu récemment au poste de président de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Tizi Ouzou.