N’ayant pas rencontré l’entraîneur Franck Dumas depuis le départ de l’équipe en Allemagne, le président Chérif Mellal devait le voir hier soir ou au plus tard aujourd’hui. Le coach français a rallié l’aéroport Houari Boumediène à 19h et il a été conduit directement à Tizi Ouzou.
Le président Mellal s’est entretenu avec lui à plusieurs reprises, mais il devait se mettre autour d’une table avec lui hier soir ou aujourd’hui afin de faire le bilan du stage effectué en Allemagne.
Recrutement
Même si la direction ne cesse de dire qu’elle ne recrutera pas juste pour recruter et qu’il est temps qu’elle donne la chance aux chances de cru, les dirigeants devaient voir avec leur entraîneur s’il a besoin de renforcer sa défense ou un autre compartiment. Celui-ci a déjà déclaré qu’il est satisfait du recrutement réalisé et que l’équipe dispose de jeunes talents sur lesquels il peut compter.
- Boumali
Aït Tahar nommé directeur sportif
C’est officiel, Mourad Aït Tahar, est désigné au poste de directeur sportif. Jusqu’à hier, il n’a pas signé son contrat, mais il devra rencontrer le président Chérif Mellal aujourd’hui avant d’apposer sa signature sur le contrat qui lui sera présenté. La désignation d’Aït Tahar à ce poste ne fera que du bien à l’équipe puisque celui-ci n’a jamais quitté le milieu du football depuis qu’il a raccroché les crampons. Après avoir défendu le maillot des Jaune et Vert pendant plusieurs années en tant que joueur, Aït Tahar avait servi la JSK en tant que médecin puis en tant que dirigeant avec Hakim Medane, Hamid Sadmi et Saïd Boukhari. Il a ensuite travaillé avec l’académie de la FAF, le NAHD et l’USMA pour ne citer que ces clubs avant que le président Mellal ne fasse appel à lui en cette intersaison.
Aït Tahar entamera sa mission avec l’équipe aujourd’hui. Il sera présent en principe à Azzaga pour assister à la première séance de la reprise qui aura lieu ce matin. Ayant acquis une grande expérience, Aït Tahar qui est connu pour son sérieux fera tout pour s’acquitter comme il se doit de sa tâche. Il sera aidé dans sa mission par Kamel Marek, lequel est déjà en poste depuis le mois de Ramadhan dernier.
- B.
«Je remercie les dirigeants pour leur confiance»
Contacté par nos soins après l’annonce de la direction de sa désignation au poste de directeur sportif, Mourad Aït Tahar n’a pas souhaité de s’exprimer au départ avant son installation officielle, mais il a consenti néanmoins de nous livrer ses premières impressions sur son retour à la JSK en tant que directeur sportif. «C’est vrai que le président Chérif Mellal m’a proposé le poste de directeur sportif. Je suis en discussion avec les dirigeants et je les remercie pour la confiance qu’ils ont placée en moi», a affirmé Aït Tahar.
«Je ferai tout pour apporter le plus attendu de moi»
Sollicité par le président Mellal pour qu’il l’aide à concrétiser son objectif, Aït Tahar se dit prêt à donner le meilleur de lui-même pour être à la hauteur des attentes placées en lui et par les dirigeants et par l’entraîneur. «Je préfère attendre que je sois installé dans mes fonctions pour que je m’exprime. Toutefois, je peux vous dire que je ferai tout pour apporter le plus attendu de moi.»
«Je débuterai ma mission aujourd’hui»
Nommé au poste de directeur sportif, Aït Tahar débutera sa mission avec les Canaris aujourd’hui à l’occasion de la reprise des entraînements. «Oui, je commencerai ma mission aujourd’hui. Je suis conscient de ce qu’on attend de moi et je ne rechignerai pas sur l’effort pour être à la hauteur des attentes placées en moi», a-t-il conclu.
- Boumali
Mellal : «Avec moi, la JSK est entre de bonnes mains»
Ne cédant ni aux intimidations ni aux menaces, le président Chérif Mellal rassure les fans en déclarant qu’avec lui la JSK n’ira que de l’avant. Tout en promettant qu’avec lui, l’équipe renouera avec les titres dans un avenir proche, il se dit déterminé à reconstruire le club. «Toutes les promesses que j’ai tenues aux supporters, je les tiendrai. Je ne laisserai personne imposer son diktat et cela quel que soit le prix à payer. Avec moi, la JSK est entre de bonnes mains et je ne me rechignerai jamais sur l’effort pour lui rendre son lustre d’antan», a-t-il confirmé.
«Hannachi doit avoir honte»
Toujours très remonté contre l’ancien président Hannachi qu’il accuse de comploteur, le président Mellal ne comprend pas comment celui qui a mené l’équipe à la dérive continue à comploter pour tenter de revenir aux affaires du club. «Il doit avoir honte, car c’est à cause de lui que la JSK a touché le fond. Et malgré ça, il continue à comploter contre nous.»
«Aït Tahar est le directeur sportif»
Le président Chérif Mellal que nous avons interrogé sur la nomination d’Aït Tahar au poste de directeur sportif a confirmé l’information. «Oui, Aït Tahar est le directeur sportif. Il débutera sa mission ce mercredi. Il y a aussi Kamel Marek qui travaillera avec l’équipe. Comme je l’ai déjà dit, on fera appel à toutes les compétences afin d’aller de l’avant.»
- Boumali
Reprise ce matin à Azazga
Vu que le stade de 1er-Novembre n’est pas encore disponible, la reprise des entraînements fixée pour ce matin à partir de 9h sur le terrain d’Azazga. L’entraîneur Franck Dumas a mis en garde tous les joueurs contre toute absence injustifiée.
Benabderrahmane : «J’ai dépose plainte contre la personne qui tente de porter atteinte à moi»
Au cours d’une discussion que nous avons eue hier avec lui, le directeur général de la SSPA/JSK, Nassim Benabderrahmane, a confié qui diffuse des vidéos sur les réseaux sociaux et dans lesquelles elle tente de porter atteinte à sa personne répondra de ses actes devant la justice. «J’ai déposé plusieurs plaintes contre cette personne, mais elle n’a jamais été inquiétée. Mais avec la nomination d’un nouveau chef de sûreté de wilaya, elle sera appelée à répondre de ses actes. Cette personne m’avait demandé de l’argent et comme j’avais refusé de lui donner le moindre centime, elle s’est mise à raconter n’importe quoi sur moi sur les réseaux sociaux afin de discréditer auprès des supporters», affirme Benabderrahmane.
- Boumali
Le double jeu des perturbateurs
La photo publiée hier par notre journal et sur laquelle on voyait l’ancien président Mohand Chérif Hannachi et Hanine Meftah attablés en présence d’autres personnes qu’on ne connaît pas continue à faire des vagues. Selon notre source les personnes qui figuraient sur la photo, excepté Hannachi et Meftah bien sûr, se sont rendues dans la soirée d’avant-hier à l’hôtel Itourar pour rencontrer le président Mellal. Après la tentative du coup d’Etat avorté, ces personnes se sont rapprochées de Mellal.
Mellal tentera une résiliation à l’amiable
L’agent d’Uche convoqué par la direction
Comme nous vous l’annoncions dans ces mêmes colonnes, Uche est sur le point de quitter le club kabyle.
Malgré son triplé contre Lebach, la direction a décidé de se passer de ses services trouvant qu’il n’a pas le niveau pour jouer à la JSK.
L joueur, qui n’a pas été tout le temps dans de bonnes conditions pour prendre sa place dans le train en marche, est actuellement au Nigeria où il attend qu’on lui fasse délivrer un visa de travail pur revenir en Algérie, mais entre-temps, il risque de voir son contrat résilié.
En effet, selon une source digne de foi, le président Mellal, via des dirigeants, a contacté l’agent du joueur à savoir Kamel Saidia pour qu’il se présente au siège du club et essayer de trouver un compromis pour résilier le contrat de 2 ans signé par le Super Eagle.
Un salaire de 12 000 € qui fait polémique
L’arrivé de Fiston a certes accéléré les choses mais à la JSK d’autres paramètres sont entrés en considération et qui ont poussé Mellal à vouloir lâcher Uche, il y aurait eu des opérations malsains dans la signature du contrat et des histoires de salaires gonflés, d’ailleurs c’est l’une des raisons qui ont poussé Mellal à envoyer une convocation à l’ex-manager général Karim Doudane qui devra donner sa version des faits.
En tout cas cette rencontre pourrait avoir lieu aujourd’hui et un accord devrait être trouvé, Uche va devoir aller jouer ailleurs, son agent qui regrette de ne pas l’avoir pris du côté du CSC et l’USMA où il avait des touches, regrette déjà cette tournure des événements.
- A.
Le match de la Saoura se jouera sans public
Un mal pour un bien pour les Kabyles !
Le BF a refusé officiellement que les sanctions du huis clos prononcé contre certains clubs dont la JSK soient levées.
Ainsi la JSK recevra la JSS sans ses fans, une décision qui a déçu les fans, mais pas trop la direction puisqu’on croit savoir qu’après ce qui s’est passé avant-hier avant l’annulation de l’AG, les proches du club ont retenu le côté positif du maintien du huis clos, on redoute que les perturbateurs se déplacent au stade et sèment le désordre, et ce huis clos ne sera donc pas forcément une mauvaise chose.
Ceci dit la JSK retrouvera son stade à la 3e journée et d’ici là, il faudra essayer d’éliminer tous les parasites pour permettre à Salhi et consorts un meilleur décollage devant leurs fans.
- M. A.
Il a envoyé sa démission par mail, la direction le convoque pour le questionner
Doudane devra rendre des comptes
Lâché par Mellal en février juste après son avènement, puis rappelé en catastrophe après l’intervention de certains proches, Karim Doudane n’est plus le manager de la JSK.
Le concerné a déposé officiellement sa démission à la JSK avant-hier en l’envoyant par mail. «C’est officiel. Cet après-midi, le manager général du club Karim Doudane a adressé sa lettre de démission à la direction du club. Une lettre adressée par mail et dans laquelle il explique qu’il ne pouvait plus assurer la fonction. Le document a été remis au président Chérif Mellal par le secrétaire général du club. On reviendra dessus », pouvait-on lire sur la page officielle du club avant-hier soir.
Le départ de l’ancien milieu de terrain du MCA était dans l’air, il faut dire que tout au long du stage en Allemagne il était sur la touche, il s’est senti indésirable, et il a laissé l’équipe pour se rendre chez ses proches à Paris, la JSK a continué sans lui, et au même moment, au niveau du siège du club dans le quartier du fer à cheval, l’on s’activait pour résoudre quelques énigmes, celles-ci concernent quelques anomalies constatées dans la gestion des dossiers de recrutement, des contrats de joueurs où il y avait du louche, des chiffres qui ont intrigué la direction de Mellal, ce qui a poussé ce dernier à vouloir en savoir plus, il a envoyé un convocation au désormais ex-manager général et président de la commission de recrutement pour s’étaler sur certains dossiers.
Ainsi Doudane est convoqué au siège de la SSPA pour rendre des comptes, officiellement pour le moment c’est pour parler de certains dossiers de recrutement, mais cela n’est pas le seul grief retenu contre lui, on lui demandera aussi des nouvelles et des renseignements sur le fameux chèque (voir 2) offert par un supporter résidant à Constantine à la direction l’an dernier en marge de la demi-finale de la coupe contre le MCA, une somme importante qui n’apparaît pas encore dans les comptes du club et qui résume la situation au sain du club où Mellal doit encore beaucoup nettoyer pour assainir l’environnement.
- M. A.
«1946/1996 : la Joyeuse Saga des Canaris» projeté à Mouloud Mammeri
Mellal salue l’initiative
C'est un flash-back émouvant sur une page glorieuse de la Jeunesse sportive de Kabylie, que les amoureux du ballon rond ont apprécié lundi à l'occasion de la projection de l’avant-première du film documentaire 1946/1996 : la Joyeuse Saga des canaris.
Ce documentaire de 90 mn, réalisé par Abdarrazak Larbi Cherif, a té projeté, en fin d’après-midi de lundi à la maison de la culture Mouloud-Mammeri devant un public composé, notamment d’anciens joueurs et cadres de la JSK, de l’actuel président de ce club Cherif Mellal, de supporters et d’artistes de la région, consacré à 50 ans de gloire des canaris, il a été reçu avec des applaudissement par le public.
1946/1996 : La Joyeuse Saga des Canaris, est un film consacré à une période où les Canaris dominaient le football national et africain. Le film qui s’ouvre sur des témoignages et des scènes d’archives de victoires de l’équipe et de liesse des supporters, raconte comment la JSK est née pour faire face à un déni que subissaient les footballeurs algériens au sein de l’équipe créé par l’administration coloniale de l’époque à savoir l’Olympique de Tizi Ouzou (OTO) composée essentiellement de Français.
Née dans ce contexte, le destin de la JSK est tout tracé, celui de porter haut le foot algérien et la voix d’une région révoltée contre le mépris de l’administration coloniale française. Devenu un élément rassembleur de toute une région, c’est naturellement que ce club a endossé à partir des années 1970, la revendication identitaires amazighe, témoignent d’anciens joueurs dans le film en soulignant qu’ils n’avaient "fait que leur devoir".
Quelques anecdotes justement dosées agrémentent le documentaire construit de témoignages de ceux qui ont fait de la JSK un grand club et d’artistes dont Matoub Lounès et Lounis Aït Menguellet, et d’autres personnalités de la région, d’archives de la Télévision algérienne, de photos et d’articles de presse.
Le réalisateur : «Des correctifs vont être apportés et notre but c’est que film soit regardé par un max’ de gens»
La projection a été ponctuée d’applaudissements de la part de l’assistance, nostalgique, exprimant ainsi sa reconnaissance à ceux qui ont fait de la JSK un grand club de football et sa satisfaction quant au travail fait par le réalisateur. Ce dernier a eu droit une standing-ovation, à la fin du film, a constaté l’APS.
Lors des débats qui ont suivi la projection des anciens joueurs ont relevé quelques omissions, notamment des noms qui n’ont pas été cités Mouloud Iboud qui a rendu un vibrant hommage au réalisateur pour ce documentaire "réussi" même s’il y a "quelques oublis", il a relevé la difficulté de raconter 50 ans de parcours de la JSK. "Il faudra plusieurs heures pour tout rapporter", a-t-il dit avant de souhaiter que Larbi Cherif réalise la suite du parcours de ce club (de 1996 à ce jour).
De son côté l’actuel président de la JSK Cherif Mellal a salué le travail du réalisateur qui "nous encourage à fournir tous nos efforts pour continuer à écrire la légende de la JSK. Ce film est pour nous une occasion de nous ressourcer pour poursuivre le travail de nos aînés et essayer de faire comme eux sinon mieux".
En marge de la projection, Aderrazak Larbi Cherif a indiqué à l’APS, qu’il était "très content de la forte présence et de la réaction du public à son film". Il a ajouté qu’il a pris acte des observations faites par d’anciens joueurs concernant quelques oublis et compte apporter des correctifs.
Il a aussi exprimé son intention de faire la deuxième partie de la saga de la JSK "pour raconter cette histoire qui continue et que j’espère sera plus flamboyante et plus positive et que la JSK puisse retrouver son niveau d’avant".
Concernant la diffusion de ce documentaire, il a fait savoir qu’il compte entamer des démarches auprès des services compétents pour lui assurer une large audience. "Mon souhait est que ce film soit vu dans toute l’Algérie", a-t-il dit.
- M. A.
Masten : «J’apprends tous les jours au côté de Salhi»
«Je suis encore jeune, j’ai tout le temps pour progresser»
«Saâdou et Tizi-Bouali m’ont beaucoup parlé, ils m’ont mis à l’aise»
«La méthode d’Anikine est moderne»
Entretien réalisé par
SMAÏL M. A.
BECHEKER MASTEN, un nom à retenir, à 18 ans le gardien arrive chez les A, il prend part au premier stage de la JSK new-look et impressionne déjà le staff technique. Lorsqu’on lui posait nos questions, on remarque vite qu’il est différent, même à 18 ans il ne trouve pas de difficultés à répondre, à fuir des questions, à éviter de polémiquer, signe d’une maturité précoce qu’il espère avoir sur les pelouses, il se dit pas pressé, il est conscient qu’il est devant des gardiens qui ont plus d’expérience, parmi eux son idole Salhi, il raconte son ascension et ses premiers pas chez les seniors, écoutons-le.
Après 15 jours en Allemagne, faites-nous un petit bilan du boulot accompli…
Ça s’est bien passé, il y avait tous les moyens à notre disposition que ce soit les infrastructures ou l’encadrement et on a pu faire une bonne préparation.
C’est votre première expérience avec les A, comment avez-vous trouvé l’ambiance et l’accueil ?
Dieu merci, ce sont tous des enfants de bonne famille, je connais déjà parmi eux des jeunes promus avant moi, donc l’intégration était pour moi un peu plus facile, petit à petit, j’ai appris à connaître les autres joueurs, les anciens, c’était une bonne intégration.
Avant de venir chez les A, vous étiez chez les 21 d’abord ?
Non, en U19, donc cette année, je devais être en première année espoir, mais me voilà en senior.
Un surdoué quoi…
(Rire) On peut dire ça comme ça.
Vous avez détrôné un certain Hamdad parti à l’USMA, n’est-ce pas ?
(Un moment de silence) Ben, c’est la vie, c’était mon concurrent, on ne va pas se mentir, c’est quelqu’un que j’aime et j’apprécie beaucoup, c’est comme un frère pour moi, cela fait très longtemps qu’on est ensemble, presque toutes les catégories on les a faites ensemble, c’est comme ça, c’est le destin.
Il est parti à l’USMA…
Je lui souhaite une grande réussite dans sa nouvelle aventure, tout ce que je peux dire de lui c’est que c’est un bosseur, un enfant de bonne famille, quelqu’un de très sérieux.
On a discuté avec Salah Yousfi, il était étonné comment ton remplaçant est en section mais pas toi, c’est quand même intrigant, non ?
Franchement, je me pose pas trop de questions à ce sujet, c’est le destin, je ne sais vraiment pas, peut-être qu’ils le connaissent mieux que moi, moi je le dépasse d’un an, donc il était déjà en U17, mois j’ai fait les présélections, j’ai déjà été provoqué, vu que c’est lui qu’ils connaissent ils n’ont pas voulu prendre le risque de prendre un autre, alors ils l’ont rappelé.
Dans la cage la concurrence est maintenant rude, que penses-tu de Salhi et Benbot ?
Salhi n’est plus à présenter, c’est un international, il joue depuis quelque temps dans le haut niveau, c’est en plus quelqu’un de très gentil, il donne toujours des conseils, j’ai beaucoup appris à ses côtés, ça reste un modèle pour moi.
Et Benbot ?
Benbot aussi, il est gentil, tranquille et travaille bien, il a joué à l’ASAM et c’est un peu grâce à lui que ce club a accédé, et d’un seul coup il est à la JSK, ça se voit que c’est quelqu’un de très solide.
Ceci dit, il y a une grande concurrence entre vous…
Moi en tout cas mon but à moi c’est de progresser, je suis jeune, j’ai tout l’avenir devant moi, j’ai le temps d’apprendre, quant au temps de jeu, je suis sûr que ça va venir plus tard.
Vous avez eu vous et Benbot assez de temps de jeu, vous par exemple lors du match de Wiesbach, on vous a vu surexcité, et vous avez sorti un match de haute classe, est-ce que cela résume un peu votre niveau ?
Comme je vous l’ai dit, les joueurs m’ont vraiment aidé, j’ai té rassuré et mis en confiance, j’étais un peu complexé au Allemagne, mais des joueurs comme Nabil Saâdou, Tizi-Bouali, ils m’ont enlevé le stress, je me suis vite senti à l’aise, incha Allah je me sentirai plus en confiance, car il me reste encore du chemin à parcourir, mais je suis confiant les résultats vont venir.
Vous savez qu’autrefois la JSK a toujours enfanté ses propres gardiens, les exemples sont nombreux, et Gaouaoui et Hamenad les internationaux sont les 2 derniers exemples, comptez-vous faire de même ?
Bien sûr, je vais faire une bonne carrière dans le football, après incha Allah le reste va venir tout seul, réussir comme ces noms-là, ça serait magnifique.
Vous êtes coaché par Frederic Anikine, c’est la première fois que vous travaillez avec lui, vous l’avez trouvé comment ?
Il a entrainé des teams en Europe, les gardiens de la Guinée équatoriale, des teams un peu partout dans le monde, c’est quelqu’un avec une grande expérience, il propose des exercices nouveaux, sa méthode de travail est moderne, donc c’est parfait pour nous, moi personnellement je me suis bien senti avec lui.
Il vous a bien fatigué lors des dernières séances, n’est-ce pas ?
Oui, même trop, mais c’est ce qu’on veut, nous, quand tu te sens fatigué, ça veut dire que t’as bossé.
Vous vous êtes préparés en Allemagne, c’est l’une des rares fois que la JSK vienne en Europe pour se préparer…
Ça fait plaisir de venir en Europe, et en Allemagne s’il vous plaît ! ça motive pour la suite, la préparation s’est bien passée, il y a des joueurs peut-être qui n’ont jamais joué sur du gazon comme ça comme moi, j’ai appris à connaître la pelouse naturelle, c’était bien, après il ne faut pas nier que les responsables de la direction ont mis le paquet, et ce, sur tous les plans, la nourriture, l’hôtel, les stades, toutes les infrastructures qui ont été mises à notre disposition, ils sont à remercier.
C’est qui le modèle de gardien d but de Masten, ici ou ailleurs ?
Ici, c’est Salhi, le gardien de l’EN, à l’échelle internationale c’est Neuer, Navas.
Navas, vous êtes donc un fan du Real…
Ah oui je suis Madrilène et fier de l’être.
- M. A.
La phrase qui choque !
Lors de l’interview avec Masten, un passage dans lequel il évoque sa joie de se préparer en Allemagne a attiré notre attention.
Le joueur affirme en effet que c’est la première fois qu’il travaille sur du gazon naturel : «La préparation s’est bien passée, il y a des joueurs peut-être qui n’ont jamais joué sur du gazon comme ça comme moi, j’ai appris à connaître la pelouse naturelle, c’était bien », un passage qui en dit long sur la souffrance des jeunes catégories en Algérie contraints de travailler sur du synthétique qui malgré les qualités disponibles depuis quelques années n’égalera jamais le travail sur du gazon naturel.
Le préparateur physique n’est pas revenu
Dumas est rentré hier soir avec Anikine
L’entraîneur Franck Dumas a regagné hier soir la ville de Tizi Ouzou en compagnie de son entraîneur Anikine. Il a rejoint l’aéroport Houari-Boumediène à 19h avec son compatriote avant qu’un responsable ne le conduise directement à Tizi Ouzou. L’absence du préparateur physique n’est pas passée inaperçue puisque celui-ci a assuré tout le stage effectué en Allemagne.
Il ne dispose pas de visa
Uche toujours au Nigeria
L’attaquant nigérian Uche Nwofor se trouve toujours chez lui au Nigeria. D’après une source proche de la direction, il attend d’obtenir son visa d’entrée en Algérie pour réintégrer l’équipe. L es dirigeants lui ont envoyé tous les documents nécessaires pour qu’il puisse avoir son visa dans les plus brefs délais. Il est utile que son visa qui lui a été délivré par l’ambassade d’Algérie au Nigeria a expiré et c’est pour cela qu’il lui faudra qu’il le renouvelle.
Thiam est déjà à Tizi Ouzou
Contrairement à Uche Nwofor qui est toujours au Nigeria, le milieu guinéen Mohamed Thiam est déjà à Tizi Ouzou. Il reprendra ce matin les entraînements avec le groupe.
Fiston prolonge son séjour au Burundi
L’attaquant Abdoul Razzak Fiston devait regagner la ville de Tizi Ouzou dans la journée de lundi dernier, mais jusqu’à hier il n’est toujours pas revenu. Il s’était entendu pourtant avec les dirigeants pour qu’il entame les entraînements avec le groupe aujourd’hui.
Mellal devait rencontrer le wali hier soir
Suite aux menaces dont ont été victimes certains actionnaires notamment le président du CSA Samy Idrès dans l’après-midi de lundi dernier, le président Chérif Mellal devait rencontrer hier soir le wali pour lui demander en sa qualité de premier magistrat de la wilaya de prendre des mesures pour que cela ne se reproduise plus à l’avenir.
Mekidèche : «Avec ses 7 étoiles, le maillot de la JSK est lourd à porter»
«Un jour, je finirai par m’imposer»
«Le groupe est composé de joueurs sérieux, et ça c’est bon signe»
«Dumas, c’est ce qu’il y a de mieux pour la JSK actuellement»
«Je suis Kabyle d’Ath Ouartilane»
Avec son look de rappeur américain, les voyageurs pouvaient le prendre pour une star de la chanson, mais c’est sur une autre surface qu’il sait faire parler son art, lui c’est Nassim Mekidèche, la plus jeune recrue de la JSK lors de ce mercato, il st venu dans le silence, il n’a pas fait de bruit, il a travaillé sérieusement lors du stage et comme il n’a jamais donné d’interview depuis le tout premier jour, on a décidé de le présenter aux supporters.
Milieu de terrain de formation, il est en train de briller dans l’axe, à 18 ans, il a déjà faim et veut percer chez les A, il répond à nos questions et raconte sa venue et ses débuts à la JSK.
Vous êtes le seul nouveau qui ne s’est pas encore exprimé dans la presse, c’est bien ça ?
Oui, exactement, je suis ravi de le faire à travers votre journal.
Alors pour débuter, présentez-vous à nos lecteurs et aux supporters de la JSK…
Nassim Mekidèche, défenseur axial, 18 ans, je viens du Canada, j’étais au sein de l’équipe des Etoiles de l’Est, j’ai eu des expériences en France, notamment à Lille, à Angers, j’ai emmagasiné un petit peu d’expérience.
Une autre expérience au NAHD aussi, juste avant d’atterrir à la JSK…
Exact, j’allais signer au NAHD au début, et le destin m’a fait diriger vers la JSK.
Oui, mais qu’est-ce qui n’a pas marché au Nasria ?
C’est un bon club avec de bons joueurs, cela ne veut pas dire qu’il y a eu des problèmes, mais je préfère dire que j’ai suivi un autre destin, la JSK m’a donné ma chance et je l’ai saisie.
C’était quand ?
C’était cette année, je me suis entraîné avec eux 3 mois, on m’a dit que tout était bon, j’ai donné mon dossier médical et j’allais signer avec eux, avant que tout soit annulé à la dernière minute.
A la JSK on accepte de vous engager directement, on vous fait signer un long bail et on vous donne une licence espoir, c’est bien ça ?
Exactement.
Et là vous êtes intégré parmi les seniors, avec qui vous avez fait la préparation avec les A, ça vous fait quoi d’avoir cette chance d’intégrer le group pro ?
Très bien, on apprend chaque jour, c’est comme ça qu’on grandit, j’essaye d’apprendre chaque jour de chacun.
Vous n’avez pas peur de vous éloigner de ce groupe des A en signant avec les espoirs ?
Non, vraiment pas, je suis là, on va me donner ma chance, je vais répondre présent, là je sais que je suis encore jeune, je profite de chaque moment, je me donne à fond et je sais qu’un jour ma chance viendra.
Donc, vous êtes conscient que vous allez beaucoup plus jouer avec la catégorie espoir…
Honnêtement, que je joue espoir ou senior ça m’est égal, l’essentiel, c’est que je progresse individuellement et collectivement, j’en serai comblé.
En vous voyant venir, les supporters étaient juste étonnés de cette trouvaille, ils se sont dit : mais qui est ce jeune venu du Canada, pays plus connu pour son hockey sur glace que pour le foot, qu’avez-vous à leur dire ?
Au Canada il y a aussi de très bons joueurs de foot, malheureusement le pays est connu beaucoup plus pour le hockey et tout, mais il y a aussi de bons joueurs, il y a du talent, qui sait ? En tout cas moi je suis venu en Algérie pour tenter ma chance, je vais tout donner, je travaille chaque jour à fond, je côtoie de grands joueurs, je profite des bons moments et je me donne à fond.
Vous êtes originaire de quelle région du pays ?
Je suis Kabyle d’Ath Ouartilane et je vis à Belouizdad, c’est-à-dire je suis né au Canada, mais depuis que j’étais tout jeune je venais en Algérie.
Vous venez de terminer un stage de qualité, un mot sur la composante du groupe…
Très belle ambiance, ce sont tous des gens de bonne famille, il n’y a rien à dire, on apprend chaque jour avec eux.
Etre comme ça dans une équipe en pleine construction, ça vous aide à plonger dans l’ambiance en tant que nouveau, n’est-ce pas ?
C’est vrai, il y a beaucoup de nouveaux joueurs, mais ce qui me plaît le plus c’est que tout le monde sont des ‘’wled familia’’ macha Allah.
Parlons un peu foot, c’est quoi votre poste de prédilection?
Moi mon poste c’est celui d’axial, au début j’étais en 6, après, quand j’ai pris un peu de gabarit on m’a mis axial, je me suis imposé dans ce poste, mais je peux aussi rendre service en 6, il n’y a aucun problème.
Justement contre Lebach, on a vu le coach vous incorporer au milieu…
Oui, ça c’était aux entraînements, parce qu’on est beaucoup de défenseurs dans l’axe, donc j’ai joué au milieu, ça ne m’a pas dérangé.
Le modèle de « Meki » dans le foot c’est qui ?
Il y en a plusieurs, Zidane par exemple, après dans mon poste, je dis Ramos.
Vous êtes supporter du Real, ça se voit…
Exactement.
On parle un peu du coach, comment le contact a eu lieu entre vous ?
Le coach est bon, il a eu une grande carrière en tant que joueur, il est passé par de grands clubs, on essaye toujours d’apprendre à ses côtés, on peut dire qu’il n’y a pas mieux que lui pour ce groupe comme coach.
Est-ce qu’il vous a parlé, à titre personnel ?
Non, mais il est toujours aux petits soins, il donne des petits conseils, il a beaucoup de conseils, il nous demande de faire attention, des trucs comme ça.
Vous savez qu’il jouait dans l’axe, on présume…
Effectivement, c’est pour ça qu’on apprend de lui, chaque petit conseil est bon pour nous.
Pour revenir à votre venue cet été à la JSK, on avait laissé entendre qu’il y avait un gros souci avec ton club d’origine, une indemnité assez importante qu’il fallait payer, qu’en est-il au juste ?
C’est faux, il n’y a aucune indemnité, c’est un transfert normal.
Quels objectifs vous vous êtes fixés en venant à la JSK ?
C’est sûr, m’imposer, c’est le plus important, mais, personnellement, j’essayerai de progresser individuellement et collectivement, cette année je vais beaucoup progresser physiquement, mais je sais qu’avec le temps le jour viendra.
Vous vous sentez à l’aise avec quelqu’un en particulier dans ce groupe ?
Honnêtement, tout le monde, comme je vous l’ai dit, ce sont des hommes de bonne famille, ils m’ont bien accueilli, ils m’ont mis à l’aise, je les en remercie.
La concurrence dans l’axe comme vous l’avez dit est rude, avec 6 joueurs évoluant dans ce registre, vous avez ressenti cette concurrence ?
Oui, c’est normal, mais la concurrence c’est la source de motivation, c’est vrai qu’il y a beaucoup de concurrence, mais elle est bénéfique pour chacun de nous et pour l’équipe, personnellement je suis conscient qu’elle est bonne pour nous tous.
Sauf que l’entraîneur veut compter sur des seniors, des joueurs d’expérience…
Bien sûr, ils ont plus d’expérience, peut-être que je n’ai pas plus d’expérience par rapport à un joueur qui a joué la coupe d’Algérie ou quelque chose comme ça mais avec le temps ça va venir, je ne perds pas espoir de m’imposer.
Vous avez hâte peut-être de découvrir le public du 1er-Novembre, vous le connaissez ?
Oui, c’est un grand public, une ambiance de folie, on a tous envie d’y être.
Vous jouez dans un club unique, est-ce que vous avez une idée sur la chance que vous avez de porter le maillot le plus lourd au pays ?
Oui, lourd avec ses 7 étoiles, 7 coupes d’Afrique ; il n’y a aucun club en Algérie qui a réalisé ce que ce club a fait, c’est le club référence, honoré de porter son maillot.
La sélection, vous y pensez ?
C’est le rêve.
Il paraît que votre père est toujours derrière vous, c’est lui qui oriente votre carrière, n’est-ce pas ?
Il est toujours là, il ne m’a jamais abandonné, j’ai vécu plusieurs échecs, et j’ai toujours surmonté la pente, c’est comme ça qu’on se forge, et il m’a toujours aidé, supporté mentalement et physiquement et tout, je ne le remercierai jamais assez.
- M. A.