Contacté par nos soins hier, l’ancien président de la SSPA/CRB Athletic et actuellement simple actionnaire, à savoir Réda Malek, nous a affirmé ce qui se dit actuellement sur son retour éventuel à la présidence du club.
Comme nous l’avons indiqué dans notre édition d’hier, Réda Malek a été approché par d’anciens responsables du club, dont Gana et Yahia Hassani ainsi que Messaoud Merad pour lui demander de reprendre les rênes du club. Contacté par nos soins, il nous le confirme : «Oui, c’est vrai, plusieurs personnes m’ont approché pour me demander de sauver le club et tout faire pour le sauver de ce qu’il est en train de vivre depuis ces derniers mois. Parmi ces personnes, il y a ceux que vous venez de citer et d’autres également. Pour être franc avec vous, oui, on m’a bel et bien sollicité pour revenir au CRB, mais cela ne veut pas dire que je leur ai dit oui. Il y a des étapes à suivre pour pouvoir le faire, d’autant plus que la situation au sein du club est très inquiétante. Le CRB c’est mon club et pour lequel j’ai mis toute mon énergie pendant des années pour qu’il se porte bien, mais, malheureusement, des gens que tout le monde connaît m’ont mis les bâtons dans les roues et sont arrivés jusqu’à verser dans la calomnie pour me pousser à partir, et voilà où on en est arrivés aujourd’hui. Où sont tous ces investisseurs, dont on a cessé de parler, qui étaient censés me succéder ? Je ferai mieux de m’arrêter là.»
«Le wali d’Alger et le ministre de la Jeunesse et des Sports m’ont également contacté»
Il n’y a pas que des personnalités du club qui lui lui ont demandé de reprendre le club, puisque Réda Malek affirme que des hauts responsables du pays ont également pris attaches avec lui récemment. «Il y a également Monsieur Zoukh et Monsieur Hattab qui m’ont également contacté récemment», affirme Malek et d’ajouter : «J’ai pu avoir un entretien téléphonique avec eux depuis quelques jours et m’ont fait signe d’un soutien de leur part pour que je puisse reprendre la présidence du CRB et surtout de tout faire en sorte pour que le club retrouve le haut niveau. Mais j’étais en Espagne lorsqu’ils m’ont contacté, donc on ne s’est pas encore rencontrés autour d’une table pour discuter d’une manière plus explicite de ce sujet.»
«Avec seulement 20 milliards de sponsoring je vais bâtir une équipe de rêve»
En plus d’avoir rappelé que pendant la période de sa présidence le club se portait très bien, que ce soit sur le plan financier ou sportif, Malek déclare : «Je ne peux me contenter que de paroles pour dire que oui je vais revenir. Tout le monde sait que je suis le genre de président qui met, sans hésitation, son propre argent à la disposition du club, mais il doit y avoir quand même un minimum de soutien et d’aide de la part de tous, entre autres, des pouvoirs publics. Si le Mouloudia Club d’Alger possède le soutien d’une grande entreprise nationale avec pas moins de 50 milliards de centimes par an, moi je vous affirme qu’avec un soutien de seulement 20 milliards de centimes en sponsoring par an je vais bâtir une équipe de rêve, même si cela va nécessiter beaucoup de temps, parce que contrairement à la situation dans laquelle j’ai laissé le club, le successeur de Bouhafs, quelle que soit son identité, devra tout rebâtir de zéro.»
«Si j’ai le soutien des pouvoirs publics, je reviendrai»
Voulant avoir un avis plus clair concernant son propre avis quant à son retour aux affaires du club, Réda Malek souligne : «Je ne peux vous répondre d’une manière catégorique concernant mon retour à la présidence du CRB, parce que simplement cela dépend de plusieurs facteurs. Je ne suis pas un fou pour replonger dans les mêmes conditions dans lesquelles je me trouvais avant de partir. On doit assainir l’entourage du club, parce que ce sont ceux qui prétendent sans cesse aimer le CRB qui sont le mal de ce club sur tous les plans. Donc, pour être plus clair, si j’ai le soutien des pouvoirs publics, je reviendrai sans la moindre hésitation, puisque cela est le seul moyen pour faire face efficacement à toutes ces personnes malveillantes.»
- B.
La semaine de tous les risques
Par Sofiane Boulaouche
A compter d’aujourd’hui, l’équipe du CRB que dirige Tahar Chérif El- Ouazzani n’aura que cinq jours pour se préparer à son premier match officiel de la saison.
La dernière ligne droite de la préparation de la nouvelle saison sera entamée dans des conditions déplorables. Pour sa part, le coach n’arrive toujours pas à mettre en place un onze en raison du manque cruel de joueurs de qualité et d’absence d’équipe au niveau des trois compartiments. A cinq jours du coup d’envoi de la nouvelle saison, le CRB n’a pour l’heure assuré que les services d’un seul gardien, à savoir Cédric. Le coach n’a aucun attaquant sur lequel il pourra compter, ni même de charnière centrale claire, en raison de l’absence de Keddad et Keniche à l’occasion de ce premier match. A moins d’une semaine du premier match officiel de la nouvelle saison, on ne sait pas encore qui qualifier des 25 joueurs qui sont à la disposition de l’entraîneur depuis le stage de Tlemcen. Ils ne sont, selon une source officielle, que 8 joueurs à avoir été qualifiés, et pour le reste, rien n’est stable.
La reprise menacée ?
Une source officielle nous a indiqué au courant de la journée d’hier qu’il y aurait un risque important que la reprise des entraînements se passe mal, et ce, en raison de la possibilité que des joueurs s’absente à cause de leur argent. Et pourtant, moralement, un tel comportement ne devrait absolument pas avoir lieu, d’autant plus qu’il n’y aucun texte de loi indiquant qu’un employé quel qu’il soit a le droit de faire grève pour absence d’avances sur salaire.
- B.
La SNTA pourrait être l’entreprise tant attendue !
Une source au courant des affaires du club nous a indiqué hier qu’en plus d’un éventuel sponsoring de la part de Condor, le CRB pourrait être racheté incessamment par une grande entreprise nationale. Il s’agit, selon notre source, de la Société Nationale des Tabacs et Allumettes dont le siège social se trouve d’ailleurs au 40, Rue Hocine Noureddine, au niveau de la commune Mohamed Belouizdad.
Nous avons même appris que les négociations pour que cette entreprise reprenne le club sont à un stade très avancé. Son arrivée ne serait donc qu’une question de temps.
Le club aurait bénéficié de 4 milliards de la part du wali d’Alger
Depuis quelques jours, le CRB aurait bénéficié de 4 milliards de centimes de la part du wali d’Alger, sous forme de subvention pour aider le club à respirer pendant cette période sensible. Mais ni les responsables officiels du club ni une autre personne n’a évoqué ouvertement cette importante rentrée d’argent, d’autant plus que beaucoup de rumeurs circulent à propos du bénéficiaire réel.