Après plus d’une semaine de mutisme, voilà le coach Franck Dumas qui livre enfin ses impressions sur la période précédente et, bien évidemment, sur le match de demain contre le PAC.
Le coach français de la JSK évoque d’abord la période d’arrêt de 10 jours qui lui a permis d’apporter des correctifs. «Le moral ça va, le championnat il n’y en a eu pour personne, à part les matches en retard, non, ça nous a aussi permis de faire reposer les joueurs, après on a doublé les séances, on s’adapte, on connaît les dates FIFA, alors qu’on ne connaissait pas les dates de reprise du championnat, mais tout va bien.»
«Je préfère travailler dur que de jouer des matches amicaux»
Le coach explique son choix pour la période d’arrêt où il n’a pas joué de matchs amicaux. «Il y a des adeptes des matches amicaux et ceux du travail plus dur aux entraînements, on a fait la 2e solution, ça permet de prendre le temps de bosser, d’expliquer les choses, on n’est pas dans l’urgence, on a plus de possibilités de travailler quelques exercices.»
«Slama commençait à se poser beaucoup de questions»
Slama est enfin qualifié, le coach en parle pour la première fois. «Pour le bien de tous c’est bien, le soulagement est beaucoup plus pour lui déjà, parce que le pauvre commençait à se poser beaucoup de questions et c’est normal, c’est un joueur et en plus de qualité, ça va rajouter a notre effectif, il a toujours bossé pour être performant et les joueurs et moi on est ravis qu’il puisse à nouveau être compétitif.»
«Tout le monde est prêt pour le PAC»
Un joueur en plus, est-ce une pression en plus ? Le coach répond par la négative. «Ah non, ce ne sont pas des soucis, ce sont des avantages, j’ai toujours dit je préfère avoir des problèmes pour faire un groupe que des facilités, les joueurs le savent bien, il n’y a pas de titulaires à part entière, il y a un équilibre à trouver et puis ça doit être des choix, des choses que je dois trancher, pas de soucis, tout le groupe est là, donc tout le monde est prêt pour le match, on a des choses à travailler avec les joueurs, le PAC c’est une très, très, très bonne équipe, qui joue très bien au ballon, on arrive avec beaucoup d’humilité, notre caractère et notre envie, et on va être prêts pour le match.»
«Saâdou dit qu’il est a 100%»
«Le joueur a souffert de petits bobos bien avant ce match, je n’ai rien géré, je n’étais pas vraiment au courant, car quand je posais des questions, on me disait que ça va, après j’apprends que ça va moyennement, donc je n’étais pas content, moi, soit ça va soit ça ne va pas, je ne demande jamais à un joueur de se sacrifier, parce qu’une petite blessure ça peut en devenir une très grande, c’est idiot de ma part et ridicule par rapport au joueur. On a eu une petite discussion, j’ai dit soit tu peux à 100%, soit tu ne l’es pas, à ce moment-là, moi je m’adapte, il n’y a pas de soucis, apparemment il est à 100%, le staff médical, Rudolphe, même lui il dit qu’il est à 100%.»
«Le Paradou est une machine bien huilée»
A la question de savoir si le PAC est l’adversaire le plus coriace que la JSK va rencontrer, le coach valide : «Si c’est d’un point de vue organisation, je dis : oui, je le pense, parce que la machine est bien huilée que ce soit offensivement ou défensivement, chaque joueur sait faire ses déplacements, ils le savent, le PAC est réputé pour ça aussi, au pire, la seule personne qui sera surprise, ça sera moi, même si j’ai regardé leur match hier, moi je les connais pas en visuel , je ne les connais qu’à travers la télé.»
«C’est une autre culture du foot algérien et ça marche bien»
«D’après ce que j’ai pu entendre et me renseigner, oui, il faut avoir beaucoup de respect pour cette équipe, qui n’est qu’à sa 2e année en Ligue1 Mobilis, c’est tout jeune, on voit qu’il y a du super boulot, il y a des jeunes qui veulent apprendre et progresser, c’est peut-être une autre culture du football algérien, mais ça marche bien.»
«On a bien bossé pour les mettre en difficulté»
«Ils n’ont pas de pression, la seule c’est de rester en Ligue1 Mobilis, j’en ai deux chez moi, ça veut dire il y a de la qualité, c’est agréable à voir, on a bossé pour les mettre en difficulté, après ce match, on pensera à la série contre le MCA, le CRB et l’ESS.»
«Mon seul souci, c’est que tout le monde soit compétitif»
Le coach a beaucoup changé de joueurs durant les 4 premiers matches, va-t-il stabiliser son onze ? Dumas n’y voit pas une nécessité car le plus important d’après lui est ailleurs. «Ce que je veux c’est que tout le monde soit compétitif, mon problème ce n’est pas de changer les joueurs, mais je fais attention au système car le système, tu ne le changes pas du jour au lendemain, et à partir du moment que tu travailles quotidiennement avec les joueurs et le système, les joueurs seront aptes et comprennent le système, donc faire changer un ou deux joueurs à chaque match, ça ne me pose pas de problème, la stabilité c’est sur la performance, elle n’est pas sur le choix des joueurs.»
«Pour Fiston on ne va pas se précipiter»
Fiston a joué avec le Burundi et a même été décisif, il arrivera aujourd’hui, mais est-ce qu’il pourra jouer demain ? Le coach attendra. «J’ai les plans A, B et C, on va voir l’état de fatigue, voire comment il va aller, on ne va pas prendre une décision très rapide par rapport à ça, avec 90 minutes c’est lourd, à quel rythme ! On va parler avec lui.»
«Jusqu’à maintenant nos adversaires nous ont beaucoup respectés»
Avec une attaque ayant marqué 1 but en 3 matches (sans compter l’USMBA), la JSK n’a vraisemblablement pas la meilleure ligne offensive du championnat, le coach explique : «Ce qui me rassure, c’est qu’on a eu beaucoup de respect par rapport aux adversaires qu’on a rencontrés, parce que quand vous voyez un adversaire qui d’habitude joue à 4 et ici quand c’est la JSK il joue à 5 c’est une forme de respect par rapport à nous, un 4-5-1 avec une défense renforcée, un milieu garni, après à nous de trouver les solutions aussi, mais c’est un peu plus compliqué aussi, parfois on est surpris par la tension, comme dans le dernier match qu’on a fait, où l’adversaire laisse le ballon, on doit être un peu plus malin sur la circulation, sur l’attente, sur la patience ; voilà, on arrive à jouer à l’extérieur et c’est nous qui prenons des contres, en 2e mi-temps on est plus malins, c’est nous qui faisons des contres, donc avec un peu plus de maturité, peut-être qu’on rencontrera des adversaires qui joueront un peu moins défensivement, par rapport a la JSK, ce sera à nous de trouver les solutions.»
«Je jouerai avec 3 attaquant s’il le faut, mais c’est l’équilibre qui nous fait défaut»
Pour le manque d’efficacité, vu que l’équipe arrive à se procurer des occasions, Dumas enchaîne : «Je ne sais pas si c’est un problème, on est peut-être un peu moins performants devant le but, vouloir parfois rentrer avec le ballon dans le but, on a tendance a faire une passe supplémentaire, alors qu’on peut jouer direct, je joue avec deux attaquants et un offensif, des éléments sur le couloir, qui peuvent également participer, s’il faut rajouter du monde devant, ça ne me dérange pas, le problème c’est qu’il faut trouver un équilibre, dans ce système-là il faut trouver une volonté pour marquer, un tueur, c’est un tueur, et ce n’est pas facile d’en trouver.»
«Uche tarde à démarrer»
Le coach évite avec brio une question posée et qui concerne Uche, il rappelle qu’il est en période de progression. «Oui, il tarde à démarrer, quand je suis venu, il y a eu des choix, je suis venu pour un projet, si on m’avait dit c’est juste pour gagner des matches et redonner ses belles couleurs à la JSK en un an j’aurais pensé qu’ils se sont trompés d’entraîneur et de recrutement, mais ça n’a pas été le cas, je vois certains joueurs qui déclarent : on veut jouer le haut du tableau, personne ne veut jouer le haut du tableau, mais l’objectif n’est pas là, même pas le titre, il faut arrêter de rêver, le but du jeu c’est d’avoir une progression, rien ne nous empêchera d’avoir des ambitions l’année prochaine, même cette année, on ne va pas jeter des matches et dire qu’on vient pour perdre ou faire un nul, on fait tous les matches pour les gagner, mais je laisse le rêve aux autres et je garde la réalité, cette année le projet c’est la progression des jeunes et de l’équipe, la JSK a des ambitions, c’est normal et tant mieux, je pense que les ambitions sont réelles, elles ne seront réelles que l’année prochaine, si on commence à vouloir brûler des paliers, on va droit dans le mur.»
«Notre objectif cette année c’est la progression des jeunes»
Chaque jour il y a une progression aux entraînements, dans chaque match il doit y avoir une progression dans la performance individuelle et collective, c’est ça notre objectif, ceci dit on n’est pas idiots aussi,, les résultats conditionnent notre façon de travailler, notre état d’esprit, mais ce n’est pas l’objectif premier, je m’appuie plus sur la performance, si on est bons on gagnera, et le résultat ne sera que le résultat de la performance, si on est bons 10 fois on gagnera plus de fois, si on est moyens on gagnera moins comme lors du dernier match car par moments on était mauvais, on perdra beaucoup de matches, ne me parlez pas de titre, car on n’est pas armés pour ça, mais on est là pour redonner du plaisir aux supporters et redonner son identité au club.»
«Si on perd un match, ça sera la fin de rien»
«Ce que fait Chérif (NDLR : Mellal) est grandiose, on est sur la bonne route mais ça prend du temps, si je dis on jouera le titre je tue les joueurs et je mens au public, je veux qu’il soit derrière nous, si on perd un match ce n’est la fin de rien, en un mois on a essayé de travailler un system et une animation, il y a des manques mais on y travaille, la première ambition qu’on a est individuelle, celle-ci concerne les joueurs, après elle sera collective et ainsi de suite», conclura-t-il.
S.M.A
Altercation Tizi-Bouali -Boukhanchouche, l’inattendue réaction du coach
«J’espère qu’il y en aura d’autres»
Comme nous l’avons révélé samedi passé, les deux joueurs Tizi-Bouali et Boukhanchouche se sont réconciliés après s’être accrochés jeudi. Cela a même entraîné des tensions dans le groupe et une onde de choc, mais le coach préfère positiver et prendre du bon côté. Ce qui explique le fait d’avoir passé l’éponge et de n’avoir pas pris de mesures disciplinaires. Pis encore, le coach espère plus d’étincelles : «Ça se passe dans tous les clubs, j’ai vécu ça en tant que joueur, et tant mieux, car quand je demande aux joueurs d’être plus agressifs en défense, ce n’est pas pour faire des caresses aux attaquants. Je ne leur dis pas de les découper, je leur parle sur le marquage, sur les interventions, sur les duels. C’est ce qu’ils ont fait ; après, que le joueur offensif accepte ou n’accepte pas, c’est autre chose. On est à l’entraînement, on n’est pas là pour se casser les jambes. Mais on est là aussi en mode compétition. Et puis il y a certains qui sortent des mots, qui s’insultent ; moi ça ne me dérange pas. Ce qui me dérange, c’est que ça parle trop. Ne croyez pas que ça ne se passe qu’en Algérie ! ça se passe ici en France, au Cambodge, c’est comme ça ; je ne vais pas dire heureusement, mais ça veut dire qu’il y a du caractère, ça vit, je n’ai pas affaire à des agneaux ; j’ai des jeunes, des adultes, et des pères de famille. J’ai des gens qui sont responsables, et quand il y a quelque chose qui ne va pas, ils réagissent à leur façon. Après, quand il y a une chose qui ne va pas, il faut calmer les choses, et ça ne me choque aucunement. J’espère qu’il y en aura d’autres.»
- M. A.
Dumas parle des Verts
Alors qu’on s’attendait à une analyse de sa part concernant le match de l’EN, Dumas nous a fait savoir qu’il a manqué le match ainsi que ses joueurs : «J’ai décalé l’entraînement exprès pour pouvoir suivre le match et les joueurs aussi. Mais à cause du retard, on l’a raté ; on était dans l’obligation d’aller s’exercer», nous dira-t-il.
18 000 billets sont imprimés
Les guichets pour la vente ouvriront dès aujourd’hui à 16h
Comme nous l’avons rapporté dans notre dernière édition, la direction a décidé d'imprimer 18.000 billets pour le match de ce mardi contre le Paradou AC. Les dirigeants s’attendent à une présence massive des supporters vu que la rencontre se jouera un jour férié. Pour éviter de longues files d’attente devant les guichets ce mardi, la vente des billets débutera à partir d’aujourd’hui. Les supporters doivent se déplacer en grand nombre pour aider leur équipe face au PAC, car au vu de tout ce qu’elle a montré jusqu’à maintenant, elle peut aisément jouer les premiers rôles.
- Boumali
Il ne veut pas que son équipe concède le moindre point sur son terrain
Mellal s’adressera aujourd’hui à ses joueurs
Rentré d’Allemagne hier soir après avoir réglé certaines affaires, le président Chérif Mellal devra s’adresser à ses joueurs aujourd’hui ou au plus tard demain afin de les sensibiliser sur l’importance de la rencontre de ce mardi. Ayant mis tous les moyens à leur disposition, il leur demandera d’assumer leurs responsabilités en offrant aux supporters les trois points de la victoire. Il a raison d’être exigeant avec ses joueurs puisqu’il les a payés jusqu’au dernier centime.
- Boumali
Regroupement depuis hier à Itourar
Afin de bien préparer le match de ce mardi face au PAC, les poulains de Franck Dumas sont entrés hier en regroupement à l’hôtel Itourar. Encore frustré par les deux points perdus lors de la rencontre précédente face à l’ASAM, le coach français estime que pour que ses joueurs gardent toute leur concentration, ils doivent être ensemble 48 heures avant le match.
La liste des 18 sera arrêtée aujourd’hui
Si dans la journée d’hier, 20 joueurs sont concernés par la mise au vert d’avant-match, l’entraîneur Franck Dumas arrêtera la liste des 18 à l’issue de la séance de ce soir prévue à partir de 18h. En principe, il n’y aura pas de surprise dans la liste des convoqués.
Il est attendu aujourd’hui à 15h
Fiston titulaire face au PAC
L’entraîneur Franck Dumas entretient le suspense concernant la titularisation de l’attaquant burundais Abdoul Razzak Fiston en déclarant, lors de la conférence de presse, qu’il devra d’abord le voir avant de trancher sa titularisation ou pas. Mais d’après une source proche de la direction, les chances de voir Fiston débuter la rencontre d’entrée sont grandes pour peu qu’il rallie la ville de Tizi-Ouzou avant la nuit. Notre source révèle que Fiston est attendu à 15h à Alger ; si son vol ne connaît pas de retard, il sera à Tizi-Ouzou avant le début de la séance d’entraînement. Evidemment, l’entraîneur Franck Dumas aura une discussion avec lui à propos de ses conditions physiques. Si Fiston avoue qu’il est apte à prendre sa place sur l’échiquier des Jaune et Vert, Dumasl lui fera certainement confiance. Il a été décisif lors du match de la sélection de Burundi face au Gabon en délivrant une passe décisive à l’un de ses partenaires et sa participation au match face au PAC ne fera que du bien à son équipe. Il doit être juste prêt à jouer et de ne pas se sentir fatigué après son long voyage. Il faut dire que si son vol est retardé pour une raison ou une autre et qu’il ne réintégrera l’équipe qu’à une heure tardive de la nuit, sa participation sera peu envisageable dans ce cas.
- Boumali
Benkhelifa : «Le PAC pratique un beau football, mais il affrontera la JSK cette fois»
- «Je n’oublie pas ce qu’a fait le PAC pour moi, mais je ferai tout pour qu’on gagne»
- «Pour les battre, on doit imposer notre jeu et les presser dans leur camp»
Le milieu Tahar Benkhelifa n’accordera pas de cadeau pour son ancienne équipe. Il affirme que c’est grâce au PAC qu’il est devenu ce qu’il est aujourd’hui, mais il prévient ses anciens partenaires en déclarant qu’il donnera tout pour que la JSK sorte vainqueur de cette confrontation. Même s’il avoue que le PAC est un adversaire très coriace qui pratique du beau football, il estime qu’il est prenable et que la JSK aura le dernier mot.
A l’approche de la rencontre face au PAC, votre ancienne équipe, comment vivez-vous ça ?
J’ai grandi au PAC où je n’ai connu que des hommes, mais la vie d’un footballeur fait qu’aujourd’hui il est là, mais que demain il peut atterrir dans une autre équipe. Evidemment, c’est un match spécial pour moi, mais je ferai tout pour que les trois points restent à Tizi Ouzou.
Avez-vous évoqué avec vos anciens partenaires au PAC le rendez-vous de ce mardi ?
Je suis toujours en contact avec mes anciens équipiers et même les membres du staff technique, mais je n’oublie pas que je suis un employé de la JSK et que je défends son maillot. Même si je n’oublierai jamais ce qu’a fait le PAC pour moi, je vais tout donner afin d’aider mon équipe à enchaîner avec une deuxième victoire à domicile.
Il y a eu l’arrivée d’un nouvel entraîneur au PAC, avez-vous eu des nouvelles sur sa méthode et s’il a changé certaines habitudes dans l’équipe ?
Je ne connais pas la méthode de l’actuel entraîneur, mais d’après les discussions que j’ai eues avec mes anciens partenaires, c’est un bosseur. Je ne rechignerai pas sur l’effort pour que mon équipe s’impose et je souhaite une bonne saison au PAC.
Vous avez certainement suivi le match qui a opposé l’ESS au PAC sur le petit écran, il y a certainement de la pression sur vous au vu du beau football que pratique votre ancienne équipe…
Pas forcément. Le PAC est connu pour son beau football, mais là on parle d’un match contre la JSK qui pratique elle aussi un beau football. A mon avis, le match sera de haut niveau et l’équipe qui sera la mieux préparée l’emportera.
A votre avis, quels sont les atouts dont doit profiter votre équipe pour gagner ce match ?
Comme je vous l’ai déjà dit, le PAC pratique du beau football et ses joueurs feront en sorte de garder le ballon. Pour les contrer, on doit les empêcher d’avoir la possession du ballon et on doit aussi imposer notre jeu. En d’autres termes, on doit les presser dans leur camp et c’est à nous de créer des occasions pour surprendre la défense de notre adversaire.
Les consignes de votre entraîneur seront certainement précieuses…
Bien sûr, les consignes de notre entraîneur seront précieuses et on devra les appliquer afin de récolter les trois points de la rencontre.
- M. A.
Aït-Abdeslam : «Ce n’est pas évident d’entamer la saison comme titulaire en présence de Belaïli»
Présent à la conférence de presse animée hier par l’entraîneur Franck Dumas à la fin de la séance de la matinée, l’arrière droit Aït-Abdeslam avoue que ce n’était pas du tout évident pour lui de commencer la saison comme titulaire en présence de l’ex-Belouizdadi Belaïli qui a plus d’expérience que lui. «La concurrence est rude dans l’équipe et ce n’est pas évident de jouer titulaire lors du premier match du championnat en présence de Belaïli qui possède beaucoup d’expérience», a-t-il confié. A propos de la rencontre de ce mardi face au PAC, il ne croit qu’à la victoire. «Le PAC est un adversaire très coriace et joue sans pression. Notre mission ne sera pas une sinécure, mais on doit avoir à tout prix les trois points.»
«Je serai plus performant à l’avenir»
Titularisé à deux reprises en ce début du championnat, Aït-Abdeslam a donné entière satisfaction. Il manque terriblement d’expérience, mais il a démontré qu’il a les qualités lui permettant de devenir une pièce maîtresse sur l’échiquier des Jaune et Vert. «J’ai été avec l’équipe des espoirs et cette saison, je suis avec l’équipe première. Je me donne à fond pour être à la hauteur des attentes placées en moi et je sais que je serai encore plus performant à l’avenir», a-t-il ajouté.
- M. A.