De nouvelles négociations ont été entamées depuis hier entre les responsables du Groupe Madar et Karim Chetouf. Le groupe insiste pour racheter 70% de parts d’actions. Les négociations entre le groupe Madar et les responsables du CRB représentés par Karim Chetouf reprennent.
Les deux parties se sont rencontrées au courant de la journée d’hier pour discuter plus implicitement des modalités du rachat du club par ladite entreprise. Les responsables de cette dernière ont de nouveau exprimé leur souhait de racheter des actions du club et d’en faire partie en tant qu’actionnaire majoritaire à hauteur de 70% de parts d’actions. Une occasion en or pour CRB d’accéder à la prospérité financière, et pourtant les négociations n’avancent pas vite. Ça parle d’un refus des responsables du CSA de céder les actions d’une manière hâtive sans obtenir des garanties concrètes par rapport à certains dossiers tels que l’inclusion de la reprise des dettes du club, qui s’élèvent à plus 100 milliards de centimes, par le groupe Madar.
Beaucoup de détails
En plus de l’inclusion des dettes du club dans la signature du prochain engagement avec Madar, il y aurait également d’innombrables détails qui feraient retarder les négociations. Nos sources citent l’insistance de Chetouf d’inclure dans l’évaluation des actions, le sigle CRB, le patrimoine sportif, matériel et autres patrimoines immatériels. De leur part, du côté du CSA on refuse de divulguer les détails sur le déroulement des négociations justifiant cela d’une crainte de tout compromettre.
Qui est en train de bloquer Madar ? Les supporters accusent…
Les supporters du CRB quand à eux reprochent carrément aux gens du CSA de ne pas faire le nécessaire pour faciliter le rachat du club par le groupe Madar. Certains d’entre eux vont même jusqu’à les accuser de provoquer un blocage de ce dossier ce qui est favoriserait de service leurs intérêts. Chetouf se défend et justifie cette lenteur des négociations par le fait que cela nécessite de se référer à un tas de démarches et procédures tel que l’exige la loi algérienne.
- B.
CRB 6 - JLC Douéra 1
Une bonne victoire pour le moral
En amical hier matin, le CRB a affronté la formation de Douéra évoluant en LRFA. La rencontre s’est jouée au stade communal de Douéra. Le staff technique a préféré ne pas la
jouer au stade du 20-Août-1955 suite aux débordements souvenus lors de la dernière défaite à domicile face à l’USMA. Le match d’hier a été marqué par une révolte des joueurs par rapport à l’efficacité devant les buts. Six buts ont été marqués. La rencontre s’est terminée sur le score de 6 à 1.
Equipes alignées
1re mi-temps : Khali, Boulakhoua, Bousliou, Nessakh, Boughadou, Mokrani, Rabti, Benrokia, Selmi, Bouenane, Attia.
2e mi-temps : Meziane, Boulakhoua, Haies-Bendouria, Herida, Nessakh, Rabti (Sidibé), Tariket, Djarar, Balegh, Benouadah, Chatal
Buts : Attia (2), Benouadah (2), Djarar (1), Chatal (1)
- B.
Keniche est revenu mais il n’a pas joué
Le match d’hier a connu la réapparition du défenseur Ryad Keniche. Ce dernier est venu avec l’intention de prendre part à cette rencontre. Il avait sur lui tout ce qu’il fallait pour pouvoir jouer. Mais le staff technique n’a pas voulu l’incorporer, sans doute pour éviter qu’il n’y ait des grincements au sein du groupe.
Il n’est pas blessé
La réapparition de Ryad Keniche hier confirme que son absence lors des derniers matchs de son équipe n’est nullement due à une blessure. Il a tout simplement boudé les activités du club en raison du problème de salaire que les responsables du club ne parviennent toujours pas à régler.
Aucune sanction ni pour lui ni pour Cédric
Le gardien de but Si Mohamed Cédric est dans le même cas que Ryad Keniche. Au sein du club, on essaie, bien évidemment, de les protéger, en justifiant que leurs absences répétitives sont dues à une méforme physique, mais ce n’est absolument pas le cas. Ils sont en train de bouder à cause de leur argent.
- B.
Situation embarrassante pour le staff technique
Il n’y a que le manque d’argent qui rende la vie dure au staff technique. L’absence d’une direction ou de responsables qui puissent sévir face à de pareilles situations est plus embarrassante que les autres problèmes. Quand des joueurs n’en font qu’à leur tête, justifiant leur comportement par le fait qu’on ne leur a pas payé leurs salaires, rend la situation de plus en plus compliquée. Hier, par exemple, personne n’a pu s’adresser à Keniche. Amrouche, évidemment, n’est pas en mesure de le faire.
- B.
Attia marque encore
Parmi les buteurs du match d’hier, il y a l’attaquant Attia qui a réussi à inscrire un doublé. Certes, c’était face à une petite équipe, mais cet avant-centre a tout de même une nouvelle preuvé qu’on peut compter sur lui pour faire bouger le compartiment offensif.
Depuis qu’il est arrivé au CRB au mois de juillet dernier, Attia est à son 5e but en quatre participations en matchs amicaux seulement. En officiel, il ne peut prendre part à aucune rencontre puisque le dossier électronique du joueur n’a pu être introduit à temps le dernier jour du mercato estival. Il y a Attia, et il y a le milieu de terrain guinéen, Thiam, directement arrivé de la JSK, qui est dans le même cas que lui.
- B.
Le CRB a été très bien reçu
A son arrivée hier, l’équipe du Chabab a eu droit à un accueil très chaleureux de la part des responsables du club de Douéra ainsi que plusieurs responsables locaux. Ces derniers ont organisé un déjeuner en l’honneur du CRB à la fin du match.
- B.
Amrouche : «C’est bon signe avant le NAHD»
Pour Lotfi Amrouche, même s’il s’agit d’un petit adversaire, la victoire d’hier en amical face au JLCD va faire beaucoup de bien à l’équipe. Il a déclaré après le match : «Cette victoire est un bon signe avant d’affronter le NAHD. Marquer 6 buts même contre une équipe modeste fait toujours du bien. Cela nous permettra de prendre confiance et de poursuivre notre préparation avec davantage de détermination.»
- B.
Tariket face aux supporters
Le fait que ce soit un match qui s’est joué à Douéra et face à un adversaire modeste n’a pas empêché les supportes d’être présents pour voir leur équipe de près. On les trouve évidemment partout les amoureux du Chabab qui ont interpellé le capitaine d’équipe Bilel Tariket pour lui demander des éclaircissements par rapport à la crise de résultat actuelle.
Le joueur leur a répondu qu’il n’est pas en mesure de leur divulguer certaines choses qu’il considère comme des secrets de la maison du Chabab. «Même à ma famille, je ne raconte pas ce genre de secrets», leur a-t-il expliqué, avant d’ajouter : «Ce que je peux vous dire, c’est qu’on est en train de souffrir, mais malgré cela on ne baisse pas le bras. Il faut juste continuer d’y croire et, vous les supporters, continuez de nous aider, parce qu’il est encore tôt pour parler de relégation.»
- B.