Profitant du déroulement d’un match de Ligue 2 entre le MCEE et l’ASO à El-Eulma, 4 des 7 membres du bureau exécutif de la Ligue se sont réunis pour tenter de sortir avec une décision commune et réagir après le report du match USMA-JSK qui a fait couler beaucoup d’encre.
Avant cette réunion, Farouk Belguidoum, le membre algérois de ce BL, avait devancé tout le monde, mais sa décision à lui était irréversible : il a déposé sa démission au niveau du siège de la LFP à El-Hamma. Pour lui, l’attente n’était plus possible, encore moins l’entente avec Medouar et sa gestion unilatérale des affaires de la Ligue. Les 4 membres, réunis à El-Eulma et après concertation, ont quant à eux décidé de donner une dernière chance à Medouar non sans lui tirer dessus et l’accuser de travailler seul et sans pendre leur avis : «Nous avons décidé de geler nos activités au niveau de la LFP. Il ne s’agit pas d’une démission collective, nous sommes toujours en poste. Nous contestons la manière de gérer prônée par Medouar, qui ne nous implique pas dans ses décisions, ce qui est inadmissible. Il a reporté le match USMA-JSK sans prendre la peine de nous faire savoir, alors qu’il a avait juré de ne pas le reporter. Dès mercredi, nous allons saisir le président de la FAF pour essayer de trouver une solution à ce problème», a affirmé à l’APS le membre du bureau exécutif Akli Adrar.
Front
Afin de lever le voile sur les pratiques malsaines de Medouar, la réunion puis la conférence ont été tenues, l’objectif c’était de dénoncer au grand public et aux acteurs ce qui se passe dans les coulisses. Après un bon moment de silence et ave l’approximation dans la gestion de la programmation, une vague de contestations a failli les toucher, ils ont préféré alors de dénoncer les agissement de leur ‘’supérieur’’ en se tenant à l’écart de ce qu’il entreprend, une façon de se retirer de ce tourbillon et éviter d’être accusés à tort, ils créent officiellement un front dans le but de montrer du doigt Medouar mais aussi le cartel des présidents qui était en train de faire la pluie et le beau temps, ils veulent neutraliser le mal et demander plus de prérogatives, afin de pouvoir agir avec liberté et mettre fin au mal dicté par ces 3 à 4 présidents qui avaient pris le contrôle de la situation.
Restructuration
Pour le moment, la démarche est intéressante, car contrairement à ce qu’on avançait çà et là, il n’y a pas eu de démission collective, les 6 membres du BL veulent mettre le holà et cela en discutant avec le haut responsable du football national à savoir Zetchi, ce dernier les a d’ailleurs tous convoqués hier pour parler d’une solution à ce sérieux problème avec Medouar, un heureux épilogue à cette crise n’est pas à écarter d’autant plus que les intéressés n’écartent pas la possibilité de trouver une solution en gardant le même décor, à savoir avec Medouar mais en poussant ce dernier à revoir sa politique et surtout restructurer la LFP : «Il ne s’agit pas d’un complot contre Medouar, qui est loin d’être notre ennemi, mais il fallait secouer un peu les choses, d’autant que nous ne cautionnons pas sa politique de gestion. Il devait restructurer la LFP mais il ne l’a pas fait : il n’existe ni secrétaire général ni vice-président», ajoute Adrar, avant d’enchaîner : «Nous sommes disposés à travailler avec Medouar de nouveau s’il fait preuve de bonne foi, et nous impliquer davantage dans ses décisions».
Libérer la LFP
Le Bureau de la Ligue a donc profité de la mauvaise passe que vit Medouar pour mettre la pression, il faut dire que la plupart sont des personnes concernées par la compétition, et suivent de près ce qui se passe dans le championnat dans ses 2 divisions professionnelles, le « Cartel des présidents » a la mainmise sur toutes les commissions vitales, arbitrage, CRL, CD et sur la programmation, alors que les autres présidents sont tous exclus. Aussi, Medouar va devoir régulariser sa situation administrative car tout le monde sait que la fameuse convention qu’il devait signer avec la FAF n’a pas été signée, il n’a donc pas tous les pouvoirs, ce qui a été d’ailleurs mentionné par Mellal le président de la JSK, le patron de la LFP ne peut même pas se défendre, c’est dire qu’il s’est mis dans un vrai bourbier et il va devoir changer d’habitude, changer la composante de son instance quitte à créer de nouveaux postes ou en relancer d’autres, comme celui de directeur de la programmation qui aurait pu éviter tout ce bruit autour d’un simple match, mais qui aura été l’élément déclencheur ayant déterré les maux de ce BL qui a décidé de se déchaîner et se retourner contre le boss en attendant une solution qui recomposera le puzzle, car même Bleguidoum qui a déposé sa démission a été sollicité par la FAF, cette dernière tente en effet de lui rejeter son retrait. La Fédé a enfin décidé d’agir, un début encourageant, et le public sera attentif au résultat de ce réaménagement qui arrêtera le massacre du «Cartel des présidents» ils devront aller s’occuper de leurs clubs respectifs, le championnat retrouvera dès lors sa propreté et sa sérénité.
- M. A.
Ooredoo veut associer à nouveau son image à la FAF
Abdullatif Hamad Dafallah : «On fait tout pour redevenir le sponsor de l’EN»
Après avoir conclu avec les clubs de l’ESS, JSK, MCA, Ooredoo s’est associé hier avec le club de la capitale de l’ouest du pays, à savoir le MCO.
La signature du contrat de sponsoring avec ce dernier a eu lieu hier, en présence du directeur général d’Ooredoo Algérie, Abdullatif Hamad Dafallah qui a réitéré son intention d’aider le football algérien à travers les clubs de l’élite mais aussi des clubs de Ligue 2 et même éventuellement des équipes de quartier.
L’ambition de l’opérateur de téléphonie mobile ne s’arrête pas là, puisque le directeur soudanais d’Ooredoo Algérie a affirmé qu’il travaille actuellement dans le but de récupérer l’équipe nationale : «On espère ça et on fait tout pour sponsoriser l’EN elle mérite ça et on sera honorés de les accompagner», a-t-il dit
«On soumissionnera au bon moment»
Ooredoo avec notamment son ancienne appellation, à savoir Nedjma, a eu la chance d'être le sponsor majeur de la Fédération durant une période faste couvrant deux Coupes du monde entre 2009 et 2014, avant de voir sont contrat non renouvelé puisque la Fédération a effectué un appel d'offres spécifique au secteur de la téléphonie remporté par Mobilis.
«L’EN, un rêve pour tous les opérateurs»
Ceci dit ce contrat avec Mobilis prend fin l’an prochain et à en croire le président de la FAF, le renouvellement de ce dernier est proche « avec de nouvelles conditions », la déclaration a été faite l’an dernier, certains ont même laissé entendre qu’il compte revoir à la baisse son contrat, cela aurait encouragé Ooredoo qui ne compte pas baisser les bras : «Le nom de ‘’sélection’’ veut tout dire, c’est suffisant pour nous attirer et nous intéresser, Ooredoo est à fond dans cette société et tout ce que cette société aime on l’aime aussi», a-t-il ajouté avant d’enchaîner : «On est dans 10 pays, et l’Algérie fait partie des plus grands marchés qu’on possède, on espère sérieusement concrétiser avec l’équipe nationale… En tout cas on attend 2019, l’appel d’offres n’a pas encore été lancé, si on le lance demain on sera là, tous les opérateurs rêvent de sponsoriser l’EN, nous aussi», conclut-il.
- M. A.
Bougherra l’autre renfort chez les Verts pour le match du Togo
L’info que nous avions publiée sur ce même espace il y a quelques semaines a toutes les chances de se concrétiser dans les prochains jours.
Madjid Bougherra qu’on avait donné comme adjoint de Djamel Belmadi rejoindra selon toute vraisemblance le staff des Verts pour le stage et le match contre le Togo. L’information qu’on avait donnée en exclusivité ici même dans nos colonnes, s’avère vraie, selon nos sources, qui restent malgré tout prudente, la mèche a été vendue cette fois par le frère de Madjid, à savoir Souhil Bougherra qui a souhaité bonne chance à son frère après avoir publié notre information d’il y a quelques semaines, un bon renfort donc pour l’EN avec la venue de Bougy surtout qu’il a gagné en expérience en tant que coach. Bon vent !
- M. A.