Quelques jours seulement après la défaite face au CSC, la JSK se rendait à Bordj pour essayer de remonter la pente. C’est peine perdue puisque les Canaris ont été une fois de plus battus, cette fois par le CABBA sur un but de Mellal. La JSK termine quand même à la seconde place cette première partie de la saison.
Déterminés à montrer un meilleur visage que lors du match face au CSC, les joueurs de la JSK voulaient se racheter mais finalement, ils se sont plantés. Certes, il y avait des absences de taille au cours de ce match et notamment des éléments indiscutables comme Belaïli, Tizi-Bouali, Saâdou, Benyoucef et Fiston mais cela n’explique pas pour autant le pauvre visage affiché au cours de cette rencontre. Le CABBA était loin, très loin d’être supérieur aux Jaune et Vert mais il se trouve qu’on a eu l’impression que la JSK n’était jamais rentrée dans son match et cela lui a finalement coûté des points importants. Une prestation pauvre en qualité et qui ne restera pas dans les annales pour les hommes de Franck Dumas qui ont fourni leur plus mauvaise prestation de cette première moitié de saison.
Encore une bourde pour Slama
Alors qu’il hésitait entre Slama et Mekidèche, Franck Dumas a fait confiance au premier nommé pour débuter la rencontre mais finalement, ce ne fut pas du tout la bonne décision. En effet, Slama a une fois de plus raté sa prestation. Pas assez présent physiquement et encore très loin de son niveau, il n’a pas été à la hauteur. Pire, il a commis une nouvelle bourde en touchant le ballon de la main qui déboucha sur le penalty accordé aux locaux. Plus que jamais le joueur a raté tous ses tests et on se pose beaucoup de questions sur ce qui se passe avec ce joueur dont on disait beaucoup de bien en début de saison.
2 occasions en 90 minutes !
Pour se rendre compte de la pauvreté du spectacle proposé par les Canaris, il faut juste se tourner vers les occasions de la JSK durant les 90 minutes de la rencontre. Le constat est terrible. 2 petites occasions et encore, la seconde n’est pas une occasion nette. Il n’y a eu que ce coup franc de Hamroune qui s’écrasa sur la transversale. Par la suite, c’est le néant. Une absence de réaction qui fait tâche pour une équipe censée vouloir jouer à fond mais hier, on a eu une version bien décevante de la JSK qui n’a rien fait pour essayer de revenir face à une équipe qui ne lui était en rien supérieure.
La trêve arrive au bon moment
Le seul point positif dans tout cela, c’est que malgré la défaite face au CABBA, la JSK termine tout de même à une belle seconde place. D’ailleurs, on peut dire que la trêve arrive au bon moment pour les Canaris qui vont pouvoir souffler un peu et voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché. Ce sera aussi l’occasion de plancher sur le recrutement pour renforcer un groupe bien limité et qui commence à s’essouffler et qui a besoin de sang neuf pour repartir de plus belle au cours de la seconde moitié de saison. M. H.
Film du match
6’ Coup franc de Mellal, Souyed intervient et éloigne le danger.
7’ Corner de Drouèche, Slama touche le cuir de la main, penalty pour le CABBA.
8’ Mellal se charge de tirer le penalty et ouvre le score.
19’ Coup franc de Hamroune sur la transversale.
21’ Corner de Ziad, repris par Zerrara mais Souyed sauve sur la ligne.
29’ Oukaci perd le ballon, contre- attaque pour le CABBA, Mellal tire des 25 mètres mais Salhi arrête sans difficulté.
33’ Nouvelle contre-attaque de Bordj, Chaouti d’un tir à ras de terre oblige Salhi à étaler toute sa classe pour sortir le cuir.
38’ coup franc de Ziad, Athmani de la tête mais Salhi sauve encore une fois son équipe.
59’ Drouèche déborde et élimine Aït- Abdeslem mais sa passe ne trouve personne.
65’ Zerrara tire de loin mais Salhi est à la parade.
84’ Salhi dégage sur Hamroune qui contrôle et frappe mais sans danger pour Chaouchi.
Le commissaire au match hors sujet
Chose remarquée au cours de la rencontre d’hier entre le CABBA et la JSK, le comportement du commissaire au match. Ce dernier a bien fait son travail en ne laissant pas le président Mellal pénétrer sur le terrain en évoquant sa suspension effective depuis quelques jours maintenant. Cependant, ce qu’on ne comprend pas, c’est une histoire qui interpelle. Les dispositions de la Ligue 1 Mobilis sont claires. 10 dirigeants de chaque côté sont autorisés à s’assoir dans la tribune officielle. Toutefois, pour la rencontre d’hier, le commissaire en question a laissé 12 dirigeants de la JSK mais de l’autre côté, il y avait une cinquantaine de personnes ayant pris place dans la tribune et se disaient dirigeants de Bordj. Le commissaire a donc négligé les dispositions car la réglementation est claire.
Un avantage pour le CABBA
On a pris attache avec une source qui connaît parfaitement les rouages et cette dernière nous a fait savoir que normalement il aurait dû arrêter la partie et faire appel au service d’ordre pour faire sortir les personnes de trop. Cependant, le commissaire au match ne l’a pas fait et cela peut être considéré comme un avantage clair pour les Bordjis.
- H.
Une première pour Mekidèche, Zaouche et Nezla
Appelés par le premier responsable du staff technique de la JSK pour le déplacement d’hier à Bordj, le trio de la réserve, Mekidèche, Zaouche et Nezla étaient parmi le groupe mais ils ont également fait leur apparition au cours de la seconde période pour essayer d’apporter le plus. Ce fut leurs toutes premières minutes avec l’équipe première cette saison. Le coach a jugé utile de leur faire appel plutôt qu’à d’autres.
81’, le ballon disparaît
II fallait bien s’y attendre. Alors qu’ils n’ont pas réussi à aggraver la marque, les joueurs de Bordj ont commencé à perdre du temps. D’ailleurs, à la 81e minute, ce sont les ballons qui ont disparu du terrain puisque les ramasseurs de balles ont également disparu et il n’y avait plus aucun ballon de remplacement. L’arbitre de la rencontre, Bessiri, est intervenu pour essayer de ramener le calme.
Accrochage Benkhelifa – Ziad
On jouait la 89e minute lorsque le capitaine des Jaune et Vert, Benkhelifa, tacle Ziad de manière appuyée et apparemment, le joueur du CABBA n’a pas apprécié et lui a remis un coup. S’en est suivi un accrochage entre les deux hommes et il a fallu l’intervention de l’arbitre qui a averti les deux joueurs.
Anikine en France
L'entraîneur des gardiens de la JSK Frédéric Anikine n'a pas fait le déplacement à Bordj avec l'équipe. Renseignement pris, ce dernier s'est envolé pour la France pour un stage de recyclage.
Stade de Bordj Bou-Arréridj
But : Mellel (7’) SP CABBA
CABBA
Chaouchi 3
Agoune 3
Droueche 4
Amrane 3
Ziad 4
Mellel 4
Ziti 3
Sebie 3
(Gharbi 89’)
Chaouti 3
(Djahnit 77’)
Athmani 3
(Kherifi 90+2)
Zerrara 3
Ent. : Dziri
JSK
Salhi 3
Ait Abdeslam 3
Chetti 3
Slama 2
Souyed 3
Oukaci 2
(Mekidèche 46’) 2
Benkhelifa 3
Tafni 2
(Zaouche 66’)
Hamroun 4
Belkacemi 3
(Nezla 75’)
Uche 2
Ent. : Franck Dumas
Terrain en bon état, temps clément, sans public, arbitrage du trio Bessiri- Arab-Ayad.
Averts
CABBA : Ziad (88’)
JSK : Aït-Abdeslam (58’), Benkhelifa (88’)
Dumas : «Si Bessiri arbitre une nouvelle fois la JSK, je démissionnerai !»
Par Massinissa Hachour
N’ayant jamais critiqué l’arbitre les rencontres précédentes, Franck Dumas a dérogé à la règle en accusant l’arbitre Bessiri d’avoir faussé le résultat de la rencontre. Il a même refusé aux journalistes de poser la moindre question et cela pour dénoncer le mauvais arbitrage, dont a été victime son équipe à Bordj Bou-Arréridj. «Je n’ai jamais critiqué l’arbitrage auparavant, mais aujourd’hui c’est une catastrophe. Il a cassé notre rythme à cause de ses décisions. Il permettait à chaque fois à l’équipe adversaire de récupérer», s’est plaint l’entraîneur des Jaune et Vert.
«Il sifflait sans cesse pour casser notre jeu»
Bien que ses joueurs soient dans un jour sans, l’entraîneur français estime que l’arbitre Bessiri est l’une des causes de la défaite de son équipe. «Vous avez tous constaté aujourd’hui que l’arbitre n’arrêtait pas de siffler et cela pour casser notre jeu. Il est parvenu à ses fins puisqu’il stoppait à chaque fois nos actions. Ses coup de sifflet incessants permettaient à notre adversaire de récupérer», a-t-il accusé.
En dénonçant les décisions de l’arbitre Bessiri, Franck Dumas a semé le doute en déclarant : «Je n’accepterai pas un tel arbitrage une deuxième fois. Aujourd’hui, je l’ai accepté, mais pas la prochaine fois. Il est impossible de jouer avec un arbitre qui siffle sans cesse. C’est simple, si cet arbitre est désigné une nouvelle fois pour arbitrer la JSK, je démissionnerai.»
«On méritait largement notre défaite»
Très critique envers l’arbitre de la rencontre Bessiri, qu’il tient comme l’une des causes de la défaite de son équipe, l’entraîneur de la JSK reconnaît néanmoins que ses joueurs n’ont pas été à la hauteur. «On méritait largement notre défaite», a-t-il dit. Il n’a pas cherché donc à justifier la deuxième défaite consécutive de son équipe par le mauvais arbitrage seulement.
Face à une équipe qui a eu du mal à sortir la tête de l’eau, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, Franck Dumas affirme : «Je ne suis pas du tout satisfait par le rendement de mes joueurs et cela sur tous les plans.»
«On est passé à côté de la plaque»
Tout en dénonçant le mauvais arbitrage dont a été victime son équipe d’après lui, le coach kabyle pense que ses joueurs n’étaient pas dans leur jour. «On est passé à côté de la plaque, mais je persiste à dire que cet arbitrage a cassé notre jeu», a-t-il ajouté. Il faut dire que malgré cette deuxième défaite consécutive et la troisième lors des quatre derniers matches, Franck Dumas a fait du bon travail. Son bilan est positif puisque son équipe est toujours à la deuxième place au classement général avec 26 points.
- H.
Dziri : «Notre victoire est méritée»
Le technicien du CABBA est content de la victoire de son équipe au cours de la partie d’hier face à la JSK. Pour lui, c’est une première car il n’avait pas encore goûté à la joie d’une victoire. Interrogé en fin de match, il a tenu à assurer : «C’est mon troisième match seulement avec le CABBA. Face à l’OM, je n’ai pas eu le temps pour préparer l’équipe car le président a insisté pour que je commence dès ce match. Face au PAC, on a eu des occasions, mais sur le plan du jeu, on a joué mais on a perdu. Aujourd’hui, on a joué face à une bonne équipe qui n’est pas seconde au classement par hasard. On a joué en bloc, tout le monde a défendu et attaqué. Ces trois points nous permettent de travailler à l’aise pour essayer de préparer la phase retour. On aurait pu marquer plus de buts ; Chaouchi a passé une après-midi tranquille vu l’absence d’occasions de la JSK. Au final, je pense que notre victoire est amplement méritée, on a fait les efforts qu’il faut pour l’avoir.»
«Je veux des joueurs prêts»
Par rapport au recrutement, Dziri assure qu’il va bel et bien recruter durant le mercato : «Bien sûr qu’on va recruter. Mais avant tout, je vais m’assoir avec le président et d’abord parler, car je veux des joueurs prêts à jouer et non pas des joueurs qui viennent juste pour faire le nombre. On va évaluer nos besoins et préparer la liste des joueurs à libérer et ceux à recruter.»
- H.
Réserve : CABBA 1 – JSK 0
Comme c’est toujours le cas avant la rencontre des deux premières équipes, ce sont les deux équipes réserves qui s’affrontent. Ainsi, le CABBA et la JSK se sont rendu coup pour coup durant cette partie, mais le dernier mot est revenu aux locaux par la plus petite des marges. Un petit coup d’arrêt pour les jeunes Kabyles qui ont encore une fois livré un très bon match et qui ont été privés de plusieurs titulaires retenus en équipe première. De plus, l’arbitre les a privés d’un penalty flagrant. Rappelons que la réserve de la JSK restait sur 6 matchs sans défaite.
Mellal présent
Le président de la JSK Cherif Mellal n’a pas raté l’occasion de se déplacer à Sétif pour suivre le déroulement de la rencontre et encourager son équipe comme il se doit. Il est a été vu au stade avant d’être invité à quitter le terrain par le commissaire aux matches quelques minutes avant le coup d’envoi du match.
3 changements dans le onze
Face aux absences, le premier responsable de la barre technique kabyle Franck Dumas n’a pas eu d’autres choix que d’opérer des changements. Ainsi, comme prévu, Ait Abdeslam a fait son retour au poste de latéral droit, tandis que Slama a remplacé le capitaine Saâdou, absent pour suspension. Alors que tout le monde attendait de voir Renaï prendre sa place dans le onze à la place de Benyoucef, le technicien français a finalement fait appel à Belkacemi.
Chaouchi retrouve sa place
Après avoir purgé sa suspension de 4 matchs infligés par la Ligue, le dernier rempart du CABBA a retrouvé sa place le plus normalement du monde dans le onze de départ à l’occasion de la rencontre d’hier.
Match spécial pour Ziad, Ziti, Chaouchi et El Mouden
Cette rencontre a été spéciale pour bon nombre de joueurs du CABBA qui ont affronté à l’occasion leur ancienne équipe. On pense notamment à Ziad, Ziti, Chaouchi et surtout El Mouden qui a fait la préparation à la JSK avant de résilier son contrat et venir à Bordj pour s’engager avec le nouveau promu.
Les dirigeants kabyles en force
Encore une fois, les dirigeants de la JSK ont marqué leur présence en force au stade du 20-Août de Bordj. Cela change beaucoup par rapport aux dernières années où peu de responsables ont accompagné l’équipe.
Un bon accueil
Les dirigeants du CABBA ont réservé un bon accueil à leurs homologues de la JSK. Les Kabyles en furent d’ailleurs satisfaits.
Le commissaire aux matches refuse de laisser Mellal accéder au stade
Un petit incident a eu lieu avant le coup d’envoi de la rencontre. Lorsque Mellal a voulu accéder au stade pour suivre le déroulement de la partie, le commissaire aux matches l’en a empêché, lui faisant savoir qu’il était suspendu par la Ligue. Cependant, le président kabyle n’a pas tardé à réagir en faisant savoir qu’il n’a reçu aucune notification par rapport à cette histoire et qu’il allait rentrer. Ce qui a créé un moment de confusion ; il a fallu l’intervention d’Iboud, entre autres, pour que Mellal s’exécute et que les joueurs rentrent sur le terrain. Ce qui a engendré un retard de 16 minutes.
La JSK en blanc
Pour cette rencontre, les joueurs de la JSK ont arboré une nouvelle tenue. Ce n’était pas la tenue traditionnelle puisque le CABBA a abordé la rencontre avec son maillot jaune et noir. La JSK a opté pour une tenue toute blanche.
Mellal : «La JSK est visée par la mafia de la Ligue»
Par Massinissa H
Très énervé par la défaite de son équipe et par la décision du commissaire au match de lui interdire le banc, le président Mellal a lancé encore une fois de graves accusations à l’encontre des instances sportives notamment la Ligue de football professionnel et son président Abdelkrim Medouar qu’il tient responsable de la deuxième défaite consécutive de son équipe. «On est visés par cette mafia», a-t-il lancé devant un parterre de journalistes.
«Medouar s’acharne contre la JSK»
En guerre avec le président de la LFP, Abdelkrim Medouar, le président Mellal l’accuse ouvertement de manœuvrer contre la JSK et cela pour régler ses comptes avec lui. «Medouar s’acharne contre la JSK. Il a un problème personnel contre notre club et il est en train de régler ses comptes avec nous», accuse-t-il.
«Si la convention entre la FAF et la Ligue ne sera pas signée, on va boycotter le championnat»
Entré dans une colère noire après ce qui lui est arrivé avant le coup d’envoi de la rencontre et par la défaite de son équipe, le président Mellal brandit une nouvelle fois la menace de boycotter le championnat à la phase retour. «Vous savez, si la convention entre la FAF et la Ligue ne sera pas signé dans les jours à venir, on ne jouera pas la phase retour. On boycottera le championnat pour arrêter cette mascarade», menace-t-il.
«Medouar fait sa loi, mais on ne va pas se taire»
Tenant le président de la LFP comme étant l’unique responsable de la mauvaise passe que traverse son équipe et par ce qu’elle endure, le président Mellal n’est pas allé de main morte pour le descendre en flammes. «Medouar fait sa loi, mais on ne va pas se taire. Il y a des hommes en Algérie et je le lui prouverai», le défie-t-il.
«Bessiri était suspendu la saison dernière, mais on nous l’a désigné aujourd’hui»
Le président Mellal impute la responsabilité de la défaite à l’arbitre Bessiri qui, à ses yeux, a faussé le résultat de la rencontre. «Bessiri était suspendu la saison dernière, mais on l’a désigné aujourd’hui pour arbitrer la rencontre de mon équipe face au CABBA. Il a tout fait pour nous casser par ses décisions intempestives», déclare le président Mellal.
«Après Boukhalfa, c’est Bessiri, les arbitres sont en train de massacrer la JSK»
Frustré par cette deuxième victoire consécutive concédée face à une équipe qui traverse un passage à vide, le président Mellal pense qu’il y a un complot contre son équipe. «Après Boukhalfa, c’est Bessiri qui a causé notre défaite. L’arbitrage est en train de massacrer la JSK. On n’a rien dit après notre échec face au CSC, mais là je ne peux pas me taire.»
«Je n’accepterai plus un tel arbitrage»
Persuadé que son équipe a perdu ces deux derniers matches à cause des erreurs de l’arbitrage, le président Mellal annonce qu’il fera tout pour que cela ne se reproduise pas à l’avenir. «Je n’accepterai plus un tel arbitrage. C’est vraiment trop et je ne peux rester les bras croisés devant ce massacre», avertit le président Mellal.
«L’accusation d’Abid-Charef de corruption est une occasion pour donner la chance aux jeunes»
Pour appuyer ses dires concernant les accusations de corruption lancées à l’encontre du corps arbitral, le président Mellal a cité le cas d’Abid- Charef qui a été suspendu par la CAF après les accusations portées contre lui par l’Esperance de Tunis lors de la rencontre de la finale de la Champions League africaine contre Al-Ahly du Caire. «Abid-Charef a été accusé de corruption par les Tunisiens et il a été suspendu par la CAF, mais chez nous, on continue toujours à faire confiance aux mêmes arbitres. C’est toujours les mêmes qui reviennent. Il est temps de donner la chance aux jeunes», a-t-il affirmé.
«Le match a débuté en retard, car c’est moi qui ai demandé aux joueurs de ne pas entrer sur le terrain»
Interdit par le commissaire au match de prendre place sur le banc de son équipe en raison de sa suspension pour une année dont 6 mois ferme, le président Mellal avait intimé l’ordre à ses joueurs de ne pas entrer sur le terrain avant de changer d’avis un quart d’heure plus tard. «Le match a débuté avec beaucoup de retard, car c’est moi qui ai demandé aux joueurs de ne pas entrer sur le terrain. Il n’y avait aucune raison pour que le commissaire au match m’interdise de suivre le match surtout que je n’ai reçu aucune notification concernant cette sanction prise par la commission de discipline de la Ligue», a-t-il expliqué.
«J’ai fait un recours et c’était de mon droit d’assister au match surtout que je n’ai reçu aucune notification»
Le président Mellal a indiqué au cours de la conférence de presse qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il soit interdit d’assister à la rencontre de son équipe. «La Ligue a annoncé sur son site que je suis suspendu pour une année dont 6 mois ferme, mais je n’ai reçu aucune notification de cette suspension et cela jusqu’au moment où je vous parle. En plus, on a fait un recours. Tant que notre recours n’a pas été étudie, ce commissaire au match n’avait pas à m’interdire de suivre le match. Malheureusement il a été désigné par Medouar et c’était lui qui lui avait donné l’ordre de m’empêcher de suivre cette rencontre.»
«Ce commissaire au match voulait même me faire sortir des vestiaires»
Empêché de prendre place sur le banc de son équipe, le président Mellal a rejoint les vestiaires, mais le commissaire au match a demandé aux services de sécurité de le faire sortir pour qu’il soit expulsé du stade. «Ce commissaire au match voulait même me faire sortir des vestiaires. Il a rédigé une missive dans laquelle il a demandé aux services de securité de m’expulser en dehors du stade. Mais je ne me suis pas laissé faire.»
«Je saisirai toutes les instances pour arrêter ce massacre et je ne comprends pas pourquoi les autres présidents ne disent rien»
Estimant qu’il y a un complot contre lui et contre la JSK, le président Mellal se dit qu’il ne craint rien. Au contraire, il déclare qu’il saisira toutes les instances dont le TAS et la FIFA pour que son club soit rétabli dans ses droits. «Je leur montrerai qu’il y a des hommes en Algérie. Je saisirai toutes les instances pour arrêter ce massacre et cette mascarade. Tout le monde sait où se situe le mal de notre football, mais on ne fait rien pour que la situation change. Je ne comprends pas pourquoi les autres présidents ne disent rien. Il n’y a que nous qui parlons», regrette-t-il.
«Vous me parlez de la défaite, alors qu’il y a une mauvaise organisation»
Le président Mellal n’a soufflé aucun mot sur la défaite de son équipe devant le CABBA. Après avoir chargé le commissaire au match et l’arbitre Bessiri, il estime que l’organisation était défaillante. «Vous me parlez de la défaite, alors qu’il y a une mauvaise organisation. Je vous le dis et je le redis, je ne me tairai pas devant un arbitrage pareil et devant les décisions du commissaire au match aux ordres. On doit tous dénoncer ce qui se passe, car si on continue comme ça, ca sera la catastrophe», s’est plaint le président Mellal.
- H.